L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Balmorra est un monde-usine de grande envergure au climat tempéré. Considéré comme hautement stratégique par la Nouvelle République pour ses capacités de production, son sol et son atmosphère ont cependant été largement pollués par ses immenses déchèteries industrielles à ciel ouvert.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
Avatar de l’utilisateur
By Jeny Mikerley
#34122
« Qu’elle est la chose qui te vient en tête à cet instant ? Hm ? »

Le regard de braise fixait le pendu, la tête à l’envers, les bras pendant au-dessus de sa tête. La tête défoncée, ensanglantée, boursouflée. Des coups lui avait été donné, mais pas que. Son visage était nécrosé par endroit et il manquait une partie de son nez. Tout cela avait été fait récemment. Et sûrement par la dague qu’elle faisait courir entre ses doigts. Il essaya de cracher, mais la salive lui retomba sur le front, il jura.

« La gravité. T’auras passé ta vie à faire des mauvais calculs toi. »

Sur ces mots, elle plaça sa dague sur la peau de son cou, et lentement l’incisa sur toute la longueur. Le sang ne gicla pas, mais coula en flot, recouvrant d’abord la bouche, rentrant dans le nez, puis les yeux, et termina sa course par tomber sur le sol. Il s’éteignit après moult gargouillements et spasmes. Jeny se releva et inspira à fond. Cette maison délabrée avait été pris à son ancien propriétaire qui désormais pendait dans le salon. Le gars était un dealer notoire, une sorte de malfrat des profondeurs. Pourquoi le tuer lui ? Parce qu’il avait une maison qui lui plaisait. Son ancien baraquement avait été contrôlé et mis sous clé par les forces de l’ordre, alors impossible d’opérer là-bas. Pas sans tous les tuer. Ce qui n’était enviable que pour elle. Jeny décrocha le cadavre et le traina par les pieds à travers la maison. Elle sortit avec son bagage et dans les rues noires de Balmorra commença son périple jusqu’au bout de la rue. Les zones pauvres, l’endroit où l’on ne posait pas de question. Ou chaque mort n’était qu’une poussière sur la vie de la communauté. Tout le monde n’en avait rien à foutre. Elle descendit la rue et jeta le corps dans les poubelles. Se frappant une main contre l’autre, un mouvement la frappa dans le coin de son regard. Elle tourna la tête dans la direction, rien. Elle fronça les sourcils.

Un groupe était en cercle en train de discuter, des zonards du soir. Une silhouette au loin avançait prestement vers une destination inconnue. Sur sa droite, collée à la ruelle, une silhouette trop bien connue fit son apparition.

« Helera ?! »

Non, impossible. La silhouette flotta dans les airs et s’approcha d’elle. Intangible, mal formée. Travail de débutant. Jeny grogna et s’approcha à son tour, dague désormais dégainée. Arrivée à mi-chemin, une autre présence la perturba dans son dos. L’ombre sortit prestement et aggrippa l’auteur du guet-apens qu’elle colla contre le mur. La silhouette en vibra, et perdit toute consistance. De la grande taille féline, il ne restait qu’une enfant d’un peu plus de 14 ans seulement. Derrière elle, un adolescent de 17 ans maximum qui se débattait.
Elle s’approcha de lui et lui posa la dague sur le cou. Ce dernier se figea de peur, stupeur. Des gamins des rues, dans le même état vestimentaire qu’elle. Avec un peu plus d’épaisseurs. La petite lui fonça dessus et de ses petits poings frappa sur son flanc, sans parler. Cela n’avait pas pour but visiblement de lui faire mal. Ou peut-être que si. Mais en tous les cas, elle ne broncha pas. Lui était rasé de près, elle avait de long cheveux noirs. Tous deux avaient des yeux verts. Grands pour les deux, et déjà forgés par leurs aventures nocturnes.

« C’est ta sœur ? »

Simple supposition. Il acquiesça.

« Dis-lui de se calmer, ou c’est elle que je plante. »

Elle s’arrêta d’elle-même.

« Vous utilisez la Force. »

Ça, c’était une constatation, mais il n’y eut pas de réponses. Savaient-ils seulement de quoi il en retournait ? Surement pas. Ils utilisaient ce que la nature leur avait donné, pour survivre. Rien de plus. Encore une constatation.

« Vous êtes le Spectre de Balmorra ? »

Le gamin avait jeté un œil à la main qui sortait de la poubelle. Des yeux d’enfants qui avaient déjà vu trop de choses pour ne plus s’étonner de rien. En revanche, il était étonnant qu’on lui ait donné un surnom. Surement une autre personne à qui on lui prêtait les méfaits. Elle ne répondit pas, mais à la place, le lâcha.

« On veut venir avec vous. »

Jeny haussa un sourcil.

