L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

#32400
La carlingue du Bonneteau filait sur la toile céleste, avançant à grand-peine dans le vide spatial. Même de l'extérieur, on pouvait voir que le cargo était dans un état de délabrement plutôt problématique : le métal de son blindage portait des traces de rouille et les moteurs de propulsion semblaient galérer toutes les quelques secondes, donnant presque l'impression qu'ils allaient s'arrêter d'un coup avant de finalement reprendre du poil de la bête.

Tout laissait penser que le vaisseau allait finir par s'arrêter et dériver au hasard dans l'espace, jusqu'à s'écraser quelque part ou qu'une main secourable lui vienne en aide. Un sort peu enviable s'il en était. A l'intérieur, le pilote s'échinait à garder sous contrôle des commandes rendues capricieuses par le manque d'entretien pour garder le cap. De temps en temps, il jurait dans sa barbe et maudissait à peu près tout et tout le monde : lui-même, la Guilde, le Grand Concepteur, les organiques, l'espace, le capitalisme...

Il y avait un désavantage à être un chasseur de primes classe C : on n'avait pas beaucoup d'opportunités en terme de rentrée d'argent conséquente et il fallait donc enchaîner les petites primes si on voulait tenir la route jusqu'à ce que le chasseur responsable dans la Guilde vous offre une promotion. Plus facile à dire qu'à faire, ce qui expliquait la situation rocambolesque actuelle qui voulait que faute de crédits en poche, le Bonneteau n'était plus entretenu depuis un mois et quelques. Joie.

Heureusement pour lui, Pirralor n'était plus très loin maintenant, il allait donc pouvoir regagner la sécurité - relative certes, mais existante quand même - de la surface d'une planète. Alors qu'il effectuait les manœuvres de descente à la surface, le chasseur songea à ce qui l'amenait ici. Une prime envoyée à la Guilde qui l'avait transmise à son responsable qui la lui avait donné, il y était question de retrouver un fuyard qui avait des problèmes d'argent. Le contact sur place était un certain Vernon, encore un nom d'organique ridicule.

Ça avait intérêt à en valoir la peine, songea-t-il, parce que le trajet depuis Corellia c'était pas rien, sans oublier qu'entrer dans le Senex-Juvex était relativement compliqué, au vu des flottes républicaines gardant l'accès de la plupart des couloirs hyperspatiaux. Mais il lui avait suffi de montrer sa licence de chasseur et c'est gagné, les républicains avaient beau ne pas aimer ça, ils n'avaient pas de motif de l'empêcher de passer, lui n'était qu'un honnête travailleur venu gagner sa croûte après tout.

Le cow-boy, une fois identifié au spatioport et ayant bien prouvé qu'il était là pour affaires et non foutre le boxon, se dirigea vers la périphérie de la capitale locale. On lui avait donné rendez-vous à une adresse précise et il était curieux d'en savoir plus, il ne perdit donc pas de temps à jouer les touristes, de toute façon ces conneries ne l'intéressaient nullement. Encore un concept organique incompréhensible, c'était quoi l'intérêt de payer pour voir des trucs ? Allonge 500 crédits mon pote et tu peux regarder un immeuble, waouh génial, non vraiment c'est trop fun.

Tarés d'organiques.

Valdor arriva finalement à destination, sortit du speeder taxi et n'oublia pas de payer le conducteur, notant au passage qu'il avait dû piocher dans les maigres réserves de creds qu'il lui restait. Ça avait vraiment intérêt à valoir le coup parce que sinon il risquait de ne même plus avoir les sous pour se tirer d'ici. Ce fut alors qu'il remarqua ou il était. Un grand palais terriblement luxueux s'étendait sur toute la zone environnante, magnifique structure semblant se dresser là pour dire "c'est nous qui vivons là, pas vous bande de bouseux, bavez donc un coup, vous n'aurez jamais la chance de vivre comme ça".

