L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Figurant parmi les mondes les plus connus de toute la galaxie, Corellia est pour beaucoup synonyme de technologie et de voyage spatial. Pour d'autres cette planète est le symbole des fauteurs de trouble et de tout ce que l'univers compte de hors-la-loi.
Gouvernement : Affinités avec Nouvelle République - Indépendantiste
Avatar de l’utilisateur
By Qadyr Vizsla
#40491
Image


Corellia... "le plus beau joyau de la Galaxie" selon les habitants. Un peu prétentieux, mais Corellia était, il fallait le dire, un petit bijou comparé à la majorité des mondes habités, du Noyau comme de la Bordure. Débarquer prenait toujours une éternité : les employés passaient dans les cabines vérifier que tout le monde avait bien prit ses affaires et était sur le départ ; on amarrait le paquebot au dock dédié au sol, garant un bon kilomètre de métal frais sans avoir de quoi faire de créneau, on faisait baisser les rampes, et ensuite on devait récupérer les affaires. Qadyr avait néanmoins deux cartes magnétiques qu'il rentra dans le terminal d'arrivée. On lui redonna sa première affaire : le blaster qu'il avait récupéré sur Denon au chasseur gran. Il passa la carte de son agresseur, et en reçut une boîte sanglée qui s'ouvrait avec un simple loquet. Il regarda le contenu et aperçut un bon paquet d'explosifs, de la petite monnaie et des armes blanches en pagaille, mais bien entretenus. C'était un exploit que le paquebot permettre aux gens d'embarquer avec ce genre de matos dans la soute. Même si Qadyr savait que la procédure de confinement des bagages consistait à dépressuriser la soute pour qu'aucun explosif ne marche, faute d'apport en oxygène.

Hey ! Une voix qui s'adressait à lui. Qadyr se retourna et vit l'humaine qu'il avait sauvée hier. C'est le sac de mon frère. Qadyr ferma la boîte et garda une main dessus. Il n'est jamais revenu dans sa cabine. Il est mort, pas vrai ? Qadyr garda le silence. Elle n'était pas ravie, mais elle secoua la tête avec une moue trahissant son self-control. Il connaissait les risques, je connais les risques... il a tenté le coup tout seul... je t'en veux pas, je... Elle vit que Qadyr avait changé de posture. Il avait une main dans le dos, et ses épaules étaient devenues carrées, ses muscles tendus, prêt à bondir. Je... vous... en veux pas... mais... ces affaires m'appartiennent du coup. Je voudrais juste récupérer son sac et sa boîte. Qadyr ne répondit rien, mais devait désapprouver. Elle était sa chair, son sang, certes. Même si rien ne le prouvait vraiment, il n'avait pas de raison valable de le remettre en cause. Mais il avait été attaqué, et il avait tué son adversaire dans les règles de l'art. Ses affaires étaient à lui maintenant. La besace lui appartenait de plein droit, et la réclamer devait se faire après sa propre mort à lui. Le contenu ne l'intéressait absolument pas, mais c'était une question de principe. C'est tout ce qu'on avait... On a pensé qu'on pourrait voler un vaisseau dans les hangars avec vous comme prisonnier. On s'est trompés, et on... il... l'a payé cher. Mais ces affaires... c'est tout ce qu'il me reste de lui. Le couteau dedans c'est le seul héritage qu'on a de notre père. Rendez-le moi s'il vous plaît. Qadyr ne répondit rien. Il finit par soupire et lui jeta la boîte. N'ayant plus rien à ajuster, il commença à s'en aller. Tu... vous restez en ville ? Qadyr stoppa son pas et la fixa sans rien dire. Je veux plus vous ramener sur Denon. J'ai compris la leçon. Je sais juste pas où aller. Et Qadyr alors ? Je connais personne... j'ai jamais été seule avant.

Qadyr esta sur place un instant. Et finit par tourner les talons. Il n'allait pas s'embarrasser d'une soeur de victime.




