L'Astre Tyran

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Ilum, planète glacée située dans les régions inconnues . Ses cavernes millénaires abritent de précieux cristaux nécessaires à la construction du sabre laser, l'arme du Jedi. Ces cristaux ont la particularité de colorer la lame d'un bleu ou d'un vert très pur.
Contrôle : Ordre Jedi
#37102
    Cette satanée bestiole était déjà repartie là-haut ! Ranath enrageait. Elle entrevoyait déjà sa défaite. Plus le combat durait, plus ses chances de survie s’amenuisait. Pour ainsi dire, elle n’avait jamais affronté de tel adversaire. Même les Sith de Scintilla … elle repensa au Destroyer, les cadavres, les goules … non, quand même pas les Sith de Scintilla. Mais ce dragon était difficile ! Elle ne le voyait plus. Pourtant il était là, quelque part. La Mirialan rengaina ses armes, elle préparait au pire, paradoxe, elle ressentait le besoin d’avoir les mains libres. Il lui sembla soudain que son environnement était en train de changer. Elle ne sut tout d’abord pas dire pourquoi, puis rapidement, associa la chose à une brutale évolution de la température. C’était forcément mauvais. Son regard explorait le ciel tandis que ses jambes l’emmenaient un peu plus loin. Rien, elle ne voyait rien. Un ciel blanc, complètement blanc, éblouissant. Plissant les yeux, la Mirialan crut apercevoir une nuée de poussière, des tourbillons grisonnants … de … la cendre. Des cendres. Du feu. Ça arrivait vite, elle ne le voyait pas. Son senseur crânien atteindrait rapidement ses limites. La Sith se mit à courir, sans plus chercher à voir son adversaire. Elle sentait à nouveau sa présence. Le dragon tentait d’en finir une nouvelle fois. Courir ne suffirait pas. La Force autour de Ranath, une enjambée de plus, et le saut à travers Elle lui permit de sortir du champ d’action de la créature. Un dragon qui crachait du feu. De rage, la Mirialan avait envie de hurler. Elle n’en fit rien, peut-être désormais hors de vue de l’animal.

    Coincée ici avec lui. Le tuer. Planter son sabre dans son crâne. Elle le voulait mort. La Sith, mâchoire serrée, poings fermés, fulminait. Elle s’imaginait le pourfendre de son sabre améthyste, criant de joie à son dernier soupir. Elle pouvait encore lui arracher la victoire. Cette grosse bête n’était que grosse … et bête ! Sans vraiment en avoir conscience, la Dame Sombre souriait. La Force, puissante sur Ilum, gonflait son pouvoir. Elle n’était ici que par la pensée. Son corps reposait inerte dans les profondeurs de la planète, en attente du retour de sa conscience. Elle devait briser le verrou à tout prix ! Et vaincre le dragon ! Bien que pressentant le piège établi au-delà de ce combat …

    Où était-il ? Là !

    L’esprit de la Sith fondit brusquement sur le dragon. Pendant ce temps, elle se trouvait contrainte de rester immobile, et parfaitement concentrée. Paupières closes, elle voyait la créature en pensée. Mais ce n’était pas sa réaction qui l’intéressait désormais, c’était son esprit à lui. Il était à portée, largement à portée. Le sourire de la Mirialan avait disparu, l’effort requérant contrôle et rigueur. Elle avait toujours pratiqué cet exercice au contact, il était là une bonne occasion de pratiquer à distance. Le sujet était parfait ! Et la réussite vitale !

    La pensée de la Dame Sombre entra en résonance avec celle de son adversaire, comme désormais en phase sur une fréquence commune. Il ne restait qu’à implanter l’idée, son idée, son ordre.

      Je ne peux pas la vaincre, elle m’est bien supérieure, mieux vaut se soumettre.

    Les esprits à l’unisson, la pensée de Ranath deviendrait la conviction du dragon.

      Je ne peux pas la vaincre, elle m’est bien supérieure, mieux vaut se soumettre.

        … mieux vaut se soumettre …

    En cas d’échec … Ranath n’y pensait pas, elle était focalisée sur l’effort.