Pour le droïde, c'était à peu près aussi intéressant qu'une fiente de bantha. Il se présenta au portail à l'entrée et indiqua la raison de sa présence à la patrouille de gardes, lesquels en appelèrent au dénommé Vernon. L'homme arriva 5 minutes plus tard, c'était un humain au maintien impeccable vêtu d'une tunique l'identifiant clairement comme un genre de conseiller local. Surement un sous-fifre des richards vivant là. Le chasseur hocha la tête imperceptiblement avant de sortir son datapad, affichant dessus en vue holographique la prime.

D'après l'avis, vous cherchez un chasseur pour retrouver un certain Daryl Pilor, que j'imagine être un résident de cet endroit, à ramener vivant et c'est à peu près tout. Un peu léger comme infos, vous avez du bol d'avoir trouvé quelqu'un pour ça vu ce qu'il y a de marqué.

Vernon jeta un regard quelque peu hautain au chasseur, surement outré par le ton sarcastique utilisé. Le chasseur quant à lui ne sembla même pas se préoccuper de sa réaction. A présent qu'il était à se renseigner sur sa prime, il excluait tout en dehors de son travail et les moyens de le faire. Cet imbécile organique n'avait aucun intérêt pour lui, pas plus que son opinion à son sujet.

Je vous prierai de garder pour vous vos remarques désobligeantes à l'avenir, chasseur de primes...
Valdor, Constantin Valdor.
...Vous êtes ici au palais de la Maison Pilor, veuillez donc vous exprimer avec respect quand vous êtes en présence de ceux qui vous sont supérieurs.
Ok. Je peux avoir plus d'infos sur la prime maintenant ? Pas que je m'ennuie mais il me semblait que peut-être vous vouliez que je m'en occupe.

L'idiot l'observa de nouveau, sans mot dire, jaugeant probablement ce qu'il était en droit de dévoiler ou non à un étranger. Le chasseur décida de l'aider un peu dans cette tâche, fatigué de voir le temps filer parce qu'il n'avait pas les tripes de répondre.

Plus on perd du temps, plus l'acquisition risque de se faire la malle. J'ajoute qu'il y a un excédent de paiement selon le temps que je met à remplir ma part du contrat. Donc ?
Sir Daryl est... Hum... Disons qu'il est grand amateur des casinos et autres établissements de jeu et il s'avère qu'il a récemment... Disons, contracté un certain nombre de faveurs qu'il doit à divers individus peu recommandables.
Ouais, il est accro au jeu et il a des dettes. J'imagine qu'il a mis les voiles pour pas avoir à payer vu qu'il doit pas rouler sur l'or.

Cette fois, le ton était bien plus que légèrement sarcastique mais carrément ironique voire moqueur. Ce dandy se foutait de lui c'était évident, un type vivant dans un palais pareil ne pouvait pas avoir de dettes insolvables, certainement pas dans un coin comme Senex-Juvex ou les Maisons nobles faisaient la loi, fallait pas se moquer de lui.

Je vous ai déjà dit...
Oui j'ai compris. Vous auriez des infos ? Description physique complète, relations connues ou il aurait pu se réfugier ? Maîtresses, amants, amis, ce genre de contacts utiles. Il a les moyens de quitter la planète ? Vous êtes certain qu'il est toujours là déjà ?

Le domestique sembla hésiter quelques instants puis, finalement, hocha la tête comme pour lui-même avant de faire signe au chasseur de le suivre.

Lady Emma souhaite vous rencontrer pour vous entretenir des détails, chasseur de primes. Veuillez me suivre. Ne touchez à rien une fois à l'intérieur et ne parlez que si on vous y autorise.

Valdor haussa les épaules avant de s'exécuter en silence. Il avait beau avoir laissé son arme à l'entrée, il savait se défendre si besoin était. Du reste, il ne pensait pas avoir à s'inquiéter, Vernon n'était qu'un lèche-bottes obséquieux qui ne ferait pas de mal à une mouche. Le chasseur entra finalement à sa suite à l'intérieur pour se retrouver dans un décor aux couleurs et à la décoration aussi criardes que de mauvais goût, du moins de son humble avis. De grands tableaux dépeignant les innombrables générations de la famille étaient partout sur les murs et plafonds du grand hall d'entrée.

