- dim. 16 juil. 2017 14:08
#29072
Le long retour au foyer...
La navette se pose à l'astroport, déposant ses passagers par dizaines, chacun allant déjà son chemin, seul, ou étant accueilli par de la famille, des amis, un correspondant en attente. Parmi tout ces bonnes gens, une silhouette solitaire prend déjà la direction de la sortie du bâtiment, l'air pressé de sortir d'ici. Elle sort finalement, momentanément aveuglée par le soleil brillant, et au bout de quelques secondes ouvre les yeux.
Ha, Corellia. Ça fait combien de temps là? 15 ans au bas mot, 15 longues années loin de mon foyer, mon monde natal, l'endroit ou j'ai grandi, la magnifique, la parfaite, la délicate, Corellia. Il faut dire qu'à l'époque, j'étouffais dans la monotonie d'une existence vaine, ennuyeuse et dénuée de but, alors j'ai pris la décision d'abandonner la seule personne qui comptait encore pour moi et je suis parti. Un nouveau départ, une sorte de renaissance. Du moins c'est ce que j'espérais.
La vérité se situe entre deux au final, certes j'ai finalement pu lancer une carrière flamboyante au moins pour le moment mais d'un autre côté, il m'a fallu d'abord perdre 15 années de ma vie pour en arriver là. On n'a rien sans rien faut croire...
C'est le matin, les commerces battent déjà leur plein à Coronet, et la ville fourmille d'activité. Les sons et lumières, les odeurs, les cris des marchands hélant la clientèle, tout me transporte dans un lointain passé que j'ai renié afin d'avancer. J'en aurais presque la larme à l’œil. Secouant la tête en soupirant de joie autant que de regret, j'abandonne la silencieuse contemplation que j'avais adopté et je me met en marche.
Parce que je ne suis pas là pour profiter simplement de la beauté de la capitale ou ses plaisirs divers, j'ai un rendez-vous à ne pas manquer. Elle m'a contacté durant le transit de Nar Shaddaa à Chandrila. Je pensais ne jamais entendre le son de sa voix après la séparation, malgré sa promesse que ce n'était qu'un au-revoir, aussi fut-je très surpris lorsque cela arriva.
Elle m'a donné rendez-vous sur Corellia pour un tête-à-tête, même si j'ignore s'il y a une raison particulière à tout cela ou non. Je serai bientôt fixé j'imagine. Je prend un taxi direction le centre-ville, son message précise bien que la rencontre aura lieu à un café (plutôt chic d'ailleurs, ce qui m'a aussi surpris) là-bas, le Repos de l'Hirondelle. Heureusement que j'ai de quoi faire depuis le casse, sinon je pense que je n'aurais même pas pu me payer le droit d'y entrer.
J'entre donc dans le café pour commander un café sacorrien avant de ressortir, m'installant à une des tables de la terrasse à l'entrée. Attendant que ma commande arrive, je me découvre légèrement nerveux. Cela fait un certain temps que je ne l'ai pas revue, je me demande comment elle réagira, et comment je réagirai lorsqu'elle arrivera. Mon seul regret aura été que ça n'a pas duré plus longtemps, je comprend pourquoi elle est partie.
Peut-être que je m'inquiète pour rien, peut-être sera-ce une réunion tout à fait exquise. Du moins puis-je l'espérer et tout faire pour que ce soit le cas. Un petit moment de calme avant de reprendre la route pour Chandrila ou j'aurai du travail. Je me met à siroter tranquillement et lentement mon café en patientant. Elle va bientôt arriver. J'en suis sûr.
La navette se pose à l'astroport, déposant ses passagers par dizaines, chacun allant déjà son chemin, seul, ou étant accueilli par de la famille, des amis, un correspondant en attente. Parmi tout ces bonnes gens, une silhouette solitaire prend déjà la direction de la sortie du bâtiment, l'air pressé de sortir d'ici. Elle sort finalement, momentanément aveuglée par le soleil brillant, et au bout de quelques secondes ouvre les yeux.
Ha, Corellia. Ça fait combien de temps là? 15 ans au bas mot, 15 longues années loin de mon foyer, mon monde natal, l'endroit ou j'ai grandi, la magnifique, la parfaite, la délicate, Corellia. Il faut dire qu'à l'époque, j'étouffais dans la monotonie d'une existence vaine, ennuyeuse et dénuée de but, alors j'ai pris la décision d'abandonner la seule personne qui comptait encore pour moi et je suis parti. Un nouveau départ, une sorte de renaissance. Du moins c'est ce que j'espérais.
La vérité se situe entre deux au final, certes j'ai finalement pu lancer une carrière flamboyante au moins pour le moment mais d'un autre côté, il m'a fallu d'abord perdre 15 années de ma vie pour en arriver là. On n'a rien sans rien faut croire...
C'est le matin, les commerces battent déjà leur plein à Coronet, et la ville fourmille d'activité. Les sons et lumières, les odeurs, les cris des marchands hélant la clientèle, tout me transporte dans un lointain passé que j'ai renié afin d'avancer. J'en aurais presque la larme à l’œil. Secouant la tête en soupirant de joie autant que de regret, j'abandonne la silencieuse contemplation que j'avais adopté et je me met en marche.
Parce que je ne suis pas là pour profiter simplement de la beauté de la capitale ou ses plaisirs divers, j'ai un rendez-vous à ne pas manquer. Elle m'a contacté durant le transit de Nar Shaddaa à Chandrila. Je pensais ne jamais entendre le son de sa voix après la séparation, malgré sa promesse que ce n'était qu'un au-revoir, aussi fut-je très surpris lorsque cela arriva.
Elle m'a donné rendez-vous sur Corellia pour un tête-à-tête, même si j'ignore s'il y a une raison particulière à tout cela ou non. Je serai bientôt fixé j'imagine. Je prend un taxi direction le centre-ville, son message précise bien que la rencontre aura lieu à un café (plutôt chic d'ailleurs, ce qui m'a aussi surpris) là-bas, le Repos de l'Hirondelle. Heureusement que j'ai de quoi faire depuis le casse, sinon je pense que je n'aurais même pas pu me payer le droit d'y entrer.
J'entre donc dans le café pour commander un café sacorrien avant de ressortir, m'installant à une des tables de la terrasse à l'entrée. Attendant que ma commande arrive, je me découvre légèrement nerveux. Cela fait un certain temps que je ne l'ai pas revue, je me demande comment elle réagira, et comment je réagirai lorsqu'elle arrivera. Mon seul regret aura été que ça n'a pas duré plus longtemps, je comprend pourquoi elle est partie.
Peut-être que je m'inquiète pour rien, peut-être sera-ce une réunion tout à fait exquise. Du moins puis-je l'espérer et tout faire pour que ce soit le cas. Un petit moment de calme avant de reprendre la route pour Chandrila ou j'aurai du travail. Je me met à siroter tranquillement et lentement mon café en patientant. Elle va bientôt arriver. J'en suis sûr.
Modifié en dernier par Zeph Mathuin le ven. 28 juil. 2017 22:26, modifié 1 fois.