#37109
Des flammes blanches danseront bientôt sur une sépulture, celle d’un monde calciné… réduit en cendres… Le Monde de Blanc …. Tout commençait à s’embrasser, des flammes surnaturelles parcouraient comme un réseau de veines l’ensemble de la surface immaculée, un feu qui ne s’éteint pas, consommant l’énergie mystique du lieu. Un brasier qui violait la pureté du domaine de l’esprit.

Le regard acéré du Grand Maître balayé le royaume des vers, la petite figure emmitouflée avait encore disparu, elle allait bien trop vite, ‘‘quel genre de maléfice était-ce là’’ pestait silencieusement le dragon. La gueule du colosse se serra, les crocs de deux mâchoires se grippèrent émettant une cacophonie stridente. Le Grand Maître rugit, un mugissement brutal à en faire trembler les fondations de cette dimension de l’esprit.

« Sssssssort donc de ta cachette petite créature et je te délivrerais une mort moins douloureussssssssse. »

La voix serpentine coulissait doucement aux oreilles de l’arpenteuse. Le dragon bouillonnant de haine envers sa ‘‘libératrice’’ souhaitait lui exprimer toute sa reconnaissance et continua ainsi de déverser avec générosité des gerbes de flammes aux quatre coins de la prison mentale. Les enfers se déchaînaient en continu sur le plancher d’ivoire, nul instant sans que la terre n’en soit bénite. Pourtant la figure emmitouflée échappait au courroux de la bête, elle s’en dérobait avec aise. L’arpenteuse finit par se tenir droite au milieu des flammes, ses piques incandescents éteint, parfaitement immobile… Ivre... ivre de rage et fort d’une énergie qui le consumait petit à petit, sa Seigneurie le sentait, lui qui succombait doucement à la primalité. La bête sifflante et pleine d’orgueil borgne par la fureur de la sauvagerie se propulsa en un coup d’ailes au sol. L’impact du corps immense de sa Grandeur forma un cratère fumant. Immergeant lentement de la colonne de fumée blanche, la silhouette reptilienne de Sa Seigneurie projetait par jeu de flammes et de lumière reflétèrent son ombre en un être encore plus abominable qu'il ne l'était, il ressemblait à un démon, un mauvais diable qui murmura avec un ton empreint de sournoiserie.

« Tu as fait la bonne désssssssissssssion mon enfant, ssssssssssepandant…. »

Le regard de l’abomination se déforma à moitié alors qu’il vociférait, un œil se rempli d’une flamme bestiale qui englobait désormais l’oculaire gauche vidé de toute sanité, la seconde orbite était toujours percée de cette lame d’onyx nacré de malice. Une langue reptilienne lima une rangée de poignards d’ivoires.


« Ssssssssepandant … j’ai MENTI !!! »

Le corps se préparait à charger, mais une contre charge fut effectué en passant par les méandres spirituels. Avant de faire crisper le moindre muscle, le dragon s’arrêta nette coupé dans son élan.

Je ne peux pas la vaincre, elle m’est bien supérieure, mieux vaut se soumettre. … Que ... impossible a-t-elle compr… Un vulgaire primate supérieur, Sa Grandeur ne peut… Je ne peux pas la vaincre, elle m’est bien supérieure, mieux vaut se soumettre… … … Sssssssssilence imbessssssile, voix, maléfissssssssssse, MENSSSSSSSsss.S...ss...o-n...ge … …

La créature colossale avait cessé sa ruée, son corps s’étant stoppé à quelques enjambées du cratères béant, toujours éloigné de son ennemie de plusieurs centaines de mètres, l’un de ses cinq bras planté dans le crâne. Tout se passa très vite l’attaque avait frappé l’esprit, tambourinant le crâne de l’immense bête. Un tambour ? Non, c’étaient les battements d’un cœur qui le saignait, un cœur qui battait, pas le sien, ni celui de l’arpenteuse. Celui de ce monde de faux, c’était... le verrou… Les flammes l’avaient révélé… tout conve…

… mieux vaut se soumettre …

Un nouveau coup au crâne réduisant en miette les dernières défenses de Son Imminence, des conquérants pénétraient dans le plus profond de l’esprit de sa Grandeur, ils souillaient le domaine d’un dieu…

