L'Astre Tyran

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Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
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By Zeph Mathuin
#29156
Diantre, son regard est comme le viseur d'un blaster qui se verrouille sur moi, j'ai l'impression qu'elle va faire feu d'une seconde à l'autre et m'abattre froidement comme si je n'étais qu'une nuisance à éliminer. Je ne m'attendais pas non plus à un accueil 100% chaleureux, aucun parent n'est content d'apprendre qu'un illustre inconnu débarque de nulle part pour prendre avec lui sa fille, mais je pensais pas que ce serait à ce point.

La main vient finalement, tendue, presque par obligation et avec répugnance. Le dîner de famille va être plein d'ambiance y a aucun doute... Hésitant quelque peu sur comment réagir, j'opte pour un baisemain rapide et galant, histoire de. Si ça peut leur faire croire que je viens de la haute, ils me prendront peut-être un peu plus au sérieux. Rien ne saurait être aussi éloigné de la vérité pourtant, amusant.


Ma foi je ne saurais refuser une invitation aussi cordiale madame. Votre ferme est incroyable je dois dire, ça semble si paisible comparé à la folie en ville.

C'est peu de le dire. Bien sûr, ça n'est pas comparable aux grands gratte-ciels et immeubles de Coronet, à l'architecture si particulière, à la fois simple et élégante, qui règne en ville. Mais l'effervescence, l'activité constante, et le danger qui règne côté quartier bleu ou j'ai grandi, ça peut être usant à la longue. Ici, on dirait qu'ils peuvent vivre en paix et sans problèmes particuliers.

Je me prend à rêver de ce que serait ma vie si je devais tout plaquer et rester là avec elle, en supposant qu'elle n'ait pas envie de reprendre sa route. Une vie simple, calme, dénuée de tout danger, avec Misha à mes côtés et rien d'autre que le souci d'exploiter la propriété et vivre heureux. Ce serait tellement... Ennuyeux. Je cligne des yeux, le rêve disparu, et me rend compte que c'est un avenir qui n'aura jamais lieu.

La simplicité ce n'est tout simplement pas pour moi, j'ai besoin de vivre dangereusement pour me sentir vivant. Je ne veux pas d'une vie bien rangée et ordonnée, l'anarchie me permet de m'accomplir. Et quelque part, je soupçonne que c'est aussi le cas de Misha. J'aime à croire que c'est cette incertitude qui l'a attirée chez moi. Si j'étais un homme comme les autres, serait-elle attirée par moi? Peut-être pas.

Le contact de ses mains contre la mienne lorsqu'on arrive à sa maison agit comme un baume sur moi, parce que je commence à me sentir mal à l'aise ici. L'endroit est charmant, sa famille n'est pas fondamentalement hostile, mais je ne me sens... Pas à ma place. Cet univers dans lequel j'ai pénétré, je n'y ai aucune place. Je ne peux pas m'y introduire, je suis un intrus, j'en ai conscience, et je pense que c'est précisément ce qui est venu à l'esprit de la matriarche.

Ses mains me quittent pour aller serrer contre elle son géniteur, lequel était visiblement plongé dans ses comptes, et il travaille dessus à l'ancienne, papier et stylos, au lieu d'utiliser des holos-écrans et systèmes informatiques. Un vieux briscard, probablement méfiant de ce qu'il ne contrôle pas complètement. Espérons qu'il ne sera pas dans le même état d'esprit quand il se rendra compte de qui je suis.

Je m'incline respectueusement comme avec l'épouse devant le maître de maison, les mains dans le dos, le manteau suffisamment fermé pour cacher l'arme. Je souris avec une certaine aisance née d'années de pratique en baratin d'un air confiant, que je ne ressens absolument pas. J'ai le pressentiment que tout ça va mal finir, les choses ne sont jamais aussi simples.


Monsieur Droan, c'est un honneur de vous rencontrer. Permettez-moi de vous aider à préparer le repas et la table, c'est le moins que je puisse faire.

La suite des opérations se fait dans une ambiance assez festive, quoiqu'un peu lourde, le patriarche gardant pour lui ses opinions, mais je gage qu'il ne tardera pas à taper du poing sur la table pour attirer l'attention. J'aide à disposer la table et même à préparer la nourriture, quoique je ne sois pas excellent cuistot, c'est plutôt le Trandoshan qui est doué à ce jeu.

Finalement, le repas commence, avec un verre de bière (corellienne ça va de soi!) et les discussions vont bon train. C'est alors que je pose le pied sur une mine qui s'accroche à moi et qui va être très difficile à désamorcer.


Dites-moi monsieur Cain, que faites-vous dans la vie?

