- dim. 30 mars 2014 20:45
#9236
[table align="left" border="0"]
« [font=Lucida Fax]Bon séjour sur Coruscant, Monsieur Harlo.[/font] »
« [font=Lucida Fax]Merci mademoiselle.[/font] »
Monsieur Harlo reprit sa carte d'identité et s'engagea vers le pont d'embarquement. Devant lui se tenaient quatre personnes tout à fait singulières. Un homme d'affaire, habillé chic, costume trois pièces, cravate, une mallette de luxe, un billet en première classe dans la poche. Un autre, plus décontracté, style blouson de cuir et air de vieux maraudeur, la quarantaine tout juste entamée, accompagné de sa charmant femme, une fille de dix ans plus jeune, les cheveux brins teints en blond, maquillée et l'air décontracté, avançant avec un bras passé autour de la taille de son homme, se dirigeant vers l'embarquement pour y retrouver leurs places en seconde classe.. Et une autre femme, la cinquantaine bien avancée, un chignon entortillant ses cheveux, un manteau long couleur crème au bras et une valise à répulseurs tirée d'une poignée ergonomique, l'air ferme et menton relevé. Puis venait Monsieur Harlo, un homme basique, qui paraissait avoir trente ans, mal rasé, un air rieur et des vêtements communs, sans prétention.
Qui aurait pu soupçonner que ces cinq personnes travaillaient ensemble, et que leur patron fut ce monsieur Harlo, qui n'avait pas 32 ans mais 19 ans, et qui se nommait en réalité John Emsar.
Qui ? Personne.
Chacun embarqua à bord du transport, rejoignant sa place acquise grâce à de l'argent pas net et grâce à des identicartes qui atteignaient un niveau de falsification record. Gunwan Harlo et sa fine équipe avait embarqué, comme beaucoup de voyageurs, à bord d'un cargo stellaire A-99 avec quelques 30.000 autres personnes de Corellia à Coruscant. Il était facile d'aller sur Coruscant.
Et ils avaient des billets, des identités, tout. Manquait juste le matériel. Mais cela ils le trouveraient sur place.
Le voyage se déroula sans encombre bien sûr. Il y avait un contrôle bien sûr, mais rien de ce qu'ils transportaient n'aurait pu éveiller de soupçon. Gunwan aimait les challenges, et celui de l'instant, c'était de faire rien qu'avec ce qu'on avait sur place. Trouver des armes c'était facile. Des comlink aussi. Des vêtements encore plus. Une fois tous descendus chacun se dirigea, en empruntant des itinéraires différents, vers le point de rendez-vous, par divers moyens. Le faux couple loua un speeder, la dame de fer et l'homme d'affaire prirent chacun un taxi, Gunwan prit plutôt ses jambes à son cou. Sa jambe biomécanique lui faisait mal ces temps-ci. Il s'assommait de médicaments pour calmer sa douleur. Oh il aurait pu régler ça, mais l'idée de s'ouvrir l'aine pour fouille le révulsait. Voir un médecin ? Plutôt crever ! Il prenait donc des analgésiques qui lui faisaient oublier qu'il avait mal. Cette douleur ne le déconcentrait ni ne le gênait, c'était juste... Qu'il n'avait pas envie de l'avoir. Il ne l'avait pas demandée, elle dégageait, point barre.
Le point de rendez-vous était un troquet des quartiers chics de la ville, un endroit neutre sans histoire et anonyme. Quand chacun entra, c'était sous des vêtements différents. Le couple de jeune n'était plus un couple, la demoiselle avait reprit ses cheveux noirs toujours tombant en cascade, l'homme de fer et la femme d'affaire devinrent le couple, le dame ayant revêtu une somptueuse robe du soir noir au lieu de son tailleur, et portant son chignon en queue de cheval, son "mari" ayant troqué son blazer contre un manteau de fibres couleur marron. John Emsar était habillé maintenant de son Trench-Coat caractéristique, son masque en bandorium caché dans une poche intérieure de son manteau long. Une fois tous assis autour de leur table isolée - et certifiée par le jeune femme brune sans micro - John entama.
[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Bien, vous connaissez tous le plan. On commence la phase 1 dans une heure tapante, ensuite on attendra le soir pour la phase 2, rendez-vous au point établi, qu'on planifie la phase 3.
Bonne chance messieurs... Bonne chance, mesdames.[/font] »
Chacun hocha la tête. Ils n'avaient pas à être ravis d'être dirigés par un jeunot, mais tant pis pour eux, il en serait ainsi. Et sans être ravis ils n'étaient pas du genre mécontents. Comment pouvaient-ils l'être, alors qu'ils étaient ici et qu'il travaillait pour lui ? John prit une consommation, un verre de soda, qu'il but lentement, avant d'embarquer le verre dans sa poche, pour éviter les traces d'ADN traînantes.