Il remarqua également des sculptures et statues dont la plupart représentaient des femmes de diverses races en position très suggestive. Le chasseur eut une moue de dégoût, encore un truc d'organiques qu'il ne comprenait pas ça. Il dut emprunter les escaliers richement décorés sur plusieurs étages, notant au passage que Vernon s’essoufflait quelque peu. Alors qu'il entrait dans un couloir au fond duquel l'attendait probablement la Lady, il nota qu'il y avait d'autres bureaux dont la plupart avaient leurs portes fermées.

Ses sens considérablement augmentés lui permettaient d'entendre les murmures et voix derrière. Il entendait pour certaines des gémissements et grognements, d'autres des halètements et des cris étouffés. Ces organiques, de vrais créatures bizarres. Il passa à côté de l'un des bureaux ouverts et y entrevit rapidement un individu discutant avec une femme à la peau bleue et aux yeux rouges. Sa base de données identifiait cela comme caractéristique aux Chiss, espèce très peu connue dans la galaxie.

Finalement, il arriva au bout et on l'introduisit à l'intérieur du bureau ou l'attendait, il en était certain, le véritable exécuteur de la prime. Vernon s'inclina de manière exagérément basse tandis que Valdor pour sa part resta bien droit.

Milady, le chasseur de primes Constantin Valdor.
#32512
Ubiqtorate
Yaga Minor


Comme dit le proverbe "aucun répit pour les loyaux serviteurs de l'Empire". Et la Chiss n'échappait pas à la règle. A peine avait-elle eut le temps d'achever sa mission que l'Ubiqtorate la convoqua de nouveau pour une mission. Par chance, elle avait eut le temps de récupérer lors de ses quelques jours de repos. Cette fois-ci la demande s'était faite pressante, il ne fallait donc pas faire attendre ses supérieurs. La jeune femme arriva dans l'heure qui suivit sa convocation. Passant comme un courant d'air dans les couloirs jusqu'à la salle de réunion au style parfaitement quelconque. Dans la pièce, attendait un agent Senior qui fit signe à l'agente de s'asseoir sans un mot.


Le temps joue contre vous agente.


Il appuya sur un holo-écran révélant un large écran allumé s'extraire du mur, représentant les images satellite d'une planète pour le moment inconnue.

Dans le Sur-secteur enclavé dans le Sud, le Senex Juvex. Se trouve le monde que vous voyez affiché sous vos yeux. Pirralor, monde tenu par la Maison régnante, la Maison Pilor. Bien que loyale à l'Empire un de ses membres semble d'après nos sources sur place, vouloir passer dans l'autre camp. Pour des raisons à ce jour troublantes ... Certains disent qu'elles sont financières. Malheureusement, l'individu incriminé détient des informations importantes et souhaite les échanger afin d'avoir l'asile auprès de la République. Vous l'aurez compris agente... Votre objectif est de l'intercepter avant qu'il n'entre en territoire Républicain. Vous avez ordre de l'éliminer sur le champ. Est-ce clair ?

Ariès avait donc affaire à un traître ... Cela changeait de ses missions habituelles et c'était loin de lui déplaire...
Les traîtres et les lâches, espèces qu'elle détestait le plus au monde. Bien au delà de la haine que devait avoir tout impérial à l'égard de la Rébellion.

Bien. Je tâcherai de le réduire au silence.

Un contact vous retrouvera dans la Demeure Pilor, il vous débiffera sur la situation actuelle. Souvenez vous de son "nom": "Athaniael" quand au votre il sera "Hortensia ". Votre contact n'aura aucun mal à comprendre l'allusion à votre "nom".

Vous avez des questions ?


Non, Aucune

Nous nous chargerons du reste en camouflant le meurtre...

Bien, vous pouvez allé vous préparer. Vous avez 3h pour cela et pas une de plus. Vous trouverez dans les vestiaires la caisse qui vous est assignée. Vous y retrouverez toutes les informations d'on vous aurez besoin. Tachez d'utiliser ce temps à bon escient


Compris.

Alors hâtez-vous !


