L'Astre Tyran

[Herr Feers]

Comme dirait beaucoup de monde de nos jours... Les temps sont durs. Oui dur comme le crosse de mon blaster sur ta face. Enfin pour dire que la Guilde bat des ailes, l'Empire et la République ont encore mis un désordre pas possible dans la galaxie ! Et, et ! Coruscant à bien changer depuis mon départ. Bon à l'époque, le drapeau impérial flotté dans les airs et la misère était un peu mieux caché. Mon dieu, c'est quoi cette misère visible ? Enfin, la misère est partout et comme j'aime le dire, la misère de l'un fait le bénéfice de l'autre ou un truc comme ça. Revenons à ma présence ici. Comme dit, ça ne va pas très bien, la Guilde est au bord du gouffre, nous avons la majorité de notre entré d'argent qui a disparu dans a nature. De plus il ne faut pas oublier les traitres, déserteurs et les idées folles d'indépendance de certain qui ont eu comme résultat la mise en ruine de la guilde. Que pouvons-nous faire aujourd'hui ? Récupérer ce qu'on peut, mais surtout ! Trouver de potentiel allié et collaborateur. Pour moi hein ! Pas pour cette guilde boiteux, juste bon à être achever. Je n'aime pas voir quelqu'un souffrir... Et il est plus simple de mettre fin définitivement fin à ses douleurs qu'à le guérir. Enfin tout dépend de ce qu'on peut en tirer, de l'ancienneté, des valeurs et surtout si je l'aime bien ou pas.

Donc me revoilà sur ma planète natale. Je suis venu pour rencontrer une personne qui, dans le monde merveilleux du crime organisé, qui s'est fait un petit nom. Le peu d'information que j'ai pu récupérer de cette personne a suffi à attirer mon attention. Je dois dire que nous avons, j'ai perdu beaucoup de personnel et d'allier compétent. Et il me faut absolument trouver de nouveaux éléments talentueux pour me refaire. Quand on a fait partie d'une grande guilde et d'un jour au lendemain cette puissance s'effondre, ça ne le fait pas. Autant pour les affaires que pour la survie de mes hommes et moi. Malgré les apparences je suis plutôt solidaire, si tu deviens un camarade, tu ne risques rien de moi. Sauf si tu me fais un coup bah, alors là, ah ah ah ah ... Tu ne rigoleras pas si je t'attrape. Il ne faut pas croire que je suis désespéré ou autre. On va dire que cette personne a piqué ma curiosité. Il ne me coute rien de lui faire face. Heureusement que j'ai encore de l'argent, car sinon pour trouver et convaincre de nouveau élément à travailler avec moi, sans chèque, c'est impossible dans mon milieu, ou bien sous la contrait, mais alors là ! Tu as intérêt à dormir avec un œil ouvert et ton blaster sous l'oreiller. En fait, ma situation n'est pas si catastrophe que ça, on va dire que je suis passé d'une situation à quatre étoiles je suis tombé à deux étoiles... Ce n'est pas le luxe, mais ce n'est pas la misère non plus.

En tout cas, me voici à aller vers le lieu de rendez-vous. D'un pas tranquille avec toujours mon casque intégrale. Je ne suis pas allé seul, il y avait dans la foule, quatre hommes d'équipage qui veillaient sur moi. J'aime jouer dans la sécurité. Surtout que je me lance un peu dans l'inconnu malgré tout. En tout cas, c'est bien peuplé, ça à ses avantages je dois dire. Je regardais par-ci, par là, en bon touriste. Je n'étais plus très loin de mon lieu de rendez-vous et mon « contacte » devrait être à porter de vu j'imagine. Nous avions notre canal de communication. Et je pense que, parmi toutes ces personnes qui allaient et venaient, mon cher correspondant devait m'attendre quelque part. Et il y avait, à quelque mètre de moi... Un rodien, fort trop bien habillait pour traîner dans ce lieu-ci et fixe surtout. Était-ce lui ? Ou pas ? Comment le savoir ? Ben en envoyant le message attendu par mon contacte.

-Homme manteau rouge masqué.

Message court, simple, avec assez d'information pour me reconnaitre parmi cette foule en délire. Ils sont tous stressé de la vie à marcher ainsi sans oublier qu'il ne fallait pas piétiner les personnes assises par terre à demander une pièce... Mmmh futur main d'oeuvre à bas prix ? Qui sait, seul l'avenir nous le dira. Je m'arrêtais de marcher et fit style de l'homme qui regardait sa montre et surveillant du coin de l'oeil le rodien. J'allais vite savoir si c'était lui ou pas.