Trouver un chapitre de la Guilde était toujours simple : c'était un endroit qui était connu et jamais secret. Et sur Corellia, le chapitre était influent, quand on le rapportait au nombre d'habitants sur la planète. La place était propre, grande, on aurait cru un hall de gare, avec ses guichets et ses terminaux où chercher des primes. Des panneaux pour indiquer les armureries, les médecins... il irait voir si un chirurgien pouvait faire quelque chose pour ses côtes. Il ne ressentait plus trop de douleur, mais il avait une légère crainte que ça ne soit que par habitude, et pas parce qu'il était en voie de guérison. Il alla d'office à un terminal pour y consulter les primes du secteur, appréciant le bon fonctionnement de l'appareil. Les annonces ne manquaient pas : la première concernait un ancien de la CorSec trempant dans les affaires les plus louches qu'on pouvait se figurer. Rang A, 275K de crédits. Plutôt un bon montant, presque assez pour acheter un appareil d'occasion ! Mais il était possiblement hors-planète, aussi était-ce une mission plutôt pour ceux déjà en possession d'un appareil. Il allait devoir viser plus bas... mais un rang B l'arrangerait bien... ... là !

Recherche : Individu d'apparence masculine
Vivant(e) ( mort(e) si nécessaire )
50.000 Cr'

Crimes
- Vol massif de biens gouvernementaux
- Recel de malfaiteur
- Contrebande de biens gouvernementaux

Poids : Inconnu
Taille : Environ 1m70
Specs : Trench-Coat, carrure fine, cheveux bleus et longs
Sexe : Probablement Masculin
Yeux : Clairs


Un voleur qui revendait lui-même sa marchandise ? Il n'avait rien compris à la vie, ce gaillard. Il enregistra l'annonce, la transféra sur son datapad et alla au premier guichet disponible. Il y avait une petite foule, mais rien d'étouffant. Il sentait bien à l'odeur des vêtements et aux comportements de chacun qu'il était dans l'équipe des vétérans sérieux, et que beaucoup de ceux qui défilaient composaient la masse critique des jeunes chasseurs tout juste inscrits, persuadés de pouvoir changer le monde avec leur enthousiasme. Bonjour ! Je peux vous aider ? Qadyr demanda s'il y avait un service opératoire affilié. Le guichetier répondit par l'affirmative et lui indiqua un couloir à suivre. Qadyr le remercia et s'enquit de la direction.

Il faillit rentrer dans l'humaine qui portait sa boîte sous le bras. Et sa sacoche ? Vous ne me l'avez pas rendue. Qadyr la sortit de sa besace sans attendre et lui lança, puis reprit sa route. Elle allait vite devenir enquiquinante... Vous avez trouvé un contrat ? Elle le suivait à la trace. Qadyr ne regarda pas en arrière mais la devinait bien. Vous savez, avec mon frère on était un bon binôme... lui il s'occupait des bagarres et moi je regardais toujours si tout allait bien... bon je l'aidais en bagarre aussi s'il le fallait, mais sinon j'étais plutôt branchée sur l'informatique et la surveillance moi... je suis sliceuse à la base vous savez ? Il est venu me charger quand j'étais encore à la fac avait que je me fasse virer à force d'entrer dans... Qadyr trouva le médecin et entra, claquant la porte. Interdite, la femme posa une main sur la porte et parla au travers : C'est pas grave, je vous attends ici ! Elle fouilla les alentours et trouva un fauteuil en bois avec rembourrage où elle se posa, fouillant dans la boîte de son frère. ... 'toute façon j'ai que ça à faire...
Avatar de l’utilisateur
By Qadyr Vizsla
#40497
Image


Hmmm hmmm. Le docteur était avant tout un chirurgien. Sur Corellia, le top du top était disponible. Les grandes planètes du Noyau justifiaient toujours le prix des commissions de la Guilde. Mais il fallait dire qu'il était injuste que ceux dans la Bordure doivent payer le même tarif pour des services au rabais. Mais quitte à être sur Corellia, autant en profiter pour s'offrir le service de luxe, formule premium avec sutures nanométriques. Hmmmmmmmmm hmm. Il travaillait en silence, il avait demandé le minimum, posé l'armure de Qadyr sur une table avec respect, sifflant même au passage en la caressant d'une main affectueuse. Beskar ? Qadyr avait acquiescé. Superbe. La vérité. Il l'avait ensuite palpé sans tendresse et établit un bon diagnostic. Anesthésie générale ? Hors de question. Locale. Parfait. Qadyr devait rester conscient.

