L'Astre Tyran

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Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
By Narrateur
#22083
Ambiance


A la surface d'un monde riche
Coronet City


ImageCe qui avait amené le groupe de Sith à se retrouver sur cette place n'était pas très clair. Aux premiers abords, les lieux étaient vides et désertiques. Mais une présence peu anodine s'était révélée. Et, ils avaient unanimement répondu au message. Une lente agonie s'était échappée de ces lieux. Comme un long sanglot propagé à travers la Force. Pire encore, cette complainte s'accompagnait d'un vieux chantonnement de guerre de l'ancienne civilisation. Ils le savaient, mais ils ne savaient pas encore qui avait propagé cela à travers la galaxie. Ce dont ils étaient sûrs, c'est que cela se trouvait ici.

Quelqu'un, non loin de leur groupe, était marqué. Comme si l'on avait apposé un sceau sur le corps physique du malheureux. Son corps entier contenait un message. Il fallait le trouver, et le disséquer. Car on n'appelait pas le Côté Obscur à la légère. Quiconque jouait de la sorte avait de quoi redouter la colère des puissants Sith. Il se trouve que ces derniers avaient décidés de ne pas laisser passer l'affront. Un individu, sur Corellia, avait la capacité d'entrer en contact télépathique avec les Sith, et les narguait de longs poèmes en ancienne langue. La farce avait assez durée.

Les Seigneurs Darth Krayt, Darth Oxious, Darth Veras, Darth Lyria et Darth Naego s'étaient retrouvés, comme les cinq doigts d'une main, sans se concerter. Lorsqu'ils se croisèrent, nul doute que cela n'était pas le fruit du hasard. On avait provoqué leur rassemblement. Ils avaient répondu présent à l'appel d'un inconnu, et ce de leur propre chef. Mais pourquoi ? Était-ce un piège ?

Non loin de là, à l'intérieur d'un entrepôt, Logan Daeh'lis négociait un contrat avec des contrebandiers. Il avait une vue sur toute la scène, et pouvait facilement observer que d'étranges individus se révélaient dans cette partie plutôt calme de la ville de Coronet. Ils étaient situés à chacune des cinq entrées d'une petite place, au milieu de laquelle se tenait un arbre massif et mourant. Les passants, il n'y en avait pas, à cette heure tardive. Il ne lui restait qu'à attendre le retour de son client, d'embarquer la marchandise le soir, et de partir pour sa prochaine destination. Mais... Ces cinq silhouette, à quelques dizaines de mètres en contrebas, ne signifiaient rien de bon.

Au même moment, Helera Kor'rial entrait dans la ville. La Jedi grise avait ressenti quelque chose elle aussi. Un appel. Une légère perturbation dans la Force. Elle n'était pas aussi distincte que ce que les Sith auraient pu entendre, mais il y avait bel et bien une voix qui lui murmurait d'étranges choses. Des bribes de mots d'une langue inconnue. Elle ne parvenait pas à en trouver l'origine, mais elle savait que quelqu'un l'appelait dans cette ville. Et ce pour des raisons inconnues.

Non loin de là, Haya Fuu s'était également engouffré dans la recherche d'une réponse à quelques questions spirituelles. Elle avait, en rêve, vu l'image de Coronet City, sans plus d'indications. Elle savait que la piste d'une réponse se trouvait ici. De plus, elle pouvait facilement ressentir d'étranges émanations venir de quelques rues plus loin. On y avait rassemblé un nombre important d'utilisateurs de la Force. Elle le savait, elle les ressentait. Et l'un d'eux, en particulier, faisait savoir qu'il était là. Car elle pouvait percevoir le fil de son existence dans l'air, dans l'atmosphère, partout...

Les protagonistes n'eurent plus le temps de se poser des questions ou d'établir un quelconque dialogue. Au milieu de toute cette étrange scène, un vieil homme se levait d'un banc. Son visage était dur à distinguer sous un masque de tissu et une tonne d'apparats et d'habits en lambeaux. Il se dressait sagement, au centre de tous. Nul doute qu'il s'agissait de lui. Le marqué. L'étrange bure longue qu'il portait se soulevait au rythme du vent. Il regarda tour à tour chacun des quatre Sith. Et sa voix sombre se concrétisa. Sa parole était rauque et suave. Pénétrante . Sa voix fit tomber le vent.

« Ainsi, nuyak meistras avait raison.
Il reste encore des Th'krevas tsis dans la galaxie...
Intéressant. Kait niurus sis kash... Tout cela est vraiment triste.
Kam zo... J'us valia mrias... nudien !
»

L'homme, sans plus attendre, dégaina un sabre laser.
Un Sabre rouge.
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By Helera Kor'rial
#22091
L’appel l’avait été foudroyant. Tout l’ordre gris avait reçu une véritable claque. Capté par les plus matures dans la Force, il avait été répercuté au lien qui les liait tous. Les plus jeunes ne comprenaient pas ce qu’il se passait, pensant avoir entendu des esprits. Les adolescents essayaient de les calmer, tandis que les adultes cherchaient une explication. Tout ce que la Force leur apprit, c’était un lieu, Coronet City. Il n’était pas question d’ignorer l’appel, mais encore moins de débarquer en grande fanfare. Il n’y avait rien de connu dans cet galaxie qui pouvait lancer de tels appels. Ou plutôt, rien que le monde civilisé ne connaisse. Helera avait déjà été victime de ce genre de pratique. La dernière fois, elle avait été appelée sur une planète en guerre, avec des Sith… En quoi cela allait être différent cette fois ? Elle ne voulait pas courir le risque, personne ne devait l’accompagner, personne. Jeny avait fait la tête, mais sa décision avait été irrévocable. La flotte grise avait été maintenue en alerte maximale, et les procédures grises appliquées à la lettre. Elle campa à proximité de la planète, dans une zone spatiale vide et vierge.

