L'Astre Tyran

[Démence]

Le peuple, flatté au collet par les doux mots sortis d'un holofilm du Moff en fut presque touché au point de s'effondrer sur le sol en une flaque de pureté candide. Au lieu de quoi il se redressa et cria "indépendance ! indépendance !".

[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Tu es vraiment un imbécile, Hayden. Tu l'as toujours été.[/font] [/table]

A l'encadrement de la porte du Moff se tenait Valeria Kuat, en tenue très légère de tulle brun agrémenté de colifichets clinquants lui donnant plus l'apparence d'une danseuse exotique que d'une aristocrate parmi les plus riches de la galaxie... et co-PDGère de la CNK.

[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Tu crois qu'ils crient tous l'indépendance pour Kuat ? Tes partisans ne sont que de la capitale. Les provinciaux se moquent de toi, il s'en sont toujours moqués. Kuat City est avec toi... cela représente quoi, 5, 10 pourcent maximum ? Quand viendra le temps du scrutin, il tombera Empire parce que ce peuple est impérial. Tu les as dans la poche parce que tes travaux et tes emplois ont démarré ici. Le reste n'a rien vu encore.

Si tu tires sur les troupes qui approchent, tu vas tuer des gens mais tu vas mourir. Ne sois pas idiot, fuis pendant qu'il est encore temps. Ma navette est prête à décoller, laisse-moi gérer ça.[/font] [/table]

Valéria possédait un paquebot de luxe sans arme mais avec des boucliers très puissants, des propulseurs de pointe et un hyperdrive unique en son genre : classe 0.7 ! Sans compter les contre-mesures, le camouflage optique et les facilities à l'intérieur : bah oui, le paquebot de luxe de la co-PDGère de la CNK, c'était au moins confort 5 étoiles. Et encore, on disait "5" parce que "7" n'existait pas.

[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Le peuple n'a pas d'arme, et les manifestations, l'Empire n'en a que faire. Pars Hayden, c'est tout ce que tu peux encore faire. Tu as pu retirer ton argent avant tout ceci, profites-en et va en retraite loin au Sud, sur Coruscant. Prend une suite au 500 Republica et coules-y des jours heureux avec une jeune et jolie femme. Laisse à l'Empire sa petite victoire.[/font] [/table]

Que pouvait-il vraiment faire à ce moment là ? La suite n'en fut pas plus gaie non plus...

Les agents du BSI qui n'avaient pas été arrêtés par le Moff s'élevaient au nombre de 2 - le chef de la cellule et un agent à qui il faisait confiance - travaillèrent du mieux qu'ils purent, mais ils réunirent la population efficacement... mais quand les manifestants se rendirent compte qu'ils étaient entre des tourelles automatiques et une armée impériale composée de dizaines de TR-TT, de TB-TT et des milliers de soldats en ordre de marche... comment dire... le porte-parole utilisa son ultraphone pour couvrir le bruit de panique qui commençait à naître... à destination du Moff.

[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Peuple, pas bétail ![/font] [/table]

Le message, qui à l'origine devait être tourné vers les loyalistes du Triumvirat, se retourna contre son instigateur, qui se servait honteusement du peuple qu'il avait juré de protéger pour SE protéger. Le peuple était le facteur capital le plus imprévisible et volage de toute la création, tout le monde semblait l'oublier, et quand un con qui gueule plus fort que les autres croit que... et bien, tout le monde finit par croire que.

Et hélas, tout cela pendant que Makkor était reçu par le Moff. C'est vrai que recevoir en tête à tête un général prêt à abandonner sa félonie au profit de ses anciens employeurs... quelle bonne idée.

[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]J'écoute le peuple. Et entendez-le, ils savent maintenant qu'ils ne sont là que pour vous servir de bouclier humain. Ou du moins s'ils ne le savent pas, ils ont compris que vous les meniez à la mort. C'est un bain de sang que vous vous apprêtez à faire là. Vous avez servi l'Empire, oui, mais n'oubliez pas que vous devez votre place aux protections militaires qu'il a mis en place ici. Kuat peut prétendre à l'indépendance grâce à l'Empire.

Cessez vos enfantillages et rendez-vous. Ou fuyez et couler des jours heureux comme le suggère à juste titre votre homologue. Il y a d'autres métiers où vous pourrez exercer.[/font] [/table]

La situation se dégradait d'instant en instant. Le Moff se devait de faire vite à réfléchir...

Heure : 1 heure 30 minutes.

[Hayden Kor'rial]

Avant de parler à l’officier, c’est Valéria qui vint le voir pour le mettre en garde. Elle ne comprenait pas le fond de son action et là où il voulait aller. Mais sans doute avait-elle raison, et cette folie avait peut-être assez duré. Le doute s’immisça en lui comme un poignard glacial. Et s’il s’était trompé après tout ? Si la Kuat qu’il avait voulu sauvé était déjà morte ? Non, il ne pouvait pas croire cela. Ce premier round était terminé, mais il espérait que les graines aient pu être semées. Sinon, tout ceci n’aura servi à rien. Les impériaux selon ses dires se fichaient des manifestations. Soit, sauf que cela il le savait déjà.

-Soit, répéta-t-il à haute voix. Je n’étais pas assez bien préparé pour cette fois. Il est temps de préparer mon départ. Merci.

Il la fit sortir alors que l’officier arriva. Très brièvement, il lui réexpliqua ce qu’il avait à lui dire, essayant de le faire changer, ne serais-ce qu’au cas où. Déjà le peuple si fier et prêt à en découdre se retournait contre le seul qui l’écoutait. Cela ne fit que conforter son idée de départ. Reculer pour mieux sauter. Il n’était que le serviteur du peuple, et si ce dernier ne voulait plus de lui, alors il devait partir, c’était le deal. Tout en fixant l’officier, il lui dit, d’une voix calme et posée.