[Herr Feers]

Cet homme d'une grande prudence. Qui ne le serait pas. Il m'a invité à le suivre en gardant une distance de cinq mètres entre lui et moi. Je fis ce qui m'a été demandé et commença à siffloter un petit air décontracter. Notre périple nous mena dans des ruelles que j'appellerai de coupe-gorge tellement que c'était fréquenté et propre. Je n'étais pas vraiment rassuré, après, je ne pense pas que c'est le type de personne qui aime perdre son temps dans des coups foireux pour juste détroussé une personne. Enfin bon, allons-y dans les ruelles de Coruscant. Notre route nous mena à un cul de sac. Intéressent... ça serait donc ici que nous aurons notre conversation ? Autant aller au cantina d'à côté, c'est plus gai. Mais ça me semblait que cette hypothèse était bien trop étrange vu notre ami ici présent. Surprise ! Il y avait une porte camouflé dans le mur. Sacré farceur, la théorie de la rue coupe-gorge m'avait semblé bon pendant une seconde. Cela aurait été gênant il faut dire.

Nous entrâmes par cette porte qui nous menâmes dans un... cage à lapin pour extraterrestre. Je ne sais pas si on peut vraiment appeler cela une habitation... Enfin pour homme. Ah bah tient, il n'y a pas d'humain ici, pourquoi cela ne m'étonne pas vraiment, ah oui, car il faut être vraiment crétin pour croire en la légalité du sexe et de race. Je suis convaincu qu'ils se sont dit « C'est mieux que chez l'empire ! » et ils ont eu la surprise en venant ici. Après j'en ai aucune idée je dois l'avouer, en tant qu'humain je n'ai pas vraiment vécu ce genre de situation. La chance a été pas mal de fois de mon côté. En tout cas avec cette population dans le besoin, les affaires ne devaient pas être mauvaises... S'ils avaient de quoi payer, cela est une toute autre histoire. Vu les habilles que portait notre rodien, il devait pas mal s'en sortir.

Nous sommes donc rentrés dans l'une de ses « appartements ». Excellente planque je dois dire. Il connaissait bien ses courts et avait un minimum de cervelle dans le domaine, il est bien au-dessus du simple amateur. C'est bon ça. Nous sommes arrivés au moment tant attendu, les choses sérieuses allaient commencer. Excellent. Je devais me présenter. Allons dans la simplicité :

-Vu que votre temps est précieux, je vais aller au plus directe. Je me nomme Herr Feers et je suis là, car je suis à la recherche de personne compétant. Après recherche et enquête, votre profil a suscité ma curiosité et un grand intéressement à votre sujet.

Je laissais quelque seconde avant de reprendre la conversation. Mes mots étaient accompagnés de geste pour accentuer les éléments clés, j'ai, par contre, gardé mon visage caché derrière mon casque :

- Mon objectif final de cette rencontre est de vous convaincre de vous rallier à moi, Monsieur Tavik Ooloo. Donc bien sûr, les questions du pourquoi et du comment doivent vous arriver dans votre esprit. Ne cherchais pas trop loin ni dans le compliquer. En gros, je me suis absenté pendant un certain temps, laissant mon « entreprise » entre les mains de quelque responsable nommé et à mon grand retour, désertion, chaos, panique. Enfin rien de trop grave, j'ai perdu un certain pourcentage de mes revenus, rien de catastrophique, non. Le plus grave c'est la perte de mes employés « qualifiés ». Et j'ai besoin de vous pour remonter la pente plus efficacement.

Une petite pause, j'ai besoin de reprendre un peu mon souffle. Je me suis dirigé vers le mur le plus proche pour m'appuyer dessus et croiser mes bras. Je regardais autour de moi, lentement. Je réfléchis pendant quelque seconde en regardant dans le vide avant de reposer mon attention sur Tavik :

-Je me suis renseigné un minimum sur vous. Et je sais suffisamment de choses pour dire que je suis prêt à miser sur vous. Mes promesses à votre égard et le respect, le travail et le salaire en conséquence. Bien sûr, je ne vous demande pas de me donner une réponse immédiate et si vous avez besoin de visiter mes « installations », il n'y a aucun souci. Je vous demande beaucoup en peu de temps. J'aurai une question pour vous. Avez-vous déjà entendu parler de la Guilde du Maelström ?

