- jeu. 31 mars 2022 19:42
#40491
Corellia... "le plus beau joyau de la Galaxie" selon les habitants. Un peu prétentieux, mais Corellia était, il fallait le dire, un petit bijou comparé à la majorité des mondes habités, du Noyau comme de la Bordure. Débarquer prenait toujours une éternité : les employés passaient dans les cabines vérifier que tout le monde avait bien prit ses affaires et était sur le départ ; on amarrait le paquebot au dock dédié au sol, garant un bon kilomètre de métal frais sans avoir de quoi faire de créneau, on faisait baisser les rampes, et ensuite on devait récupérer les affaires. Qadyr avait néanmoins deux cartes magnétiques qu'il rentra dans le terminal d'arrivée. On lui redonna sa première affaire : le blaster qu'il avait récupéré sur Denon au chasseur gran. Il passa la carte de son agresseur, et en reçut une boîte sanglée qui s'ouvrait avec un simple loquet. Il regarda le contenu et aperçut un bon paquet d'explosifs, de la petite monnaie et des armes blanches en pagaille, mais bien entretenus. C'était un exploit que le paquebot permettre aux gens d'embarquer avec ce genre de matos dans la soute. Même si Qadyr savait que la procédure de confinement des bagages consistait à dépressuriser la soute pour qu'aucun explosif ne marche, faute d'apport en oxygène.
Hey ! Une voix qui s'adressait à lui. Qadyr se retourna et vit l'humaine qu'il avait sauvée hier. C'est le sac de mon frère. Qadyr ferma la boîte et garda une main dessus. Il n'est jamais revenu dans sa cabine. Il est mort, pas vrai ? Qadyr garda le silence. Elle n'était pas ravie, mais elle secoua la tête avec une moue trahissant son self-control. Il connaissait les risques, je connais les risques... il a tenté le coup tout seul... je t'en veux pas, je... Elle vit que Qadyr avait changé de posture. Il avait une main dans le dos, et ses épaules étaient devenues carrées, ses muscles tendus, prêt à bondir. Je... vous... en veux pas... mais... ces affaires m'appartiennent du coup. Je voudrais juste récupérer son sac et sa boîte. Qadyr ne répondit rien, mais devait désapprouver. Elle était sa chair, son sang, certes. Même si rien ne le prouvait vraiment, il n'avait pas de raison valable de le remettre en cause. Mais il avait été attaqué, et il avait tué son adversaire dans les règles de l'art. Ses affaires étaient à lui maintenant. La besace lui appartenait de plein droit, et la réclamer devait se faire après sa propre mort à lui. Le contenu ne l'intéressait absolument pas, mais c'était une question de principe. C'est tout ce qu'on avait... On a pensé qu'on pourrait voler un vaisseau dans les hangars avec vous comme prisonnier. On s'est trompés, et on... il... l'a payé cher. Mais ces affaires... c'est tout ce qu'il me reste de lui. Le couteau dedans c'est le seul héritage qu'on a de notre père. Rendez-le moi s'il vous plaît. Qadyr ne répondit rien. Il finit par soupire et lui jeta la boîte. N'ayant plus rien à ajuster, il commença à s'en aller. Tu... vous restez en ville ? Qadyr stoppa son pas et la fixa sans rien dire. Je veux plus vous ramener sur Denon. J'ai compris la leçon. Je sais juste pas où aller. Et Qadyr alors ? Je connais personne... j'ai jamais été seule avant.
Qadyr esta sur place un instant. Et finit par tourner les talons. Il n'allait pas s'embarrasser d'une soeur de victime.
Trouver un chapitre de la Guilde était toujours simple : c'était un endroit qui était connu et jamais secret. Et sur Corellia, le chapitre était influent, quand on le rapportait au nombre d'habitants sur la planète. La place était propre, grande, on aurait cru un hall de gare, avec ses guichets et ses terminaux où chercher des primes. Des panneaux pour indiquer les armureries, les médecins... il irait voir si un chirurgien pouvait faire quelque chose pour ses côtes. Il ne ressentait plus trop de douleur, mais il avait une légère crainte que ça ne soit que par habitude, et pas parce qu'il était en voie de guérison. Il alla d'office à un terminal pour y consulter les primes du secteur, appréciant le bon fonctionnement de l'appareil. Les annonces ne manquaient pas : la première concernait un ancien de la CorSec trempant dans les affaires les plus louches qu'on pouvait se figurer. Rang A, 275K de crédits. Plutôt un bon montant, presque assez pour acheter un appareil d'occasion ! Mais il était possiblement hors-planète, aussi était-ce une mission plutôt pour ceux déjà en possession d'un appareil. Il allait devoir viser plus bas... mais un rang B l'arrangerait bien... ... là !