Helera vagabondait dans les rues de la ville. Les yeux fermés, elle avançait aux grés des fluctuations de la force. Elle était hantée par les voix qui murmuraient des paroles que même la Force ne pouvait traduire. Sa respiration était longue et déformée par le masque qu’elle portait sous une capuche épaisse. Son vieux masque, celui qu’elle mettait pour partir en guerre. Elle avait également revêtu son armure durement gagné quelques années plus tôt sur Rhand. Plastron, brassard et épaulettes avaient été solidement fixés. Pas de robe pour cette fois, elle avait préféré une tenue qui lui permettait plus d’aisances dans les mouvements. A mi chemin entre le cuir et le tissu, la tenue noir lui collait au corps et rien ne traînait au vent. Que cherchait-elle ? Elle-même ne le savait pas. Elle se laissa guider, sombrer dans une méditation éveillée. L’étoile allait bientôt disparaître dans le ciel et la pénombre prenait peu à peu place. La nuit allait bientôt être maîtresse et la jeune femme pourrait alors se déplacer à travers les ombres. Seulement, pour se cacher de qui ? Il n’y avait personne dans les rues. Tous semblaient fuir ce qui grandissait dans la Force. Peut-être serait-il plus sage qu’elle aussi fuit. Il n’y avait pas de honte à éviter le danger. Pourtant, elle continua tout de même, poussée par sa curiosité. Elle s’arrêta au détour d’un couloir, alors que les cinq silhouettes devant elle était regroupées. Il ne fut pas longtemps à la jeune femme pour comprendre ce qui se tramait ici. Le curseur bleu du casque se balade sur les cinq silhouettes. Tant qu’elle n’avait pas le visage en visuel, cela ne servait à rien. Pourtant, elle reconnut son ancien maître dans la Force, ainsi que plusieurs de ses sbires. Elle ferma son esprit par pur réflexe, sachant pertinemment que cela n’était qu’une veine mesure. Guidée par la curiosité, elle était restée dans la rue, au lieu de passer par les toits. Elle aurait dû prendre l’amulette Taozin, même si cela l’aurait coupé des gris … La jeune femme ne dit rien et détourna même le regard. Un vieil homme, inconnu à la scène, se leva et s’approcha de ses vieux copains, les menaçant avec un sabre de la même couleur que les leurs. L’appel venait de lui. Un ancien Sith qui l’avait appelé ? Pourquoi, elle ne le connaissait pas. Tout cela n’avait pas de sens. Elle s’adossa alors à un mur, en face de la scène. Ses deux paumes posées sur le mur, elle fit apparaître les lignes de failles de ce dernier. Simple porte de sortie pour une attaque intempestive …
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By Darth Oxious
#22098

        Ambiance


        Des jours qu'il entendait ces mêmes mots, ces mêmes phrases. Nébuleuse au début, la voix venait comme d'outre-tombe, et Darth Oxious avait cru à la manifestation d'un des esprits qui hantaient le temple. Korriban en était peuplée, ça n'aurait rien eu de nouveau.
        Mais ça s'était reproduit, de plus en plus souvent, jusqu'à ce que les mots isolés se fassent plus nombreux, et forment des phrases, toujours plus longues.
        La langue ne lui était pas inconnue. Elle ne l'était à aucun Sith, parce que transmise au travers du Côté Obscur. C'était la langue Sith, celle qu'avaient parlé les Anciens, ceux qui avaient transmis en premier leur savoir. C'était le dernier héritage de leur lignée, car depuis les préceptes de tous les Seigneurs s'étaient mêlés pour finalement effacer toute trace de cette connaissance ancestrale.

        Ces mots, cette mélopée, ça lui brûlait le cerveau. Ça venait sans prévenir, et ça pouvait durer des heures, sans qu'il puisse l'empêcher. Et une fois que ça s'arrêtait, il ne pouvait plus penser à autre chose. Il fallait qu'il trouve qui envoyait ça.

        Traversant le temple avec Darth Voïdh sur ses talons, Oxious arrivait à l'immense cour où étaient posés les vaisseaux personnels des Seigneurs Sith.