Chiottes, ça commençait à bien se passer et voilà que la mère me pose la question piège. Un simple regard avec Misha suffit à me faire comprendre que ça va devenir dangereux si je ne trouve pas un bon mensonge. Que disait un philosophe naboo déjà? Plus le mensonge est gros, mieux il passe? Me raclant la gorge en m'efforçant de ne pas laisser paraître mon malaise, je répond:

Je suis marchand itinérant, je voyage entre les mondes commerciaux pour vendre les marchandises qu'on me confie et je reprend la route à chaque étape. Là, je suis en escale sur Corellia un jour ou deux avant de repartir direction Chandrila dans les Colonies.

Pfiou, mine évitée mon capitaine, c'est pas passé loin cette fois mon vieux.

Et comment avez-vous connu notre fille?

Elle me déteste, c'est sur et certain. Elle veut absolument que ça finisse mal et que je foute le camp, furieux ou tout contrit. Un peu ennuyé et ne sachant trop que répondre, je jette un regard légèrement implorant à la femme de mon cœur, un coup de main ne serait pas de trop...
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By Misha Kist
#29157
Un peu comme lui, elle se perd dans des pensées en les observant préparer le repas. Ce n'est pas non plus la fête du siècle, mais l'entente est cordiale et l'ambiance décontractée. Est ce que ce serait ça, les repas en famille, avec un ou deux enfants qui galopent dans la maison en appelant après papi ou mamie, en venant réclamer les bras de leur père comme un refuge. Mais ça ne serait pas comme ça. Elle était parfaitement consciente que cela n'arriverait jamais. Il aimait trop la piraterie, et elle aimait trop l'espace pour se poser véritablement. Elle goûtait là à un futur alternatif. La parenthèse était appréciable, tant qu'elle restait une parenthèse à refermer.

Ils s'installèrent à table, et tout commençait bien. Misha servit l'entrée, après une rasade de bière. Ils parlent de tout et de rien, de l'exploitation, des rendements, et même de l'enfance de la rouquine. Elle apprécie que l'ambiance soit aussi tranquille, et s'assit avec eux. Elle commencait à peine à manger lorsque sa mère lâcha la première bombe.

Cela ne l'étonnait pas. Papa n'était pas un mauvais bougre, et il préférait se taire plutôt que de froisser sa fille. Il partait du principe que si elle l'avait amené ici, c'est qu'il y avait entre eux quelque chose qui valait le coup. Pour sa mère, cependant c'était plus compliqué. Elle sentait bien qu'il ne faisait pas partie du même monde qu'eux, et elle devenait folle en constatant que Misha préférait la présence de cet... Homme, à l'alliance qu'elle aurait pu faire avec un jeune mondain.

La rouquine jeta un regard à Ciaphas. Ca irait, elle était là. Elle écouta sa réponse avec attention, et sourit doucement. Ca va, jusque là, il s'en sortait bien. Après tout ce n'était pas entièrement faux non plus, il récupérait des choses, et les emmenait ailleurs. Bon, pas exactement de cette manière, mais peu importe. Elle se sentait plus détendue, mais visiblement, sa mère n'était pas du même avis, puisqu'elle posa une questions supplémentaire.

Misha vit son père relever la tête pour fusiller sa mère du regard. Il n'aimait pas qu'elle soit aussi invasive et indiscrète, mais il ne pouvait pas l'en empêcher. Puis elle croisa le regard de celui qu'elle aimait, visiblement perdu, ne sachant pas comment répondre à la mère de famille qui semblait décidemment beaucoup l'impressionner.


- Je suis allée sur Nar Shaddaa, Maman. J'avais envie de découvrir l'endroit, d'écrire sur les gens et tout ça. Je me promenais sur les docks, et j'ai croisé Ciaphas et son équipage. C'est alors que j'ai eu une idée phénoménale. Quoi de mieux pour comprendre, que de le vivre ?

Ses yeux brillaient d'excitation, et sa mère n'avait aucun doute concernant la véracité de son histoire.

- Ils m'ont très gentiment accueillie à bord, j'ai fait un bout de chemin avec eux. J'ai appris à les connaître et puis... Voilà quoi.

- Je vois.

La voix de sa mère était sèche. Non, rien de tout cela ne lui plaisait. Et ça lui faisait drôlement mal. Mais elle n'avait pas que ça en tête. Elle s'apprêtait à passer la vitesse supérieure.

- Ceci dit ce n'est pas plus mal que tu sois revenue. Il va falloir s'occuper de tes fiançailles.
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By Zeph Mathuin
#29162
La bonne nouvelle dans cette histoire c'était que le patriarche semblait à peu près de mon côté dans cette joute verbale si j'en croyais les regards noirs adressés à son épouse. La mauvaise, c'était que j'étais visiblement tombé dans un joli traquenard vu la propension de la mère à tenter de me piéger et me casser les couilles vitesse grand V. Heureusement que Misha vola à mon secours ou ça aurait pu mal finir.

