L'Astre Tyran

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D'apparence pacifique, avec ses forêts et ses mers, Kuat est en réalité l'un des bastions de l'armement impérial. Les chantiers spatiaux de la CNK entourent littéralement la planète, et emploient des millions d'ouvriers, afin de produire notamment les Destroyers Stellaires Impériaux.
Gouvernement : Empire
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By Leia Organa
#21384
Les négociations aboutissaient, les arguments mis sur la table par les républicains, avaient réussis à faire pencher dans le giron républicain l'opinion de la noblesse kuati, leur plan avait fonctionné, et ainsi épargné la vie de centaines de milliers de personnes en plus d'éviter une souffrance au peuple kuati et selon toute probabilité l'ouverture d'un nouveau front de guerre.
Ainsi autant dire que dès que Leia entendu les conditions, elle ne s'encombra pas de d'avantages de palabres et elle signa, un traité fut établis, incluant un traité d'adhésion à la Nouvelle République sous des conditions plus souples sur le modèle du secteur corellien. Le traité prévoyait le sauf conduit, le tout fut signer par les partis en présence, le "Traité de Libération de Kuat". On avait là l'évident triomphe de la noblesse du noyau et de ses valeur de libéralisme économique sur toute considération partisane et politicienne, le pragmatisme évidement était l'élément clé de ces négociations.

Très vite les procédures d'adhésion furent entérinée, les derniers esclaves de la planète affranchis et tout autres reliquats de la législations raciste, arriérés et totalitaire impériales furent abolies, l'ensemble des lois millénaires kuatis qui avaient été abolis sous les différents gouvernements de Moffs furent restaurées, les frontières rouvertes, le tout dans une exaltation sans pareils dans tout le noyau réunifiés. Avec la libération de Kuat, le Noyau retrouvait son unité historique, mais également sa force, les marchés s'ouvraient vers la planète, les médias républicains et alliés purent contribuer à restaurer les liens et l'ouverture de la planète vers la Galaxie entière après des années d'isolement.
La Flotte IV, des forces de défenses républicaines resta en stationnement afin de garantir la sécurité de la planète jusqu’à que la situation se stabilise.
L'officialisation de cette libération pacifique acquise par le duo Organa-Antilles, de Kuat, était un symbole fort de l'efficacité de la diplomatie républicaine.

Kuat était à nouveau Républicaine, comme elle l'avait toujours été pendant des millénaires, avant les jours sombres, avant l'Empire.


Résumé :
- Libération de Kuat
- Ouverture de la planète à la Galaxie et adhésion à la Nouvelle République
- Stationnement de la Flotte IV en orbite (défense)
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By Borsk Fey'lya
#21402
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Major-Général Ludam Makkor


Le Major Makkor demanda immédiatement une convocation au conseil des nobles pour mettre en oeuvre les prochaines étapes de ce qu’on pouvait déjà appeler comme le retournement de Kuat, et sa sécession.
En science politique, ces évènements resteront dans les annales comme le plus parfait exemple d’inertie. L’Empire n’avait rien fait, pire il avait laissé l’adversaire placer ses pions sur l’échiquier. Mais la partie était loin d’être jouée, il fallait faire en sorte que l’Empire sorte dignement, et avec le minimum de casse.



    Vénérables membres du Conseil Kuati,

Je vous demande une audience pour discuter des modalités du départ des troupes impériales et l’organisation d’une consultation du peuple kuati quant à la destinée politique de Kuat.

Veuillez agréez, membres du Conseil, mes respects les plus sincères.
Major-Général Ludam Makkor


Voilà, le message fut envoyé (avant le lancement des rumeurs). En attendant, le Major demanda une estimation concrète de toutes les forces impériales en surface et en orbite afin de les répertorier et les évacuer.

Il était aussi temps pour la Sécurité Impériale de nettoyer quelques dossiers, faire le ménage et préparer l’évacuation. Cela ne l’empêcha pas de glaner un important transfert de fond de la NR en direction des comptes gouvernementaux kuati. L’effet était magnifique : Kuat touchait-il le prix de sa trahison ? Une information parfaitement inventée par les slicers du BSI/RI qui falsifièrent les comptes pour faire apparaitre ces 500 millions en provenance de la Banque du Noyau. Une fois l'information démentie, elle n'en serait que plus suspecte donc louche, donc potentiellement vraie ? Nous verrons bien.