          « Maître ! Maître, vous ne pouvez pas laisser Voïdh ici. Laissez-le vous accompagner !
          Non, j'y vais seul. Je ne sais pas dans quoi je m'embarque, et j'ignore à qui je vais faire face. Vous restez ici.
          Mais Voïdh est prêt, il s'est entraîné toute sa vie pour une telle...
          Oxious arrêta sa marche et se retourna brusquement.
          Non. Vous n'êtes pas prêt, vous n'avez pas idée à quel point. Le Côté Obscur tel que vous le connaissez n'a rien à voir avec la puissance du pouvoir que j'entends.
          Peu importe. Voïdh veut vous accompagner. Il veut combattre.
          Oxious soupira, comme résigné.
          Très bien... »

        Il saisit son Apprenti par le col de son manteau, et le força à ployer le genou en y infligeant un coup de pied, puis asséna un violent coup de coude au jeune visage. Aussitôt, il repoussa le Khommite au loin d'une violente Poussée. Voïdh, K.O., retomba dans la poussière, à une quinzaine de mètres.

          « Vous n'êtes pas prêt. »

        Et le Zabrak monta à bord du cargo corellien qui le transporterait vers sa destination.






        Il ne serait jamais revenu ici sans une bonne raison. Corellia. Coronet City. La dernière fois, il s'en souvient parfaitement. La dernière fois, il avait laissé une partie de lui-même – littéralement – sous le sabre d'un Jedi. Le simple souvenir de la cuisante défaite lui était douloureux. Et puis les services de la CorSec le recherchaient certainement, depuis. Il n'en était pas certain, mais il s'y attendait. Pourtant, il ne pouvait passer à côté de cet appel qui revenait encore et encore.

        Guidé par la voix, c'était dans un quartier de Coronet City, en marge des secteurs agités, que le Zabrak se laissait mener. Il arriva finalement sur une place déserte au centre de laquelle se dressait un arbre desséché et nu. Quatre autres rues débouchaient ici, et de chacune d'elle arriva une silhouette sombre. Oxious s'avança lui aussi, et reconnut l'un après l'autre les êtres présents. C'étaient ses compagnons, Seigneurs Sith, ceux de l'Ordre. Eux-aussi avaient été conduits ici, et par la même chose. Pour les mêmes raisons, ils avaient trouvé cet endroit.

        Oxious ne savait pas quoi penser des sensations que la Force lui livrait. Il ressentait les auras de ses homologues comme à l'habitude, mais quelque chose était différent. Quelqu'un d'autre était présent, et son empreinte était unique. Il n'en avait jamais ressentie de pareille.
        L'être se révéla, sortant de l'ombre. Il avança sur la place, jusqu'auprès de l'arbre. Les Sith l'encerclèrent. Ils ignoraient qui était cet être, mais c'était là le responsable de leur venue. Cette marque qu'il portait, la Force qui le dénonçait, c'était la même qui avait porté les mots jusqu'à eux. Qui était-ce ?

        Un homme, à en croire la voix qui s'éleva. Il parlait les mots sith.


          « Ainsi, nuyak meistras avait raison. Il reste encore des Th'krevas tsis dans la galaxie… Intéressant. Kait niurus sis kash... Tout cela est vraiment triste.
          Kam zo... J'us valia mrias... nudien !
          »

        Il parlait calmement, presque d'un ton moqueur et froid. Et il avait un accent, lorsqu'il parlait en Basique. Oxious n'en avait jamais entendu de tel. Mais sa dernière phrase… c'était un affront qui ne pouvait rester impuni. Et ce sabre qu'il portait. Cette lame rouge qu'il avait fait jaillir. Cette menace. Personne ne pouvait se montrer si sûr de lui face à cinq Sith.

          « Mrias ? Wo buti zuti kia mrias, istesi. J'us but. J'us threx dyim Sith'jari kia sis aikste, elgtimas tave Jen'Garthaz iv akuyi. Ge ztaseka zinot samya. »
          « Mourir ? Quelqu'un va mourir, en effet. C'est vous. Vous avez mené cinq Seigneurs Sith jusqu'à cet endroit, en utilisant le Côté Obscur de la Force. Une telle audace a des conséquences. »

        Oxious défit de la main gauche la broche qui retenait son manteau, et tira de la droite son sabre des plis de sa ceinture. Son pied droit recula. Son manteau tomba derrière lui dans la poussière. La mort, cet être l'avait appelée. Elle s'était montrée sous la forme de cinq êtres sombres. Cinq cavaliers de l'apocalypse.

        Oxious n'activa pas son arme. Il attendait le bon moment.

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By Darth Naego
#22106
    Il n'y avait pas de hasards dans l'univers, et encore moins lorsqu'on rajoutait la Force et son influence dans l'équation. C'est sur Shili, en retraite pour quelques jours, comme à chaque fois lorsqu'elle ressentait le besoin de se ressourcer, qu'elle avait entendu la complainte dans la Force. Rien de bien défini, rien de bien précis. Juste une litanie floue qui parvenait à elle à chaque fois qu'elle se plongeait en méditation. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'on lui voulait, pourquoi cette vibration particulière lui parvenait. Aussi fallait-il qu'elle sache. Qu'elle comprenne. Sa curiosité la poussait à se rapprocher. Elle faisait confiance à la Force, Elle saurait la guider vers son but. Après tout, c'était Elle qui était venue la chercher.