Pas une minute à perdre ! Filant comme le vent jusqu'aux vestiaires, la jeune femme enfila une tenue de civil des plus sommaires qui résidait dans caisse en métal. Habit fait à la chaine, comprenant tout type de colorie, toute morphologie et toute taille. La boîte était bien évidement encore pleine, l'on pouvait noter une autre parure. Une tenue de servante à première vue, une tenue d'ont les tons étaient noir et blanc. L'agente mit le vêtement de côté surement aurait-elle à le porter plus tard, mais cela ne valait rien qui vaille. S'en suivit la lecture et l'appropriation de sa nouvelle identité. Tâche immuable pour les agents qui se devaient de pouvoir revêtir n'importe quelles identités.
Il ne manquait que son paquetage d'équipement. Comme tout les agents, elle se servit au lieu dédié ; laissant un droïde s'occuper de consigner le matériel prit et préparant la facture à venir au cas où le matériel serait défectueux ou cassé.

Plaçant une vibro-dague Talon à la hanche, elle rentra dans un cargo banalisé ; déposant son paquetage ainsi que la boîte métallique dans un compartiment caché de la soute. Pilotage automatique activé, destination entrée dans le panneau du vaisseau. Un cargo léger YT-1210 sortit du hangar se mêlant d'abord au flux de la circulation avant de se séparer de celui-ci traçant son propre chemin parmi les étoiles. La mission paraissait à première vue loin d'être insurmontable mais il fallait garder en tête qu'une mission aussi facile puisse t-elle paraître décelait quelques surprises. Le plus souvent, de mauvaises surprises.



____________________________


Pirralor
Senex-Juvex


Quelque chose n'allait pas. A peine avait-elle fait le saut en hyper espace pour arriver au Sur-Secteur. Qu'elle sentait une sorte de révulsion à l'égard de celui-ci.

Senex-Juvex ... Surement l'un des Sur-Secteur les plus inhospitalité de l'Empire, pour les aliens. La population était encore très conservatrice et les idéologies de "l'Ancien Empire" étaient solidement enracinées à leur état d'esprit et mode de vie. Des lois avaient été appliquées pour abolir l'esclavage mais en étant très loin du cœur de l'Empire et enclavé par la Nouvelle République ; y faire appliquer la loi était bien plus ardue. L'esclavage marchait à plein régime dans Senex-Juvex, et c'était grâce à cela que le Sur-Secteur vivait. La machine bien huilée qu'était la vente d'esclave n'était pas prête de s'arrêter ou de prendre la rouille. Bien évidement les esclaves étaient tous aliens. Des humains esclaves ? Vous n'y pensez pas ! Les humains sont supérieurs en tout point aux Xénos, c'est bien connue ! Tout le monde là-bas vous le direz ! Alors penser une seule seconde qu'ils pourraient être esclaves. Quelles balivernes !
A peine avait-elle eut le temps de fouler le sol de la planète que les ennuis arrivaient...Rien qu'avoir le droit de stationner le vaisseau avait posé des problèmes. Elle avait pourtant payé, bien évidement le problème n'était pas financier mais racial. Pas la même couleur de peau et les mêmes pupilles d'après les gérants. Fallu jouer des pieds et des mains pour pouvoir enfin amarrer le YT-1210. La galère n'était pas finie... louer un speeder ou un taxi se révéla être tout aussi compliqué. Elle arriva dans un hôtel miteux, l'un des seuls qui pouvait accueillir des aliens. C'était un miracle, il était en piteux état bien évidement mais cela ferait l'affaire. Un endroit "sécurisé" à l'abris de la population humaine. Quand elle y repensait, elle n'avait pas eut tort ... L'humanité était bien un petit tyran qui écrasait tout sur son passage, asservissant les autres espèces. Dans ce cas-ci, elle les rendait en esclavage.

Regardant son paquetage, elle prit son Comlink Perso et tenta de communiquer tout d'abord avec son contact par fréquence sécurisée. Il fallait commencé par prendre la température des lieux avant de se lancer dans ce bassin remplit de requins. Après quelques secondes d'attentes la connexion fut établie.