-Mon départ va chambouler pas mal de choses sur la planète. Vous avez été un très bon soldat et je suis fier de vous avoir eu sous mes ordres. Maintenant que la planète croit que je l’utilise, c’est à votre tour de veiller à sa sécurité, à la sécurité du peuple.

Il avait dit cela sans animosité, sans provocation ou autre ironie. C’était sincère. Il le congédia et fit appeler surement ses deux seuls derniers soutiens, sans compter les agents déjà partis. Crow et Eagle se présentèrent, avec une mine affreuse.

-Bon écoutez les gars, il semble que la cause que nous défendions n’a pas été communément admise, ni même reconnu. Le peuple lui-même ne veut pas de cette liberté. Et même si c’était le cas, Valéria à raison, il n’y a que Kuat city qui nous a rejoints. Je vais m’éclipser pendant quelques temps, hors de Kuat. Je ne peux pas vous emmener, mais vous avez ma parole que je reviendrai. L’officier en chef a demandé à ce que les soldats de Kuat qui me sont partisants soient éparpillés dans la galaxie, et …

-Non. Crow croisa les bras. C’est non. Ma famille est ici, je ne pars pas sur une autre planète.

Son collègue acquiesça.

-C’est ce qui vous attend malheureusement. Néanmoins, allez voir vos unités respectives et essayez de prendre la température. Si vous arrivez à convaincre des personnes, alors allez voir George. Il vous aidera à vous réinsérer sur la planète, loin de la capitale dans un premier temps. Restez-y pendant quelques temps, reposez-vous. Je vous recontacterai tous par le biais de George.

Il serra la main de l’un et de l’autre puis les invita à partir. De fameux camarades qui avaient bien mérité un peu de repos. Quand les choses se seront calmées, Hayden comptait leur envoyer de l’argent pour qu’ils puissent continuer à vivre. Il ne saura pas combien les ont rejoint jusqu’à son retour. Il trouverait bien un moyen de les contacter. Il confia à George la responsabilité de la cellule et lui ordonna de se terrer dans les endroits les moins surveillés de la planète, tout en gardant un œil sur la cellule, évidemment. Officiellement, cette dernière n’existait pas.

Enfin, il quitta la planète à bord du cargo de luxe de Valéria, alors que tous les systèmes reprenaient du service sur la planète. Sur le vaisseau, avant même de partir en hyperespace, il adressa un dernier message à destination de la planète.

-Peuple de Kuat,

La lutte que nous avons débuté ensemble est terminée pour l’instant. Je ne peux assurer votre sécurité seul tout en maintenant à distance le Triumvirat. Votre survie est plus importante que mon pouvoir, malgré ce que l’on a dit sur moi. Ainsi, je pars en exil forcée. N’ayez pas peur, je porterai votre désir d’indépendance jusqu’aux oreilles de la galaxie. Cette bataille est terminée, mais notre combat ne fait que commencer.

C’était Hayden Kor’rial, et ceci était mon dernier message.

Il ferma une dernière fois le communicateur et partit.

[Thoryn]

Alors que Starr et ses hommes s’apprêtaient à couvrir le peu de distance qu'il restait entre le Palais du Moff et leur actuelle position , le Major-Général Makkor fut " convié " au Palais . Makkor avait fait savoir à tout Kuat qu'il déposait les armes si le Triumvirat consentait à pardonner ses hommes , et le Moff était le premier concerné par ce revirement soudain de situation , il allait donc tenter de garder le leader des Forces Néo-Kuatis de son côté . Mais Vhiran Starr n'allait pas y passer la journée . Ses ordres étaient clair , et l'objectif était en vue .

Il sortit donc de son couvert , et ses hommes lui emboîtèrent rapidement le pas , parés à prendre d'assaut la Palais du Moff , les positions de Forces Néo Kuatis et les défenses automatisées si nécessaire . Les véhicules blindés qui les suivaient auraient vite fait de dégager la voie à l'infanterie si jamais les défenses s'activaient où que les Kuatis d'en face décidaient d’ouvrir le feu .

La tension était à son paroxysme , si un seul coup de feu était tiré , la Capitale de Kuat allait plonger dans une sanglante guerre civile . Mais à la surprise générale des troupes , peu importe leur alignement , même la population de Kuat s'était déplacée . Du moins , plusieurs milliers de civils de la capitale . Ils n'allaient pas tarder à entrer sur le champ de bataille . Mais si ils avaient été assez idiots que pour écouter le Moff , au moins remarquèrent-ils vite que ce dernier ne les avait appelés que pour s'en servir comme bouclier afin de retenir les Forces loyalistes , car si ceux ci tiraient sur la population , c'était la réputation de tout l'Empire , et particulièrement celle du Triumvirat qui allait être entachée . Et inversement , si le Moff activait les tourelles pour qu'elles tirent sans distinction , c'était également les civils qui encaisseraient le plus coup .

Peuple , pas bétail !

Les manifestants se mirent à s'écrier ces mots en boucle , avant de finalement s'éloigner du champ de bataille . Starr en profita pour ordonner à ses hommes d'avancer . Cette fois-ci il ne s'arrêteraient plus avant d'avoir investit le Palais . Ils étaient partis pour la dernière ligne droite , suivis de près par l’artillerie lourde .

Mais peu avant de parvenir aux marches du Palais , le Moff jugea bon de diffuser une dernière communication sur les canaux publiques , à l'attention du peuple Kuati . Il admettait sa défaite , et annonçait son départ . Il déclara aussi qu'il ferait ce qu'il pourrait pour soutenir le " désir d'indépendance " des Kuatis depuis la sécurité de ... peu importe ou il allait se cacher . En territoire Républicain sans aucun doute . Vhiran sortit son communicateur personnel et tenta d'entrer en contact avec les Forces loyalistes en orbite de Kuat alors qu'une navette semblait quitter les lieux , le seul vaisseau qui avait décollé depuis le début des " hostilités " .