    Elle décida de laisser Leonra sur Shili. Elle n'était pas prête, pas encore, malgré les entraînements. Elle en avait eu la preuve sur Korriban lorsqu'elle avait affronté Veras. Son apprentie était douée et faisait preuve de beaucoup de volonté. Mais aussi de beaucoup trop de confiance en elle, et ça lui jouait des tours. Au final, les deux jeunes femmes avaient à peu près le même problème, elles ne savaient pas rester à leur place, et elle le vérifia encore lorsqu'elle annonca sa décision à l'humaine. Evidemment, elle n'était pas d'accord, elle voulait l'accompagner, voir ce qui se tramait. Mais la Togruta refusa catégoriquement. Elle n'avait aucune idée de la dangerosité de la situation. Tout ça était trop étrange, et trop de paramètres lui était inconnus.

    Le vaisseau décolla, et lorsqu'on lui demanda où elle voulait aller, la seule réponse qu'elle fut capable d'apporter fut « Coronet City ». Pour quelle raison ? Une intuition, une vision, quelque chose d'inexorable qui la poussait à aller vers là. Et au plus elle se rapprochait, au plus le langage de ces longs poèmes se révélait à elle. L'ancienne langue. La plus belle et la plus douce à ses oreilles. Mais pourquoi ?

    L'engin se posa sur Corellia, et la Togruta, dissimulée sous sa bure, en descendit. Elle prit soin de se camoufler au maximum dans la Force. Elle ne savait pas sur quoi elle pouvait bien tomber ici, et se paraît de la sorte à toute éventualité. Mais encore une fois, elle était guidée, comme si quelque chose prenait possession de son corps, de son âme, pour lui révéler la finalité de ce parcours. Le Sith s'engagea dans une longue ruelle, au bout de laquelle elle pouvait discerner une sorte de place. Elle s'avanca vers cette dernière, et se rendit compte que la placette était desservie par quatre autres rues, une étoile parfaite. Et que de ces autres rues s'avançaient d'autres silhouettes à l'aura sombre. Et qu'elle les connaissait.

    Son regard passa se l'un à l'autre. Elle ne comprenait pas le but de leurs retrouvailles. S'étaient ils retrouvés appelés par la Force eux aussi ? Par ces litanies incessantes ? Avaient-ils été portés par la curiosité également ?

    Mais alors qu'elle ouvrait la bouche pour leur poser la question, un vieil homme se leva d'un banc. Il porta son regard sur eux, un par un, et la Togruta sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il y avait quelque chose d'étrange, dans ce tableau, et cela ne s'arrangea pas lorsqu'il prit la parole. Ainsi, il n'hésitait pas à faire des menaces, et Miraan fronça les sourcils. Elle allait lui répondre, mais le Seigneur Oxious fut plus rapide qu'elle, lui répondant dans l'ancienne langue également. Elle reconnaissait bien là le style du Seigneur Sith mais ne comprenait pas son calme. Si le vieil homme avait réussi à tous les mener ici, il représentait une réelle potentielle menace, et le sabre rouge qu'il arborait signifiait qu'il était du Côté Obscur. Mais alors comment les Siths, et plus particulièrement le NOS pouvait être passé à coté de lui ? Non, c'était bien trop étrange.

    - Kuris buti j'us ? J'us buti mazo ja'vie- tiekaza… J'us buti zebia dyim Sith'jari ir j'us dary nenx vaidas mazo gekezese… Kodel dary j'us visita mus ?
    - Qui êtes vous ? Vous êtes si sûr de vous… Vous faites face à cinq Seigneurs Sith et vous n'avez pas l'air effrayé… Pourquoi nous avoir appelés ?

    Si la Sith prenait le temps de discuter, elle n'en demeurait pas moins méfiante, et avait saisit son sabre, le doigt prêt à actionner la lame écarlate, parée au combat.
By (ancien) Darth Lyria
#22107
Ror'jhan

Dans l'obscurité, deux yeux verts s'ouvrirent. Les pupilles se dilatèrent silencieusement. Le vert vira doucement au orange, puis au jaune.

C'était l'heure.





Elle ignorait même comment elle avait mis les pieds ici. Déambulant dans la foule dense de Coronet City, Darth Lyria fixait droit devant elle. Personne ne semblait remarquer la grande dame se faufiler, d'un pas rapide, le regard au delà de toutes ces têtes. Vêtue de son habituel manteau de voyage, la sorcière semblait à peine fouler réellement le sol de la ville. Elle était une ombre. Elle était vive. Elle était rageuse.

Personne ne pouvait croire utiliser les arcanes obscures sans tout au moins avoir à se justifier devant elle. La Nagai était la gardienne des savoirs ancestraux, la guide du Côté Obscur en cette période incertaine de la galaxie. Et voilà qu'en quelques jours, les sombres mages de Rhand l'avaient réveillée et qu'une charade avait débutée ici-même. Évidemment qu'elle avait déjà senti l'aura des autres seigneurs noirs: tous convergeaient vers le même endroit.