Ici, Hortensia me recevez vous ?

Qui suis-je ?

Athaniael

Bien, que puis-je faire pour vous ?

Je dois aller à la résidence des Pilor. J'aimerai savoir à quoi m'attendre avant de commencer.

Le Senior ne vous en a pas dit plus ? Bien...
Ne vous attendez à aucun traitement de faveur là-bas. Vous avez du le voir en arrivant, la valeur de la vie d'un alien est bien peu comparée à celle d'un humain. Attendez vous à ce qu'ils soient violents, méprisants et pervers. La demeure n'est qu'un lieu abritant des débauchés irresponsables et insouciants, faite attention à ce que vous ne soyez pas embarqué dans une de leurs "activités de groupe".
Ne vous faites surtout pas remarquer et n'essayez pas de leur tenir tête. Vous vous feriez abattre dans les minutes qui suives. Sachez qu'au sein de la Maison vous avez peu de valeur, vous n'êtes qu'un objet, un jouet aux mains d'individus puissants.


C'est bien ce qu'elle pensait...

Je vois...

Je me chargerai de vous faire rentrer par une porte de service. Vous avez tout ce qu'il vous faut ?

Affirmatif.

Je me chargerai de vous assigner à Lady Emma la régente de la maison. Les hôtes de la maison auront moins de chance de s'intéresser à vous. De quoi vous donner du sursis. Lorsque vous arriverez devant la demeure utilisait votre badge. Avec un peu de chance la sécurité ne vous fera rien, vous vous dirigerez ensuite vers l'aile gauche de la Maison. Je vous y attendrai.

Affirmatif. Hortensia, terminé !

Athaniael, terminé !


____________________________


Maison Pilor
Pirralor


Mettant la tenue qui était restée dans la boîte de métal, la jeune femme put comprendre en un regard ce qui l'attendrait. Sur cette planète, les aliens sont loin de faire des métiers gratifiants. S'occupant la plus part du temps de la maintenance ainsi que tout type de tâche qu'un humain, être bien évidement supérieur aux Xénos ne devrait pas s'abaisser à faire. La jeune femme n'échappait pas à la règle et voyait le rôle de Servante lui être incombé. Le rôle était certes loin d'être gratifiant mais c'était toujours mieux que devoir faire l'esclave même si en ses lieux la frontière était mince. La tenue de servante enfin mise, la Chiss dissimula sous les couches de tissue sa virbo-lame Talon. Celle-ci était désormais attachée derrière la cuisse droite de l'Impériale, qui en cas de problème pourrait la faire surgir par surprise sans que son opposant puisse réagir. Trouver un moyen d'arriver à la Maison Pilor posa de nouveau un problème mais c'est encore une fois avec acharnement qu'elle eut son billet vers celle-ci. Enfin devant l'immense bâtisse qui avait de quoi faire des envieux, Ariès d'eut passer la sécurité montrant son laissez passer falsifié en essayant de prêter le moins possible attention aux regards des vigiles qui se posaient sur elle.

Suivant les indications du contact nommé "Athaniael", elle suivit le chemin indiqué ; jusqu'à voir une porte de service apparaître à quelques mètres d'elle. Lorsqu'elle toqua, la porte s'ouvrit laissant la lumière extérieure éclairer le visage de son contact. Un homme habillé comme les Nobles et autres individus de la hautes, le regard perçant et le sourire en coin de bouche. Celui-ci fit un mouvement de la tête, invitant la femme bleue à le suivre. L'intérieur de la résidence empestait l'opulence et la luxure. Les murs et autres alcôves regorgeaient de peintures et sculptures d'homme et de femme dans des postures plus ou moins subjectives. Preuve flagrante de la débauche qui sévissait ici. Elle avait de quoi grimacer en voyant de longues fresques dépeignant l'humain comme un Dieu et l'alien comme un individu docile, un esclave qui rampe aux pieds de son maître. Montrant l'humain comme un être civilisé tandis que l'alien était vu comme un sauvage.

