L'Astre Tyran

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Aussi loin que remonte l'histoire du voyage interstellaire, Coruscant demeure la planète-capitale, le centre politique de la Galaxie. Entièrement recouverte d'une vaste mégalopole, elle ne produit aucune denrée, et le trafic aérien dédié à la nourriture remplit à lui tout seul le ciel de la planète.
Gouvernement : Nouvelle République
#31529
Exécuteur : Coruscant

Cible : Ardus Khun, 19 ans, Nautolan

Recherché pour : Port d'armes sans autorisation, attitude menaçante en public avec ladite arme, délit de fuite

Prime : 6 000 Cr

Informations additionnelles : L'individu se cache suite à un mandat d'arrêt contre lui. La famille prétend n'avoir aucune nouvelle mais de forts soupçons pèsent sur sa cousine. Il est recommandé de commencer par cette piste, dans le respect de la loi.


Le Bonneteau filait à travers le trafic intense et constant qui régnait en orbite de la Capitale Galactique. Un chasseur novice ou débutant aurait pu être émerveillé par cette vision somme toute peu commune, celle de ces innombrables vaisseaux, transports, cargos et autres croiseurs qui se déplaçaient dans la vide céleste. Pour la majorité des individus, cela restait un spectacle peu commun même après des années d'habitude. Ça n'était pas son cas. Ses yeux observaient tout ce spectacle, analysant, enregistrant, soupesant, déduisant.

Il était déjà venu sur ce monde auparavant, du moins en avait-il l'intime conviction. Las, sa base de données n'en portait pourtant aucun enregistrement ni sauvegarde et lui indiquait le contraire. Il n'aurait su dire ce qui le rendait si sûr de lui mais cette idée refusait de le laisser en paix. Le pistolero fronça les sourcils avant de secouer la tête distraitement. Depuis qu'il s'était réveillé dans cet entrepôt sur Nar Shaddaa, il se prenait souvent à se perdre dans ses pensées et une sorte de nostalgie fort peu opportune.

Ressaisis-toi Wally, t'es un chasseur bordel.

Et il était pas là pour faire du lèche-vitrines et vider les magasins non madame. En tant que chasseur nouvellement revenu dans le circuit, il était venu le temps de repartir au boulot. Une bonne vieille traque, c'était ça qui le motivait. C'était l'une des rares choses qui l'intéressait d'ailleurs, avec les cigares. Ça lui faisait penser qu'il lui en restait plus des masses. Encore un problème urgent à régler, sans oublier son compte en banque proche du rouge.

Bon on ne va pas se mentir, la prime qui l'avait mené sur Coruscant n'était pas fofolle. Valdor alluma le rapport depuis son poste de pilotage pour lire les quelques infos marquées dessus. Nom de l'acquisition, montant de la prime et piste potentielle, y avait tout sous ses yeux et c'était pas grand-chose. 6 000 Crédits, c'était à peine assez pour couvrir ses frais de la Guilde, et je vous parle même pas de l'entretien du Bonneteau. Sa vieille carlingue allait vite se retrouver à la casse si il se dégotait pas de meilleurs contrats. Mais pour ça, fallait déjà montrer ce qu'il valait.

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Première étape, se faire enregistrer par les autorités portuaires. La majorité des petits jeunots débutants croyaient qu'il suffisait d'avoir son permis pour se promener avec tout son bardas tranquille pépère sur les mondes civilisés. C'était à cause de ces bleus bites que le métier avait mauvaise réputation aux yeux de la populace et des gouvernements. Mais non mes lapins, ça marche pas comme ça, faut toujours se faire enregistrer comme chasseur à l'arrivée, ça vous évitera des problèmes plus tard.

Une fois le Bonneteau posé, Valdor alla donc s'enregistrer auprès du douanier, un Humain de 43 ans visiblement et avec des cernes incroyables. Distraitement, le chasseur repéra les petits tremblements des mains et le regard fuyant du bonhomme, signes infaillibles et qui ne trompaient personne. Surement qu'il carburait au bâton de la mort ou un truc du genre. A croire que même sur la capitale, on pouvait pas ne pas tomber sur des camés à des postes pourtant contre-indiqués pour ces types.

Constantin Valdor. Chasseur de primes. Voilà mon permis ainsi que mon arme.
Je vérifie. Quelque chose à déclarer? Vous transportez une cargaison spécifique?
Nope.