Je suis allé au plus simple, rapide et au clair dans notre conversation. Il sait à présent ce que j'attends de lui et mon nom. Il doit me prendre pour un fou peut être. On va bien voir ce qu'il me dit et voir sa réaction. Je veux aussi voir que la dernière question lui mets la puce à l'oreille ou bien conserve sa curiosité à mon sujet.

[Herr Feers]

Il faut croire que j'ai réussi à attirer son attention. Très bien. Il m'a invité à venir dans son appartement pour parler affaire. Certes ce n'était pas encore gagné, nous sommes juste au début de notre négociation. Il faut faire attention à ce qu'ils nous entourent. Par exemple, ses quartiers montrent qu'il a réussi à amasser une certaine fortune par les décors et les différents éléments visible et aussi par la boisson offerte gracieusement par notre « ami » Tavik. Ce qui montre et confirme bien qu'il sait gérer son entreprise et profiter de sa situation sans se ruiner. Il gère les affaires et les dépenses. Bon point. C'est vrai que la galaxie regorge un nombre important de personne cherchant un travail. Le plus important mes yeux n'est pas spécialement ton CV et ton expérience dans le domaine des affaires illicites. Ce qui m'intéresse c'est comment tu te débrouilles. Ton âge, ton espèce n'est rien face à ta capacité d'adaptation.

Il est vrai qu'il joue en local et que moi je suis un peu plus international. Nous nous ne sommes pas si « différents » que ça dans ce que nous faisons. Je m'assis donc et pris son verre avant de faire apparaitre mon visage et faire remuer la boisson dans le verre et regardant ce liquide avant de refixer mon attention sir le rodien :

-Charment endroit et merci pour le verre pour commencer.

Je bus une gorgée avant de reprendre :

-Vous savez comme moi que la galaxie est vaste et bien peuplé. Il y a bien des millions d'individu qui travaille dans le domaine de chacun. Et pourtant il y a toujours des personnes qui sortent du lot. Le renom, la taille de son empire, l'influence qu'on émet à une importance certes, mais tout cela est relatif à mes yeux. On m'a dit un jour qu'il ne faut pas se fier qu'au « grand homme », il faut regarder ce qu'il fait et comment. Certain « grand homme » son bien incompétent comparé à une autre personne beaucoup plus petit et discret. Si nous sommes bons dans les petites choses, nous serons bons dans les grandes choses.

Je finis tranquillement mon verre avant de le poser :

-Excellent votre boisson. Mes activités ne sont pas plus différentes des vôtres, je touche autant au trafic d'arme, d'épice, prostitution volontaire et autre trafic du même style. Oui certes peut être que je ne suis pas limité à une planète, mais cela n'a pas d'importance. Et vous savez, je suis une personne très patient, je ne me déplace jamais pour rien et je ne reviens jamais bredouille. J'ai une réputation à tenir vous savez ce que c'est. A mes yeux vous n'êtes pas une proie, mais plutôt un autre prédateur que je veux rallier à ma meute. Et généralement, je préfère convaincre pacifiquement que devoir mordre.

Je lui fis un petit sourire avant de m'étirer les bras avant de me faire craquer les doigts :

-Ce qui je suis ? Herr Feers. Ce que je fais ? Je survie, je vis, je change certaine chose, je rallie, j'élimine, je construis, je détruis, je trafique, je mets sur pied des réseaux. Je fais beaucoup de choses afin d'apporter des finances pour un projet personnel qui me tient à coeur. Mais pour réaliser ce projet, j'aurais besoin de quelqu'un... Comme toi.

Je pris un projecteur holographique qui montrait l'état financier de ce qui restait de la guilde et quelque information en nombre de troupe et vaisseau. (Information disponible dans le rp sur Shiva).

-Cela est ce qui me reste avant la « grande crise ». Vous aurez droit à plus ample information sur mes projets et sur ce qui me reste seulement si vous acceptez de vous associer à moi. Sachez juste une chose, votre employeur actuel, Zaro le Hutt, ne vous laissera jamais à avoir une place de grand responsable comme j'ai l'attention de vous offrir. Votre demeure me montre bien que vous savez gérer les affaires. C'est un talent qui se fait rare de nos jours. Et je veux voir si l'expression « Celui qui est bon dans les petites choses est aussi bon dans les grandes choses ». Je vous aiderais à surpasser votre « maitre » et à être à la tête de votre propre réseau.