Et puis elle lâcha sa bombe. Fiançailles? De? 'Scusez-moi j'ai pas bien entendu, vous pouvez répéter? Je dois avouer que je fus totalement ébahi en entendant la nouvelle, incapable d'encaisser le coup. Un crochet du droit que je n'avais pas vu venir un seul instant. Ce devait être une mauvaise plaisanterie pas vrai? Un holo-gag. D'une seconde à l'autre, un caméraman allait sortir de nulle part pour indiquer que la prise était dans la poche, fin de la scène. Oui c'est ça.

Et puis je compris qu'elle était très sérieuse. Ce qui ne fit rien pour arranger mon humeur, déjà passablement entamée. J'aurais dû refuser de venir et l'embarquer dans un appartement histoire de passer du bon temps sans se prendre la tête. Ça m'apprendra à vouloir jouer au type bien. Je pris sur moi autant que je pus, bien que la nouvelle ne fut vraiment pas de mon goût.

Je me forçai à garder un visage et un ton neutres pour ne pas montrer à la vieille bique qu'elle m'avait blessé. Rira bien qui rira le dernier cocotte. Un animal blessé est d'autant plus dangereux. J'ai affronté des cinglés dans l'espace et sur terre, c'est pas une fermière bouseuse qui va m'apprendre la vie.


Fiançailles vous dites? Je n'étais pas au courant... Notez que je n'aurais pas été contre le fait que Misha m'en parle, après tout nous sommes très proches...

Oui oui c'est bien de toi que je parle fauteuse que tu es, vile cachottière. Ne me regarde pas comme ça, c'est pas moi qui ait omis de préciser que j'étais enchaînée à un lèche-cul de la haute sans personnalité ni intérêt. En colère moi? Si peu. Et le pire c'est que ce n'est même pas véritablement contre sa mère là, elle n'a fait qu'annoncer un fait que j'aurais mérité de connaître avant de m'embourber dans ce marais poisseux.

Je suppose que l'heureux élu est au courant que sa promise est revenue à la maison? Il n'y a pas de temps à perdre pas vrai...

Oui tiens, viens donc ici que je te fasse tâter de mon blaster. Tu pourras plus épouser qui que ce soit quand tu ressembleras à une passoire pour rat-womp. Quand j'en aurai fini avec toi et ta clique, t'inquiètes pas que plus personne de "chic" voudra s'approcher de MA copine. Et puis quoi après, la vieille pensait que j'allais m'effacer comme ça? Oh que non, ça va pas être aussi facile que tu le crois, on se fout pas de moi sans en payer le prix.

Ma main droite commence à quitter la table, elle glisse tout doucement sous mon manteau, saisit le DL-44. Elle a vraiment envie de le lever brusquement et d'abattre ce couple de fêlés pour embarquer Misha en toute sérénité. Mais je ne la laisse pas faire. Une intuition sortie de nulle part me dit que ce n'est pas le bon moyen de conclure une relation que de liquider les géniteurs de la compagne visée.

C'est pas terminé. Toute cette mascarade ne fait que commencer. Tu peux me croire Droan.
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By Misha Kist
#29174
Misha ouvrit deux billes rondes, dardant des éclairs meurtriers sur sa mère. Oh elle avait bien compris depuis le départ qu'elle ne croyait pas une seule seconde à cette histoire de marchand itinérant. Les mères ont ce don, ce sixième sens qui leur fait sentir lorsqu'on ne leur raconte pas toute la vérité. Non. Elle n'aimait pas le style de cet homme, et trouvait qu'il ne correspondait pas du tout à ce qu'elle attendait de la vie pour tenir compagnie à sa fille. Elle a très bien compris que ce ne sont pas de simples amis, et c'est bien pour cela qu'elle a évoqué – ou plutôt balancé sur la table – l'engagement de Misha.

Ciaphas répondit à sa mère, et Misha se retourna alors vers lui. Elle n'avait aucune idée qu'elle allait en parler. Elle avait quitté Corellia pour se libérer de ce piège, et avait franchement espéré que tout ça était oublié. En tout cas, elle nota que le face à face entre sa mère et son amant ne faisait que commencer, et que visiblement ni l'un ni l'autre n'était prêt à lâcher quoi que ce soit. Pire que ça, Ciaphas se permettait de lui répondre, et de remettre de l'huile sur le feu.


- En effet, je l'ai prévenu pendant que vous prépariez le repas, j'imagine qu'il ne devrait pas tarder.

- AH NON MAIS LA, CA SUFFIT !