L'Humain fit signe de s'arrêter et se mit à l'écart avec elle dans une pièce tandis que du mouvement se faisait entendre dans le couloir. S'écartant quelque peu, l'homme utilisait son Comlink Personnel. Lorsqu'il revint son visage était tendu, ses traits tirés. Quelque chose n'allait pas.

Veuillez m'excuser Hortensia. L'on me sollicite. Lady Emma se trouve deuxième couloir à gauche, 3 ème porte à droite.

Compris.

Je vous reverrez très vite. Lorsque vous aurez finit, rejoignez moi à la chambre 237.

Surtout ne ....



Tandis que la jeune femme partait en direction des quartiers de Lady Emma, le contact voulu la prévenir mais l'agente était trop loin désormais. Il fallait espérer qu'elle ne fasse pas de faux pas. Traversant le premier couloir, elle entendit de l'agitation émaner de certaines pièces. Ecoutant brièvement les bruits qui s'en dégageaient, Ariès n'eut aucun mal à deviner ce qu'il se tramait en ses lieux. Les gémissements et les cris étouffés donnaient raison à sa déduction. Elle accéléra le pas faisant de son mieux pour faire abstraction des ébats qui avaient lieux derrières les portes. Enfin arrivé devant la porte de Lady Emma, la servante appuya sur un holo écran avant que celle-ci ne s'ouvre. Les yeux baissés vers le sol, elle sentait le regard inquisiteur de la maitresse des lieux se poser sur elle. Se mettant sur le côté sans dire un mot, effaçant sa présence du mieux qu'elle put. Un léger silence prit possession de la pièce avant que Lady Emma ne le brise. Sa voix était glaciale et chargée de mépris à l'égard de l'alien. Quoi de plus normal sur Pirralor.

Sert quelque chose à boire à notre invitée.

D'un pas calme mais rapide, la Chiss se déplaça vers la commode prenant un plateau d'argent sur lequel résidait diverses boissons plus ou moins fortes. S'approchant des deux individus, elle s'inclina tout en déposant avec délicatesse les verres. Elle servit l'invité après que celui-ci ait fait son choix, puis sans suivit la Lady. Pour le moment aucune erreur n'avait été commise mais la jeune femme fit l'erreur de poser son regard sur l'invité. La seconde d'après fut douloureuse, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit. La maîtresse des lieux, envoya un violent revers de la main sur le visage bleu de l'agente qui s'écroula sous le coup de la surprise sans dire un mot. La gifle avait été monumentale, une légère entaille ainsi qu'un bleu semblaient apparaître sur la joue de la jeune femme.

Comment oses-tu regarder notre invité ! Misérable créature, je ne sais ce qui me retient de t'infliger une correction !

Ses yeux ne cessaient de scruter sol, elle se releva avec pénibilité ; toujours incliné en avant en gage de soumission. Elle reprit le plateau en argent avant de reculer d'un pas.

Veuillez m'excuser Lady Emma. Je vous ai déshonoré en posant mon regard sur notre invité. Je n'en avais pas le droit, je n'en ai aucun. Je n'ai qu'un seul devoir, celui de vous servir avec dévotion.

La Chiss s'inclina de plus belle devant le chasseur de prime.

Veuillez excuser pour l'affront que j'ai commis à votre égard.

Bien... Tu connais ta place servante. Maintenant disparais ! Soupir

Lady Emma attendit que la servante s'en aille avant de reprendre le cours de la conversation.

Ses Aliens ... A se demander s'ils servent à quelque chose n'est ce pas ? ... Bien, parlons affaire, parlons de Sir Daryl...