Cinq rues, cinq chevaliers des ténèbres et un seul vieillard était parvenu à rassembler les serviteurs Sith. Oxious, Krayt, Veras et Naego. Où était Odion? Cela n'avait peu d'importance. Le cyborg avait manqué le bateau. En premier, le Zabrak, fidèle à ses habitudes, sorti son arme et adopta une position de combat. La Togruta parlait aussi. De belles paroles. La Nagai avait toujours apprécié la poésie de l'ancienne langue qu'elle avait apprise auprès de Traetius.

Son sabre dissimulé dans la manche de son manteau, Darth Lyria opta pour une autre approche. Elle comprenait que le vieillard n'était que le messager de son maître. Ce dernier parlait donc il à travers lui? Était-ce cette litanie qui les avait menés jusqu'ici? La sorcière projeta son esprit et tenta d'entrer à l'intérieur de celui du vieillard. Qui était celui qui le manipulait? Qui était le maître? Un duel ne répondrait pas à ces questions, une intrusion mentale un peu plus.

Dans touts les cas, Lyria avait son arme prête. Si la situation dégénérait elle bondirait tel un fauve sur la pauvre victime.

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By Logan Daeh'lis
#22111
Après de nombreuses semaines à écumer les catinas, les spatioports...enfin, tous les lieux où il avait quelques connaissances, il avait enfin retrouvé du boulot. Comme bien souvent, ce n'était pas des plus légal, mais s'il voulait acheter son propre vaisseau tôt ou tard, il ne devait pas être trop regardant.
Une livraison à mener en toute discrétion, à Coronet city, où d'autres contrebandiers l'attendaient, bien à l'abri, dans un entrepôt des plus banal. Un contrat on ne peut plus simple. Il n'était qu'un intermédiaire sur ce coup, un simple livreur, mais fort heureusement, c'était plutôt bien payer. C'est d'ailleurs ce qui l'avait décidé.
Logan n'avait même pas cherché à savoir, ce que contenaient vraiment ces containers, qu'il devait livrer. En retour, il aurait un autre chargement, qu'il devrait ramener à son commanditaire. Se serait vite fait et les crédits vite empoché, c'est tout ce qui comptait, il pourrait ensuite se tourner vers un autre contrat.

Alors que la transaction s'achevait, Logan vit un étrange manège qui l'intrigua. L'heure de cet échange avec les contrebandiers, avait été stratégiquement choisie, afin qu'il n'y ai aucun témoin...mais...de bien étranges individus faisaient leur apparition. Chacun d'eux étaient placés à chaque entrées de la petite place non loin de sa position. Ils étaient loin d'être de simples badauds, cela il en était certain. Sans qu'ils ne fassent de mouvements hostiles, une sensation indescriptible s'empara de lui. Les embrouilles, il en avait l'habitude, non pas qu'il les recherchait spécialement, mais c'était plutôt les ennuis qui le trouvaient. Les contrebandiers filaient avec leur chargement, mais lui, préférait rester à couvert, à surveiller.

Cette fois tout devait bien se passer, un simple échange de cargaison, rien de plus, rien de moins. Dire qu'il ne lui restait qu'à regagner le vaisseau et embarquer sa marchandise. Qu'est-ce qu'ils foutaient là ? Cette situation ne lui disait rien qui vaille.
Mais comme si cela ne suffisait pas, d'autres silhouettes firent leur apparition...pas bon, ce n'était pas bon. Il n'allait tout de même pas rester là indéfiniment... lui qui espérait pouvoir quitter Coronet city, avant qu'on lui pose des questions....
Pourquoi rien ne semblait jamais vouloir se passer simplement avec lui ?

Une silhouette, une de plus, une qu'il n'avait pas remarqué, alors qu'elle devait être là depuis un moment, se leva. D'où il se trouvait, il ne parvenait pas à voir distinctement, l'apparence de ce " nouveau venu". Mais qui que se soit, il eut l'impression que "les autres", étaient là pour lui. Ce que l'homme confirma en s'adressant à eux. Logan ne put comprendre que quelques mots, le reste lui semblait venu d'une langue inconnue, peut-être était-ce la distance, qui lui donnait cette impression. Puis ....un sabre laser !
* Bordel...c'est bien ma veine ! * se dit-il .

Voilà qu'il se trouvait en plein règlement de compte...entre utilisateurs de la force. Des Siths, de ce qu'il pouvait juger, aux lames rougeoyantes, qui se dressaient. Franchement...comment pouvait-il se fourrer dans des histoires, toujours plus foireuses et dangereuses.
Qu'ils s'entretuent si cela les amusait, mais qu'ils le fassent vite et loin de ce foutu entrepôt.
Il aurait peut-être le temps de filer. Trop occupés à se battre, ils ne le remarqueraient peut-être pas foutre le camp avec sa cargaison.....on pouvait rêver non ?
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By Darth Krayt
#22116
Bordure Extérieure – Caldeira Stygienne – Secteur Esstran – Mondes Sith – Système Horuset – Korriban


[Darth Krayt, Seigneur Noir des Sith] << J'ai dit NON ! >>

[Dartg Wyyrlok] << Mais Maître je suis prêt. >>

[Darth Krayt, Seigneur Noir des Sith] << Non tu ne l'es pas, tu te penses prêt, ce qui est totalement différent. Tu vas rester ici et tu t'entraîneras avec Jon et Bane, en attendant mon retour. Ce que je ressens est bien trop fort pour toi. >>


Mais le Chagrien ne comptait pas rester en retrait et fit venir son sabre dans sa main avant de bondir vers son Maître. Il n'atteignit jamais Krayt, le Seigneur Noir lui décocha un regard ennuyé avant de libérer une salve d'Eclairs, qui heurtèrent le sabre mais il ne vit pas venir la Poussée de Force, qui l'envoya contre la paroi.