En attendant, un ordre fut envoyé à la TFO de prendre position autour du port de fret kuati, là où les principales installations chargées de l’accueil des marchandises avant qu’elles ne soient transférées vers Kuat, l’endroit obligatoire, et le seul, où la logistique de l’import/export est organisée. C’était évidemment une simple mesure de précaution afin d’éviter des attaques imminentes et défendre les intérêts kuati, soit sa souveraineté.
Le reste des vaisseaux (Allegeance et les 6 frégates) prirent position autour de l'anneau Kuati.

Au QG du BSI, quand on a su ce transfert de fond, on imagina la chose suivante : faire fuiter l’information dans la presse kuati alors que l’Empire demandait l’audience afin de faire évacuer convenablement ses troupes. Une véritable humiliation. L’Empire avait désormais des munitions pour tenter de forcer la main au conseil sur une chose, la seule qu’il voulait. Celle qui allait suivre.

Une autre information fuita. Le peuple de Kuat devait s'exprimer sur une question simple et précise : Kuat devait-elle demeurer neutre ou s'intégrer à la République. C'était ce qui ressortait des rumeurs venant du Conseil prétendument du conseil (les réseaux Larone aidant), logique que le conseil y pensait après tout, vu qu'il voulait reprendre sa souveraineté. Un bon moyen de s'affirmer face à la NR et obtenir encore plus d'aide.
Tout cela était faux, mais l'Empire espérait que le Conseil accepte le fait accomplis à son avantage. Après tout, l'information pouvait bien trop crédible pour démentir et avoir l'air d'un imbécile ensuite. Et puis ça faisait très démocratie, aucune raison de ne pas le faire.
Le Major n'avait désormais plus rien à faire, il voulait à tout prix convaincre le conseil d'accepter le référendum.
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By Démence
#22053
Juste Leia, quand tu n'es pas MJ sur un sujet, même si la finalité que tu décris est sans équivoque, évite de poster un bilan final sur un ton si péremptoire^^ Ca échauffe pas mal d'esprits...


Kuat n'était pas "vraiment" républicaine. Déjà, le Conseil des nobles signala qu'aucune flotte républicaine ne serait admise dans le territoire souverain de Kuat, aussi la flotte de type 4 dépêchée par Leia fut congédiée à peine l'idée de sa présence émise. Le Conseil assurerait un rôle intérimaire, le temps qu'un nouveau Conseil des nobles - composé selon la nouvelle loi à venir des principaux dirigeants financiers de la planète - soit nommé.

La flotte de défense serait composée de divers vaisseaux de lourd tonnage privés des industriels, plus les vaisseaux en stock actuels, l'Alliegeance et les frégates. Ca portait à quelques 3 Destroyers Stellaire et une vingtaine de croiseurs, sans compter les chasseurs maison des CNK.

L'Alliegeance et les frégates ne prirent pas position autour de l'anneau Kuati en ce que son équipage réduit fut débarqué sur l'anneau. L'armée impériale n'avait aucune suprématie sur les vaisseaux après tout.

Les rumeurs de l'Empire, le transfert de fonds et l'appel à l'indépendance eurent des conséquences peu attendues. Ils semblaient avoir oublié que se tenait un membre très affilié à la pègre au Conseil des Nobles, aussi ce genre de scrupule ne l'atteignait pas. Un fond venant de la Banque du Noyau ? Parbleu, la moitié sud de la Galaxie y avait un compte. Les Kuati pouvaient signaler que ce transfert venait d'un compte privé leur appartenant. Ce qui était techniquement le cas : ils ne gardaient pas ces 500 millions dans le revers de leur robe.

Pour la rumeur sur le référendum, il fallait bien penser à deux choses : d'une, c'était la panique au sol, et une rumeur se propageait vite mais mal. Au bout d'une heure tout le monde penserait que la Nouvelle République annexait la planète. De fait, l'aspect psychologique marchait en faveur de l'Empire pour éviter que la Nouvelle République ne soit en odeur de sainteté. C'était sans compter sur Brugemani qui chargea ses hommes de casser quelques jambes et d'enfermer des pieds dans des sceaux de permabéton à prise rapide. L'eau des rivières Kuati était très bonne ces temps-ci paraissait-il.

Après quoi le démenti passa comme une lettre à sa poste : Kuat n'était pas affiliée à la Nouvelle République mais entretiendrait des relations commerciales et diplomatiques poussées avec elle, en plus d'une collaboration militaire et sociale avancée. Kuat n'était pas "libérée", juste émancipée.