Aux Flottes de défense loyalistes , ici le Lieutenant-Général Vhiran Starr . Le Moff tente de forcer de barrage spatial , il tente de s'enfuir . Déployez vos rayons tracteurs avant qu'il ne quitte l'hyper limite de Kuat , arrêtez ce traître !

[Démence]

Les impériaux loyalistes devinèrent instantanément après la diffusion du message du Moff que celui-ci allait tout de suite s'enfuir en vaisseau plutôt que d'envoyer un vaisseau-esclave être prit dans les filets des flottes en orbite pendant qu'un speeder s'éloignait et l'emmenait patienter quelques temps à l'abri de la Capitale, le temps de partir vraiment en vaisseau quand plus personne ne le soupçonnerait d'être resté.

Mieux encore, si le vaisseau capturé par des rayons tracteurs avait été chargé de baradium enrichi ? Boum, gros boum, très gros boum. C'aurait été drôle cela dit, "tel est prit qui croyait prendre". Mais le Moff heureusement pour les impériaux n'était pas un ingrat fini. Avec une panoplie de possessions dans sa poche, il embarqua sur le Yacht de Valéria qui rasa la terre pendant un moment à une vitesse folle avant de se redresser et de partir depuis un coin où les Destroyers étaient largement hors de portée. Fallait pas non plus prendre les pilotes pour des tanches.

Mais avant de le laisser s'en aller, Valéria avait placé un taser dans la main d'Hayden et l'avait fait appuyé sur le bouton, juste au niveau de son ventre, la faisant s'effondrer et laissant le taser tomber à terre. Ainsi, les seuls témoins prouveraient la version des enquêteurs éventuels : il l'avait tasée pour voler son vaisseau. Pas non plus idiote la gamine, elle protégeait son bien.

Le vaisseau partit donc au nez et à la barbe des impériaux qui tentèrent bien de le courser, sans grand succès. Hayden Kor'Rial s'était échappé...

Makkor se rongea les ongles en pensant à la sentence à venir pour lui et ses hommes, mais qu'importait. Le peuple continua de défiler, le regard hagard et perdu, criant toujours mais sans se souvenir contre qui. Finalement, fatigués et un peu paumés, ils rentrèrent chez eux. Les troupes impériales se remirent en ordre et le gouvernement local put commencer à rediscuter autour d'une tasse de thé. Crow et Eagle furent très productifs et remplirent parfaitement leur mission.

Puis la flotte en orbite signala qu'une flotte républicain de taille moyenne attendait en lisière du système, hors de portée et armement éteint.

Aucune des deux ne sembla vouloir bouger en revanche. La guerre commençait à se tarir et aucun des deux camps n'aurait osé tirer sur l'autre à ce stade... le rapport de force s'égalisant, chacun aurait eu trop à perdre, sans garantie de victoire.

Au fil du temps, les flottes Républicaines se firent de plus en plus nombreuses. Ecrasant par le nombre et la force de frappe celle en orbite de Kuat ( qui s'était vu rajouté les stocks de la CNK à leur force de frappe par des marins "récupérés" en ne laissant que l'équipage minimum sur chaque navire ), la flotte Républicaine stationnait là, tranquillement, semblant attendre quelque chose...

Puis une flotte complète arriva... avec à son bord... Leia Organa en personne !

Ca sentait, à coup sûr, le discours ! Le discours !

o Forces NR :

- 1 flotte T3
- 1 flotte T4
- 1 flotte T5

o Forces Impériales :

- 1 Task Force Delta
- 1 Task Force Omega-2
- Défenses sol/espace
+ rajout stock CNK :

- 1 Destroyer Stellaire Mark 2
- 1 Destroyer Stellaire Alliegance
- 6 Frégates Impériales Mark 2

[Leia Organa]

Après être "montée" in extremis à bord de la flotte quittant Coruscant, Leia se fit connaître au gradé en poste, responsable de la flotte, ce dernier fut soulagé quoique surpris de voir la princesse s'être joint aux forces en personne. Il sentait bien que cette opération ne serait pas juste une "libération" habituelle, l'homme n'en était pas à sa première mission. A juste titre puisqu'il s'agissait de Vanden Willard, grand vétéran général et tacticien, respecté de l'Alliance Rebelle et désormais de la Nouvelle République, alderaanien, bien entendu. Ancien ami personnel de Bail Organa, autant dire que sa relation avec le Chef d'Etat de la Nouvelle République avait quelque chose de beaucoup plus "filiale" qu'un simple rapport de subordination.
Pendant toute la durée du court voyage Leia le rejoignis à la baie de commandement du vaisseau amiral de la flotte mobilisée pour cette opération, le croiseur Bulwark, Felicity.



Officiellement étant par sa fonction de chef d'Etat, d'office "Commandant en Chef des FDNR", Leia se retrouvait la personne la plus gradée de la flotte, mais dans les faits, elle se gardait bien de faire l’offense à Vanden de le court-circuiter en prenant sa place. Elle pris place sur un siège, aux côtés de Vanden, derrière la dizaine de pilotes, juste devant l'immense baie vitrée. L'opération se révélerai sans doute très ardue. Selon les informations reçues, le gouvernement local en la personne du Moff avait par le biais de "sympathisants" républicains locaux bien connus appelé la République à l'aide en vue de leur émancipation de l'Empire. Les républicains devraient se joindre aux troupes kuatis pour défendre la planète des inévitables représailles impériales dont personne ne doutait qu'elles arrivaient. Leia s'était décidé de venir, suite à la menace que finalement toute cette situation serait le résultat d'un complot ourdie par une sith proche du Moff afin de saboter le processus de Paix. Leia voulait pouvoir être là pour en avoir le coeur net. Celà faisait des années qu'elle n'était pas venue sur Kuat, même dans les plus grandes stratégies des cadres rebelles, atteindre cette planète avait toujours été un lointain projet, car tellement complexe à envisager. Ce jour arrivait, les rebelles étaient sur Kuat...