Voilà, c'était tout. Une fois les conventions sociales remplies et les papiers vérifiés, Valdor fut libre d'entrer dans Coruscant proprement dite. Quittant l'astroport, le chasseur put alors contempler dans toute sa splendeur la Capitale. Bâtiments et buildings à perte de vue, urbanisation de masse telle qu'on se demandait s'il existait autre chose qu'une ville sur toute la surface et la foule... Bon dieu, la foule humanoïde à peine visible dans les rues et les sous-districts d'en bas, ça faisait bizarre de voir toutes ces fourmis qui grouillent.

Pour l’androïde, tout ça n'avait pas d'importance autre que pratique. En effet, la seule pensée qui lui vint en contemplant un spectacle aussi dingue fut la suivante: comment retrouver une prime bien précise dans tout ce foutoir?

Cette chasse promettait d'être plus délicate que prévue.
#31536
Une aiguille dans une botte de foin comme dit le dicton. A contempler la mégalopole qui s'étend à perte de vue, on se dit que le dicton est encore sacrément loin de la réalité. Et encore, d'après son noyau de données, ce qu'il voyait n'était que la partie visible de l'iceberg. Parce qu'on avait tendance à l'oublier mais Coruscant c'était aussi d'innombrables sous-niveaux et blocs d'habitation souterrains d'ou on ne voyait presque jamais la lumière du soleil. Et plus on s'enfonçait, plus la vie devenait difficile. Des milliards d'individus vivaient sur cette planète.

Trouver une personne précise risquait d'être compliqué. Mais il avait un avantage pour commencer, il avait l'identité de la cible. Suffisait donc d'effectuer quelques recherches pour essayer de situer un peu ou elle se promenait, vivait, traînait. Il y avait plusieurs moyens, certains légaux et d'autres un peu moins. Valdor préférait en général rester dans les clous, aussi préféra-t-il la solution légale. Inutile de commencer la chasse avec les flics au cul si il pouvait l'éviter.

Cela lui prit quelques minutes pour joindre un poste de police non loin du spatioport, à l'intérieur c'était visiblement frénétique à en croire les officiers affairés courant en tout sens et les divers civils et criminels en garde-à-vue ou interrogés. Curieusement, ce spectacle le laissa surpris l'équivalent d'un centième de seconde avant qu'il se reprenne. Le chasseur se dirigea au guichet d'accueil tenu par une flic, une Twi'lek. Par politesse, il enleva son chapeau une fois son tour venu. La femme le toisa de haut en bas de ses yeux sombres avant de cligner des yeux.

Bonsoir, c'est à quel sujet?
S'lut, j'ai besoin d'infos si ça vous dérange pas, officier...?
Suther, Kerri Suther. Tout dépend de ce dont vous avez besoin. Vous souhaitez porter plainte? Déposer un CV? Poser un témoignage?
Un CV? Elle est pas mal celle-là. Non, je suis un chasseur et j'ai besoin de savoir 2 ou 3 trucs pour retrouver ma prime. J'ai son nom mais je sais pas ou il est censé habiter, et tant qu'à faire si vous pouviez me filer l'adresse de sa famille proche, ça m'aiderait pas mal.
Je peux avoir vos permis pour vérification je vous prie?
C'est demandé avec tellement de gentillesse, tenez voilà pour vous.

Valdor tendit la liasse de papier docilement. Il pouvait avoir du bol et être tombé sur une conciliante qui ne l'emmerderait pas trop et lui filerait ce qu'il cherchait ou il pouvait être poissard et être tombé sur une emmerdeuse.

Je ne suis pas sûre que le protocole m'autorise à vous donner des informations privées sur un dossier en cours, chasseur.

Eh ben on dirait que c'était la deuxième solution.

'Coutez officier Kerri, je suis pas là pour foutre le bordel et flinguer à gogo tout ce qui bouge je vous assure. Je répond juste à une offre émise par les forces de l'ordre coruscantii, je suis là pour filer un coup de main moyennant salaire, 'voyez?
Vous essayez de me faire du charme?
Euh non pas spécialement. En fait j'essaie juste de vous convaincre que si on collabore, on a plus de chances d'arrêter ce type avant qu'il dérape vraiment. Un mioche de 19 piges, armé et à priori s'étant mal comporté avec ça, moi je serais vous je serais pas serein qu'il se promène tranquille. Voilà ce que je vous propose, vous me donnez juste les 2 adresses et vous oubliez qu'on s'est parlés comme ça y a pas de risque que vous preniez tout si les choses déconnent. Mais je vous rassure, ça n'arrivera pas, je suis un pro et je bosse de manière transparente.