Entretemps, le Conseil glissa un mot discret à Makkor, lui disant - en plus de l'envoyer sur les roses pour son entrevue - que tout accord commercial avec l'Empire n'était pas abandonné... il faudrait voir des clauses très discrètes pour continuer la construction de vaisseaux pour le compte de l'Empire. Après tout, les CNK avaient encore des usines au Nord, notamment sur Bastion. Et ça, aucun livre de compte ne l'indiquait. De quoi fournir des Destroyers discrètement au nez et à la barbe de la Nouvelle République. Mais les prix de vente seraient revus à la négociation également.

Puis, d'un coup les flottes impériales arrivèrent en vue de la planète, alors que les flottes républicaines étaient encore en orbite. Y aurait-il le massacre prédit par les anciens ?
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By Rhedatt Fanrel
#23056
- PNJ situationnel : Amiral Manwe. -


- 3 ... 2 ... 1 ... Sortie d'hyperespace.
- Flottes républicaines détectées.
- Passage en état d'alerte maximal. Ne sortez pas les chasseurs, et boucliers au maximum. Que la flotte soit prête à riposter à la moindre attaque. Formation étendue de combat.

Le silence revient sur le pont du DSI. L'Amiral, appuyé face à l'imposante verrière, observait l'horizon metallique qui flottait autour de la planète. Dans les fosses derrière lui, les officiers de bord restaient silencieux, fixés devant la multitude d'écran tout autour d'eux. Leur froideur, et leur impassibilité, étaient impressionnantes .. n'avaient-ils pas conscience que se jouait peut-être là un tournant majeur de l'histoire de l'Empire ? Qu'une bataille d'une envergure telle qu'elle marquerait l'histoire ? Difficile à dire, mais toujours est-il que rien ne semblait bouger. L'Amiral calculait, intérieurement. Ouvrir les communications tout de suite ? Les laisser mariner dans leurs jus ? Ils savaient de toute façon que les vaisseaux impériaux n'étaient pas en train de s'armer pour attaquer, ils voyaient bien que rien ne se passait.

- Prenez contact avec les autres vaisseaux impériaux en orbite, si ce n'est pas déjà fait. Commencez à les réorganiser, qu'ils se tiennent prêts à se défendre, en cas de besoin, et surtout à partir le moment venu. Avertissez : quiconque rompra cette ligne passera en cours martiale.

Les officiers bougeaient vaguement, dans les fosses, chacun à leur poste. Un spectateur extérieur n'aurait pas su dire à qui il s'adressait, ni même si quelqu'un l'avait écouté, mais pourtant l'ordre était appliqué à la lettre. Toujours est-il que les minutes passaient, et qu'il était temps d'agir. Kuat, de toute manière, était visiblement perdue. Il était temps de tirer sa révérence proprement, rapatrier ceux qui le méritaient, et ficher le camps. Pas de bataille, pas de violence, simplement de la civilité.

- Canaux de communication vers la planète et la flotte républicaine maintenant. Un nouveau silence, puis un signe de tête, en tout cas d'un masque, et l'Amiral se rapprocha de la verrière, les mains croisées devant lui.

Aux autorités républicaines et au Conseil de Kuat. Je suis l'Amiral Manwe, à la tête de cette flotte, et mandaté par l'Empire pour évacuer nos ressortissants et forces armées encore libres. Nous n'avons aucun intérêt aujourd'hui à faire parler nos armes, et nous comptons sur notre confiance mutuelle pour que tout cela se déroule dans le plus grand calme et respect de chacun. Si jamais les termes de notre arrangement n'étaient pas respectés, je me verrai dans l'obligation d'user de la force pour les mettre en oeuvre. J'espère sincèrement que nous n'en arriverons pas là, mais nous serons intransigeants. Que l'évacuation débute.


Un signe de tête, et la communication fut coupée. Il était temps de voir ce qui allait se passer maintenant, en sachant que les canaux de communication étaient désormais ouverts, si jamais le Conseil de Kuat souhaitait parler. La flotte impériale, quant à elle, restaient en alerte maximale, pendue à ce qui allait se passer maintenant : répliquer à l'attaque républicaine, ou bien accueillir ses réfugiés.
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By Leia Organa
#23086
Comme bien souvent lors des libérations de planètes un "exode navrant" avait lieu. Déjà pendant la guerre et la libération du noyau par l'Alliance Rebelle, avant l'arrivé des flottes des combattants de la liberté, on voyait de drôle de processions de transports et de cargos, remplis à craquer de biens matériels et surtout d'amertume. Alors que la majorité des populations des planètes libérées accueillaient les rebelles avec joie ou simple curiosité, il y avait toujours cette poignée de fameux "ressortissants" impériaux. Le terme ne signifiait plus grand chose sur des planète libéré, mais c'était surtout une manière juridique d’appelé les "ultras" de l'Empire, ceux qui ne supportaient pas de vivre sous un autre régime que celui instauré par les tyrans Sith, et avec eux tout les membre de la hiérarchie de l'Etat dictatorial. En général les plus fanatiques ou tout simplement ceux qui savaient qu'en restant il serait probablement déféré devant une cour pour rendre compte des crimes qu'ils avaient commis.