Sa Grandeur qui rugissait de plus belle, se débattant à coup de flamme contre un mal indicible et invisible, la furieuse intelligence combattant vainement la caresse d’une noirceur tentaculaire.
L’arpenteuse eu tout le loisir de s’approcher de plus près pour se délecter du spectacle, une comédie qui ferait sourire la Dame de noir si tel était son désir ou son dessein. La comédie-elle battait son plein, les conquérants avaient incendié l’ultime fortin mental de l’esprit du dragon. La bête s’écroula une première fois se relevant pitoyablement sur ses bras, l’œil gauche irradiait d’une fournaise digne des enfers, l’œil droit s’était noircie l’intelligence noyait par la toile de l’arpenteuse, on pouvait lire dans l’iris droit la chute, la perte d’une conscience qui s’éteignait péniblement.


« souffrance… agonie… …… »

Sa grandeur ne bougeait plus, seule la flamme de l’œil gauche crépitait de haine, l’œil droit s’était finalement éteint.


« Souffrance… Agonie… m..… »

L’énergie du monde gelé convergeait, elle convergeait dans la prison d’ébonite le flux était puisé par l’intrus emmitouflé dans la brume en pleine transe. Face à elle un dragon endormi, frappé de cauchemars, les deux êtres était relié, tous deux scellés par un verrou et une porte.

Les cliquetis du temps et les flammes mourantes voilà ce qui résonnait désormais. Les cliquetis, les flammes… mourantes … mour… mor... Un murmure raisonna alors.

« Souffrance… Agonie… Mort. . . . . . »


Une lame noire fendit en deux l’orbite droit de la créature, le vide profond balayé par des ténèbres d’un noir obsidienne. La malice sournoise cracha son dernier chant du cygne.


« Ssssssse … sssssse n’esssst pas encore fini Primate. »


Un flash, une mâchoire s’abattit impitoyablement, broyant et arrachant la chair en un seul coup mortelle. Le sang coula abondamment, un torrent de sang et deux corps lourds s’écroulèrent. Un sifflement raisonna, un rire dément qui s’étouffa finalement englouti d’abord par le vide puis recouverts par le feu.
Deux bras avaient été sectionné nettes, arraché brutalement d’un tronc qui n’en avait plus que trois. Trois… Trois siècles de souffrances, trois mots poussé à l'agonie, trois tribus pour semer la mort…

Une colonne de flamme blanche s’embrasa haut dans les cieux, le corps du dragon s’embrasa. Plus rien n’était contrôlé. Personne ne contrôlait le corps du Dragon qui se consumait dans ses propres flammes, l’esprit était déchaîné un monstre libre de tout, un ça qui avait avalé son sur moi et pas même sa Grandeur ne put changer cela. L’orgueil s'envola, il n’y avait plus que la chair qui répondit au sacrifice. Illum répondit à cet appel. Un corps s’éleva à une dizaine de mètres dans les cieux, le cuir écailleux se tatoua de veines blanches, deux bras se joignirent dans un mouvement précis le dernier bras avait la paume ouverte. Il y eu la souffrance, trois siècles à ruminer enfermer dans un tombeau d’obsidienne. Il y eu l’agonie, les songes perturbés par un bourreau emmitouflé qui revenait encore et encore scarifiant la créature. Puis il y eu la mort, le bourreau était le message de cette fin funeste il revenait toujours, lui ne mourrait pas, il rendait une peine et aujourd’hui le dragon y gouttait, elle était derrière lui, sa noire faux bien en main, sur le point de l’abattre…

Il restait cependant quelques chose... face à ça. Il y eut une émotion bestiale, émergeant des derniers vestiges du fortin de la bête, la haine. Une haine totale et incommensurable. Cette fois-ci, la créature le ressentit pour la première fois, le véritable goût du pouvoir. Trois sphères noires naquirent du rituel dans trois paumes ouvertes. L’appétence due être apaisée, une gueule engloutit les trois sphères de haine pure. La clef vêtue d’ombre avait attisé sa Haine, elle était un bourreau, son identité importait peu, sa magie s'était enfoncé dans le système nerveux de la créature... Il fallait la briser, briser cette haine.