[Darth Krayt, Seigneur Noir des Sith] << Tu n'es pas prêt ! >>

Et il quitta le tombeau, sans même un regard en arrière.






Mondes du Noyau – Système Corellien – Corellia


Corellia, cela faisait de nombreuses années qu'il n'y était pas revenu, depuis la fin de la Guerre des Clones et l'Ordre 66. Et le voilà de retour ici, dans les mondes du Noyau, attiré par un étrange appel du Côté Obscur, de vieux chants de guerre Sith s'étaient fait attendre et au bout d'un moment,la provocation ne pouvait plus durer. Personne ne pouvait ainsi provoquer le Seigneur Noir des Sith sans en payer le prix.

Il se laissa guider dans les rues désertes de Coronet City,atteignant une place où, au milieu, trônait, un arbre blanc desséché. Et il aperçut d'autres Sith, Oxious, Naego, Lyria et Veras, cinq membres du Nouvel Ordre Sith présent ici, réunis par la provocation entendu dans la Force. Quel coïncidence... Mais Krayt était content de voir que ses frères Sith étaient là, il pourrait éventuellement se reposer sur eux. Ou prouver qu'il méritait largement son titre de Seigneur Noir.

Et alors qu'ils surveillaient les alentours, un vieillard se leva et regarda les cinq Sith'Jari, avant de parler dans l'ancienne langue, que Krayt comprenait parfaitement, tout comme Oxious, Naego et Lyria d'après ce qu'il comprenait car la réponse du Zabrak et de la Togruta ne se fit pas attendre, Oxious n'hésita pas à menacer le viellard tandis que Naego préférait savoir pourquoi... La tension était palpable et Krayt s'avança, passant devant les autres Sith et s'approcha de celui qui avait attiré ici cinq Sith ici même. Il se débarrassa de son manteau et fit face au vieillard, il avait réussi l'épreuve du Seigneur Cronal, il réussirait ici aussi et il le ferait seul.


[Darth Krayt, Seigneur Noir des Sith] << Tu'iea meistras ? Dary j'us minti tym gal gruntis savimi ax nun ? Dary j'us zenoti kuris nu sua ? Nu sua tave Jen' Ari iv tave tsis. Ir dabar nu valia zudyti j'us. Seul ! >>

<< Ton Maître ? Crois-tu qu'il les impressionne eux ou moi ? Sais-tu qui je suis ? Je suis le Seigneur Noir des Sith. Et maintenant, je vais te tuer. >>

Seul le dernier mot avait été prononcé en Basic et Krayt prit l'un de ses sabres dans sa main mécanique, gardant son autre main pour user de la Force. Et il attendait patiemment le premier assaut pour déchaîner les enfers.


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By Haya Fuu
#22120
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La pluie cinglait contre la grande fenêtre de la bâtisse, poussée par des bourrasques aussi imprévisibles que puissantes. Le arbres se pliaient à la volonté des vents tempétueux de cet automne aux interminables orages. Episodiquement, un éclair fendait le ciel, semblant déchirer l'atmosphère dans un craquement infernal. Leur lumière projetait des ombres éphémères dans une salle à manger désertée par les convives. Il n'en restait qu'une silhouette installée dans un fauteuil de velours.

Une fois de plus la méditation de la jeune femme avait été interrompue. Des images venaient la sortir de son repos depuis quelques temps. Aux débuts imprécises, elles s'étaient affinées au fil de leurs apparitions. La jeune femme avait fini par reconnaître quelques bâtiments de Coronet City. Et puis il y avait ce bruit de fond, cette voix qui lui balbutiait un charabia incompréhensible. Tout cela n'avait que trop duré.

Enfilée la tenue de combat noire, vérifié l'état de charge de son DH-17, ajusté l'étui de son sabre, l'arcaniste se sentait prête à aller à la rencontre de celui ou celle qui s'acharnait à l'appeler.

Désormais dans la place, Haya se demandait encore pourquoi elle n'était pas venue plus tôt, dès qu'elle avait su que les visions lui montraient la cité de Corellia. Deux heures de temps, c'est tout ce qu'il avait fallu à la navette pour venir la déposer à l'astroport. Juste ridicule. Le pied à peine posé sur le tarmac, que les sens de l'Anzat furent en éveil. C'était bien ici qu'elle devait venir, la présence de ce qui l'appelait avait comme envahi la ville. Au fond d'elle une ombre s'éveillait, aussi attirée par l'obscurité de la Force.