« Déjà tu te calmes. Tu ne vas aller nulle part avec moi. Je ne ramasse pas les déchets dans la rue. »
« Mais vous pouvez nous apprendre à survivre, on n’a pas peur du sang et de tuer. »

Nouveau haussement de sourcil.

« Qu’est-ce que tu racontes toi ? Ce n’est pas une question d’avoir peur ou pas. C’est une question de survie. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Rentre chez toi avant que c’est toi que je tue. »

Elle fit volteface, mais le gamin la contourna et la bloqua.

« On a vu ce que tu fais. Apprends-nous à faire sortir l’ombre. »

La petite se campa à ses côtés et haussa la tête. Jeny les regarda un à un. Vers la petite, elle demanda :

« T’as quel âge toi ? »

C’est le garçon qui répondit.

« Quatorze rotations. Et elle ne parle pas. J’en ai dix-sept. »

« Vous n’avez pas vingt ans que vous voulez déjà appréhender des choses que vous ne pouvez pas comprendre. Arrêtez de m’emmerder. Vous n’avez pas ce qu’il faut. »

« Qu’est ce qu’il faut donner ? On peut le trouver, on peut le voler. »

« Tu ne comprends pas, il faut donner absolument tout ce que tu as, tout ce que tu es. Vous allez me ralentir. Dégagez ! »

Ils ne bougèrent pas, résolument résolus à l’emmerder jusqu’à la fin. Jeny grogna, la petite eut un mouvement de recul. Elle s’agaça et haussa le ton.

« Vous voulez vraiment apercevoir l’obscurité, c’est ça hein ? Toi, tu vois le groupe là-bas, va leur voler leur drogue. »

En désignant la petite et gardant l’autre avec elle. Jeny attendit qu’elle s’éloigne et se tourna vers lui. Il avait à peu près sa taille, et probablement déjà plus musclé qu’elle. Des apparences.

« Tu sais ce qu’il va se passer ? Ta sœur va en prendre pour son grade. »

Un éclair de lucidité passa dans son esprit, enfin. Mais il était déjà trop tard. Il essaya de la rejoindre, alors à mi-chemin du groupe. Sauf qu’il était désormais incapable de bouger.

« Maintenant tu vas contempler ton arrogance à l’œuvre. »

La petite aux cheveux noirs s’approcha doucement, faisant virevolter son image sous une illusion à approximativement illustrée. Bien trop approximativement. Le groupe s’échangeait quelques paroles illustrées par des propos imagés très caractéristiques. Lentement, elle se faufila comme un félin. Oui, elle avait l’habitude, cela se voyait dans ses mouvements. Une vie de maraude, déjà. Jeny fronça les sourcils. L’enfant était à leur niveau et maintenait son illusion. D’un mouvement sec, elle attrapa le sac, sauf que l’illusion flancha, faute de pouvoir se concentrer sur deux choses en même temps. La suite fut relativement rapide, elle tenta de s’enfuir, l’un d’eux l’attrapa par les cheveux, et elle eut droit d’abord à un coup en haut du crâne. A terre, elle ne bougeait plus, récupéra encore quelques coups. Jeny tourna la tête vers le garçon, toujours incapable de bouger. Les poings serrés, elle sentait son corps qui palpitait et la rage en lui qui grondait.

« Ils fonctionnent tous pareil. Après les coups, ils se rendent compte de la prise. Et ils détruisent la vie. »

Et la prophétie suivit son cours. D’abord heureux d’avoir pu récupérer une fille, excités à l’idée de ce qu’ils allaient lui faire, il y avait d’abord les mains baladeuses. Les claques quand elle essayait de se débattre, la panique qui émanait d’elle qui les stimulaient encore plus. Les porcs qu’ils étaient. Jeny le força à regarder. A regarder sa sœur se faire souiller. Même pour Jeny, elle n’allait pas les laisser faire. Une fois qu’ils étaient à bout de rage et que ces yeux exprimaient la marque de la colère, de la haine et du désespoir, elle lui plaça dans la main sa dague.

« Maintenant, détruit les. L’ombre est ton allié si tu lui tends les bras. Ce n’est qu’un début, car tes souffrances ne font que commencer. »

Elle le relâcha, laissant la bête sur le groupe et observa tout cela d’un œil inquisiteur.
Avatar de l’utilisateur
By Jeny Mikerley
#34124
« Nettoie ses blessures, allonge la sur le canapé. »

La petite fut transportée sur le divan qui couvrait le silence, à quelques centimètres de la tache de sang de l’ancien propriétaire. Elle-même était couverte d’ecchymoses, la lèvre fendue, un œil fermé et des blessures mentales encore plus profondes. Lui également était couvert de sang, mais à l’inverse d’elle, ce n’était pas le siens. Pour une fois, seule Jeny était la plus propre. Une fois la petite allongée, elle se mit à croupie à ses côtés et observa son visage, enlevant les cheveux qui parfois plongeaient dans les blessures. Son regard figé dans le lointain, elle ne disait rien. Dans un chuchotement, elle plaça une main sur son front.