L'agente s'essuya la joue afin de calmer la douleur qui lui irradiait le visage. Elle avait vu un individu, son style vestimentaire ne collait pas avec celui des Nobles. Qui était-il ? Est-ce l'individu qui réclamait l'argent au près du membre recherché ? Pour le moment elle n'avait qu'un visage, celui d'un inconnu. Hélas pour elle, pas le temps de s'arrêter. Elle devait rejoindre la chambre 237 pour avoir les infos restantes de sur sa mission.
Modifié en dernier par Ariès le ven. 10 août 2018 12:41, modifié 1 fois.
#32543
Le bureau de la Lady était à peu de chose près exactement comme il se l'était imaginé : aussi monstrueusement luxueux et criard que moche. Le droïde disposait de beaucoup de modules dans sa base de données mais celui régissant les goûts artistiques et dédiés à tout ce qui touchait à la décoration était malheureusement absent, ou prenait si peu de mémoire dans ses cogitateurs que... Nope. Cela expliquait en partie son attitude complètement indifférente au style local qui semblait vouloir vous prendre à la gorge et vous hurler "tu vois comme on est sophistiqués ? Hein ?"

Bah non, il voyait pas justement. Il aurait été bien incapable de faire la différence entre une croûte pondue par Eustache du bar de la 3e rue et un chef d'oeuvre signé Maestro Finnick de Serenno. Pas qu'il y aurait prêté une quelconque attention de toute façon, Il avait suffisamment à faire sans se soucier de ces milliers de trucs superficiels et dénués de tout intérêt que les organiques semblaient tant adorer. Le fétichisme matérialiste de ces créatures avait toujours le don de l'étonner.

Lady Emma était assurément une très belle femme d'âge mûr, allant sur ses 43 ans mais semblant en faire 10 de moins. Les discrètes mais parfaitement visibles à ses yeux améliorés, cicatrices et traces de chirurgie ne devaient pas y être étrangères. Les organiques, surtout les riches, semblaient accorder une grande importance aux apparences visuelles des choses. Cela, il pouvait le comprendre, après tout personne n'aimait voir un clodo tout crade venir vous pleurer sur les bottes.

Mais en même temps, tout cela le laissait perplexe, ça rimait à quoi au fond ? De toute façon, le destin de tout les organiques était inévitablement de se flétrir et mourir, même lui, malgré le talent de ses concepteurs, se savait ne fonctionner que pour un temps limité. Ce qu'il acceptait, en partie parce que c'était dans sa nature et en partie parce que c'était inscrit dans son code interne : il n'avait pas vocation à fonctionner éternellement, simplement aussi longtemps que...

Que quoi d'abord ? Il eut un froncement de sourcils, il venait de buter sur un vide intriguant dans sa base de données pourtant formidable. Pas le temps d'y penser, il verrait ça plus tard. Il reporta son attention sur la noble, laquelle avait fait venir une servante, la Chiss aperçue brièvement quelques instants plus tôt. La scène qui suivit lui apparut comme une preuve de plus que les organiques étaient décidément de pathétiques créatures. Il ne savait pas ce qui le dégoûtait le plus : la matriarche qui se sentait obligée de frapper l'autre pour établir un vague rapport de domination - par ailleurs illusoire - entre eux, ou la donzelle qui baissait les yeux en mode chien chien soumis.

Il ne fit aucun commentaire, ne prêtant pas plus attention à l'explosion de colère de la vieille peau que la démonstration pitoyable de la bleue, bien qu'il crut voir au détour une lueur féroce dans ses prunelles rouges. Bah, peu importe qu'elle ait eu un sursaut d'amour-propre, il allait disparaître immédiatement de toute façon. Il l'écarta de son esprit, reportant son attention sur l'autre.

Parlons-en oui. J'ai du travail qui m'attend.

Le ton, bien que neutre, avait été dénué du moindre respect et de la moindre servilité que ce genre d'imbéciles prenaient pour argent comptant habituellement. Elle n'était qu'une cliente, l'exécuteur qui payait pour une prime. Lui n'était que le chasseur venu empocher la prime. Rien de plus. A ce titre, elle n'aurait droit qu'au respect que tout chasseur doit à l'exécuteur et rien d'autre. Vu la manière dont elle se raidit, il était évident qu'elle désapprouvait et faisait un gros effort pour ne pas lui rétorquer. Curieux, selon son expérience, ce genre d'individus n'hésitait pas à se la raconter.

