- mer. 26 juil. 2017 12:59
#29301
Sa main vient prendre la mienne comme une tentative de briser la glace. Ma foi je ne vais pas rejeter cette offre, je la serre donc tandis que Ferret me demande des nouvelles d'Iris. J'ai bien vu durant la préparation du casse que les 2 ne s'aimaient pas le moins du monde, heureusement elles ont su rester pros et ne pas mêler leurs sentiments au boulot à faire.
Elle va bien, elle est avec le Cafard pour l'aider à creuser son trou. Tu lui manques beaucoup, comme tu t'en doutes.
Je n'en dit pas plus, histoire d'éviter que Misha ne puisse se douter de quoi que ce soit. On entre et on s'installe sur le canapé du salon, je laisse les deux femmes discuter entre elles, il est question que la protégée de Ferret, celle là même qui nous a aidé pour le casse si je ne me trompe, embarque avec Misha. Étrange, je me demande bien pourquoi elle a besoin d'aide sur son vaisseau, mais ça ne me regarde pas vraiment.
Le temps passe comme en accéléré, je suis là, présent, mais je ne bouge pas et je ne dit rien, laissant les femmes entre elles. Je crois sentir à une ou deux reprises le regard de Ferret, peut-être se demande-t-elle ce qu'implique ma présence aux côtés de son amie. Ou elle est juste amusée de me revoir alors qu'on n'aurait jamais du en arriver là.
Finalement, le contact de Misha qui me tapote l'épaule pour me faire signe qu'il est temps de partir me ramène à la réalité, et on part après avoir salué la voleuse quadragénaire. Ma compagne me guide jusqu'à l'un des hôtels les plus en vue de Coronet, il faut dire que j'ai les moyens de payer, quoiqu'elle semble aussi les avoir. Je paie de ma poche, je suis un gentleman après tout, et nous voilà arrivés dans une suite des plus agréables et confortables, ça change des piaules crasseuses de Nar Shaddaa c'est le peu de le dire.
Examinant d'un œil intéressé l'endroit, je me retourne vers ma rousse et commence à lui parler d'une voix neutre:
Bon, je te jure sur tout ce que j'ai que Ferret et moi on se connait juste en tant que partenaires commerciaux, on n'a rien f...
Pas le temps de finir mes explications qu'elle se jette sur moi et m'embrasse avec fougue, ses lèvres se verrouillant sur les miennes comme pour m'empêcher de parler, simplement savourer son contact. Elles exhalent une promesse interdite, celle d'un voyage au-delà des sens qui m'emportera loin, très loin. Je savoure ce contact et lorsqu'elle me lâche, c'est comme si la beauté de la vie s'échappait avec.
Depuis que je l'ai revue au café, j'ai attendu ce moment ou il n'y aurait que nous deux et rien d'autre, en paix, ensemble. Enfin ce moment est arrivé, et lorsqu'elle se dévoile à moi entièrement, je sens le frisson parcourir mon corps par anticipation à ce qui va suivre. Elle me laisse là en partant direction la douche après m'avoir mordillé l'oreille et y avoir déposé une invitation des plus alléchantes.
Comment pourrais-je refuser une telle promesse? Je ne serais pas un homme bien si je l'abandonnais là. Laissant mes affaires -toutes mes affaires- au pied du magnifique lit, je la rejoins. Déjà l'eau coule depuis le haut de la douche, une pièce de quelques mètres de long, assez grande pour accueillir plusieurs personnes en même temps, et ruisselle le long de ses formes parfaites et indubitablement féminines. Quel spectacle magnifique que celui-là, j'en aurais presque versé une larme.
Je la prend de nouveau dans mes bras, ne voulant plus la lâcher tandis que mes lèvres trouvent les siennes en un long baiser ardent, exprimant toute la joie et le désir que j'éprouve à la revoir après cette longue séparation. Ce n'est que le début, un prologue au récit brûlant qui va inévitablement suivre. Mes mains explorent lentement et à dessein des horizons qu'elles ne connaissent que trop bien mais qu'elles savourent toujours autant de visiter.
La porte est à moitié fermée, emprisonnant la chaleur de l'eau dans la pièce, créant des vapeurs de brumes chaudes, emplissant l'atmosphère d'une lourdeur qui n'a paradoxalement rien de désagréable. La chaleur tend à créer une certaine somnolence qui nous impose de nous abandonner, de lâcher prise, de sombrer. Si elle savait, il n'est nul besoin de m'imposer pareille chose, le souffle court de ma compagne contre mon visage est une invitation bien plus attirante à mes yeux.
Tu avais raison, une bonne douche ne nous fera pas de mal après toutes ces émotions, il faut savoir se détendre...
Elle répond par un léger gémissement, signe qu'elle s'apprête à succomber elle aussi. Que pourrions-nous bien faire si personne ne mène la danse, une danse ou chaque pas peut être le dernier, ou la moindre erreur, le moindre faux pas, entraînera la chute des deux? Et pourtant, comme je suis enclin à perdre le contrôle moi aussi, oh que oui, j'aimerais laisser tout tomber!
Misha...
Un mot, lâché comme ça, plus qu'un mot, plus qu'un nom, une prière, une supplique, une interrogation. Tu es tout pour moi, tu es mon univers, mon monde, ma vie. Toutes ces sensations que je ressens en ta présence et ici, maintenant, m'en persuadent plus que jamais. Il n'y aura jamais rien ni personne d'autre que toi. Tu seras la seule à obtenir les clés de mon âme, la seule à disposer du moyen de faire ce que tu veux de moi. Je t'appartiens. A jamais.