« L’abandon est la première étape. La douleur en est le vecteur qui ne t’abandonnera jamais. La douleur du corps et de l’âme, la brûlure psychique étant la plus insidieuse. »

Le garçon revint vers elle, Jeny lui laissa la place et alla s’assoir à l’autre bout du salon, sur un canapé une place. Il observa comment il prenait soin d’elle, il observa ses phalanges maculées de sang et son regard quand il cherchait comment l’aider. Mais il n’y pouvait rien, et ce n’était pas elle qui était la plus blessée. Après le massacre, elle les avait recueillis, dans un instant de bonté, voyant en eux un potentiel de chaos, un soupçon de destruction et un fanatisme naissant.

D’une voix plus intelligible, elle s’exprima aux deux.

« Si vous voulez suivre la voie des ombres, tout cela n’était que le début. Est-ce que vous avez entendu parler des Sith ? »

Silence. Lui continuait éponger les blessures de sa sœur, elle ne disait rien.

« Je vous ai posé une question. »

Lui se retourna vivement, une lueur mauvaise dans les yeux.

« Non ! »

Il y eu un nouveau silence imposé par sa réponse, tandis qu’un duel de regard s’engagea entre Jeny et le gamin. Un duel qu’il perdit.

« Tu te trompes de cible. Le coupable de tout cela, ce n’est pas moi, ce sont eux. »

« T’aurais pu faire quelque chose et me laisser y aller ! »

« Et après ? Les héros ça n’existe pas. Il n’y a que les vivants et les morts. Le sang et la destruction. Tu veux rentrer chez toi ? Pars sur le champ et laisse-moi. »

Pendant cinq minutes, elle attendit de nouveau dans le silence le plus totale. Observant toujours le frère à l’œuvre, dans la plus grande minutie. Il en était presque artiste à tel point il y mettait du cœur à l’ouvrage.

« Les Sith donc se revendiquent comme les maîtres du côté obscure, tournés vers eux-mêmes, vers leurs pouvoirs etc etc. L’ombre, c’est autre chose, c’est une strate plus profonde encore. Vous créez une dépendance, au sang. Elle vous entoure, vous agresse et finalement devient votre foyer. »

C’était étrange de parler de tout cela à ces enfants. Bien plus étrange qu’elle n’en avait parlé à personne d’autre. Ces sensations, son rapport à l’ombre. La manière dont elle s’était manifestée comment elle y avait survécu. Pour sa part, elle lui était apparue. Pour la leur ? C’était encore assez compliqué, ils étaient jeunes. Peut-être ne survivraient-ils pas. Quelle importance ? Ils étaient son passetemps du moment. Surement son ancienne passion pour l’enseignement qui remontait à la surface. Une passion de l’ancienne Jeny avant … tout ça. Pour autant elle ne ressentait rien pour eux. Ni amour, ni compassion, mais ressentait leur liaison comme elle ressentait la sienne. Peut-être finalement était-ce cela qui la poussait à ne pas les manger.

« Je n’ai pas ressenti l’ombre, j’étais juste en colère et je voulais les tuer. »

« L’ombre ne vient pas avec la colère, mais avec la dépression, avec l’augure de la mort rodant aux alentours. Tu n’as rien vu, rien connu. Qu’une esquisse du désespoir. »

L’autre s’arrêta d’éponger sa sœur. Celle-ci se releva et s’adossa au siège, sans mot dire.

« On veut avoir l’ombre. »

Jeny esquissa un sourire et hocha la tête négativement.

« Alors vous allez devoir m’écouter, m’obéir. Vous allez devoir souffrir, tout perdre. Vous allez devoir abandonner votre humanité et devenir des animaux, des monstres. Vous serez bafoués, vous serez salis, honteux et peut-être même que humiliés. C’est ça que vous voulez ? »

Les deux enfants se regardèrent. Dis comme cela, c’était tout de suite moins glamour. L’ombre avait cette particularité qu’elle n’était pas accessible à n’importe qui. Il fallait vraiment tout donner pour en apercevoir qu’une petite parcelle. Elle n’était pas puissance, elle n’était pas alliée. Elle était juste l’ombre, la destructrice, l’outil de la mort. Au final, il n’était question que de cela. Devenir des chevaliers de la mort. Ni plus, ni moins. Un destin non enviable, pour personne.