Lui massant le ventre avec un gel anesthésiant terriblement efficace, il lui ouvrit de minuscules trous aux niveaux des côtes, inséra des ciseaux de précision qui remirent en place ce qu'il fallait, essuya les minces filets de sang qui coulaient en dehors de la zone d'opération, et ferma le tout en laissant des cicatrices plus discrètes que des griffures de chat. Un travail d'orfèvre. Au repos pendant trois jours. Qadyr acquiesça en silence. Le docteur l'aida à remettre son armure, ne demanda rien, et le laissa partir sans un mot, juste un hochement de tête.

Qadyr l'aimait bien. En sortant il tomba de nouveau sur l'humaine. Déjà ? Ca fait à peine une heure ?!! Bon bah tant mieux comme ça on va pouvoir passer à la suite rapidement... Y a plein de primes disponibles vous avez vu ? Après moi je suis que rang C donc je peux me permettre de prendre les petites... Remarquez du coup comme ça je peux souvent en enchaîner plusieurs à la suite... des arnaques à l'assurance, de la petite contrebande devant les lycées, ça n'a l'air de rien rapporter parce que ça paye 5.000 par çi et par là, alors surtout avec la commission de la Guilde... mais en vrai en faisant un itinéraire bien pensé vous vous en tirez à 2 ou 3 primes par jour et finalement ça fait une bonne paye pour le mois ! Mais en vrai je sais pas ce qui s'est passé... mon frère est... enfin était rang B et il a pensé qu'une prime rang A comme vous ça servirait à monter dans la hiérarchie et que du coup on serait plus respectés, alors que rester à sa place bah des fois... Qadyr se retourna et lui asséna une gifle qui l'envoya valser. Elle n'avait pas arrêter de parler le temps qu'il sorte, aille au guichet confirmer qu'il était sur la prime du voleur à 50K crédits, sorte dans la rue, trouve un DataCore et obtienne la réponse à ses questions immédiates. Si elle avait l'intention de lui pourrir journée et travail, elle s'y prenait à merveille. Et Qadyr n'avait pas à supporter un sabotage, ni un boulet.

Elle se redressa, toujours à terre, et porta une main sur sa joue. Fixant Qadyr avec des yeux pleins de haine. Vous en avez rien à foutre d'avoir tué ma seule famille, hein ? Qadyr ne dit rien. Pour vous c'est juste un mort de plus, pas vrai ? Vous en avez rien à foutre de ce que les gens pensent et vivent. Hein ? C'est ça hein ? Ouais, bien sûr que c'est ça... Elle se releva, toujours massant sa joue rougie. A la voir se masser la joue, il pensa lui avoir fait sauter une ou deux dents. Peut-être même que ça vous fout la trique de voir les gens mourir ? Hein c'est ça, ça vous fout la trique ? Ouais c'est ça, hein. T'as joui ? Quand t'as tué mon frère t'as joui ? Ouais, t'as dû jouir... hein tu as joui, grosse merde ? Qadyr remit une gifle de l'autre côté. Elle sourcilla, mais resta en place. Elle ne dit rien cette fois. Mais derrière le regard, Qadyr devenait une pluie de couteaux qui ne demandait qu'à le frapper en plein visage. Elle prit son sac tombé à terre et alla sur la place, au hasard, sous le regard de passants qui, pour la plupart, n'y prêtèrent attention que le temps de se demander d'où venait le bruit d'une gifle.

Dire qu'elle l'avait atteint serait mentir : Qadyr s'était défendu et ne se sentait pas d'en avoir un état d'âme. Et quand bien même l'aurait-il tué de sang-froid, la donne n'aurait pas changé. L'humain éjecté n'était pas grand chose et il n'y avait pas lieu d'en être autrement. Mais être insolente demandait correction, montrer que le monde est là pour corriger les travers. Qadyr avait donné une paire d'éducation à cette humaine qui pensait pouvoir emmerder le monde et ensuite déverser tout un tas de conneries sur le dos des gens qui ne voulaient pas d'elle. A trop parler comme ça, forcément qu'on finissait par devenir insupportable. Qui pensait sérieusement qu'être insupportable menait à vous rendre agréable ?