Moment de vérité. Allait-elle marcher ou faudrait-il qu'il trouve un autre moyen?

Très bien, je vous transmet ça sur votre datapad. Je vous avertis cependant, si vous commettez la moindre erreur ou si les choses "dérapent" comme vous dites, c'est vous que je tiendrai pour responsable, vu?
Parfaitement m'dame. Vous le regretterez pas, promis.
Je l'espère...

Elle avait dit cette dernière phrase sur un ton qu'il identifia comme faussement ingénu. Son clin d’œil appuyé échappa complètement au chasseur qui ne voyait pas bien ou elle voulait en venir. Faut croire que son module cognitif avait encore des ratés depuis son réveil parce que n'importe quel imbécile aurait calé en temps normal qu'il lui avait tapé dans l’œil à la flic.

Peu importe, il avait ses infos et il s'était enregistré comme étant en chasse sur la prime auprès des flics, ça voulait dire qu'il était fiché et donc qu'en principe on viendrait pas lui chercher des noises. En principe. Il pourrait bosser tranquillement. Constantin sortit du poste de police et se dirigea vers une station de tram, laquelle d'après ses recherches sur l'holonet local l'amènerait dans le quartier ou la cible avait été vue pour la dernière fois.

Le transport démarra 5 minutes plus tard, emportant ses passagers et surtout un en particulier vers la destination voulue.
#31708
Le transport le laissa sur le côté de la route avant de continuer son parcours jusqu'au prochain arrêt. Seul dans la rue, le cow-boy solitaire observa un peu les environs pour se situer. Il se trouvait dans les sous-niveaux 150, ce qui compte tenu de la profondeur du monde d'en-dessous, était considéré comme sacrément luxueux par les habitants du coin. Ça avait surement dû être le cas dans un lointain passé quand Coruscant était encore une jeune planète mais c'était plus trop le cas maintenant.

On n'était pas non plus chez les clochards et les mutants dégénérés manquant de tout des niveaux 1000 et plus, mais c'était pas la joie. L'endroit sentait la grandeur passée, c'était évident pour le droïde qui analysait le coin de ses yeux bio-améliorés par ses concepteurs. On ne voyait même plus le ciel et les étoiles, tout ce qu'il y avait au-dessus d'eux c'était un large plafond métallique immense et étendu sur des kilomètres partout en haut. En fait de plafond, c'était le sol des sous-niveaux supérieurs, tout comme le sol sous ses pieds était celui des sous-niveaux inférieurs.

Quel bordel. Coruscant était une fichue ruche dégueulasse et crade qui lui donnait presque envie de vomir, pour peu qu'il en aurait été capable. Entre les gangs, la vie sous terre et la surpopulation, il se demandait bien pourquoi les gens restaient vivre ici. Probablement que la majorité n'avait tout simplement aucun moyen de mettre les voiles, tandis que la minorité bien au chaud à la surface trouvait le coin attrayant. Tous des cinglés de son humble avis.

Le chasseur prit le temps de consulter sa plaque de données ou étaient les adresses de la famille de la cible et sa cousine, que l'avis indiquait comme potentiellement mouillée jusqu'au cou. Il avait décidé d'aller tenter sa chance directement chez celle-ci, il estimait à 66% les probabilités que la cible s'y planque. Son calculateur logique ne lui avait que rarement fait défaut jusque-là, pas de raison qu'il le lâche maintenant hein? Droit devant, à 500 mètres, le bloc sur sa droite, appartement D.

Ni une ni deux, Valdor se mit à marcher à vitesse moyenne pour arriver à destination. Dans les rues il y avait de la vie, pas mal de passants de toutes races dont la plupart vaquaient à leurs affaires. Certains tenaient de petites échoppes le long de la route tandis que certains, certaines même en regardant de plus près, agitaient leurs mains, vêtues de tenues pas très recouvrantes. Il secoua la tête avec dégoût. Il n'avait jamais compris cet attrait qu'avaient les organiques pour les relations tarifées mais ça devait en avoir sinon la demande n'aurait pas été constante. Autant pour la gloire de la capitale galactique en tout cas.