« On accepte. »
Avatar de l’utilisateur
By Jeny Mikerley
#34127
Ils étaient entrés dans le matin du jour suivant. D’abord un fracas contre la porte, plusieurs fois, avec des menaces proférées à leur encontre. Les amis du type, ou alors ses collaborateurs. Ou encore même ses clients, qui sait. Toujours est-il qu’ils n’avaient pas trainé, et ils étaient tous les trois montés à l’étage. La porte s’était alors fracassée quelques minutes plus tard. La petite était sur pied, le visage boursoufflé, mais debout tout de même. Son frère se tenait à ses côtés et par les barreaux de l’escalier, observait le groupe de cinq hommes qui pénétra dans la maison. Arme blanche à la main, quelques blasters. Ils les prenaient pour des squatters, au vu de l’air menaçant qu’ils prenaient. D’abord ils tombèrent sur la flaque de sang derrière le canapé, et se figèrent à cet instant. La tension monta dés lors d’un cran. Jeny était restée stoïque tout le long et observait la scène à travers les surfaces, là où les enfants se posaient des questions à hautes voies, et cherchaient à se faufiler pour avoir l’information. Mais elle les retint d’aller davantage à l’encontre du danger. Du moins pas comme ça. Ils devaient être testés, c’était un fait, entraîné jusqu’aux profondeurs de leur être.

Elle s’était dit la chose suivante. L’ombre était une sauveuse et appartenaient à ceux qui croyaient en elle. Ces enfants cherchaient le sauvetage, cherchaient envers et contre tout à apprivoiser ce qu’ils avaient vu émaner d’elle. Ils n’avaient pas eu peur, n’avaient pas tressailli. Ils n’avaient qu’accepter l’évidente existence de l’ombre. Simplement. Dès lors, ce n’était que la chute qui les attendait. Rien que cela. Peut-être ne survivront-ils pas, peut-être se détourneront ils ? Ce qui était certain, c’était qu’elle allait tout faire pour leur montrer. Cela avait commencé la veille et continuerait jusqu’à l’apogée de leur trépas. Dans un chuchotement, elle leur intima :

« On va les tuer. Tous. On va voler leur sang. »

Les deux enfants se regardèrent. Oh oui, ils n’avaient jamais fait cela. Mais ils étaient des sensitifs, et ils avaient la capacité de tuer. Jeny leur confisqua leurs armes et les jeta au loin.

« Est-ce que vous avez peur ? »

Ils firent non de la tête, malgré des pupilles bien trop dilaté dans cette pénombre ambiante.

« Vous apprendrez alors. »

Elle était transit de peur et c’était ce qui lui permettait d’aller au-delà, de dépasser sa condition et de détruire cette peur par une autre. C’était ainsi que tout cela fonctionnait. Œil pour œil. Peur contre peur. Jeny renifla doucement l’air, ils arrivaient. Elle leur fit signe de reculer, ils obéirent, elles-mêmes se sépara d’eux et recula dans l’autre sens. Deux hommes approchèrent. L’un tourna à droite, l’autre à gauche. Jeny s’enveloppa dans les ténèbres, seuls ses yeux restaient lumineux, imprégnés du pourpre sanguin de son addiction.

« Hey, viens voir, y’a deux gamins ici. »

L’autre se retourna, Jeny fronça les sourcils. Qu’attendaient-ils ? Au moins, cela lui permit d’avoir une diversion suffisante. Lentement elle se releva face au gars qui lui présentait son dos et lui sauta sur les épaules. Elle planta profondément ses dents dans la carotide et tira d’un coup sec. Le sang gicla sur les murs. Il y eut un coup sec, il s’effondra sur les genoux, elle raffermit sa prise, et en une autre attaque lui coupa le fil de la vie. Les gamins attaquèrent quand le premier assaillant fut détourné. Le garçon donna un coup derrière les genoux, la petite tenta de l’imiter et croqua dans les triceps. En vain cependant, il cria, attrapa la gamine par les cheveux et la fit passer par-dessus son épaule, l’écrasant au sol. Il se retourna ensuite et d’un unique coup de pied, écrasa le visage du garçon. Il hurla à travers la maison et tenta d’abattre sa batte sur la petite fille à terre. Cette dernière fut arrêtée par cette dernière, utilisant enfin la force pour se défendre. On sentait bien qu’elle était éprouvée par l’exercice, et bientôt serait incapable de tenir. Son frère se releva enfin et lui agrippa le cou, entourant ses mains autour de ce dernier, serrant de toutes ses forces. Il reçut en réponse des coups de battes dans le dos, mais ne lâcha pas. L gamine se remit debout et pendant qu’il était occupé à autre chose, plongea ses deux pouces dans ses yeux, lui tirant un rugissement de douleur. Elle reçut un coup de batte au hasard et s’écrasa de nouveau contre le mur. Le garçon lâcha prise et se plaça devant lui. Il évita un premier coup et sauta sur l’homme. Il le fit tomber à la renverse et sans attendre, sans réfléchir, accrocha la trachée dans sa mâchoire. Il tira, il y eut du sang, et la fin.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]