Il héla un taxi et demanda à se diriger vers les docks. Le lieu était bateau, mais la plupart de la racaille allait y écouler ce qu'elle avait volé dans les capitales juste avant. Et sans espérer tomber sur son larron qui pesait ses 50K crédits, Qadyr espérait bien y trouver quelques gus avec des contacts dans le milieu. Le voyage fut rapide, Qadyr paya sa course, et commença à arpenter les docks, encore en activité à cette heure. Droïdes en majorité, quelques espèces conscientes quand même pour effectuer les tâches qui demandaient un cerveau apte à l'adaptation. Et comme un être conscient était moins cher qu'un droïde tactique de la Confédération des Systèmes Unis, on en trouvait encore aux tâches subalternes. Et surtout, un droïde qui faute, à l'entreprise de payer les dommages... Qu'un être vivant, en revanche... on pouvait se retourner contre lui.

Maintenant, fureter, et avoir l'air d'avoir quelque chose à acheter...
Avatar de l’utilisateur
By Sareth Daran
#40502
Image


Corellia était beaucoup de choses contradictoires à la fois... Riche et pompeuse, mais aussi un nid à contrebandiers et à voyous. Une des planètes phares de la Nouvelle République, culturellement et économiquement, mais également un des plus grand bastion du souverainisme et de l'indépendantisme politique. Et surtout... Une planète du noyau, traditionnellement aux mains des humains, pourtant cosmopolite depuis son existence. Même après deux attentats de la ligue humaine en pleine figure les docks tournaient toujours à plein régime et pas la moindre tension entre humains, dralls et séloniens n'était à déplorer. Dernière contradiction, et pas des moindres ? Les Jedi, pourtant autrefois très hostiles à Corellia sous les ordres de l’infâme Morellion, étaient parvenus à racheter leurs fautes et à calmer la situation par le respect et la diplomatie... En cela on pouvait donc en conclure que sur Corellia tout était possible, même ce qui paraissait aller à contre courant du bon sens. Ce marché, aussi illégal soit-il, était donc très prolifique, bruyant et presque joyeux à dire vrai... Une machine bien huilée où bon nombres de monnaies circulaient à petite échelle, le circuit court de la contrebande de matériel volé ! Alors que Qadyr progressait au fin fond de ce souk où tout et n'importe quoi étaient à vendre, il entendait à droite un Drall qui proposait de la ferraille pas cher, à gauche un Twi-Lek vendant de l'alcool corellien premier choix volé à un exploitant viticole des étages supérieurs, plus loin un marchand d'armes Selonien faisant tester sa marchandise à un intéressé, le tout bercé par les bruits propres à un endroit pareil qui semblaient presque créer une musicalité. Les grues chantonnaient, les réacteurs de vaisseaux servaient de contrepoint et les scanners de mélodies. Et au milieu de tout ça, une voix qui semblait s'adresser à Qadyr.

    - Alors Mando, vous trouvez votre bonheur ?
Qui donc avait bien pu s'adresser au casqué au milieu de tout ce boucan ? Le Zabrak en était sûr, il avait bien entendu "mando" dans la cacophonie généralisée, ça devait bien être de lui qu'on parlait, le peuple de l'enclave mandalorienne n'était pas monnaie courante, surtout dans un coin pareil. Un coup d’œil avisé et une écoute attentive permettraient assez facilement de repérer le Sélonien marchand d'arme qui traînait sa queue fatiguée derrière lui en déambulant dans la labyrinthe de son propre magasin improvisé en manquant de glisser sur des cartouches de gaz vides. C'était de lui que venait le son, mais il ne semblait pas tourné en direction de Qadyr, il semblait même penché au dessus de l'épaule de quelqu'un d'autre, un loustic de grande taille avec un jet-pack bien en évidence dans le dos... Et un casque mandalorien à la main. Ça par exemple. Usurpateur ou vrai mando'ade ? Les voleurs d'armures étaient plus nombreux qu'on ne le croyait... Il y a pas si longtemps la guilde avait été témoin d'une sale histoire d'usurpation d'identité de ce genre là. Un p'tit malin appelé Jodo Kast qui avait été effacé de la galaxie à coup de disrupteur par un Boba Fett très mécontent qu'on imite son armure. Pas mandalorien pour un rond lui non plus ! Celui ci semblait un peu plus rodé que le blondinet précédemment cité... Déjà il était borgne, comme l'expliquait si bien sans mots dire son cache œil, et la cicatrice indiquant clairement une extraction forcée précisait la pensée du cache-œil en ajoutant que ce n'était pas pour de faux. Pour le reste il avait la dégaine de l'ex bidasse désabusé avec sa barbe drue et ses cheveux mi longs coiffés à la va vite en une queue de cheval... Il arrivait gentiment sur sa trentaine, encore jeune, avec ce que ça impliquait d'avantageux comme de désavantageux.

