- mer. 5 févr. 2014 11:58
#7745
Le vaisseau de transport dans lequel elle se trouvait était plein. Il n’y avait aucune place libre, et déjà les discussions étaient follement animées. Plusieurs enfants s’amusaient à se tirer dessus, tandis que les adultes restaient confortablement assis. Les uns lisaient, les autres s’inquiétaient mais aucune personne ne bougeait. L’atmosphère était relativement calme, aucune pression ne s’en dégageait. Le couloir central était quelque fois traversé par des agents de navigation, et par des militaires stationnés dans d’autres wagons. En effet, à chaque extrémité se trouvaient des stormtroopers et quelques agents de liaison. Le blanc des soldats faisait contraste avec le gris des uniformes impériaux. Et, quoi qu’en dise l’opinion publique, ce n’est pas la présence des impériaux qui mettaient mal à l’aise les gens. Helera quant à elle était posée à côté des murs et s’y appuyait tout en réfléchissant. Elle était habillée de sa toge noires et avait mis la capuche pour se masquer le visage. Non pas qu’elle était recherché par l’empire, simplement qu’elle n’avait pas envie que l’on s’intéresse à elle. Directement à côté d’elle, il y avait un Neimoidian qui lisait puis en continuant dans la rangée, on pouvait y voir d’autres races, sans grande importance. Leur destination était le système de Kuat, là où Helera était née. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle y revenait. Avec les évènements de ses dix dernières années qu’elle avait subit, il était plus que temps qu’elle rentre. Déjà, elle pensait s’engager dans les chantiers navals de la planète, fortement réputés. Néanmoins, elle n’avait pas l’intention d’abandonner ce qu’elle avait apprit. Elle comptait bien cultiver ses talents de duelliste et peut être même, les mettre aux services du plus offrant. Sa priorité dans tous les cas, était de trouver de l’argent pour survivre, car elle n’avait pratiquement rien. Or, la vie devenait chère, en nourriture comme en protection. Sa soif de vengeance était endormie à ce moment même. Elle n’avait aucune envie de tuer, juste se poser quelque part. La vie la rappellerait bien assez tôt à ses responsabilités, de toute manière.
Une première secousse indiqua aux passagers qu’ils venaient de rentrer dans l’atmosphère. Une seconde signalant que la descente était amorcée. Helera garda les yeux clos, essayant de ne pas repenser à son passé. Même si elle tentait de penser à autre chose, les images revenaient à la suite, comme des pics s’enfonçant dans sa tête. Les coups lui revenaient en tête, elle crispa le cou, la torture et les insultes lui pourfendirent l’âme, elle serra les poings. La colère la submergea et elle se sentit exploser. Elle se força à contrôler sa respiration, se détendre et penser à autre chose, en vain. Une voix la tira d’un coup de ses pensées :
- Nous sommes heureux de vous annoncer que nous allons atterrir d’ici quelques instants. Merci de nous avoir choisis pour vos voyages spatiaux.
Elle releva instinctivement la tête, haletante, tournant son regard n’importe où, reprenant peu à peu conscience de son environnement. Le Neimoidian la regardait avec le même air hautain, significatif de sa race. Helera lui lança un regard noir sous sa capuche et s’adossa dans le fauteuil. Les forces de l’ordre ne bougeaient toujours pas, statues armées. L’atterrissage se fit par la suite sans encombre et déjà les personnes étaient sur le chemin de la sortie. Quant à elle, elle resta un instant assise, les mains jointes. Ce n’est que lorsque tout le monde avait quitté l’appareil qu’elle réajusta son sabre sous sa toge et prit elle aussi le chemin de la sortie. Les derniers soldats lui emboitèrent le pas jusqu’à ce qu’elle sorte du vaisseau. Après cela, sans affaire particulière, elle regarda autour d’elle, dans le spatioport. Des vaisseaux partaient et venaient, de toutes sortes. Des militaires comme des civils. A l’intérieur même de la gare, tout le petit monde se pressait, chacun ayant un but très précis et calculé. Elle ne se mêlait pas des différentes conversations et se contenta d’observer sans écouter. Elle se déplaça doucement vers le centre du bâtiment et regarda en l’air, vers les aérations. De là, on pouvait apercevoir l’anneau métallique gigantesque qui entourait la planète. Là était son but à elle, ou du moins, c’est ce qu’elle pensait.
Une première secousse indiqua aux passagers qu’ils venaient de rentrer dans l’atmosphère. Une seconde signalant que la descente était amorcée. Helera garda les yeux clos, essayant de ne pas repenser à son passé. Même si elle tentait de penser à autre chose, les images revenaient à la suite, comme des pics s’enfonçant dans sa tête. Les coups lui revenaient en tête, elle crispa le cou, la torture et les insultes lui pourfendirent l’âme, elle serra les poings. La colère la submergea et elle se sentit exploser. Elle se força à contrôler sa respiration, se détendre et penser à autre chose, en vain. Une voix la tira d’un coup de ses pensées :
- Nous sommes heureux de vous annoncer que nous allons atterrir d’ici quelques instants. Merci de nous avoir choisis pour vos voyages spatiaux.
Elle releva instinctivement la tête, haletante, tournant son regard n’importe où, reprenant peu à peu conscience de son environnement. Le Neimoidian la regardait avec le même air hautain, significatif de sa race. Helera lui lança un regard noir sous sa capuche et s’adossa dans le fauteuil. Les forces de l’ordre ne bougeaient toujours pas, statues armées. L’atterrissage se fit par la suite sans encombre et déjà les personnes étaient sur le chemin de la sortie. Quant à elle, elle resta un instant assise, les mains jointes. Ce n’est que lorsque tout le monde avait quitté l’appareil qu’elle réajusta son sabre sous sa toge et prit elle aussi le chemin de la sortie. Les derniers soldats lui emboitèrent le pas jusqu’à ce qu’elle sorte du vaisseau. Après cela, sans affaire particulière, elle regarda autour d’elle, dans le spatioport. Des vaisseaux partaient et venaient, de toutes sortes. Des militaires comme des civils. A l’intérieur même de la gare, tout le petit monde se pressait, chacun ayant un but très précis et calculé. Elle ne se mêlait pas des différentes conversations et se contenta d’observer sans écouter. Elle se déplaça doucement vers le centre du bâtiment et regarda en l’air, vers les aérations. De là, on pouvait apercevoir l’anneau métallique gigantesque qui entourait la planète. Là était son but à elle, ou du moins, c’est ce qu’elle pensait.