A aucun moment elle n'avait fait attention à la main du pirate, qui s'était lentement dirigée vers son manteau, vers son arme, avant de se stopper. Elle n'avait pas senti les envies de son compagnon, ses pulsions meurtrières qui auraient pu conduire cette pièce à se transformer en véritable mare de sang. Non. Elle était mue par sa propre colère, son profond agacement. Elle s'était levée, frappant des deux mains sur la table. Sa mère avait levé vers elle un regard outré, mais elle ne flanchait pas.

- Il va être sérieusement temps d'arrêter de vouloir me coincer dans ton carcan mondain de merde. Tu comprends ça ? Ca m'interesse pas d'être une femme du monde, de me marier avec un riche connard. Stephan n'a toujours vu en moi qu'une potiche pour se sentir important aux yeux de la haute société. Je ne l'aime pas tu comprends ça ?

- Misha, ne me parle pas co...

- Il va falloir que tu fasses des efforts maman. Il est hors de question que je m'enterre sur Corellia. Il est hors de question que je l'épouse. J'aime Ciaphas, comme je n'ai jamais aimé avant. Et même lui n'essaie pas de m'enchaîner comme tu le fais. Tu sais pourquoi je suis bien avec lui ? Parce qu'il a compris que j'ai besoin de cette liberté, de respirer, de m'épanouir autrement que comme tu le penses. Parce qu'au moins, je suis HEUREUSE.

- Tu ne comprends rien. Tu crois que réussir sa vie c'est être heureux, c'est se marier avec quelqu'un qu'on aime ? Je ne veux pas que tu sois heureuse, je veux que tu réussisses. Le bonheur viendra après. Je peux te l'assurer.

Misha soupira, levant les yeux au ciel. Elle attrapa la main de Ciaphas. Elle se sentait tellement désolée de l'avoir traîné jusqu'ici. Ils auraient mieux fait de suivre son idée principale, et se vautrer ensemble dans la luxure et les draps propres. Elle s'apprêtait à partir, et ne fut arrêtée que par son père qui se racla la gorge.

- La gamine a raison ma douce. Tu es une horrible mégère, et tu n'as aucun droit sur sa vie et sur ses choix. Je t'aime à la folie, et c'est pour cela que je continue à te supporter, mais je suis de son côté pour le coup.

Le patriarche leva les yeux vers Ciaphas, et désigna la table de la main.

- Vous êtes le bienvenu chez moi tant que vous rendrez ma fille heureuse.

- Il n'en reste pas moins que Stephan va arriver.

- Eh bien, nous le recevrons avec les égards dûs à sa situation, Chérie.
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By Zeph Mathuin
#29176
Ben tiens, il arrive en plus, c'est la fête dites donc. Remarquez ça m'arrange, j'aurai pas besoin de chercher longtemps, on va pouvoir régler ça vite fait bien fait. Un tir entre les deux yeux, tu retournes chez tes riches parents qui n'auront plus qu'à refaire un autre héritier de la haute pour te remplacer. Dans le crime, on n'a pas besoin de s'emmerder avec des notions de duel ou je sais pas quoi, on fait ce qu'on a à faire et basta.

Enfin, j'ai pas le temps de rétorquer à la vieille que ma muse se met en mode furie prête à frapper sa génitrice. La situation est presque surréaliste, et le pire c'est que de la voir énervée comme ça, j'en suis tout chose si vous voyez ce que je veux dire. Brave, indépendante, forte, libre comme l'air, c'est ma Misha. Tiens voilà que ça parle de bonheur et de... MARIAGE?

Houlà, c'est parti un peu loin là, j'ai jamais parlé de ça moi. Qu'on soit clair, il est évident que j'aime Misha et que je ne m'imagine pas partager ma vie avec quelqu'un d'autre, mais le principe de s'enchaîner l'un à l'autre, très peu pour moi. D'autant que je ne suis pas certain que ce soit aussi le genre de ma chère et tendre. En tout cas, elle commence à peine à prendre la direction de la sortie quand le sauveur prend la parole. Béni soyez-vous Mr Droan, enfin quelqu'un de censé ici, je commençais à désespérer.


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C'est à ce moment que la sonnerie se fait entendre. Misha fait volte-face d'un bond pour ouvrir et se retrouve face à... Truc. Bidule. Pas retenu son nom, j'ai pas envie de le connaître. Tout ce que j'ai besoin de savoir, c'est si il porte des protections contre les tirs de blaster. L'homme a une tête de demeuré et un sourire stupide au visage, ça promet.

Bien le bonjour douce Misha, j'ai compté les jours depuis ton départ. Je savais qu'un jour, tu reviendrais, pour moi.