Le corps du dragon commença à convulser, les veines blanches qui naquirent sur ses écailles tantôt brillaient aussi fort que le pourrait une étoile sur le point de s’effondrer. Un craquement abominable, le bas du corps qui commença à fondre à fusionner. Puis une gueule qui s’ouvrit. La haine ne devisait pas avec le désespoir, alors qu’un corps désarticulé se mettait à l’œuvre, une pensée fit convulser le corps une dernière fois… Je ne peux pas la vaincre …
Car il ne le fallait pas … Elle avait servi de clef … Il devait donc briser le verrou de haine... Lui apporter la mort.


« Goutte à plus de trois siècle de haine ! »


Une décharge d’énergie maléfique pure mêlée au feu du dragon fondit sur le voile de l’horizon du monde de blanc. Les décharges d’énergies éclataient partout sur le corps du dragon qui semblait se désagrégeait… Un crissement, une première faille… Puis un voile qui vola en éclats, tout fut bientôt baigné par une lumière solaire.




La brise gelée, des flocons de neige qui chutaient délicatement. Des pics de roche noir, deux formes. Une mirialan au regard dorée la cape au vent et une créature métamorphosée ...


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Le dragon avait perdu ses écailles, la bête avait mué. Plus grand encore que sur le monde de blanc, la créature culminait à cinq cent pieds de haut, elle avait le cuir pale, un torse immense avec deux bras massifs et un dernier plus chétif. Six ailes illuminées d’un éclat somptueux, comme si on avait arraché aux éthers des nébuleuses pour les greffer sur le colosse. Le bas du corps était plus difforme, la chair avait fusionné en partie avec des blocs de pierre de la prison, des pierres qui avait fondu puis qui avait été cristallisé dans la chaire. Les pattes et la queue n’étaient plus, tronquées par trois appendices tentaculaires hérissés de pics acérées. Le crâne était aussi long qu’un chasseur, et aussi large qu’un air speeder, le regard qui y brillait était vitreux, sombre, il reflétait l’âme noircie et pervertie depuis le premier souffle de la créature.

Les contes et les légendes au sujet de ce genre de créatures étaient nombreux, les écailles greffées par le côté obscur désormais absente avaient défiguré le monstre, mais désormais, il n’y avait plus de doute. La toute puissante Dame Noire faisait face à un Duinuogwuin une créature légendaire du folklore de cette galaxie.

Sa Grandeur contemplait avec curiosité le visage pleinement découvert de la petite chose verte. Son museau soufflait, mais ne soulevait aucune vapeur. Sa seigneurie ne dit rien, la haine avait été expulsé pour un temps, dévié par la sorcellerie de l’arpenteuse, la Liberté put être regagné, le corps du dragon en subit les retombés, la montagne en paya le prix, l’ancienne prison du dragon n’était plus que désolation, la désolation du dragon.


Modifié en dernier par Amhon'vrirr'zuhlx le jeu. 19 nov. 2020 23:19, modifié 3 fois.
#37221
    Ranath avait vaincu. La créature hurlait et se tordait. Sous le regard d'or de la Dame Sombre, l'ennemi abandonnait toute volonté. Et son écho dans le monde de l'esprit mourait. Les larmes montèrent aux yeux de la Mirialan. Des larmes d'épuisement et de colère. Son poing serrait toujours son arme éteinte avec force. Elle ne s'approcha pas de l'animal éteint. Elle était coincée ici. La créature sursauta soudain, interdisant à Ranath de porter son attention ailleurs. Le sol trembla à son réveil. Gueule ouverte, il se dressa à nouveau, toutes serres à l'assaut. Et pour la Sith, s'en était fini. Elle n'avait plus la force de se battre, plus la force de brandir son arme et d'arquer ses jambes. La fin. Pied en avant, pied en arrière, un torrent de larmes rinçant ses joues, la Dame Sombre présenta son sabre, lame pourpre vers le ciel, deux mains sur la garde. Une dernière carte dans la manche, la toute dernière avant le grand saut. Un dernier tour qui la tuerait en même temps que lui.