Vernon vous a-t-il tout expliqué, chasseur de primes ?
En dehors du nom de l'acquisition, pas vraiment madame. J'espérais que vous pourriez m'en dire un peu plus, dans l'intérêt de ma chasse.
Daryl, mon très cher époux, a disparu de la propriété familiale il y a 3 jours. Malgré tout leurs efforts, mes gens ne l'ont pas retrouvé et c'est pourquoi nous aurions besoin de vos talents. Vous autres de la Guilde êtes réputés toujours trouver vos cibles.
J'ai bien compris qu'il avait disparu parce qu'il aurait des problèmes d'argent madame. Pour être franc, je me moque pas mal de pourquoi votre mari a découché, mais j'ai besoin de plus que ça. Qui sont ses créditeurs ? Ou ils travaillent ? A quel point est-il dedans ? A-t-il des amis ou des ressources suffisantes ou est-il toujours coincé ici, sur ce monde ?
Vous semblez oublier quelle est votre place chasseur de primes ! Comment osez-vous m'interroger comme si j'étais une criminelle ou une alien ?!

Un moment de silence - outré pour elle, indifférent pour lui - avant de reprendre, le temps qu'elle se soit calmée.

Madame, plus j'en saurai à propos de votre mari, plus j'aurai de chances de le retrouver rapidement et plus vite vous le reverrez.

Pour toute réponse, la matriarche éclat d'un rire strident et désagréable aux oreilles du chasseur qui sut rester de marbre, attendant simplement la suite.

Vous me plaisez chasseur de primes, vous avez du culot et vous n'êtes pas un de mes lèches-bottes de domestiques. N'oubliez cependant jamais que je suis la Maison Pilor du Senex-Juvex, SurSecteur de l'Empire. Vous seriez bien avisé de garder vos manières insolentes sous un certain seuil...
Soit. Cela dit, vous n'avez pas répondu à mes questions, avec tout mon respect madame.
Oh la peste soit de vos manières ! Mon Daryl s'est récemment beaucoup rapproché d'un certain Flavius DeRoseaux, propriétaire de plusieurs casinos et autres lieux de divertissement dans la capitale et plusieurs autres villes planétaires. A tel point qu'il a rapidement fini par dilapider la fortune familiale, nous avons dû embaucher des aliens pour faire office de service de sécurité tant nos ressources sont au plus bas, rendez-vous compte !
Et j'imagine que ce Flavius est impatient de revoir le reste de ce que votre mari lui doit. Bon, ça me fait une piste de départ au moins... Auriez-vous une photo de votre mari madame ? J'ai besoin de savoir à quoi ressemble ma cible.

Sans mot dire, la matriarche lui tendit un datapad sur lequel figurait un pix avec une rapide biographie et un état des lieux de ses ancêtres, son ascendance dynastique et ses faits notables. En dehors de manifestement dilapider son argent durement gagné dans le jeu et la bonne compagnie, on ne pouvait pas dire que le bougre brillait vraiment. Enfin, passons.



Je vous remercie. Une dernière chose, étant donné la dangerosité imprévue du contrat ainsi que l'urgence de la situation, la prime sera plus chère. Nous en discuterons plus avant quand j'aurai retrouvé votre mari bien sûr, mais vous pouvez déjà considérer qu'elle se chiffrera entre 50 000 et 100 000 Crédits. Je ne travaille pas pour des clous et votre affaire pue à 10 kloms à la ronde. Je connais le chemin.

Après une rapide inclinaison de la tête en signe de respect envers son interlocutrice, Valdor quitta le bureau et repartit par le couloir ou les gémissements semblaient bien plus audibles maintenant que les invités étaient passés à l'étape suivante de leur programme récréatif. Leurs désirs et leurs occupations ne lui inspiraient que du mépris, esclaves de leur soif de sensations qu'ils étaient.

Une fois dehors, le chasseur huma l'air, comme s'il cherchait à retrouver l'odeur du disparu. C'était en vérité une vieille habitude qu'il avait prise au point qu'elle s'était immiscée dans ses programmes de routine. Puis il reprit le taxi qui l'attendait toujours et direction le centre-ville, vers le casino du bon Flavius DeRoseaux. Il était au début de quelque chose là, il le sentait.

Que la chasse commence.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]