    - Hmmm... Le DE-10 ! Je vois que monsieur sait reconnaître la qualité !
    - Je suis sûr de l'avoir déjà vu. Qui est le fabriquant ?
    - Antrech Arms je crois, c'est une branche de BlasTech...
    - Hmmmm... Ça vaut pas Westar mais c'est déjà mieux que Sorosuub.
    - Oh bah avec ce qui s'est passé sur Sullust je peux que vous donner raison... Bizarre comme affaire hein ?
    - Ouais ouais... Marmonna-t-il, semblant peu intéressé par l'idée de prolonger les discussions sur la pluie et le beau temps.
    - Vous voulez l'essayer ?
Un simple hochement de tête de la part de Sareth et les deux étaient partis quelques mètres plus loin sur un champ de tir à l'égard de la foule, face à un mur de béton renforcé... Les mannequins payaient pas de mine mais les armures de Storm Trooper qu'ils revêtaient donnaient immédiatement envie de tirer dessus, ils seraient parfaits pour tester le nouveau compagnon de route du guerrier. Il était venu ici pour joindre l'utile à l'agréable... En consultant les bases de donnée de la guilde sur le datapad du vaisseau il avait trouvé ce contrat de rang B sur un type non identifié à la chevelure flashy. Ce vieux loup de mer de Rooker quand il découvrit cette prime, mit immédiatement son véto sur sa planète d'origine et grogna à la moindre mention d'un contrat sur une autre planète... Et étant donné que c'était Rooker le pilote, personne n'osa lui opposer la moindre réponse. De toute façon le chasseur de primes n'avait strictement aucune raison de lui dire non alors autant faire un tour au pays des contrebandiers, des indépendantistes et des organisations terroristes pro humaines. Cela lui laisserait l'occasion de trouver un nouveau blaster et de grappiller des informations sur la cible ou, à défaut, de chercher à rencontrer les pègres locales... Des cheveux aussi facilement reconnaissables ça devait bien s'être fait remarquer quelque part dans la ville ! Remarque non, pas forcément... Si la cible était un minimum maligne elle s'était sans doute déjà rasée ou avait caché ses cheveux sous une capuche ou un couvre chef. Il y réfléchirait plus tard, pour l'heure il devait tester ce blaster dont la forme rappelant le revolver était très élégante... Mais est-ce que le poids était habilement réparti sur la surface du pistolet ? Il le tendit en direction des cibles... Pas mal pour un blaster lourd. Il aligna la lunette sur la tête du stormannequin, ou du mannequintrooper... Un trait azur fusa du canon et vint se planter droit dans le casque, le fendant en deux sur le coup tant l'impact était brutal. Sareth ne s'attendait pas à ce que son pistolet produise un son comme celui ci... La détonation était différente. L'impact aussi... Il se tourna vers le Sélonien, curieux.

    - Des munitions à plasma ?
    - Tout juste, d'où le tir bleu... C'est un peu moins facile à trouver que la cartouche de gaz mais les naboos en vendent à un prix abordable, et si l'idée d'enrichir la royauté naboo vous fait grincer des dents vous pouvez toujours en chercher sur le marché noir, ça coûte pas non plus une blinde.
    - Intéressant.

Le porter à la ceinture serait bien moins pénible que de porter deux colossaux annihilators sur chaque cuisse. Certes il pourrait difficilement tirer en rafales, mais les blasters lourds n'étaient de toute façon pas faits pour ça, c'était un coup à les faire surchauffer et à finir avec du duracier fondu dans la main. Et puis il devait apprendre à économiser ses munitions et à régler les situations avec le moins de tirs possibles, que ça soit pour le bien de son porte monnaie ou pour l'intégrité de ses cibles. Il s'essaya malgré tout à l'exercice de tirer plusieurs fois de suite... Cadence acceptable, recul tolérable avec les shuk'orok. Ça serait donc lui le nouveau meilleur ami du chasseur de primes ! Séparé de sa pique de force et de ses deux DT-57, le poids du mando commençait enfin à être plus acceptable, ça serait bien plus simple de conserver son endurance ainsi. Et puis garder une main de libre permettrait de plus facilement tirer au fusil à pompe de la main gauche en cas de souci... Il se tourna en direction du Sélonien avec largement assez de crédits pour mettre la main sur ce petit bijou à l'apparence ouvragée et aux munitions plasmatiques. Les négociations furent longues et pénible, l'homme loutre ne voulait rien lâcher et proposait deux fois le prix du flingue, ce qui commençait sérieusement à pomper l'air du mando... Mais alors que la prise de bec battait son plein, le regard de Sareth fut distrait. Il guetta la foule comme pour y chercher un point d'accroche, une façon de foutre le camp d'ici... Mais il fut capté par une drôle de source lumineuse. Une lueur orange... En forme de T. Il écarquilla son œil unique en constatant la massive armure en Beskar au milieu de la foule. C'était rare de croiser des vodes dans la galaxie, les guerres contre l'Empire avaient décimé ce peuple autrefois nombreux et pullulant... Il ne se laissa pas distraire et revint fixer droit dans les yeux la bestiole à fourrure.