Ahem, je suis là blanc bec. Je me lève également, arrivant à côté de Misha, prenant bien soin de placer ma main droite sur son épaule, un sourire froid et parfaitement inamical à l'attention de ce petit merdeux. Je lui tend la main gauche qu'il sert avec un sourire figé et étonné, se demandant sans doute qui je suis. La poignée de main est aussi chaleureuse que l'ambiance dans la maison, et je vois, satisfait, que le sang quitte sa face glabre tant je sers fort le poing et lui fait mal.

Enchanté l'ami, Ciaphas Cain, le compagnon de Misha. Je n'ai pas retenu votre nom, c'était quoi?
Je... Stephan Boromeon, ma famille est très influente sur les marchés boursiers et l'exportation des grands vins corelliens.
Merveilleux, ils pourront me faire un prix d'ami sur le whisky que j'aime à partager avec Misha. Ha euh pardonnez-moi j'en oublie mes bonnes manières, je ne suis pas trop chez moi désolé Stephy.
Stephan.

Il murmure cette correction d'un ton bas et rageur. Il est si facile d'agacer ce genre de parvenu, ils ne comprennent rien à l'art du baratin. Encore un peu et il va me provoquer en duel ce crétin. Je n'attend que ça. Je m'écarte pour le laisser passer, refermant la porte et faisant un clin d’œil coquin à la jeune rousse à mes côtés. Finalement, j'ai comme l'impression que je vais bien m'amuser là.

L'opération va être simple, dégoûter cet idiot ou bien lui dire clairement d'aller voir ailleurs. S'il faut en passer par la violence, pas de problème en ce qui me concerne, il faudra juste que je fasse ça au calme, pas sûr que les parents apprécient le spectacle, j'ai tendance à être un peu violent quand quelque chose m'énerve de trop, et là je suis remonté comme il faut.
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By Misha Kist
#29214
On sonne à la porte, et la furie rousse bondit de la chaise sur laquelle elle avait finalement accepté de se rasseoir. Elle s'élance vers la porte, et l'ouvre à la volée, pour tomber nez à nez avec son prétendant. Ah bah voilà, il ne manquait plus que lui pour la fête soit au complet, n'est ce pas ? Misha écouta sa tirade, avant de soupirer, levant les yeux au ciel.

- Il n'y a bien que toi pour croire que je suis revenue pour toi. Enfin, toi et ma mère, visiblement.

Elle sent la main réconfortante de Ciaphas se poser sur son épaule, et elle s'apaise soudainement. Pas qu'elle ne soit plus énervée, mais elle sait qu'il est là, et que si les choses changeaient et tournaient vraiment mal, il pourrait l'embarquer et l'emmener loin d'ici. Mieux que ça encore, il s'adresse de lui même à Stephan, et comme à son habitude, le mondain se présente en récitant son pedigrée. A nouveau, elle lève les yeux au ciel. Elle deteste cette sale manie qu'il ont, à vouloir se faire mousser. S'il savait de quoi est capable Ciaphas, il ne ferait pas autant le malin, d'autant plus qu'il ne lui arrivait pas à la cheville.

Ensemble ils s'écartent pour laisser passer l'invité qui corrige son interlocuteur avec les nerfs visiblement. Le pirate et sa belle échangent un regard complice. Il fait monter en elle des vagues de chaleur qu'elle aurait du mal à contrôler s'ils étaient seuls, mais pour l'instant, il allait falloir ce débarrasser de l'intrus.

Intrus qui avait trouvé refuge dans les bras de la mère de famille qui l'accueillait comme un fils, tant elle voyait déjà leurs destins liés pour la vie. Non non non, ça n'allait clairement pas se passer comme ça, il en était hors de question.


- Du coup tu va rester longtemps ? On était un peu au milieu de quelque chose...

- MISHA !

- Quoi ? Tu crois qu'il n'a pas compris ? Il faut que je l'explique une autre fois ?

- Tu as tellement changé Misha. Je ne comprend pas, où est passée ma douce promise, au gala, avec Monsieur Solo ?

- Bah... Au cas où t'as pas remarqué, elle est partie. Et elle a rencontré l'homme là, tu vois, Ciaphas. Et il la rend très heureuse. Et comme elle ne compte pas revenir s'enfermer dans les mondanités, elle ne t'épousera pas. C'est plus clair ?

- Non, ce n'est pas possible ça. Mon père a déjà signé quelques chèques pour la cérémonie, je suis bien décidé à ne pas te laisser t'enfuir à nouveau. Nous pouvons même nous marier aujourd'hui même, c'est possible. Mais Misha, ne gâche pas ta vie avec ce... Vagabond.
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By Zeph Mathuin
#29224
C'est de moi que tu parles tête de nœud?