Le bloc d'habitation était un bâtiment à moitié bouffé par la rouille dont les couloirs empestaient la pisse et l'odeur du moisi. Heureusement que ce genre de détails ne le dérangeait pas outre mesure d'un point de vue strictement physique même si ça ne lui procurait aucune joie non plus. T'occupes pas de ça, va toquer à cette porte à moitié désossée et patiente. Ça va pas durer et...

Vous êtes qui? Vous voulez quoi?

La voix était indubitablement féminine, d'après les intonations il y avait de bonnes chances qu'elle soit effrayée, à moitié dans les vapes à cause d'une drogue quelconque et il estimait qu'elle devait être jeune, dans les 20/23 ans à tout casser. La porte s'ouvrit finalement pour laisser apparaître une Nautolan en tenue de travailleuse à l'usine. Elle semblait fort peu avenante et même en colère. Valdor comprit tout de suite qu'elle était à cran, il y avait des chances qu'elle s'attendait à de la visite et pas du genre amicale.

Constantin Valdor m'dame, je cherche votre cousin, Ardus. Vous l'avez vu récemment?
J'l'ai pas vu d'puis au moins un mois celui-là. Il a fait quoi encore? Et vous êtes qui?
Il a fait qu'il doit du fric à Joe les Doigts de Fée et que ce dernier en a marre d'attendre. Tu piges?

Les capteurs du chasseur lui révélèrent le taux d'adrénaline qui régnait dans l'air ambiant et dégagé par la donzelle. Le point de rupture approchait à grands pas. Prudence Constantin, elle va bientôt péter une durite, vas-y mollo.
#31714
Comment ça il doit du fric à Joe?

Le chasseur soupira de manière imperceptible. Les organiques faisaient souvent preuve d'une telle stupidité qu'il en venait sérieusement à se demander comment ils pouvaient réussir à simplement se lever le matin sans avoir un accident mortel. Il parlait pourtant clairement et avec des mots simples mais visiblement ça n'entrait pas dans le crâne de la fille. La drogue ne devait pas l'aider. Encore un concept incompréhensible ça, se bousiller les circuits avec une substance nocive.

Il a emprunté une sacrée somme pour se payer du bon temps dans le quartier de la soie rouge, sauf que les crédits s'appellent revient, tu saisis?
Joe lui avait dit qu'il aurait un mois pour payer avant de lui rappeler, tu mens!

Bon, il avait tenté le coup de bluff, ça n'avait pas marché, tant pis. Son module cognitif lui indiquait que dans son état, la junkie allait d'ici 2 secondes 30 dixièmes lui claquer la porte au nez, ensuite de quoi au choix elle chercherait à s'enfuir, à prendre une arme, appeler la police ou prévenir son cousin. Aucune de ces possibilités n'était bonne pour lui. Aussi comprit-il qu'il était temps de sortir les grands moyens.

Sa main cybernétique vint se poser entre l'embrasure de la porte pour empêcher sa fermeture lorsque la Nautolan tenta de la claquer brutalement. Le choc ne le fit même pas tressaillir, la douleur n'avait aucune prise sur le droïde, quand bien même ses récepteurs internes lui indiquèrent la sensation et les dégâts très légers sur le métal de son membre. Il y avait des avantages à être une machine mine de rien, et il en abusait sans vergogne. Il pénétra alors dans l'appartement proprement dit tandis que la junkie reculait aussi vite qu'elle pouvait.

Malheureusement pour elle, elle était encore tellement perchée qu'elle n'arrivait qu'à bégayer et reculer à 4 pattes à une vitesse prodigieusement lente. Valdor l'observa tenter de s'éloigner de lui par une peur primale que pas même la drogue ne pouvait enlever de son cerveau primitif. Lentement, sans se presser, le chasseur la suivit, ne faisant même pas attention à l'environnement misérable de l'endroit. Finalement, de sa main droite, il l'attrapa par la gorge et la plaqua contre le mur du couloir menant à la pièce principale, faisant tomber un portrait en peinture excessivement laid.

Bon. Maintenant on va pouvoir causer toi et moi.