En arrivant dans le système kuati, Leia se leva de son siège, pour venir se tenir juste derrière les pilotes et agents de contrôles, qui lui communiquaient les premières informations...

[Pilote républicain] - Excellence, les forces de Cato Neimoidia sont déjà présentes et attendent vos ordres. Les troupes locales kuatis sont également déjà en place d'après nos scanners.

- Bien, comme on pouvait s'en douter, les troupes impériales ne sont pas encore là, leurs bases de lancements les plus proches sont à des jours d'ici. Ouvrez la communication avec la planète, nous devons joindre le Moff pour coordonner la défense.

L'un des pilote s’exécuta en pianotant sur la console centrale, faisant signe au chef d'Etat que la communication était ouverte...

- Ici Leia Organa, Chef d'Etat de la Nouvelle République pour le Moff Kor'rial,
Nous venons en réponse à votre appel de détresse, en vue d'assurer la protection de votre planète et défendre votre combat pour l'autonomie. Nous allons approcher nos troupes aux côtés des vôtres afin de créer ensemble un périmètre de défense de l'orbite de la planète en cas d'attaque ennemie.

Là dessus elle ordonna que les troupes républicaines passent en mode défensif, en activant leurs boucliers, les immenses flottes commencèrent lentement leur positionnement aux côtés des troupes locales. Mais le temps passait et il ne reçurent pas encore de réponse. Leia réfléchis à haute voix...

-...j'ai un mauvais pressentiment...

[Pilote républicain] - Excellence, nos scanners ont détectés des vaisseaux de signature corellienne, ce sont les troupes du Corellian Defense Force, et ils nous indiquent que le...le Gouverneur-Général en personne est à bord !

- Le Gouverneur-Général ?! Il ne manquait plus que lui...mais qui diable les a rameuté ici ?

[Pilote républicain] - Techniquement, c'est vous excellence, lors des ordres de missions que vous avez transmis il y avait un appel à mobilisation de tout les secteurs voisins capables d'intervenir militairement.

Leia passa ses doigt en signe de gêne évidente face à la situation, elle inspira profondément, et elle repris...

- Bien bien, officier, mettez vous en contact avec eux, et indiquer au Diktat qu'il peut nous rejoindre à bord. Tenez moi au courant si nous avons une réponse de Kuat, et surtout resté alerte de toute menace extérieur.

Le vieux général près d'elle répondu doucement, les yeux rivés sur la surface de la planète...

[Vanden Willard] - Ce n'est pas l'extérieur qui m'inquiète altesse...

Le sage militaire avait une longueur d'avance.
Tentant comme le général de concentrer son attention de Kuat, à mesure qu'ils se rapprochaient de l'orbite direct de la planète, Leia ressentait, petit à petit, que quelque chose n'allait pas dans cette situation, et elle commençait à penser que la présence du Diktat ne serait peut-être pas de trop finalement... .

[Jim Antilles]

Kuat était pour ainsi dire la porte à côté, ils venaient en terrain plus que connu. Le secteur était le voisin qu’on surveillait de très près depuis le rétablissement de la Nouvelle République. Même s’il était un ilot au milieu du territoire républicain, l’anneau orbital de Kuat n’en restait pas moins un puissant rouage de la machine de guerre impériale. Les rebelles l’avaient légèrement endommagé pour créer une diversion afin de récupérer les X-Wings bien des années auparavant mais étant redevenus un état de droit, leur marge de manœuvre s’était bien réduite. Les vestiges de l’Empire avaient bien réussi à dépasser le stade de la division entre seigneurs de guerre mais les récents événements sur Kuat avaient réveillé les crabes du panier.

L’ordre avait été rapidement donné à la flotte Pentastar de faire route vers le secteur kuati pour répondre à l’appel reçu par la Nouvelle République. Jim s’était installé à bord du navire amiral, le croiseur Bulwark Pride of Corellia, aux côtés de l’Amiral Eridan qui commandait à cette flotte. Il ne fallut que 14 heures à la flotte pour atteindre les abords du secteur. A partir de là il ne valait mieux pas plus s’avancer avant d’avoir des nouvelles des forces républicaines dépêchées. L’idée n’était pas non plus de venir en libérateur/conquérant, le corellien n’était pas assez naïf pour croire que les Kuati seraient assez désespérés pour accueillir la NR en sauveurs. Bref, il restait un peu de temps à tuer avant de se montrer en ambassade.

Il ne fallut que quelques heures de plus pour voir arriver l’armada républicaine à portée. Une invitation à aller rejoindre la présidente en personne fut reçue dans la minute qui suivit. Si elle avait fait le déplacement en personne, ce n’était sans doute pas pour rien… Devant la mine clairement interrogative de son chef d’état-major, Jim relativisa la situation.

- Puisque sa majesté a lancé elle-même la communication avec Kuat et au vu du peu d’informations que j’ai sur la situation, autant aller directement attendre leur réponse en sa compagnie…

La présence militaire impériale était relative pour une forteresse de cette importance. S’ils étaient en pleine crise, les renforts mettraient sûrement un peu de temps à arriver dans ce coin bien isolé des bases impériales. Etait-ce un piège ? Par mesure de sécurité, il valait mieux prévenir d’une mauvaise surprise.

- Assurez-vous d’être prêts à intervenir rapidement en cas d’agression de leur part. Une poignée d’hommes suffiront pour former mon escorte. La présidente doit déjà être bien entourée, inutile de toquer à la porte avec une armée…

Le fils Eridan avait lui aussi servi dans l’Alliance Rebelle en son temps, ses compétences dans le renseignement, ses connaissances universitaires et en tant que linguiste chevronné devraient être utiles lors d’une visite diplomatique de ce genre. Deux agents de plus suffisaient en général à assurer la garde rapprochée du Gouverneur-Général et il fut fait ainsi. Le confort spartiate d’une canonnière Hind suffit pour faire la liaison vers la flotte républicaine.
Une fois à son bord, il fut conduit auprès de la présidente Organa qui attendait la réponse Kuati encore en traitement auprès des autorités locales. Observant à travers la baie du pont la planète annelée qu’ils visaient, il ne put s’empêcher de lancer une pique à distance avant de devoir se montrer déférent s’il rencontrait les élites au sol.