Je lui jette un regard mauvais et empli de mépris. On peut me traiter de beaucoup de choses, j'accepte même "ivrogne" ou "corellien", mais vagabond, juste non. Je vais ou je veux, je suis pas enchaîné à un endroit particulier, même Corellia que j'aime beaucoup ne saurait me retenir bien longtemps. J'ai voyagé aux 4 coins de la galaxie, quand ce puceau mou du bulbe ne bouge pas de chez ses parents. Vermisseau.

D'accord, je vais m'abaisser à ton niveau puisque c'est comme ça que tu souhaites prouver que tu vaux quelque chose. Je viens d'acquérir un joli paquet de crédits, j'ai de quoi couvrir Misha de bijoux, de fringues hors de prix et de toutes ces conneries que tes semblables appréciez tant. Toi, tu peux lui offrir quoi? On reste sur des questions matérielles pour l'instant attention te trompe pas.
Eh bien moi, je peux lui offrir un grand manoir au centre-ville de Coronet, avec tout le décorum somptueux et des oeuvres d'art exquises. Je connais beaucoup de gens importants qu'elle pourrait rencontrer. Et je la met à l'abri du besoin pour toute sa vie!
Probablement pas ceux auxquels tu penses j'en ai peur...
Je... Comment osez-vous parler ainsi?! Vous suggérez que Misha serait...
Sexuellement active? Ben ouais, exactement. C'est une femme adulte et elle a des désirs et des besoins, réveille-toi, on t'a pas appris ça à ton école de riches? Avec tout le respect que je vous dois bien sûr monsieur et madame Droan.
C'est une insulte! C'est rid...
Mais attends une seconde, tu pensais que je suggérais quoi? Qu'elle était une fille facile? C'est probablement la dernière erreur que tu feras de ta chienne de vie.

Opération à suivre un peu délicate, je dois le virer prestement mais sans non plus faire étalage de violence. J'en regretterais presque l'absence d'Iris, elle, elle saurait comment agir avec subtilité. Ou peut-être pas à la réflexion. Je me met face à lui, de manière à ce que les parents ne me voient que de dos, et je sors mon DL-44 que je pointe droit sur son cœur. Il n'a pas le temps de faire autre chose que tirer une mine épouvantée et horrifiée.

Tu vas avoir droit à 10 petites secondes pour bouger ton gros cul dégueulasse. Hors de chez elle, ou je te plombe les boyaux avec du DL-44.
Mais enfin je... Misha! Je t'en prie, reviens à la raison!

Je suis son regard pour voir l'expression indéchiffrable et totalement neutre de ma muse. Non, je crois que tu n'auras pas d'aide de côté, et on dirait que papa Droan empêche la mère de faire une scène. Désolé, tu n'as plus d'alliés ici. Bye bye.

10... 9... 8...

Il semble encore hésiter, rassemblant probablement son courage à deux mains (ou ce qui lui tient lieu de courage, je doute qu'une chiffe molle pareille puisse en avoir vraiment) pour tenter un assaut de la dernière chance. Je ne lui laisse pas le temps de parler, comptant le temps qui passe d'une voix implacable.

7... 6... 5...
Ce n'est pas terminé! Vous aurez de mes nouvelles vous là! Je ne renoncerai jamais à MA Misha!
4... 3... 2...

Il finit finalement par prendre la poudre d'escampette, quittant la pièce avec le peu de dignité (imaginaire) qui lui reste. J'aperçois au bout de la propriété un speeder-limousine de grand luxe. Même pas foutu de conduire lui-même. Imbécile. Mon arme n'était chargée qu'au minimum, elle n'aurait rien pu te faire d'autre que t'irriter la peau. Je range mon arme discrètement et me retourne. Le regard de la matriarche suffit à me convaincre qu'il est temps d'opérer un repli stratégique au-dehors. Je m'incline.

Eh bien ce fut un plaisir de vous rencontrer. Si vous voulez bien nous excuser, Misha et moi devons maintenant nous esquiver pour quelque temps. Bonne après-midi.

D'un regard, je fait comprendre à l'intéressée que c'est plus sûr pour tout le monde. Je ne sais si elle est approbatrice ou si elle garde sa colère pour me tailler un costard. On verra bien une fois dehors. Je lui prend la main et je sors avec elle. Je la laisse décider ou elle veut qu'on aille. Je préfère lui laisser l'initiative, elle connait mieux que le coin que moi après tout.
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By Misha Kist
#29232
Oups. Alors là, il est allé un peu loin, et le ton visiblement énervé de Ciaphas ne la rassure pas. Elle l'a déjà vu dans des états d'énervement extrêmes, et elle ne voulait surtout pas que cela se fasse en présence de ses parents. Déjà que sa mère avait visiblement beaucoup beaucoup beaucoup de mal à accepter la présence du pirate aux cotés de sa fille, il ne valait mieux pas qu'elle fasse la connaissance de l'autre facette de sa personnalité, aussi serra-t-elle les dents au maximum, prête à l'emmener de force si ça dégénérait.