Les doigts métalliques étaient serrés contre la peau de l'alien, verrouillés pour empêcher qu'elle ne puisse s'échapper. Parfaitement calme et détendu, le chasseur souleva sans le moindre effort apparente d'une ou 2 têtes du sol sa proie. Ses yeux noirs observaient dans un détachement complet la junkie qui s'efforçait vainement de lui échapper. Ces organiques, incapables de comprendre quand la partie était perdue.

Je répète ma question: ton cousin, Ardus, ou il est?
Ksss... Chai pas... Joe avait dit...
Tu n'as toujours pas compris hein. J'ai menti. Je ne suis pas un cogneur de ce Joe, qui qu'il soit. Je suis un chasseur et ton cousin est ma prime. Tu vas me répondre et vite si tu ne veux pas t'attirer d'ennuis.
Chass... Non... C'est pas poss...
Je te montrerais bien mes permis mais j'ai pas de temps à perdre avec toi. Il suffit que tu saches que j'ai toute autorité pour te descendre si je juge que tu fait obstacle dans ma chasse. Tu imprimes mieux là?
Je veux pas mourir!
Personne ne le veut. Même moi je préférerais te laisser en vie. Mais j'ai un travail à effectuer et je le ferais. Accouche.
Il se cache dans une piaule de mon copain dans les -154!
Ah voilà, on avance. Adresse? Comment on entre? Y a un mot de passe spécial? Tu communiques avec lui comment? Qui est au courant à part toi?
L'adresse est sur mon frigo! Y a une porte de derrière au cas ou, suffit d'tirer un coup sec et elle s'ouvre! J'dois lui apporter d'quoi manger ce soir! Je sais rien d'autre juré!
J'espère bien que tu me mens pas. Sinon je reviendrais te chercher et je serai pas aussi courtois.

Toujours l'empoignant de la main gauche, il tendit son autre poing ganté et frappa au niveau de la tempe. Allez hop, fait de beaux rêves. Elle se réveillerait dans quelques heures avec un sacré mal de crâne et une impression d'avoir failli mourir à cause d'un cousin à emmerdes. Avec un peu de chance, elle déciderait peut-être d'arrêter la drogue et les ennuis et se rangerait pour devenir une citoyenne modèle. Ou, ce qui était selon lui plus probable de 89%, elle plongerait de plus belle dans la drogue et les ennuis. Peu lui importait, direction la planque d'Ardus à présent.
#31718
A peine Valdor fut-il sorti du bloc résidentiel qu'il sut que les choses allaient devenir compliquées. Ses capteurs auditifs détectèrent immédiatement les bruits de pas alors qu'il était dans le couloir. A en juger le crissement et l'intensité calculée, il supposait avec une marge d'erreur de 30% que c'était des bottes en cuir de bantha, ce qui ne voulait pas dire grand-chose vu que l'animal était à la base de l'industrie vestimentaire. En revanche, les grognements, les jurons et les intonations sèches qu'il capta lui en disaient bien plus.

Des porte-flingues, il en était presque sûr. Quant à savoir ce qu'ils voulaient et pourquoi, c'était une autre histoire. Projection théorique: il était sur le territoire d'un gang quelconque et ne s'étant pas annoncé chez le caïd local, on lui envoyait un comité d'accueil. Autre possibilité: la Nautolan avait de nouveaux interrogateurs au sujet de son cousin ou même d'autre chose, c'était une junkie elle avait possiblement des dettes envers le dealer du coin.

Le chasseur sortit finalement pour tomber face à un Humain et un Rodien, armés chacun de blaster DH-17 réglés, nota-t-il avec amusement, sur tir mortel. Sous son chapeau, la machine haussa les sourcils d'un air profondément ennuyé, sa main cybernétique clairement visible, posée contre la hanche dans une attitude d'attente tandis que la main droite était très proche du flingue à la ceinture. Il cracha par terre, sans paraître plus choqué que ça d'être menacé par ces 2 types.



C'est pour quoi?
T'es qui toi blanc-bec?
On me pose toujours la même question. Je déteste qu'on me pose la même question constamment. Chasseur de primes actuellement au boulot, c'est tout ce que tu as besoin de savoir.
Et qui t'as dit que t'avais le droit de te promener sur notre territoire au juste?
Si j'avais eu besoin de ta permission, tu crois sincèrement que je te l'aurais demandé? Tirez-vous avant que ça finisse mal les gringos.