Elle va bien, elle est avec le Cafard pour l'aider à creuser son trou. Tu lui manques beaucoup, comme tu t'en doutes.
Je n'en dit pas plus, histoire d'éviter que Misha ne puisse se douter de quoi que ce soit. On entre et on s'installe sur le canapé du salon, je laisse les deux femmes discuter entre elles, il est question que la protégée de Ferret, celle là même qui nous a aidé pour le casse si je ne me trompe, embarque avec Misha. Étrange, je me demande bien pourquoi elle a besoin d'aide sur son vaisseau, mais ça ne me regarde pas vraiment.
Le temps passe comme en accéléré, je suis là, présent, mais je ne bouge pas et je ne dit rien, laissant les femmes entre elles. Je crois sentir à une ou deux reprises le regard de Ferret, peut-être se demande-t-elle ce qu'implique ma présence aux côtés de son amie. Ou elle est juste amusée de me revoir alors qu'on n'aurait jamais du en arriver là.
Finalement, le contact de Misha qui me tapote l'épaule pour me faire signe qu'il est temps de partir me ramène à la réalité, et on part après avoir salué la voleuse quadragénaire. Ma compagne me guide jusqu'à l'un des hôtels les plus en vue de Coronet, il faut dire que j'ai les moyens de payer, quoiqu'elle semble aussi les avoir. Je paie de ma poche, je suis un gentleman après tout, et nous voilà arrivés dans une suite des plus agréables et confortables, ça change des piaules crasseuses de Nar Shaddaa c'est le peu de le dire.
Examinant d'un œil intéressé l'endroit, je me retourne vers ma rousse et commence à lui parler d'une voix neutre:
Bon, je te jure sur tout ce que j'ai que Ferret et moi on se connait juste en tant que partenaires commerciaux, on n'a rien f...
Pas le temps de finir mes explications qu'elle se jette sur moi et m'embrasse avec fougue, ses lèvres se verrouillant sur les miennes comme pour m'empêcher de parler, simplement savourer son contact. Elles exhalent une promesse interdite, celle d'un voyage au-delà des sens qui m'emportera loin, très loin. Je savoure ce contact et lorsqu'elle me lâche, c'est comme si la beauté de la vie s'échappait avec.
Depuis que je l'ai revue au café, j'ai attendu ce moment ou il n'y aurait que nous deux et rien d'autre, en paix, ensemble. Enfin ce moment est arrivé, et lorsqu'elle se dévoile à moi entièrement, je sens le frisson parcourir mon corps par anticipation à ce qui va suivre. Elle me laisse là en partant direction la douche après m'avoir mordillé l'oreille et y avoir déposé une invitation des plus alléchantes.
Comment pourrais-je refuser une telle promesse? Je ne serais pas un homme bien si je l'abandonnais là. Laissant mes affaires -toutes mes affaires- au pied du magnifique lit, je la rejoins. Déjà l'eau coule depuis le haut de la douche, une pièce de quelques mètres de long, assez grande pour accueillir plusieurs personnes en même temps, et ruisselle le long de ses formes parfaites et indubitablement féminines. Quel spectacle magnifique que celui-là, j'en aurais presque versé une larme.
Je la prend de nouveau dans mes bras, ne voulant plus la lâcher tandis que mes lèvres trouvent les siennes en un long baiser ardent, exprimant toute la joie et le désir que j'éprouve à la revoir après cette longue séparation. Ce n'est que le début, un prologue au récit brûlant qui va inévitablement suivre. Mes mains explorent lentement et à dessein des horizons qu'elles ne connaissent que trop bien mais qu'elles savourent toujours autant de visiter.
La porte est à moitié fermée, emprisonnant la chaleur de l'eau dans la pièce, créant des vapeurs de brumes chaudes, emplissant l'atmosphère d'une lourdeur qui n'a paradoxalement rien de désagréable. La chaleur tend à créer une certaine somnolence qui nous impose de nous abandonner, de lâcher prise, de sombrer. Si elle savait, il n'est nul besoin de m'imposer pareille chose, le souffle court de ma compagne contre mon visage est une invitation bien plus attirante à mes yeux.
Tu avais raison, une bonne douche ne nous fera pas de mal après toutes ces émotions, il faut savoir se détendre...
Elle répond par un léger gémissement, signe qu'elle s'apprête à succomber elle aussi. Que pourrions-nous bien faire si personne ne mène la danse, une danse ou chaque pas peut être le dernier, ou la moindre erreur, le moindre faux pas, entraînera la chute des deux? Et pourtant, comme je suis enclin à perdre le contrôle moi aussi, oh que oui, j'aimerais laisser tout tomber!
Misha...
Un mot, lâché comme ça, plus qu'un mot, plus qu'un nom, une prière, une supplique, une interrogation. Tu es tout pour moi, tu es mon univers, mon monde, ma vie. Toutes ces sensations que je ressens en ta présence et ici, maintenant, m'en persuadent plus que jamais. Il n'y aura jamais rien ni personne d'autre que toi. Tu seras la seule à obtenir les clés de mon âme, la seule à disposer du moyen de faire ce que tu veux de moi. Je t'appartiens. A jamais.