Je montrais ma main avec les doigts écartés :

-Regardais cette main, cinq doigts différents, chacun avec sa force et sa faiblesse et pourtant malgré leur différence, ils forment une unité. Si tous mes doigts seraient des pouces ou des majeurs, il me serait difficile ou même impossible de l'utiliser cette main. C'est grâce à un nombre précis et à leur caractéristique différente qui font que nous pouvons faire tant de choses avec nos mains. Vous et moi sommes différents et nous ne jouons pas dans la même cour et pourtant je suis convaincu que nous pouvons devenir une main vous et moi.

Je serrais les doigts ce qui forma un poing :

-Et en nous unissons et en serrant les coudes nous serons une force.

Avec mon autre main j'essayais de m'attraper un doigt :

-Et il sera difficile à quelqu'un d'extérieure de nous diviser et de nous blesser.

J'arrêtais de faire ma démonstration et je le fixais droit dans les yeux :

-Parmi tant d 'autre, je vous ai choisi, car je vois à travers vous un grand potentiel que vous ne pourrez pas développer et utiliser en restant un pion du Hutt. Le hasard, la chance est de notre côté, tout cela a permis notre rencontre. Vous serez libre de me rejoindre comme de me quitter, je n'enchaîne pas mes collaborateurs. La balle est dans votre camps et votre avenir dans votre main, pas dans celui d 'un autre, nous devrions être notre propre maitre. A vous de jouer.

Je m'arrêtais de parler. Mon visage était sérieux, mon regard fixe et pénétrant. J'arrêtais mon holoprojecteur. Et m'installais confortablement en attendent une réponse de sa part.

[Herr Feers]

Nous sommes arrivés à un accord. J'étais content de voir que ce voyage sur ma planète d'origine soit un succès. Les affaires reprennent. Nous sommes à l'aube d'un nouveau départ. Lui comme moi allons pouvoir commencer les choses sérieuses. Notre voyage ne fait que commencer, la route sera surement difficile et rude, mais la récompense et les trésors que nous découvrirons balayeront les durs moments. Je vais donc sous peu, rencontrer les associés de mon « nouvel ami ». Il est intéressant et important de bien connaitre ses alliés comme ses ennemis. Je vais donc être officiellement dans l'engrenage de leur affaire comme ils le seront pour les miens. Enfin plus une pièce voisine qu'on rajoute pour améliorer la machine.

Je vois bien que je n'ai que pu promettre que des paroles et rien offrir de vraiment de concret. Mais j'aurai tout le temps après signature officielle de notre accord de lui montrer ce que j'ai entre les mains et ce que je sais faire. Bien qu' associer, dans notre domaine il est important de maintenir une certaine course au progrès de chaque organisation que nous sommes pour rassurer les collaborateurs telle une entreprise qui montre à ses actionnaires qu'ils ont fait le bon choix de venir ici et pas ailleurs.

Ce droïde 3PO va donc finaliser notre rencontre et y mettre, au fer rouge, nos signatures si on peut dire. Je vais pouvoir savoir plus en détail les moyens à notre disposition sur Coruscant. Je fis un léger sourire et je me levais à mon tour et je pris un air sérieux avant de le regarder et prendre la bouteille de sa boisson :

-Oui, j'aurai une question... Où achetez-vous donc cet excellent alcool ?

Je refis un petit sourire pour montrer que c'était un petit humour avant de me resservir un verre et de le lever :

-Plus sérieusement, jusqu'à où êtes-vous prêt à aller pour la victoire ?

Une simple question qui peut avoir son importance et qui sait, peut-être des sous-entendus. Après tout, dans le monde où nous vivons, il faut savoir se salir les mains afin de s'assurer de son avenir. Le monde du crime est loin d'être calme, il est un mélange de subtilité politique et de stratégie militaire qui ne sont pas limités par des règles et lois qui arrangent les dirigeants. Nous avons plus d'ennemi que d'ami et même nos amis peuvent devenir nos ennemis demain. Il nous faut être fort et savoir aller jusqu'au bout de nos plans.