Puis la phase 1 débuta...
« [font=Lucida Fax]Merci mademoiselle.[/font] »
Monsieur Harlo reprit sa carte d'identité et s'engagea vers le pont d'embarquement. Devant lui se tenaient quatre personnes tout à fait singulières. Un homme d'affaire, habillé chic, costume trois pièces, cravate, une mallette de luxe, un billet en première classe dans la poche. Un autre, plus décontracté, style blouson de cuir et air de vieux maraudeur, la quarantaine tout juste entamée, accompagné de sa charmant femme, une fille de dix ans plus jeune, les cheveux brins teints en blond, maquillée et l'air décontracté, avançant avec un bras passé autour de la taille de son homme, se dirigeant vers l'embarquement pour y retrouver leurs places en seconde classe.. Et une autre femme, la cinquantaine bien avancée, un chignon entortillant ses cheveux, un manteau long couleur crème au bras et une valise à répulseurs tirée d'une poignée ergonomique, l'air ferme et menton relevé. Puis venait Monsieur Harlo, un homme basique, qui paraissait avoir trente ans, mal rasé, un air rieur et des vêtements communs, sans prétention.
Qui aurait pu soupçonner que ces cinq personnes travaillaient ensemble, et que leur patron fut ce monsieur Harlo, qui n'avait pas 32 ans mais 19 ans, et qui se nommait en réalité John Emsar.
Qui ? Personne.
Chacun embarqua à bord du transport, rejoignant sa place acquise grâce à de l'argent pas net et grâce à des identicartes qui atteignaient un niveau de falsification record. Gunwan Harlo et sa fine équipe avait embarqué, comme beaucoup de voyageurs, à bord d'un cargo stellaire A-99 avec quelques 30.000 autres personnes de Corellia à Coruscant. Il était facile d'aller sur Coruscant.
Et ils avaient des billets, des identités, tout. Manquait juste le matériel. Mais cela ils le trouveraient sur place.
Le voyage se déroula sans encombre bien sûr. Il y avait un contrôle bien sûr, mais rien de ce qu'ils transportaient n'aurait pu éveiller de soupçon. Gunwan aimait les challenges, et celui de l'instant, c'était de faire rien qu'avec ce qu'on avait sur place. Trouver des armes c'était facile. Des comlink aussi. Des vêtements encore plus. Une fois tous descendus chacun se dirigea, en empruntant des itinéraires différents, vers le point de rendez-vous, par divers moyens. Le faux couple loua un speeder, la dame de fer et l'homme d'affaire prirent chacun un taxi, Gunwan prit plutôt ses jambes à son cou. Sa jambe biomécanique lui faisait mal ces temps-ci. Il s'assommait de médicaments pour calmer sa douleur. Oh il aurait pu régler ça, mais l'idée de s'ouvrir l'aine pour fouille le révulsait. Voir un médecin ? Plutôt crever ! Il prenait donc des analgésiques qui lui faisaient oublier qu'il avait mal. Cette douleur ne le déconcentrait ni ne le gênait, c'était juste... Qu'il n'avait pas envie de l'avoir. Il ne l'avait pas demandée, elle dégageait, point barre.
Le point de rendez-vous était un troquet des quartiers chics de la ville, un endroit neutre sans histoire et anonyme. Quand chacun entra, c'était sous des vêtements différents. Le couple de jeune n'était plus un couple, la demoiselle avait reprit ses cheveux noirs toujours tombant en cascade, l'homme de fer et la femme d'affaire devinrent le couple, le dame ayant revêtu une somptueuse robe du soir noir au lieu de son tailleur, et portant son chignon en queue de cheval, son "mari" ayant troqué son blazer contre un manteau de fibres couleur marron. John Emsar était habillé maintenant de son Trench-Coat caractéristique, son masque en bandorium caché dans une poche intérieure de son manteau long. Une fois tous assis autour de leur table isolée - et certifiée par le jeune femme brune sans micro - John entama.
[table align="left" border="0"]
Bonne chance messieurs... Bonne chance, mesdames.[/font] »
Chacun hocha la tête. Ils n'avaient pas à être ravis d'être dirigés par un jeunot, mais tant pis pour eux, il en serait ainsi. Et sans être ravis ils n'étaient pas du genre mécontents. Comment pouvaient-ils l'être, alors qu'ils étaient ici et qu'il travaillait pour lui ? John prit une consommation, un verre de soda, qu'il but lentement, avant d'embarquer le verre dans sa poche, pour éviter les traces d'ADN traînantes.
Puis la phase 1 débuta...