    Mais l'animal, dans sa rage absolue, se tordait sur place, vociférait. D'un spectaculaire coup de dents, sectionna son propre membre par deux fois. Privé de deux bras, en proie à une souffrance infinie, le dragon gonflait sa colère, et avec elle son pouvoir. Il s'embrasa tout entier d'une flamme surnaturelle dont la blancheur éblouit la Mirialan. Elle ne savait plus. La mort était incertaine. Figée face au géant, elle ne sut faire même un pas. Il n'était plus que peine et souffrance, un amas de douleur pure. L'Obscurité la plus noire baignant dans un halo brûlant de lumière. Quittant encore le sol et trouvant équilibre dans le ciel, il entama son invocation. La Dame Sombre accueillait son ultime soupir.

    Le pouvoir du dragon implosa, explosa en toutes directions. Il balaya d'une décharge puissante le sol de leur prison mentale jusqu'à son horizon. La créature n'était plus, la déflagration heurta la Mirialan de plein fouet. Elle fut brisée, sa chair brûlée, des os broyés. Une souffrance absolue. La promesse de Komus.

    Mille visages hurlants. Mille regards braqués sur elle. Et une lente décomposition …

    La transe prit brusquement fin. La Sith roula sur un sol secoué vibrations hétérogènes, forcée de regagner son corps, forcée de reprendre conscience. Le sabre ! Elle l'attrapa au passage. Le ciel ! C'était toute la montagne qui s'effondrait autour d'elle. Elle prit appui sur les marches, sauta sur la colonne et gagna la corniche. La créature … immense, plus grande encore … elle était … comme un dragon. Il disparut un instant, lui-même constatant l'avalanche. Majestueux. Un Dwino… un Duino…

    Un Duinuogwuin.

    La surprise ne pouvait être cachée. Il était … il la regardait tandis que les dernières échardes de roche dégringolaient le flanc meurtri de la montagne. Elle tendit la main vers lui, paume vers lui.

      « Su tik'n p'u. »

    Elle en avait le souffle coupé. Sa respiration reprit bien malgré elle.

      « Tu as brisé tes chaînes … qui es-tu ? Que fais-tu ici ? »

    Et tant d'autres questions qui se bousculaient aux frontières de son esprit.

#37282
L’air gelé, la nuit n’allait pas tarder à tomber… combien de temps c'était-il passé ? Alors que la luminosité diminuait les 6 appendices qui servaient d’ailes au dragon irradiés de mille et une lumières chatoyantes. La créature verte tendait la main dans la direction de sa Grandeur, l’œil avide napée d’orange fendu en son centre par une colonne noire obsidienne scrutait les mouvements de la petite chose. Finalement, les deux bras immenses de sa Seigneurie commencèrent à se déplacer saisissant les derniers restes de la montagne sur lesquels se tenait l’arpenteuse. Doucement, les serres immenses de sa Grandeur s’enfoncèrent dans la pierre, les muscles de ses bras se tendirent et dans un craquement la terre se souleva. Sa seigneurie détacha les derniers restes de la montagne tenant fermement de ses trois bras la plateforme pour finalement l’élever à sa hauteur. Avançant son immense tête, sa Grandeur rapprocha son museau de la petite main du singe sans poile à la peau verte.

« J’ai enfin brissssssssé ssssssssssses chaînes... »

Une voix serpentine résonnait à travers l’esprit sans que la mâchoire de sa Grandeur n’entame le moindre mouvement, le ton était mielleux, doux, envoûtant.

« Je ssssssssssssssssuis Amhon'vrirr'zuhlx et je ssssssssssssuis ici car sssssssss’est le domaine qu’ils m’ont légué. »

Sa grandeur pencha alors sa tête comme pour essayer de comprendre ce que voulait vraiment savoir son interlocutrice.

« J’ai été sssssssceller dans ssssssse caveau d’obssssssssidienne par un primate élu accompagné de sssses essssclaves desssssssssscendu des étoiles domaines de mes créateurs. Ssssssa venu en ssssssssssssses terres gelées n’étaient motivés que par ma capture, sssssses cendres ssssssssont désormais mêlées aux flocons de mon domaine. »

Les ailes du dragon entourèrent la plateforme l’illuminant, la tête du dragon se redressa et cette fois-ci la gueule du dragon s’ouvra pour libérer un flot de parole toujours dans cette tonalité enivrante.