- Moi qui hésitait encore à ruiner leur économie ou acheter une paire d’attributs masculins à l’aristocratie kuati, se pourraient-ils qu’ils aient enfin réagi et remis en question les pantins et les parachutés envoyés par le quarteron d’amiraux en exil du grand Empire ? Après toutes ses années, ont-ils trouvé le courage de réclamer et reprendre ce qui leur revenait…

Après avoir formulé oralement ses interrogations circonspectes, il se tourna enfin vers le visage tout aussi pensif de Leia qui se tenait à deux pas de lui. La moindre des choses était de la saluer correctement… enfin avec tout ce qui venait faire oublier le protocole dans cette situation peu orthodoxe ou officielle.

- Bonjour princesse. A froncer autant les sourcils, vous ridez votre front. Détendez-vous un peu, c’est à cause de détails comme ça que vous ne trouvez pas de cavalier pour vous accompagner à ce genre de bal… Heureusement que j’ai anticipé le carton d’invitation et que mon carrosse était garé à côté…

Il lui donnerait du « Madame la présidente » plus tard, pour le moment il n’y avait qu’eux face à cette maudite planète. Tant que le chef d’orchestre n’avait pas décidé de lancer la musique, la piste ne serait pas ouverte… Intérieurement Jim se demandait bien qui seraient leurs interlocuteurs et quelle marge de manœuvre il aurait en présence de Leia. Toutefois, quels que seraient les invités de cette petite fête, il ne les laisserait pas guider et encore moins lui marcher sur les pieds.

Musique maestro.

Flotte Pentastar en bordure du secteur
- 1 Croiseur Bulwark
- 45 X-Wings
- 75 A-Wings
- 2 Croiseurs MC-90
- 10 Croiseurs Dédale
- 60 Corvettes CR-90
- 20 Corvettes Assassin
- 20 Corvettes Buccaneer
- 25 DP-20
- 5 CC-7700
- 480 CS3
- 360 Corellian Interceptors
- 360 Corellian Bombers
- 35 Canonnières Hind
- 7 000 soldats corelliens

[Gwindor Morelion]

Le Nouvel Ordre Jedi n'avait même pas répondu à l'invitation au bal de l'année donné par l'Empire et ses copains. Gwindor en était contrarié, mais ne pouvait rien contre l'avis du Conseil. Fut il mal informé.

Ne pouvant pas aller directement sur place au nom du Nouvel Ordre Jedi afin d'enquêter sur la possible présence d'un Sith à un poste clef de la machine de guerre impériale ou pour protéger une population entière menacée par des bombardements dont la guerre avait le secret, le comble pour un Jedi, Gwindor avait finalement décidé "d'envoyer bouler" les papys du Conseil afin de remplir la mission sacrée des Jedi: protéger la Nouvelle République. Et n'en déplaise à Gwindor lui même, la "personne" de la Nouvelle République n'était autre que Leia Organa en ces instants.
Il en était ainsi réduit, lui, le "grand héros de l'Alliance allergique à la politique" de devoir venir assurer la sécurité de la Présidente.
Non qu'il eu le moindre reproche à faire à cette dernière, une femme exemplaire quoi qu'un tantinet tête brûlé à bien y réfléchir (un trait de caractère des Skywalker, prendre les problèmes à pleines mains. Enfin du moment qu'ils les gardaient, leurs mains.), mais Gwindor n'aimait pas spécialement les politiques. Fussent ils des héros de l'Alliance.

Installé aux commandes de son X-wing personnel, les avantages que voulez vous, Gwindor émergea de l'hyperhespace quasiment en limite du système de Kuat. Ses masques de senseurs et thermiques, technologie volée à l'Empire ce comble, enclenchés à fond permirent à Gwindor de demeurer indaitaiktaible. Et il ne fallut pas longtemps au Maître Jedi pour localiser les forces néo-républicaines. L'espèce d'agglutina de vaisseaux de guerres lourds, moyens et la myriades de chasseurs volant autours était visible à l'oeil nue à des kilomètres spatiaux.

Gwindor soupira. Le raid contre les installations de Kuat durant la Guerre Civile avait été un succès retentissant, malgré les pertes, puisque les fameux X-wing avaient ainsi été arrachés à l'Empire en faveur de l'Alliance Rebelle.

Ses codes d'authentification n'avaient guère changés. Certes vieux, mais pas obsolètes, ils demeuraient dans les bases de données de l'armée républicaine. Après tout il était toujours Général, bien qu'on ne lui avait plus confié de commandement depuis peux. Depuis l'opération de blocus contre le Senex et Juvex en réalité. Il avait alors laissé une situation ferme et stable, restait à voir ce que la Nouvelle République en avait fait.

Admis à bord du Félicity, un vaisseau sur lequel il n'avait jamais servie, Gwindor posa son appareil sous les regards indéchiffrables des membres d'équipages.
La plupart des jeunes recrues ne voyaient là qu'un Jedi, Maître à ce qu'il se disait et membre du Conseil pour ce que cela faisait, et surement ancien de l'Alliance à ce qu'il paraissait.
Mais Gwindor surpris quelques pouces ce lever ici et là. Entre eux, les anciens de l'Alliance savaient reconnaître la venue d'un des leurs. Et Gwindor avait servie et commander plus que son lot de troupes de l'Alliance...