    - Disons 3000 crédits pour le flingue, une réserve de cartouches de plasma, et une information.
    - ... Ok ! Ça me va parfaitement ! Tu veux savoir quoi ?
    - T'as vu un type à cheveux bleus dans le coin ?
    - Des types aux tiffs alambiqués ça manque pas ici... T'as rien d'autre comme signe distinctif ?
    - Il porte un trench-coat, du genre contrebandier à la petite semaine.
    - T'es sur une planète remplie de ces mecs là.
    - Pfffff... Ça fait rien, tu connais des types qui seraient capable de trouver une aiguille de ce genre dans la botte de foin qu'est cette ville ?
    - T'as bien le collectif Cinder... C'est des slicers plutôt connus sur Corellia, mais ça va te coûter bonbon.
    - ... On verra. Merci de l'info et du flingue, répondit-il en remettant son casque avant de tendre quelques barrettes de crédits au vendeur.

Et sans en rajouter il s'éloigna de là en examinant son blaster pour s'assurer qu'il était parfaitement en état et qu'aucune poussière s'était glissée dans le canon ou dans le barillet. Évidemment c'était pas très propre... Il pesta contre ce travail de sagouin et alla se poser à l'écart un peu plus loin, au calme, avant de sortir une petite brosse et de nettoyer tout ça précautionneusement. Au moins la lunette était comme neuve, ce baratineur n'avait pas tout raté, mais l'intérieur du bousin était poussiéreux... C'était un miracle que les circuits n'aient pas rouillé ou pire. Il s'affaira donc à offrir à ce pauvre bébé une seconde jeunesse, hors de question qu'il ne claque entre ses doigts dans une situation où il en aurait cruellement besoin.
Avatar de l’utilisateur
By Qadyr Vizsla
#40504
Image


Déambuler sur les docks était toujours atypique. La majorité, c'était juste des containers sur des palettes anti-gravité qui glissaient depuis les vaisseaux rouillés et frappés de logos délavés de vieilles sociétés de transport inter-secteurs. Ici apparemment, c'était un genre de marché ouvert, où les déchargeurs vendaient directement leur marchandise. Supprimer les intermédiaires ? Pourquoi pas. Mettre au chômage des négociants et des boutiquiers de métier, c'était une conséquence sociale dont Qadyr n'aurait pas franchement honte. Mais faire semblant de fouiller dans les rangs de bibelots entassés pour obtenir une information... quelle plaie. Enfin, c'était le métier.

Vadrouillant d'étal en étal, à s'arrêter, échanger deux mots - littéralement - avant de demander si quelqu'un avait vu cet individu. Aucune réponse en particulier pour l'interpeller. Normal : les indicateurs le faisaient rarement pour les beaux yeux de qui le demandait. Il fallait quelque chose qui fasse pencher en sa bonne faveur la balance bénéfices-risques : combien ça peut me rapporter ? Qu'est-ce que je perds avec l'un et l'autre ? Celui qui payait bien répondait à "combien ça peut me rapporter". Celui qui était menaçant répondait à "qu'est-ce que je perds avec lui". Qadyr n'avait pas franchement les moyens de payer. Et un zabrak de bonne taille, en armure complète à visière orange et une lance dans la main, ça mouillait son lot de pantalon. Et pas que chez les dames.