Et voilà qu'ils commencent à jouer à qui à la plus grosse – ce qu'elle ne pouvait pas départager, n'ayant eu vent que d'un seul côté – et elle lève les yeux au ciel, desespérée. Elle jette un regard interrogateur à Ciaphas, de quoi parle-t-il ? Un joli paquet de crédit ? Ce n'est pas le cargo qu'ils avaient pillé. C'était évidemment une belle somme, mais pas à ce point là. Qu'est ce qu'il avait encore fait. Elle scrutait ses traits et ses lèvres. Elle n'entendait que des bribes de ce qu'il disait. Jusqu'à...

Hein ? Mais pourquoi ça parlait de sa sexualité, c'est quoi l'histoire ? Est ce que ses parents avaient vraiment besoin d'entendre des trucs comme ça ? Elle sentit ses joues prendre feu, et se tourna vers ses géniteurs pour leur offrir un regard désolé. Son père évita soigneusement ses yeux, tandis que sa mère la foudroyait du regard. Elle se reporta vers l'avant pour découvrir que Ciaphas tenait Stephan en joue, discrètement et le menaçait.

C'était là une situation assez tendue. Elle n'avait aucun doute quand à la fin de la scène. Stephan avait beau la désirer, il n'aurait jamais le courage de risquer la mort pour ses beaux yeux. Ciaphas lui lanca un regard, et elle resta neutre. Elle n'avait pas envie de s'impliquer dans ce face à face, parce qu'elle giflerait soit Stephan pour son arrogance, puis sa couardise, soit elle frapperait Ciaphas de la mettre aussi mal à l'aise depuis ses parents.

Comme elle s'y attendait, Stephan finit par deguerpir, et ils se retournèrent vers le couple, pour tomber sur le regard de la mère qui leur demandait silencieusement de quitter l'endroit. Son père semblait désolé, et elle en était touchée, presque blessée.

Le pirate annonca leur départ, et elle jeta un dernier regard à la propriété pendant qu'ils s'éloignaient pour reprendre une navette. Elle ne décrocha pas un mot jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'arrêt.

- On va aller voir Klélia vite fait, il faut que j'demande quelque chose à sa copine. Elle a un nom d'animal là... Un ptit rongeur heu... Ferret ? C'est quoi cette façon de s'appeler comme ça ?

Elle rit doucement, alors que leur navette arrivait et qu'ils montaient à bord, direction Coronet. Programme : passer voir sa copine, puis louer une chambre d'hôtel et un bon repas qu'ils partageraient à deux.
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By Zeph Mathuin
#29234
Ambiance un poil refroidie quand on sort dehors j'ai l'impression. D'un côté elle semble soulagée que l'autre ordure cosmopolite ait mis les voiles, d'un autre elle a l'air remontée par ce qui s'est passée. Probable que j'y suis allé un peu fort, je m'emballe facilement surtout quand le sujet me tient à cœur. J'espère qu'elle ne vas pas me faire la tête, remarquez ça sonnerait comme une belle conclusion à ces retrouvailles foireuses. Tout avait pourtant si bien commencé...

Lorsqu'on quitte la propriété, elle se retourne vers moi pour m'indiquer la suite du programme. Elle semble plus ou moins être redevenue "normale" compte tenu de la situation. Peut-être garde-t-elle les remontrances pour plus tard? Difficile de croire en tout cas qu'elle ne m'en touchera pas même un mot. Probable que j'aie grillé mes chances d'être un gendre idéal. C'est moche.

Je suis tellement perdu dans mes pensées que je n'ai presque pas fait attention à ce qu'elle disait. Et c'est quand je me concentre que je suis frappé par ses paroles. Je lui jette un regard étonné, pas trop sûr de comprendre. Ce n'est qu'une fois installés à bord de la navette en route pour la ville ou sa copine habite que je fait tilt et lui chuchote.


Ferret tu dit? Intéressant... Le monde est vraiment petit, je n'aurais pas cru la recroiser un jour, et encore moins sur Corellia, chez une amie à toi. Devant son expression perplexe et légèrement soupçonneuse, je me vois contraint de préciser. Oui je la connais, et non c'est pas ce que tu crois, je ne la connais pas comme ça. Disons... Qu'on s'est côtoyés.