Il perçut clairement leur réflexe visant à rapprocher leur main de leur flingue. Le cran de sûreté avait été enlevé, nota-t-il. Pas de bol pour eux, lui n'en avait pas sur le sien.

Pourquoi t'es allé voir Nydalia?
Pour mon boulot. T'as pas besoin d'en savoir plus.
Tu vas nous suivre jusqu'au boss, il va te dire comment ça fonctionne par ici.
Je crois pas non. Pas envie.

Sur ce, le cow-boy ne perdit pas une seconde de plus à discuter avec ces branquignols et dégaina son DL-44, le Pacificateur comme il aimait à l'appeler, avant de lâcher 2 tirs rapides et soigneusement espacés d'une seconde chacun. 2 tirs. Pas un de plus, pas un de moins. Arme toujours en main, il fit quelques pas en avant et se retrouva face aux 2 gredins affalés par terre, gémissant et se tenant chacun le bas du ventre.

Le calcul avait été rapide et simple, blessure suffisamment sérieuse pour les mettre hors-course mais pas mortelle non plus. Il n'aimait pas tuer s'il pouvait l'éviter. Dans la rue, la plupart des curieux s'étaient écartés lorsqu'ils avaient entendu les tirs. La fusillade avait cependant été tellement rapide qu'ils n'avaient eu le temps que de reculer de quelques pas. Un rapide coup de bottes bien appuyé sur chacun des blessés les envoya au royaume de Morphée. Fin de l'histoire.

Le Pacificateur retourna dans son holster tandis que Valdor reprit sa route en sens inverse à son arrivée. Il avait un ascenseur à prendre pour retrouver sa proie. Dernière ligne droite avant qu'il puisse toucher sa prime. Sa base de données lui souffla cependant que son exploit avec ces 2 types pouvait potentiellement changer la donne voire lui compliquer la vie si à l'avenir il revenait bosser dans le coin mais il n'en avait que faire. Ces gangers à la con ne lui causaient aucune inquiétude, il savait pouvoir les gérer.

Sans prêter attention à la petite foule choquée qui s'était rassemblée et murmurait dans son dos, le chasseur quitta le quartier, emprunta l'ascenseur et sélectionna le sous-niveau 154. Dans 10 minutes il serait à bon port, ensuite de quoi il lui faudrait trouver la cible. Déjà ses cogitateurs fonctionnaient pour élaborer un plan qui prenait forme.
#31839
La silhouette d'Ardus était visible, couché le long de son lit de fortune dans la piaule du type qui le planquait chez lui. Le Nautolan, jeune adulte, semblait dormir profondément, bien que les rides sur son visage juvénile sans oublier la manière dont ses sourcils se fronçaient dénotaient une nervosité instinctive certaine. Il était amusant de noter que son sommeil semblait agité. Probablement ne dormait-il pas du sommeil du juste, il était même crédible de supposer que le gamin avait une trouille pas possible.

Un bruit sec d'une porte qui s'ouvre assez brutalement le tira de son sommeil agité et il bondit presque hors de son lit, clignant des yeux pour chasser l'impression de vertige due au réveil brusque. Il se saisit de son blaster, celui qu'il avait volé chez un armurier de son quartier une semaine auparavant. Il en avait eu besoin pour se protéger, pour protéger sa famille contre les gangs du coin. Il n'avait jamais voulu faire ça pour frimer ou pour tuer qui que ce soit. C'était juste pour le bien de ceux qu'il aimait.

Le Nautolan n'avait pas conscience d'à quel point ses mains tremblaient en tentant de tenir fermement devant lui le blaster. Il était par contre conscient des bruits de son cœur qui battait la chamade comme s'il voulait bondir hors de son corps. La pièce de l'appartement était plongée dans le noir, par cause d'un retard dans le paiement du loyer, l'électricité avait été coupée. Cela ne faisait qu'ajouter à la peur qu'il sentait poindre en lui, elle le prenait à la gorge et...

Il s'étouffa soudainement. Quelque chose le prenait bien à la gorge et ça n'était pas la peur mais une main bien ferme et réelle au contact froid, qui serrait lentement mais surement. Une voix tout aussi froide résonna à ses oreilles et ce fut seulement alors qu'il sentit la présence de quelqu'un dans son dos.

Lâche ça.

Un ordre, sec et clair, exprimé sans aucune émotion.