Un mécanicien d'aspect bourrue l'aborda:

"-La dernière fois que j'ai touché à votre appareil Général, il sortait de l'attaque d'Endor avec un morceau d'aile en moins ou peux s'en fallait, trois synto de grillés et les commandes tellement bousillés que j'ai manqué de me convertir en vous voyant vivant.
J'espère que cette fois vous en avez pris soin, sinon je vais devoir le garder un peux plus longtemps...
-Hahaha, pas nécessaire Major Wanderman. Le Nouvel Ordre Jedi a quelques mécano compétent. Mon appareil est en pleine forme et n'aurait besoin que du plein. Vos bleues devraient s'en sortir.
-J'crois bien. Tans pis, j'espérais presque vous le piquer. Il a l'air pleins de gadjet fort sympathiques dites moi...
-Un cadeau de l'Inquisitorus sur Bespin. Bien malgré eux mais bon. C'est à qui cette canonnière Hind?
-Son Altesse Organa reçoit rien de moins que le Prince Corellien, vous n'avez pas pus manquer rien de moins que toute la flotte Pentastar qui nous a rejoins!
-Non en effet. Il semblerait que le bal s'annonce des plus haut placé.
-Manquerait que l'Amirauté impériale. Mais pas de sitôt que je les laisserais fouler le sol de MON vaisseau!
-Mouais. Je vais rejoindre le beau monde Major. Surveillez vos bleues, Max n'aime pas qu'on touche au vaisseau.
-Encore vivant ce tas de boulon?
-Il demandait la même chose vous concernant en abordant "votre" vaisseau Major..."

Gwindor lança sa dernière phrase en se retournant une dernière fois, constatant une lueur d'amusement dans le regard du Major ainsi qu'un "bip" affirmatif en provenance de Max, son unité astromécano.

Le Maître Jedi trouva sans peine un jeune aspirant pour le guider jusqu'à la passerelle, où il trouva la Présidente de la Nouvelle République ainsi que le Prince de Corellia:

"-Princesse, Prince. Pour une fois je décline toute responsabilité. Ce bordel sans nom, c'est pas moi."

Petite pointe d'humour, avant que le Jedi ne décline la raison de sa présence:

"-Le Conseil des Jedi a été informé par l'Empire lui même de la possible présence d'un manipulateur de la Force ici, sur Kuat. Enfin autre que la Princesse ici présente hahem. J'ai jugé plus sage de vous fournir personnellement aide et protection. La dernière fois, ce Seigneur Adrix avait manqué de vous couper en morceau. Je n'ai pas envie de devoir aller vous sauver vos royales fesses une fois encore."

Gwindor se tourna alors vers Jim avec un clin d'oeil:

"-Et puis je n'aurais pas pu rester loin de la fête. Des nouvelles de nos nouveaux amis?"

Edit Bail/Leia : Le joueur Morelion étant sous le coup de la sanction administrative suivante :

[*]Dans la mesure où plusieurs incompatibilités de caractère profondes existent entre Gwindor Morelion et plusieurs autre joueurs, et que ces disputes et "petites guerres hrp" naissent notamment à l'occasion d'un type de Rp bien préçis, à savoir notamment les Rp de confrontation entre la faction Nouvelle République et Empire Galactique. Il est ainsi devenu nécessaire tant de préservé l'ambiance du forum de ce genre de dérapages causés par le joueur auquel des sanctions hrp n'ont pu apportés de solutions, que d'empêcher le joueur d'être la cible de rancœurs alors que d'autre facette de ses Rps (Rp-Jedi) n'ont jamais causés de disputes.
Considérant cela : Le joueur Gwindor Morelion perd, jusqu’à nouvel ordre, le droit d'intervenir dans des Rps militaires ou politiques pour le compte de la Nouvelle République.

Et surtout (et c'est là la principale raison) dans la mesure où il n'a jamais demandé l'autorisation (qui ne lui aurai de toute façon jamais été donné) aux membres de la faction NR pour rejoindre leur Rp de confrontation avec l'Empire sur Kuat. Son personnage n'est pas admis sur le vaisseau Felicity, et ne sera admis sur aucun autre vaisseaux NR de n'importe quel autre Rp. Merci donc aux participants de ce Rp de ne pas considérez qu'il est à bord ou même en contact avec les NR présents dans ce Rp. Le personnage est là à titre purement individuel et solo, dans son chasseur personnel.

Edit Gwindor: Un édit en utilisant ses droits d'admin pour mettre en place une envie personnelle? Intéressant...Ce RP n'appartient pas à la faction NR. Il n'a pas commencé par elle, pour elle. C'est un RP de Swor, et Gwindor est un membre de Swor.

[Thoryn]

Au sol , la " bataille " fut de courte durée , et surtout d'une rare non-violence . Pas une seule victime , pas un seul coup de blaster tiré , c'était une première pour les Impériaux . Les troupes loyalistes purent aisément investir le Palais du Moff et désactiver les défenses automatiques . Les forces néo-kuatis se joignirent aux loyalistes plutôt que de se retirer , et le message était déjà passé que le Major-Général Ludam Makkor tentait de négocier un abandon de toute charge imputable à ses hommes pour avoir défendu le traître qu'était le désormais ex-Moff de Kuat .

La première que fit Starr en arrivant dans le Palais fut de rétablir les communications avec l'extérieur et de lentement rouvrir les douanes . Le Moff leur avait de toute manière échappé , il n'y avait plus de raisons de maintenir la planète sous blocus . Un premier rapport sur la situation fut donc immédiatement envoyée au Haut Commandement Impérial , lequel informa les troupes loyalistes des mesures prises pendant la coupure de communication ainsi que de l'avancée des renforts en route .