L'Anzat ne prêtait plus guère d'attention au bétail pensant qui circulait dans les rues de la cité. Elle suivait l'appel, mue par cet appétit irrépressible qui montait en elle, comme elle aurait pu l'être pour une exceptionnelle Présence. Se rapprochant un peu plus à chaque pas, la méfiance bataillait dur avec la curiosité, tandis que les rues se vidaient autant qu'elles s'assombrissaient. Mais elle avançait malgré tout, attirée tel un insecte par la lumière.

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Finalement, devant elle, une série d'entrepôts se dressait, alignés comme autant de soldats fermement décidés à l'empêcher de progresser. Telle un chat, elle se glissa par une porte laissée entrebâillée par un groupe d'individus qui venait justement de quitter les lieux. L'éclairage était chiche, mais suffisant pour lui permettre de distinguer une personne non loin d'un empilage de caisses. Immobile, elle semblait observer quelque chose à l'extérieur.

Discrète, Haya contourna la cargaison qui attendait d'être enlevée, bien à l'abri des regards. Désormais elle percevait la Présence appétissante de l'homme, mais ce qui attirait son attention se trouvait au-delà, sur une petite place hébergeant un arbre squelettique. La déception se mêla à la surprise alors qu'elle découvrait n'avoir pas été la seule à venir. Il ne faisait aucun doute que tous ceux présents autour du vieil arbre mort n'étaient pas là pour une autre raison que celle-là même qui l'avait faite se déplacer jusqu'ici. Alors d'autres viendraient, inévitablement, et déjà un sabre était sorti.

La conclusion de l'affrontement qui devait suivre n'était pas encore écrite dans les tablettes de l'histoire. L'Anzat repérait alors d'autres personnes se regroupant autour du vieil homme qui avait lancé son appel à travers la galaxie. Seul contre plusieurs, soit il était extrêmement puissant, soit il était suicidaire, soit d'autres ne tarderaient à faire leur apparition pour lui prêter main-forte, ... et la liste des possibilités n'était pas exhaustive. Dans ces conditions incertaines, l'arcaniste préférait rester à l'abri et attendre de voir comment les choses allaient tourner, avant de se précipiter dans la bataille. Prudence était mère de sécurité disait-on.

Un peu plus loin derrière elle, deux rats commencèrent à se disputer un vieux sandwich laissé à l’abandon dans une poubelle.
By Narrateur
#22180
ImageUn homme rejoignit rapidement Logan. Il était jeune et avait été chargé de surveiller l'entrepôt pendant la transaction. Il semblait essoufflé, et regardait le pilote avec une peur dans le regard. Son front était trempé de sueur. Il crachota quelques mots, avant de reprendre ses esprits :

« En bas ! Des guerriers, vous les avez vu ? Nous ferrions mieux de mettre les voiles, je ne pense pas que le gars ne se pointe. Si vous avez un vaisseau ou quoique ce soit, je vous conseil de le prendre et vite. Je le sens mal, ils ont des sabres laser et parlent une langue étrange. Sérieux, il faut se casser d'ici ! »

Effectivement, il était peut-être temps de partir. Des Sith n'annonçaient jamais rien de bon. Mais peut-être y avait-il quelque chose de plus intéressant dans cette histoire. Si Logan aimait l'argent, peut-être était-il temps de se faire un bon pactole en amassant dans cette affaire une information capitale pour le reste de sa vie. Ce n'était pas la première fois que l'on pouvait voir des Sith à la surface de mondes connus opérer sans se cacher. Mais c'était la première fois qu'il voyait un tel spectacle. Il se passait là, à n'en pas douter, un événement majeur. Et il était sans doute le seul témoin, lui et le jeune avorton qui lui tirait la veste par l'épaule et demandait une place dans son vaisseau. Il était face à un choix cornélien, qu'allait-il faire ?

A quelques dizaines de mètres, un peu plus bas dans la rue, l'heure n'était pas encore au combat. Lorsque Darth Oxious émit une menace, l'individu ricana légèrement. Puis, lorsque Naego le questionna, il se tourna vers elle et fit une demi-douzaine de pas. Le bruit de son sabre fendant l'air avec une vélocité phénoménal démontrait un certain talent pour le sabre. Les muscles raidis du guerrier solitaire - ou du soldat suicidaire - se percevaient même sous ses épais vêtements sombres.

« J'us virt'ne zenoti tave tiesa midwan iv tave jen' garthaz. Nuyak meistras kash atgal ir tave th'tsis valia pradzia darval. Zh'ae kian velus dabar... »
Vous ne connaissez pas le véritable pouvoir du côté obscur. Mon maître est de retour et les Sith de sang-pur vont régner de nouveau. Il est déjà trop tard...

Il s'interrompit rapidement. Darth Lyria sondait son esprit avec tous les pouvoirs qu'elle avait à sa disposition. Cela étonna grandement l'étranger qui porta son attention sur elle. Il s'avança dangereusement sur plusieurs mètres et était sur le point d'entrer dans la zone de combat du Sith avant de s'arrêter. Son regard, plus intense, se fit clairement menaçant. Il pencha légèrement la tête sur la droite, l'air interrogateur, et plongea deux yeux imbibés d'or dans les iris de Lyria. Ce qu'elle vit ne fut pas très plaisant. Sonder l'esprit d'un inconnu n'était pas aisé. Des étoiles. Un voyage en hyperespace. Un visage. Un visage rouge. Un...