Il tenta bien de se débattre pour lui faire lâcher prise mais c'était comme se démener contre un mur, aucune réaction à part une augmentation sensible de la pression sur sa gorge. Ardus dut prendre rapidement une décision et décida finalement que jouer les héros ce n'était pas pour lui. Bon gré mal gré, il laissa tomber son blaster et avec lui, sa dernière chance de se sortir de cette impasse. L'homme le lâcha mais il sentit alors le canon froid d'une arme sur sa tempe.

Assis, pas un geste brusque ou je te descends.

Il obéit. Il put ainsi mieux détailler son agresseur, grand, les cheveux et la barbe mi-longs, un chapeau sur le crâne, un poncho rouge vif et une tenue typiquement de celles que portaient les gros durs des clans. C'était un de ces types? Venu le trouver pour le descendre peut-être?

Vous... Vous êtes qui? Vous voulez quoi? J'ai pas d'argent...
Peu m'importe ton porte-monnaie. Réponds à mes questions. Tu t'appelles Ardus Khun?
Oui mais...
Tu as bien volé un flingue y a quelque temps et fait montre d'une attitude menaçante en public avant de fuir quand la police a voulu t'arrêter?
Quoi? C'est faux! Je ne...
Tu n'as pas volé ce flingue?
Si, mais j'ai pas été menaçant avec! Et aucun flic n'a cherché à m'arrêter puisque j'ai juste filé aussi discrètement que possible!
Visiblement non, sinon je serais pas là.
Vous êtes qui? J'ai rien fait de mal!
Tu as une prime sur la tronche petit et je suis là pour l'empocher.

Petit moment de silence le temps que le mioche prenne conscience d'à quel point il était mal barré. Puis vint le moment inévitable de la prise de conscience. La plupart du temps, les proies essayaient soit de l'acheter, soit d'en appeler à sa compassion, soit le maudissaient. Ardus fut plus inédit: il fondit en larmes sans paraître pouvoir s'en empêcher ni s'arrêter. Le chasseur le contempla sans réagir, il ne paraissait pas bien saisir la raison de ces pleurs, son module cognitif les lui indiquait mais c'était comme s'ils étaient incapables de le lui faire comprendre. Bizarres ces organiques.

S'il te plait... Je t'en prie, je suis sûr qu'il y a moyen de s'arranger... Je veux pas finir en prison... J'ai pris cette arme pour défendre ma famille, j'avais aucune mauvaise intention...

Soudainement, Valdor s'était levé, arme levée toujours sur le Nautolan mais son visage penché de côté, comme s'il écoutait autre chose. Il avait entendu des bruits au dehors, des bruits de pas qui se rapprochaient de l'appartement.

La ferme, petit. On a de la visite, et d'après ce que j'en entend, c'est pas ton beau-frère ou ta frangine.

Sans un mot de plus, le chasseur sortit des menottes qu'il passa aux mains de sa proie pour s'assurer qu'elle ne cherche pas à la lui faire à l'envers. Il ne pourrait même pas fuir bien loin même en profitant de l'échauffourée à venir tant il serait gêné par les menottes. Le pauvre Ardus se retrouvait tout seul, menotté, impuissant, dans le noir et le silence seulement ponctué par les bruits de pas qui se rapprochaient. Des poings se mirent à cogner contre la porte.

L'appartement était plus une vieille bicoque à moitié pourrie et construite avec des matériaux de fortune qu'un vrai appartement, on était bien trop loin de la surface pour avoir droit à de vraies habitations après tout. Cela expliquait que les intrus pussent finalement défoncer la porte de devant tranquillement après plusieurs essais infructueux. Le cow-boy comptait facilement 3 à 4 types d'après les bruits de bottes, armés. Ils grognaient et juraient, marmonnant entre eux dans un basic très moyen.

Il détectait l'odeur de leur sueur et déduisit au taux de phéromones, d'adrénaline et autres composés présents dans l'air que ces gars étaient à moitié défoncés par du bâton de la mort. Cela impliquait l'impossibilité de négocier un cessez-le-feu. Soit, il ne disait jamais non à un peu d'exercice de toute façon. Le Pacificateur en main droite, la main gauche cybernétique en position, le chasseur se mit à évoluer lentement, tranquillement, discrètement dans le noir.