« Je ssssssssssssuis l’aîné élu de la portée des créateurs de blanc et de noir, mes autres frères et sssssœurs étaient faibles leurs chairs m’ont renforssssssssés … sssssssss’est de leurs fautes si nos créateurs ont déssssssssidés de nous punir. Notre nature nous avait pousssssé à fuir dès notre éclosssssion, mais j’ai fini d’accomplir leur volonté depuis longtemps, il me faut désssssssormais les retrouver moi même sssssss’est mon ssssssupérieur devoir en tant qu'aîné élu. Car malgré ssssssssses sssssssiècles d’attentes ils ne sssssont pas revenu ssssssur mon domaine... »

La tête de sa Grandeur balayait d’un regard nostalgique les terres gelées d’Illum.

« … Je n’ai plus de raisssssson de les attendre isssssi. Vous qui êtes aussssssi un être élu dessssssssscendu du ciel domaine de mes créateurs vous devez être la providenssssse. Le premier des primates élus était venu pour m’emprisssssonner, votre venu a sssssssignifié ma libération le desssstin vous a fait parvenir mon appel, nous devions nous rencontrer sssss’était écrit ... Je cherche à retrouver la trassssssse de mes créateurs. Sssssssssi vous me permettez de remonter leur sssssssillage je ssssssuis prêt à reconnaître votre forssssse et à ssssssssuivre votre volonté le temps de votre vie éphémère. »

Alors que le dragon des étoiles parlait de sa voix douce, la plateforme et le corps de la bête s’élevaient lentement au fil de la conversation comme pour tenter de profiter des derniers rayons du soleil qui se reflétait sur le cuir pale de sa Grandeur.

« Qu’en dîtes-vous être élu ? »
#37297
    Il était un être majestueux. Une entité toute puissante, du genre à briser un monde d’un revers de griffe. La Dame Sombre avait tout à craindre désormais de retour dans un corps de chair et de sang. La créature la souleva de terre, elle et tout le socle de granit qui la soutenait. Il l’observa un moment tandis que sa pensée racontait son histoire. Et Ranath n’y comprenait rien. Elle ne savait rien de ces êtres de légende, sinon les histoires grotesques qu’on racontait à leur propos. Mais celui là n’avait rien d’un chimère, il était bien réel, il se tenait devant elle. Elle sentait émaner de lui un pouvoir millénaire.

    Plus de raison d’être ici ? Que restait-il de sa prison ? Rien. Que restait-il du verrou et du pouvoir emprisonné ici bas ? Rien. Depuis combien de temps était-il ici ?

      « Qu’en dites-vous, être élu ? »

    La question ramena brutalement Ranath à la réalité. Y avait-il une once de perversion dans cet esprit tout puissant ? Avait-il subi la Restructuration de plein fouet ? Ou se montrait-il véritablement reconnaissant ? Qu’avait-il dit ? Vie éphémère. La Mirialan devait afficher à cet instant une moue déconcertée. Je vais mourir. C’était évident. Ça arriverait. Écrasée par le dragon, trahie par son Apprentie, ou bêtement de vieillesse, dans l’ennui. Elle laissa échapper un soupir bref.

      « Je te le permets. »

    Un regard vers le bas, une grimace.

      « Tu as besoin d’un nouveau domaine. Accepte mon cadeau, je t’offre Ch'hodos. »

    La planète n’était pas véritablement sienne, mais elle la savait proche de l’Ancien Empire Sith, et dépourvue de vie humanoïde. Son maître lui avait conté quelques histoires à son sujet. Notamment la présence d’un esprit aux connaissances ancestrales. En outre, Ch'hodos était réputée pour son atmosphère irrespirable, un détail pour une créature au souffle superflu. Offrir la porte de l’Empire Sith à cette bête … La Dame Sombre sourit doucement.

      « Répondras-tu à mon appel dès lors que j’aurai besoin de toi ? »

    S’il répondait par l’affirmative, elle lui partagerait les coordonnées de la planète, par une simple lecture mentale du datapad qu’elle gardait au chaud dans la poche intérieure de son manteau. Et plus tard, elle serait amenée à le recontacter, par la pensée, par ce même biais qui l’avait guidée jusqu’à lui, sur Ilum. S’il refusait, elle espérait que chacun repartirait de son côté, sans plus jamais se croiser à nouveau.