« Sis valia nenx tarnas j'us. »
Cela ne vous servira à rien...

Darth Krayt, enfin, plus violent que ses confrères, vint à la rencontre de l'inconnu, sans mesurer la menace. Il s'approcha rapidement de son adversaire et lui signifia son désire de le tuer. Le vieil homme, d'abord surpris, tendit les muscles de ses jambes. Était venue pour lui l'heure de sa gloire. Le moment de briller pour sa cause. Il n'émit aucun son, juste un léger ricanement, à l'attention du Seigneur Noir des Sith. Son allégeance n'allait certainement pas pour ce dernier, et c'était une chose que Krayt ne pouvait laisser passer. Il fit tournoyer son sabre autour de lui et vint au contact pour engager le duel. Mais, alors que les deux sabres étaient sur le point de s'entrechoquer, il s'arrêta net, et utilisa l'un de ses pouvoirs pour se projeter sur une longue distance, faisant complètement volt face.

Devant Darth Lyria, occupée à sonder l'esprit de son ennemi, une lumière rouge s'approchait de son visage.

Plus loi, dans les ruelles, Helera était témoin de la scène. Elle avait l'étrange intuition que l'adversaire des Sith l'avait repéré, et qu'elle serait la prochaine à être attaquée. Mieux valait ne pas rester là. Mais, la curiosité était telle, qu'il était dommage de quitter la planète sans savoir pourquoi on l'avait appelé. Pourquoi elle ? Pourquoi les Sith ? L'individu masqué avait certainement la réponse, mais il allait bientôt mourir de la main de l'ordre Sith... ou mettre fin à l'existence de tout ce beau monde.


Note spatio-temporelle, Haya Fuu et Logan sont dans le même bâtiment et assistent à la même scène. Ils ne se voient et ne s'entendent pas mutuellement en revanche, car séparés par un mur. Le vaisseau de Logan est stationné non loin, dans un astroport à 500 mètres de là. Le soleil s'est couché mais sa lumière est encore présente.
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By Helera Kor'rial
#22191
Helera regardait avec attention la scène qui se déroulait sous ses yeux. Les Sith, car c’était bien de cela qu’il s’agissait, s’étaient mis à communiquer dans une langue que même la traduction de Force se refusa de traduire. Elle les entendait blablater, les différentes paroles, les mots et les syllabes défilant devant son écran du casque. La base de données interne chercha des correspondances, en vain. Elle était de toute manière persuadée que cela ne devait pas être très intéressant. « Je t’aime pas, moi aussi. », inutile de prévoir autre chose de leur part. Que faisait-elle ici au final ? Les affaires des Sith concernaient les Sith et son temps était précieux. La Force restait muette à ses appels de réponse. La jeune femme était persuadée qu’elle devait être ici, mais n’avait encore aucune idée du pourquoi de la chose. L’inconnu obscur semblait porter une attention sur elle, mais dans quel but ? L’ennemi de mon ennemi est mon ami, cela voulait-il dire qu’elle allait éradiquer la race sith avec l’autre Sith ? Que devait-elle faire si, avec tout l’honneur dont les sith étaient pourvus, ils l’attaquaient à 5 contre 1 ? L’innocence devait être défendue, mais dans ce cas précis, elle doutait que l’un ou l’autre des parties en soi pourvu. Après tout, ce n’était pas son problème… La Force l’avait dérangée pour rien et cette simple pensée l’agaçait. Elle se prépara à faire volte face et retourner vers la flotte quand elle perçut la présence de deux autres personnes.

Un humain, voyeur et curieux de la planète probablement, et une alien dont les pouvoirs n’étaient plus à prouver. Tournant la tête dans leur direction, elle se rapprocha, longeant le combat qui se préparait. Avec tout son équipement, elle faisait penser au plus Sith de tous les Sith. Peu importe, elle devait faire fuir les badauds avant que quelque chose ne leur arrive. Si la disposition de la place le lui permettait, elle rejoint donc l’homme en premier lieu, le plus faible. De sa voix métallique, elle le prévint :

-Vous ne devriez pas rester ici. Ils vont sûrement se battre et il y aura du dégât aux alentours. Je vais vous accompagner.

Elle toucha ensuite l’esprit de l’alien et effleura son esprit sans y pénétrer.

*Sauf si vous êtes avec eux, je vous conseillerai de ne pas traîner dans le coin.*

L’alien ne comprendrait pas tous les mots, mais peut-être le sens général serait perçut, fuir les méchants ! Avec l’un, l’autre ou les deux, Helera se préparait à suivre son propre conseil et n’allait, ni ne voulait, traîner dans le coin. Elle avait déjà échoué avec Mya à combattre trois de ces gars, alors seule contre trois de plus, la balance ne penchait pas en sa faveur. Surtout que d’après ses souvenirs, ils n’allaient pas lui faire de cadeaux. Non, sa décision était prise. Helera ne voulait pas mourir bêtement, ni même se battre pour une cause inutile. Son objectif premier était de placer les deux curieux en sécurité. S’ils ne voulaient pas, que la Force soient avec eux.
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