En général les services de renseignements républicains tentaient d'arrêter ces fuyards, mais dans le cadre des accords de Kuat, le jeu n'en valait pas la chandelle, et alors que tout le noyau de la galaxie était en train d'être réunifié politiquement avec la libération de Kuat, personne n'avait ni la motivation ni l'intérêt d'empêcher la fuite impériale. Pour beaucoup sur Coruscant, l'idée était que cette nouvelle planète membre se porterait forcément mieux sans ces éléments les plus impériaux.
Alors évidemment on autorisa sans heurts l'évacuation et le départ de toute unité militaires ou civiles désireuse de quitter le système sous étendard impérial.

Déjà les célébrations de la libération prendraient place, et il n'était pas question de voir traîner la situation de transition.
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By Démence
#23265
Que dire de plus à présent ? Les flottes Républicaines et Impériales se toisaient méchamment, mais aucun tir n'était à enregistrer. Il aurait fallut d'un jeune homme sur-excité qui appuie par mégarde sur la gâchette, et la carnage aurait été instantané. Les deux camps étaient prêts à faire feu dans la milliseconde.

Les troupes au sol furent repêchées par des transports de troupes, qui défilèrent sous quelques cailloux qui ne donnèrent suite à rien. Si la planète était résolument pro-Kuat, puis pro-Empire, puis pro-Rebelle dans cet ordre là, les pro-Rebelles se manifestaient toujours les premiers. On vit par contre, et cela en surprit plus d'un, quelques gens qui jetaient des fleurs sur le chemin des rares troupes au sol. Kuat n'avait pas été maltraitée, au contraire.

Les défenses furent laissées là en état, on détruisit juste les documents confidentiels. Un chèque d'un demi milliard fut signé à l'ordre de l'Empire comme le Conseil l'avait convenu, et les troupes impériales partirent.

Kuat ouvrit ses frontières, recommença à commercer, etc etc, et prit son indépendance relative, avec un siège au Sénat, pour un titre d'adhérent libre. Armée privée, pas d'impôt républicain à payer, juste les systèmes de taxes.

La bataille de Kuat était enfin terminée.

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By Ephémère
#24632
Modération éco Flash
La Golan Arms


La CTC, les CNK et Rendili qui investissent ensemble pour créer une entreprise commune, c'était un projet pour le moins hors du commun. Surtout quand on comptait que chaque groupe avait débloqué un demi-milliard de crédits dans cette nouvelle filiale. Cependant, au vu de l'ampleur de la tâche, il fallut bien un an avant de mettre d'accord tous les acteurs, puis encore quelques mois avant que la Golan Arms devienne réellement opérationnelle.

Grâce à cet investissement de 1,5 milliards de crédits, la Golan Arms put construire 24 docks orbitaux répartis équitablement entre les planètes Kuat, Rendili et Corellia. Le reste de l'argent servit à doter l'entreprise d'un capital de départ et de divers locaux nécessaires. La filiale marchait de manière totalement indépendante mais reversait 12% de ses revenus à chacune des trois maisons-mères.

La Golan Arms produisait des armes personnelles, telle que le lanceur de fléchettes FC-1, mais aussi de larges stations spatiales de défenses ainsi que des équipements sportifs (notamment pour la shockboxe). L'essentiel de ses revenus provenait cependant de sa production d'armes lourdes et de tourelles. En revanche, l'entreprise avait la stricte interdiction de construire des vaisseaux, et ce afin de ne pas entrer en concurrence avec ses maisons-mères.


La CTC, les CNK et Rendili rajoutent 75 millions de crédits à leurs revenus.
La CTC, les CNK et Rendili rajoutent 150 millions de crédits à leurs trésoreries.
Aucunes dépenses à ajouter, la Golan Arms fonctionne de manière indépendante.
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