Mais même les menaces tacites ne valait pas grand chose quand personne ne savait rien. Pas que chacun ignorait de qui on parlait - apparemment celui ou celle qui gérait cette affaire était une légende dans le milieu corellien - mais personne n'en savait trop rien. Sous la panique, les gens inventaient ou sortaient ce qu'ils savaient : il appartenait à un vrai professionnel de trier le vrai du faux. Et Qadyr avait roulé sa bosse et ses yeux suffisamment de fois pour savoir à quoi s'en tenir, et quels parties étaient crédibles, trop grosses, ou des vérités. La vérité, c'est que l'acquisition était maligne et bien cachée : plutôt du genre à aller vers ceux qui l'intéressaient plutôt qu'à simplement se laisser trouver. Qadyr se demandait comment ces gens arrivaient à se déplacer discrètement entre deux rendez-vous avec des dégaines aussi improbables. Mais fallait-il croire qu'ils y arrivaient !

Qadyr n'eut pas franchement de chance dans sa pêche aux indices. Peut-être fallait-il tester du côté des receleurs d'informations, des guildes concurrentes, ou d'informateurs engeôlés et au courant. Peut-être mobiliser un réseau alternatif d'informateurs.

Qui ? Là devant lui, repartant avec un blaster... une armure analogue, un casque lustré... un ensemble de jettrooper. Un Mando ? Facile à voir. Il ne se déplaçait pas comme un voleur d'armure... un voleur se pavane, il est fier, il s'exhibe, il marche à petits pas, roulant des mécaniques plus sûrement qu'une usine à engrenages. Le type se mouvait rapidement, avec aisance, dans son armure comme un insecte dans son exosquelette. Il le suivit à bonne distance, tentant d'apercevoir qui il pouvait bien être. Quel clan, pour quelles convictions ? Il le regarda s'arrêter, s'installer et nettoyer son arme. Sortant un nécessaire rustique mais efficace. Un guerrier qui entretient son matériel... la base des bases, mais qui échappait à pas mal d'apprentis chasseurs, et de jeunes mandos. Qadyr ne fit pas de mystère plus longtemps : il s'avança à contrejour, le soleil pour le camoufler le temps qu'il le recouvre, et ne laisse que quelques rais de lumière passer sur son dos. La lance armée mais en position de garde, appuyée sur la sol, son bras fléchi. Il tendit son index de la main gauche, directement sur le chasseur. Clan ?
Avatar de l’utilisateur
By Sareth Daran
#40513
Alors qu'il nettoyait le canon du blaster, Sareth réfléchissait à ce que lui avait dit le marchand... Si c'était un sélonien respectueux de ses coutumes, il lui était formellement interdit de mentir. Cela devait être une drôle d'affaire d'être criminel, de facto... Se perdant dans sa propre imagination, le mercenaire se demanda s'il était possible de faire ce genre de métiers sans jamais mentir. Il imagina des situations mettant ce genre de doctrines à l'épreuve, comme par exemple se retrouver pris la main dans le sac face à un agent des autorités... Et il paraissait clair que soit c'était un traître à sa race, soit il avait graissé les bonnes pattes pour qu'on le laisse tranquille, autrement il était improbable que ce vieux sélonien n'ait pas déjà fini en prison. Vivre avec des dogmes aussi stricts n'était pas chose simple, quel évènement historique avait bien pu mener ce peuple à suivre cette voie avec autant de rigueur ? Un évènement traumatique peut être. Fut un temps, Sareth avait entendu parler d'une secte de mandaloriens qui avaient juré de ne jamais montrer leur visage à personne sous peine de finir exilé. Le traumatisme de la guerre entre l'Empire et les Mandaloriens devait être le catalyseur de ce monde de pensée ascétique et radical... Mais dans le cas des peuplades loutre, le mercenaire ne connaissait clairement pas assez l'histoire de Corellia et de ses mondes alentours pour supputer quoi que ce soit. Il faudrait demander ça à Rooker, il devait connaître la réponse, lui qui pouvait décrire chaque recoin de la planète en détail comme s'il y était allé hier. Son petit instant d'errance mental fut cependant stoppé par une stature imposante qui se dressa entre lui et la lumière du soleil, créant une épaisse silhouette obscure dans le seul attribut visible étant une visière lumineuse orange et un doigt pointé. C'était le fameux mandalorien qu'il avait vu dans la foule... Visiblement il l'avait remarqué et voulait lui parler. Non pas que ça dérangeait Sareth qui jamais, au grand jamais, n'attaquerait un vode sans raison valable, mais la main posée sur la lance laissait penser que cette pensée n'était peut être pas réciproque. Les mots, ou plutôt le mot, prononcé fut bref, sec et sans fioriture. Cela sonnait un peu bourrin, brut de décoffrage voire paranoïaque, comme les mots d'une bête acculée qui voulait une réponse claire et concise sous peine de finir avec une morsure. A moins que l'individu fut simplement habitué à ne pas parler pour ne rien dire, le genre militaire qui posait rarement des questions et ne s'encombrait pas des us et coutumes quand il devait le faire, le genre bourru mais guère méchant.