Recherche : Individu d'apparence masculine
Vivant(e) ( mort(e) si nécessaire )
50.000 Cr'
Crimes
- Vol massif de biens gouvernementaux
- Recel de malfaiteur
- Contrebande de biens gouvernementaux
Poids : Inconnu
Taille : Environ 1m70
Specs : Trench-Coat, carrure fine, cheveux bleus et longs
Sexe : Probablement Masculin
Yeux : Clairs
Un voleur qui revendait lui-même sa marchandise ? Il n'avait rien compris à la vie, ce gaillard. Il enregistra l'annonce, la transféra sur son datapad et alla au premier guichet disponible. Il y avait une petite foule, mais rien d'étouffant. Il sentait bien à l'odeur des vêtements et aux comportements de chacun qu'il était dans l'équipe des vétérans sérieux, et que beaucoup de ceux qui défilaient composaient la masse critique des jeunes chasseurs tout juste inscrits, persuadés de pouvoir changer le monde avec leur enthousiasme. Bonjour ! Je peux vous aider ? Qadyr demanda s'il y avait un service opératoire affilié. Le guichetier répondit par l'affirmative et lui indiqua un couloir à suivre. Qadyr le remercia et s'enquit de la direction.
Il faillit rentrer dans l'humaine qui portait sa boîte sous le bras. Et sa sacoche ? Vous ne me l'avez pas rendue. Qadyr la sortit de sa besace sans attendre et lui lança, puis reprit sa route. Elle allait vite devenir enquiquinante... Vous avez trouvé un contrat ? Elle le suivait à la trace. Qadyr ne regarda pas en arrière mais la devinait bien. Vous savez, avec mon frère on était un bon binôme... lui il s'occupait des bagarres et moi je regardais toujours si tout allait bien... bon je l'aidais en bagarre aussi s'il le fallait, mais sinon j'étais plutôt branchée sur l'informatique et la surveillance moi... je suis sliceuse à la base vous savez ? Il est venu me charger quand j'étais encore à la fac avait que je me fasse virer à force d'entrer dans... Qadyr trouva le médecin et entra, claquant la porte. Interdite, la femme posa une main sur la porte et parla au travers : C'est pas grave, je vous attends ici ! Elle fouilla les alentours et trouva un fauteuil en bois avec rembourrage où elle se posa, fouillant dans la boîte de son frère. ... 'toute façon j'ai que ça à faire...
Hey ! Une voix qui s'adressait à lui. Qadyr se retourna et vit l'humaine qu'il avait sauvée hier. C'est le sac de mon frère. Qadyr ferma la boîte et garda une main dessus. Il n'est jamais revenu dans sa cabine. Il est mort, pas vrai ? Qadyr garda le silence. Elle n'était pas ravie, mais elle secoua la tête avec une moue trahissant son self-control. Il connaissait les risques, je connais les risques... il a tenté le coup tout seul... je t'en veux pas, je... Elle vit que Qadyr avait changé de posture. Il avait une main dans le dos, et ses épaules étaient devenues carrées, ses muscles tendus, prêt à bondir. Je... vous... en veux pas... mais... ces affaires m'appartiennent du coup. Je voudrais juste récupérer son sac et sa boîte. Qadyr ne répondit rien, mais devait désapprouver. Elle était sa chair, son sang, certes. Même si rien ne le prouvait vraiment, il n'avait pas de raison valable de le remettre en cause. Mais il avait été attaqué, et il avait tué son adversaire dans les règles de l'art. Ses affaires étaient à lui maintenant. La besace lui appartenait de plein droit, et la réclamer devait se faire après sa propre mort à lui. Le contenu ne l'intéressait absolument pas, mais c'était une question de principe. C'est tout ce qu'on avait... On a pensé qu'on pourrait voler un vaisseau dans les hangars avec vous comme prisonnier. On s'est trompés, et on... il... l'a payé cher. Mais ces affaires... c'est tout ce qu'il me reste de lui. Le couteau dedans c'est le seul héritage qu'on a de notre père. Rendez-le moi s'il vous plaît. Qadyr ne répondit rien. Il finit par soupire et lui jeta la boîte. N'ayant plus rien à ajuster, il commença à s'en aller. Tu... vous restez en ville ? Qadyr stoppa son pas et la fixa sans rien dire. Je veux plus vous ramener sur Denon. J'ai compris la leçon. Je sais juste pas où aller. Et Qadyr alors ? Je connais personne... j'ai jamais été seule avant.