Mais les troupes Impériales Kuatis ne purent pas souffler bien longtemps . Les choses commençaient à peine à rentrer dans l'ordre , et voilà que les scanners longue portée de la Flotte de Défenses commençaient déjà à envoyer des rapports inquiétants . En effet , une heure ne s'était encore écoulée depuis la fin des " hostilités " qu'une Flotte ennemies sortait d'hyper espace , à quelques klicks de l'hyper limite de Kuat . En tant qu'Officier le plus gradé , ce fut Starr qui prit de fait le commandement de toutes les Forces Impériales , y comprit la Flotte de Défense . Il ordonna immédiatement à celle-ci d'adopter une formation défensive et d'armer ses canons . Pour l'instant les Républicains étaient encore en sous-nombre , mais il n'avait aucun doute sur le fait que leurs renforts étaient également en route . Tout comme pour la " Bataille de Kuat " , l'ordre était d'engager les forces adverses uniquement si ceux ci ouvraient le feu . Les Kuatis venaient d'éviter la Guerre Civile , ce n'était pas pour se lancer aussitôt dans un combat contre les Néo-Républicains et envoyer à la mort les milliers de soldats qu'ils avaient réussit à épargner en évitant l'affrontement contre les forces néo-kuatis .

Au grand dam des forces Impériales , d'autres Flottes Républicaines firent leur apparition . Plus les heures passaient , et plus le rapport de force entre les Impériaux et les Républicains s'inversait méchamment . Et bien que l'ennemi n'avait pas encore engagé le combat , cela n'empêchait pas les Kuatis de lever toutes leurs protections . Les défenses spatiales et terrestres avaient été ré-activées et étaient d'ores et déjà verrouillées sur les Flottes ennemies . Les boucliers planétaires et orbitaux étaient prêts à être activés au moindre mot de Starr , et les canons à hyper-vélocités étaient parés à faire feu .

Puis , alors que les Forces Néo-Républicaines pénétraient l'hyper limite de Kuat , une communication passa pour parvenir au Palais du Moff . Contre toute attente , elle émanait de la Flotte Républicaine . Mais son contenu de surprit pas les Impériaux . La réponse fut brève et simple .

[table cellspacing=20]Leia Organa , ici le Lieutenant-Général Vhiran Starr , Commandant des Forces Impériales de Kuat . Je suis au regret de vous annoncer que le traître Hayden Kor'rial à quitté la planète une petite heure avant votre arrivée et est , par conséquent , dans l'incapacité de répondre à votre appel .

Sa petite rébellion à été matée dans l'heure , votre présence n'est donc plus requise sur Kuat , je vous recommande donc d'éloigner vos troupes des nôtres et de quitter le Secteur dès que possible . L'une de nos Consules est actuellement en route avec suffisamment de renforts pour détruire trois fois vos forces en présence , je vous serais donc gré d'avoir quitté les lieux avant son arrivée .

Lieutenant-Général Starr , terminé . [/table]

[Leia Organa]

Très vite Jim Antilles rejoins la passerelle de commandement de la Flotte, et alors que Leia attendait la réponse kuati, il la rejoins avec son attitude corellienne qui, elle, n'avait visiblement pas pris une ride. Comme tout les autres républicains, il ne masquait pas son soulagement de voir enfin l'aristocratie kuati se lever derrière le moff, pour reprendre en main leur destin, mais en tant que "équivalent" rebelle de Kuat et du CNK, Jim avait plus de raisons que personne d'espérer que la situation d'asservissement total des productions de Kuat par l'Empire soit enfin renversée.
A sa remarque piquante sur le "bal", Leia jamais à court de réponse sauta sur l'occasion...

- Le plus étonnant est que vous soyez venu cette fois sans la cape, Prince...

Référence évidente à ces fameuses tenue-combinaison noir emblématique que Jim portait souvent aux bals et galas durant l'époque glorieuse du "règne des aristocrates", avant la guerre. Tenues qui lui valait souvent le surnom de chevalier noir dans tout les tabloïds galactique.
Puis enfin la réponse kuati arriva, et sur le pont c'était la stupéfaction la plus totale, Leia jeta un regard à Vanden Willard qui semblait lui avoir compris avant eux. Impossible, impensable pour Leia...

- QUOI ?! C'est impossible, nos informations étaient claires : le Moff avait le soutiens d'une majorité du peuple, de plus d'un quart de l'armée locale et de plusieurs aristocrates, tous pour la sédition ! Un tel revirement n'est pas possible en quelques heures...non il a du se passer quelque chose...

Le Général Willard pensif interrogeai à voix haute...

[Vanden Willard] - Le Moff a peut-être trompé nos informateurs pour obtenir notre intervention...

- Non mon instinct me dit que quelque chose cloche dans tout ça. Ceux qui se sont levés pour sortir du giron impérial n'ont pas abandonné leur volonté d'émancipation en 5 heures, et n'auraient pas pu être massacrer par la garnison impériale sans qu'on le sache en si peu de temps, ils représentent des millions, peut-être des milliards de personnes ! Non quelque chose les maintiens au silence...

[Vanden Willard] - Quelque chose ou...quelqu'un ! Nous n'en sommes pas à notre première libération, nous savons tout les trois comment ça se passe, nous l'avons déjà vu. Une aspiration à la paix se manifeste sur une planète, l'Empire "montre" son potentiel de destruction et en quelques heures ceux qui étaient des rebelles deviennent les plus loyaux sujet de l'Ordre nouveau. Et évidemment après cela la "présence des renforts de l'Alliance" n'est plus requise. La galaxie entière à été tenue pendant des années ainsi, par la peur. Et même encore aujourd'hui l'emprise de l'Empire sur certains monde et sur certains...chantiers navals n'est maintenue que par la peur de représailles.
Si vous creusiez, altesse, vous trouveriez vos rebelles j'en suis sûr, mais nous n'avons que trop traîné ici, je vais enclencher le protocole de retraite générale.

Leia pensive à son tour, sursauta...

- Attendez ! A combien estimez vous les flottes de potentiels renforts impériaux les plus proches ?

[Vanden Willard] - Un jour ou deux, peut-être moins.

Elle scruta la planète, par delà la baie vitrée...