Image
"Clan ?"

Intéressant comme première question... Avait-il peur d'être tombé sur un clan rival qui chercherait à lui causer du tort ? Il n'arrivait pas à voir l'insigne de clan sur son armure ouvragée, le contre-jour n'aidant pas à se faire une idée de son harnachement. Il était grand et massif, ça c'était certain, quoi que pas plus musclé que nécessaire, mais à part ce constat impossible de lire un symbole ou un détail sur les cuirasses... Cuirasses très brillantes et reluisantes par ailleurs. Soit c'était du duracier qu'il passait des nuits à lustrer, soit c'était du beskar complet, ce qui changeait drastiquement la donne. Elle était peinte de noir et d'or, ça il en était sûr... Ce mélange très agressif pour la rétine signifiait une volonté de justice et de vengeance qui contrastait beaucoup face au gris mélancolique et au rouge bordeaux de Sareth qui rendait hommage à son père et à ceux qu'il avait perdu. En bref... Pas moyen de deviner son clan, mais même vêtu entièrement de Beskar, le missile au poignet de Sareth lui ferait regretter le moindre geste brusque. Bien qu'il ne souhaitait certainement pas s'en servir, il lui répondit calmement en gardant l'idée dans un coin de sa tête dans le cas regrettable où l'on en viendrait aux mains.

    - Daran. Je m'appelle Sareth, et toi vode ?

Le ton était amical mais sans trop en faire, posé, comme pour tempérer la méfiance de l'interlocuteur et lui signifier qu'il ne cherchait pas d'ennuis... Son clan et sa philosophie ne faisaient pas l'unanimité mais mentir ne servirait à rien, l’œil attentif pouvait facilement remarquer le renard gravé sur l'épaulette gauche... Son clan avait eu tout le loisir de se faire oublier cela étant dit, et Sareth se demandait si ce nom trouverait une résonance chez celui qui lui faisait face, car déterminer son âge au travers de l'armure était difficile... Le timbre de voix grave et viril laissait penser que ce n'était pas un jeunot, mais à quel point, ça... Impossible de le dire avec certitude. L'époque de l'imbattable datait d'il y a une bonne vingtaine d'années et la société mandalorienne avait eu tout le loisir de se trouver de nouveaux soucis et de nouveaux ennemis, tout dépendrait donc de si le guerrier était féru d'histoire ou non. Revenant quelques instants au blaster, Sareth l'examina une dernière fois puis, satisfait de sa propreté, le remonta et le mit à sa ceinture avant de se lever pour être, quasiment, à la même hauteur que son vode qui le surplombait d'une dizaine de centimètres. S'inspirant de son interlocuteur et s'exprimant en phrases brèves, il se permit une question peut être déplacée mais qui pouvait être digne d'intérêt.

    - Tu chasses aussi la prime ?

En général quand un mando daignait sortir du secteur mandalorien, c'était bien souvent qu'il était chasseur de primes... C'était leur tradition, un métier qu'ils avaient presque dans les veines. Aussi la question pouvait sembler bête, mais s'il la posait c'était surtout pour savoir s'ils étaient à la recherche du même loustic, car si c'était le cas il y avait des protocoles instaurés par la guilde... Des protocoles rarement respectés, mais des protocoles que le chasseur préférait suivre que d'outrepasser, car entrer en concurrence avec les autres était une perte de temps, de munitions et de médipacks. Aussi espérait-il pouvoir coopérer avec ce guerrier ou, le cas échéant, partager des infos plutôt que d'empiéter sur le travail de l'autre. Il allait bien voir de quoi il en retournait de toute façon... Il guetta le mystérieux mando en attendant sa réponse.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]