Qadyr esta sur place un instant. Et finit par tourner les talons. Il n'allait pas s'embarrasser d'une soeur de victime.
Trouver un chapitre de la Guilde était toujours simple : c'était un endroit qui était connu et jamais secret. Et sur Corellia, le chapitre était influent, quand on le rapportait au nombre d'habitants sur la planète. La place était propre, grande, on aurait cru un hall de gare, avec ses guichets et ses terminaux où chercher des primes. Des panneaux pour indiquer les armureries, les médecins... il irait voir si un chirurgien pouvait faire quelque chose pour ses côtes. Il ne ressentait plus trop de douleur, mais il avait une légère crainte que ça ne soit que par habitude, et pas parce qu'il était en voie de guérison. Il alla d'office à un terminal pour y consulter les primes du secteur, appréciant le bon fonctionnement de l'appareil. Les annonces ne manquaient pas : la première concernait un ancien de la CorSec trempant dans les affaires les plus louches qu'on pouvait se figurer. Rang A, 275K de crédits. Plutôt un bon montant, presque assez pour acheter un appareil d'occasion ! Mais il était possiblement hors-planète, aussi était-ce une mission plutôt pour ceux déjà en possession d'un appareil. Il allait devoir viser plus bas... mais un rang B l'arrangerait bien... ... là !
Vivant(e) ( mort(e) si nécessaire )
50.000 Cr'
Crimes
- Vol massif de biens gouvernementaux
- Recel de malfaiteur
- Contrebande de biens gouvernementaux
Poids : Inconnu
Taille : Environ 1m70
Specs : Trench-Coat, carrure fine, cheveux bleus et longs
Sexe : Probablement Masculin
Yeux : Clairs
Un voleur qui revendait lui-même sa marchandise ? Il n'avait rien compris à la vie, ce gaillard. Il enregistra l'annonce, la transféra sur son datapad et alla au premier guichet disponible. Il y avait une petite foule, mais rien d'étouffant. Il sentait bien à l'odeur des vêtements et aux comportements de chacun qu'il était dans l'équipe des vétérans sérieux, et que beaucoup de ceux qui défilaient composaient la masse critique des jeunes chasseurs tout juste inscrits, persuadés de pouvoir changer le monde avec leur enthousiasme. Bonjour ! Je peux vous aider ? Qadyr demanda s'il y avait un service opératoire affilié. Le guichetier répondit par l'affirmative et lui indiqua un couloir à suivre. Qadyr le remercia et s'enquit de la direction.
Il faillit rentrer dans l'humaine qui portait sa boîte sous le bras. Et sa sacoche ? Vous ne me l'avez pas rendue. Qadyr la sortit de sa besace sans attendre et lui lança, puis reprit sa route. Elle allait vite devenir enquiquinante... Vous avez trouvé un contrat ? Elle le suivait à la trace. Qadyr ne regarda pas en arrière mais la devinait bien. Vous savez, avec mon frère on était un bon binôme... lui il s'occupait des bagarres et moi je regardais toujours si tout allait bien... bon je l'aidais en bagarre aussi s'il le fallait, mais sinon j'étais plutôt branchée sur l'informatique et la surveillance moi... je suis sliceuse à la base vous savez ? Il est venu me charger quand j'étais encore à la fac avait que je me fasse virer à force d'entrer dans... Qadyr trouva le médecin et entra, claquant la porte. Interdite, la femme posa une main sur la porte et parla au travers : C'est pas grave, je vous attends ici ! Elle fouilla les alentours et trouva un fauteuil en bois avec rembourrage où elle se posa, fouillant dans la boîte de son frère. ... 'toute façon j'ai que ça à faire...