Visiblement elle n'est pas convaincue et un silence un poil inconfortable se creuse entre nous. J'ai encore raté une belle occasion de me taire. Un jour faudra vraiment que j'apprenne à la fermer. Le reste du voyage se fait dans un climat légèrement morose, je ne trouve pas quoi dire ou faire qui pourrait la convaincre qu'il ne s'est rien passé. C'est juste que je préférerais éviter de donner les détails de cette rencontre.

Manquerait plus qu'elle apprenne qu'on est mis à prix par les Hutts pour qu'elle fasse une crise de nerfs. J'ai pas besoin de ça. Finalement, on quitte le transport en commun et elle nous amène à un appartement dans un des immeubles du centre-ville. 43e étage, appartement 6B. Elle toque à la porte et devinez qui ouvre? Ferret. Elle arrive à cacher sa surprise de me recroiser si peu de temps après bien mieux que moi en tout cas, mis à part un léger sourire.


Bonjour Ferret. Je soupire. Je pensais pas te revoir. Misha voulait te parler et comme j'étais dans le coin avec elle, me voilà ici.
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By Misha Kist
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La rouquine ouvre des yeux ronds. Comment ça se recroiser ? Il connaissait déjà Ferret ? Il ne lui fallu pas longtemps pour que lui revienne en tête la silhouette de l'autre rousse, son âge plus proche que celui du pirate, son regard éclairé de cette lueur mutine. Oui, si la Corellienne était plutôt d'un caractère sympa, elle n'en conservait pas moins son pire défaut : une jalousie sans faille. Et pour le coup, il a beau préciser qu'il ne s'est rien passé entre eux, elle a du mal à le croise. Déjà qu'il lui a fallu des semaines pour être convaincue qu'Iris n'avait pas eu de faveurs de son pirate...

Finalement, le voyage se poursuit dans un demi-silence presque gênant, malgré qu'elle n'en ai pas envie. Mais elle est un peu rancunière, et particulièrement têtue surtout. Une fois descendus de leur navette, ils marchent une petite dizaine de minutes, et elle s'autorise à attraper sa main doucement pour y glisser ses doigts. Oui, c'est une sorte d'excuse, d'avoir été jalouse, d'avoir tiré la gueule. C'est particulier mais elle est comme ça. Enfin, ils arrivent devant la porte de l'appartement, et Misha lève la main pour frapper...

… Pour se retrouver nez à nez avec Ferret.

Ciaphas prend la parole, et salue la voleuse qui lui rend un sourire léger. Visiblement, elle a l'air surprise de le voir là, et Misha ne comprend pas bien pourquoi. Cependant, ils finissent par entrer, alors que Ferret s'adresse au capitaine.


- Si tu m'apportes un aussi bon plan que la dernière fois, ce sera toujours un plaisir, Capitaine. Comment va ta... ton équipière, là, la bleue ?

Le ton est méprisant, vraiment mauvais, et Misha comprend directement que l'amour n'est pas vraiment au menu entre Iris et elle, ce qui lui arrache un petit sourire en coin. Oh, elle a fini par s'y faire, elle, mais elle apprécie de voir quelqu'un qui n'aime pas la Chiss non plus, quelles qu'en soient les raisons.

- J'ai un serviceà te demander Ferret.

Ils s'installèrent autour de la table, dans le salon, et eurent tôt fait de se servir à boire. Ferret, les yeux rivés sur l'autre rouquine – mais que demande le peuple, à part les avoir réunies dans la même pièce ? - alors que Misha avalait une première goulée.

- Je vais bientôt repartir, et j'ai besoin de quelqu'un en plus sur l'Otter. J'aimerai emmener Klélia si ça ne te dérange pas. Je sais qu'elle travaille pour toi, mais je la connais depuis tellement longtemps, je lui fais confiance...

Il s'ensuivit une discussion fournie en arguments, au terme de laquelle Misha alla annoncer à Klélia que si elle était d'accord, elle rejoignait son amie sur son vaisseau, pour partir à l'aventure, laissant les deux complices seuls à table.

Le soleil se couchait derrière les tours de Coronet lorsque Misha tira doucement la manche de Ciaphas pour le faire entrer à sa suite dans la chambre d'hôtel qu'ils venaient de louer. Que ce soit l'un ou l'autre, ils n'avaient pas à s'en faire au niveau du porte monnaie, et s'étaient offert le luxe d'une des suites les plus chères et confortable. Avec gourmandise, elle vint chercher ses lèvres. Désormais, ils étaient là, tous les deux, enfin au calme pour profiter de leurs retrouvailles comme ils se devaient de le faire.

Retirant son haut lentement, les yeux rivés dans les siens, elle se mordit la lèvre, avant de disparaître dans la salle de bain, non sans lui avoir murmuré, dans le creux d'une oreille au préalable mordillée, qu'elle avait besoin d'une douche chaude.
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