#37681
Le Grand maître qui serrait de ses griffes le socle de granite commença à actionner ses membres, les articulations de Sa Seigneurie se relâchèrent et son échine se redressa. La bête immense redéposait délicatement la couronne sur le mont sans tête. Alors que les minéraux retournaient à la terre, un nuage de poussière s’éleva, un nuage blanc poreux, depuis lequel se réfléchissaient les appendices scintillants de la majestueuse créature.

Plongeant un crâne à travers la brume la bête contemplait une dernière fois la Libératrice. Les yeux apaisés du Grand maître se pigmentèrent d’une douce cupidité, deux iris rectangulaires plongeaient dans le regard de la mirialan.


« J’acsssssspte votre présssssent. »


Sa Seigneurie souffla doucement de son museau, à mesure des derniers échanges les orbites de la bête changeaient et commencé doucement à reprendre leurs rictus initiaux… leurs vraies natures.


« Convoqué moi être élu et je répondrais à votre appel. »


Dans les songes, des soubresauts de mémoire éclaboussèrent l’esprit du dragon ancien. L’arpenteuse drapée d’ombre lui projetait des informations, un endroit, des coordonnées, la créature ignorait le sens de ce mot. Ceux de sa race ne servaient pas de ferrailles infusées d’électricité, ils tendaient leurs esprits, ressentaient le poids des étoiles, les vents solaires les berçaient jusqu’à ce qu’ils émergent.

Pourtant l’instinct de la créature emmagasina l’information, la traduction à sa chair cérébrale qui s’en imprégna de manière innée. Sa Grandeur fit disparaître sa gueule, alors que la brume blanche qui avait été soulevée retombait lentement, on entendit l’éboulement d’un flanc de montagne et le bruit de cartilage craquant.

- Liberté -


Quand la dame noire cessa d’avoir son champ visuel obstrué par l'épaisse nuée de poussière, il ne restait de la créature qu’une traînée céleste qui se dessinait sur une toile d’un bleu profond.



Sa Grandeur humait cet embrun de Liberté, il y gouttait à pleine dent à mesure que son corps grotesque s’élevait toujours plus haut. À la jonction qui séparait l’atmosphère de la lune gelée de l’espace immense et profond, la bête s’arrêta sur l'halo de la jonction entre deux mondes. Jetant un ultime regard vers l’astre froid, le cou se détournait résigné vers des immensités inconnu la bête s’immobilisa dans un instant de doute.

La queue de Sa Seigneurie se tordait doucement toujours sous la couche atmosphérique protectrice de la lune, un cordon de vie encore ancré à une couche nuageuse épurée. Le regard du Grand maître croisa celui du soleil local, une flamme dans une mer obscure. Le corps céleste était massif immense, fier et pourtant minuscule face à l'étendue de ténèbres dans lequel évolué la sphère de gaz. Les pupilles écailleuses de la bête se refermaient. Le dragon déforma sa gueule, ripant ses crocs qui s’entrechoquaient, une flamme commença à croître dans la poitrine de la créature. Contenant son souffle en son sein et l'étendait à ses appendices, six ailes aux couleurs d’aurore boréale qui s’infusèrent de la puissance de la créature ; deux yeux s’illuminèrent dans le grand océan du vide spatial, deux éclipses sournoises débordantes de primalités…

L’abomination se laissa portée par des vents invisibles, des vents solaires, son corps prenait de la vitesse. L’échine droite, les trois bras serraient en croix contre la poitrine d’écaille, les pattes elles suivaient la courbure d’une queue rigide qui était devenue gouvernail. Filant sur un axe invisible la créature commença à s'immerger, le cœur noir de la bête palpitait tambourinant toujours plus fort au fur et à mesure que la pression du grand infini pesait sur la chair épaisse de la créature. Le grand plongeon vint finalement, une apnée au milieu d’une infinité de couleurs qui se déroulait sur les contours d’un horizon lointain.
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