- Un quart de l'armée...le peuple...les aristocrates... , nous pourrions peut-être avoir le temps...

[Vanden Willard] - Le temps pour quoi ?

- Le temps pour CREUSER, général !

Elle se tourna vers Jim...

- Alderaan, Corellia et Kuat...tu pense à ce que je pense ?

[Gwindor Morelion]

Bien arrivé à bord du Felicity, Gwindor avait regardé toute la scène se dérouler depuis la passerelle du vaisseau amiral.
La situation devenait des plus complexes. Bien davantage que le sagace Général Willard ne le pressentait surement. Pas aussi bon tacticien que la Présidente ne le pensait en somme, mais il fallait bien faire avec ceux qu'on avait sous la main, n'est ce pas?

Le Maître Jedi, parfaitement en droit de se trouver ici puisque le Nouvel Ordre Jedi était reconnue par la Nouvelle République tandis que cette dernière avait fait de lui l'une des entités chargés de veiller à la Résolution Bail Organa, marchait de long en large en réfléchissant à la situation.
Lui savait ce qu'il aurait fait. A savoir subtilement foncer dans le tas. Mais les choses n'étaient pas aussi simple, les enjeux bien trop importants. Il y avait probablement l'avenir de l'Empire en ligne de compte ici. La Princesse avait besoin de prendre une décision. Quoi qu'il arrive, elle en serait la seule et unique responsable. Jim et lui même avaient beau avoir toute l'importance que leur contemporain (même impériaux) pouvaient leur prêter, la responsabilité finale reposerait sur les épaules de Leia Organa. A ce titre elle avait besoin d'avoir toute les cartes en mains pour prendre une bonne décision.

Gwindor se positionna juste derrière Leia et Jim, après un regard entendue envers Willard. L'homme était prudent, un peux trop de l'avis de Gwindor mais on reprochait assez facilement son caractère tête brûlé au Jedi, et avait envisagé immédiatement la retraite. Il y avait mieux à faire.
Le Maître Jedi parla alors d'une voie différente, plus forte, où aucun amusement ne pointait. La situation n'était pas drôle:

"-Madame la Présidente. Il est certes difficilement envisageable que tant de personnes qui soient sortis dans la rue puissent subitement cesser de protester.
Mais ces gens ont vécues plus que quiconque ou presque sous le joug impérial. Ils ont vus au dessus de leur tête une part importante des machines de guerres qui ont écrasés les peuples libres sortir de leur propres chantiers navals. S'il y a un peuple dans la Galaxie parfaitement conscient des risques, ce sont les kuati.

La situation est assez simple. L'autorité impériale actuellement en place tient la planète. Au sens physique. Ce qui signifie que toute les défenses que l'Empire pourra avoir mises en place sont braqués sur nous. L'effet de surprise est passé.

Si vous lancez un assaut, même victorieux, les pertes seront sévères. Si ces pertes ne permettent pas de vous trouver les personnes que vous recherchez, les morts le seront en vain.
Si les contestataires, voyant la défaite impériale, sortent...il vous faudra encore convaincre. Car toute la population n'est pas forcément pour la "sédition". Et être pour la sédition n'est pas être pour la République. Encore que je vois mal ce qui pourrait être pire que l'Empire. Il faudra d'âpres négociations.Mais passons.

Une fois les forces locales vaincue, il nous faudra encore suffisamment de forces pour repousser leur renforts. Renforts qui pourraient tout aussi bien viser Coruscant. Une défaite ici ou une occupation, même temporaire, de Coruscant seraient des désastres en terme d'image. L'Empire en sortirait renforcé.

Mais nous ne pouvons pas non plus simplement reculer. Si vous donnez l'ordre de battre en retraite maintenant, plus aucun Monde n'en appellera jamais plus à la Nouvelle République. Pourquoi le feraient ils puisque une planète de l'importance de Kuat fut abandonnée?

Ainsi il va falloir aviser.

Nous savons que l'Empire vient. Leur renforts sont en route. Le Général Willard peu déterminer assez précisément d'où ils viendront. Le nord galactique ne laisse pas trente six milles opportunités de transit.

Déployez la flotte pour obtenir une protection efficace. Afin de ne pas être pris en embuscade. L'Empire tient Kuat en partie par son influence. Le réseau Holonet local peut être neutralisé par des forces légères.
Du reste, les impressionnantes défenses de Kuat et la flotte impériale ont besoin de ravitaillement...et nous aussi. Mais nous sommes dans le Noyau. Au plus près de nos alliés. Eux doivent venir de loin. Nous connaissons les trois plate formes d'accès logistiques mises en place par l'Empire (mais pas les points extérieur secrets). Là encore des forces légères peuvent les neutraliser.
Ils ne peuvent tenir longtemps. Kuat est un Monde industriel grâce à son anneau et dépend de son ouverture au commerce. Sans commerce, Kuat s'effondre. Vous au contraire avez besoin de temps, Et le temps travaillera pour nous.

Si les renforts impériaux sont contrés, si les communications de Kuat vers l'Empire sont coupés ou affaiblis, et qu'un blocus efficace est mis en place...La population verra que l'Empire n'est pas invincible. Elle verra que la Nouvelle République est capable de repousser l'Empire et d'offrir une alternative viable.
Il faudra du temps, mais qu'est ce le temps face à la potentielle libération d'un Monde capital pour l'Empire?

Et rien ne vous empêchera de déployer des SpecForces et autres agents du Septième Bureau sur place, en demeurant discrets, afin de miner la résistance au sol.
Tout est possible madame la Présidente...Mais il va falloir avoir les reins solides..."

Gwindor ne doutait pas un seul instant que la Présidente ai les reins assez solides, justement. Mais à cet instant, il faudrait la sagesse de Bail Organa pour guider Leia Organa. Le fruit avait perdue son tuteur avant d'être mure, mais il n'était surement pas pourris...