Lorsque les gangers se rendirent compte qu'ils n'étaient pas seuls, il était trop tard.
#32036
La pénombre dans laquelle était plongée l'appartement était plus une gêne qu'autre chose pour ces 2 gangers défoncés et complètement perchés mais pas pour lui. Grâce à ses sens plus affinés que la normale par ses créateurs, Constantin voyait aussi bien que s'il avait fait jour et ne ratait aucun détail. La sueur qui coulait sur le front du premier, la bave dévalant le menton du second, les points de suture visibles sur le doigt qui tient la gâche du blaster, les gencives à moitié noircies par la consommation excessive et quotidienne de drogue. Il voyait tout.

Sans un bruit, le cow-boy s'approcha des nouveaux venus. Sa main vint contre la bouche du premier camé, pressant fort pour étouffer les cris éventuels qu'il pourrait pousser. Son comparse avait, par chance ou parce que ses sens n'étaient pas émoussés par la drogue, semblé ressenti la présence d'un intrus dans leur dos et se retourna pour mieux apercevoir ce qu'il avait cru voir ou sentir. Il tomba nez à nez avec le Pacificateur, dont la décharge lui rentra dans le nez avant de ressortir par la base du crâne, projetant gerbes de sang et morceaux de cervelle bouillis alentour.

Son corps s'effondra, un trou béant et fumant de part et d'autre de la tête tandis que la main cybernétique, elle, ayant empoigné puis contrôlé l'autre sbire, passa sur la gorge. Un rapide coup permit de lui briser le cou avec une force extrême. Le deuxième corps tomba et le silence revint. L'assaut avait duré une poignée de secondes, pourtant elles avaient semblé s'étirer en longueur sur plusieurs minutes. Le temps de combat faisait souvent cet effet il faut dire. Un rapide examen permit de s'assurer qu'ils étaient bien morts.

Le calme retomba sur l'appartement, uniquement ponctué des petites lamentations du pauvre Ardus, lequel semblait recroquevillé sur lui-même, incapable de détourner les yeux de la scène malgré l'horreur et la terreur qu'elles lui inspiraient visiblement. Ses yeux étaient grands ouverts, exorbités et il donnait l'impression de se retenir à grand-peine de vomir. Valdor le regarda. Les émotions qui le prenaient aux tripes ne signifiaient rien pour lui, tout au plus se demandait-il avec un détachement clinique s'il allait surmonter sa peur ou non.

Première fois que tu vois des cadavres?

Le mioche réussit enfin à détourner les yeux de la scène macabre avant de répondre d'une voix notablement dénuée de joie.

Non... Vous avez vu ou on vit, vous croyez que c'est la grande joie par ici?

Il marquait un point.

Allez, lève-toi gamin, il est temps de te ramener à...
Attention!

Ce furent les réflexes fulgurants du droïde, additionnés à l'avertissement lancé juste à temps, qui les sauvèrent tout les deux. 2 tirs de blaster passèrent à un cheveu de les expédier ad patres mais ils réussirent à se coucher par terre. Immédiatement, le chasseur leva son arme et lâcha une rafale de tirs, sans réfléchir. Le troisième larron, qui attendait probablement dehors pour surveiller et avait dû entendre les bruits de lutte, était arrivé en retard à la fête.

Il n'allait plus pouvoir se rendre à aucune fête à présent, agonisant sous les multiples impacts parsemant son corps, songea-t-il. D'un geste détaché, il lui décolla un ultime tir dans la tête pour mettre fin à son agonie autant que ses bruits agaçants. Arme toujours en main, le chasseur releva de l'autre son acquisition avant de la pousser dehors.

Allez gamin, c'est parti, regarde droit devant et ne cherche même pas à me fausser compagnie ou je te refroidis illico.

Un simple regard aux 3 corps suffit au jeune Nautolan pour comprendre qu'il ne plaisantait pas. Tête baissée, Ardus avançait maintenant droit devant lui sans regarder autour de lui. Lorsque c'était nécessaire, un simple petit coup dans son dos du Pacificateur suffisait à lui indiquer d'obliquer dans la rue ou de changer de cap. On s'approchait de la fin de parcours. Bientôt, le lever de rideau pour lui. Et pour Constantin, la paie.
#32039
La plate-forme d'ascenseur montait avec une lenteur effroyable à travers les sous-niveaux de Coruscant. Il pouvait voir défiler par la vitre le décor familier environnant qui disparaissait et changeait à une vitesse beaucoup trop lente à son goût. Il tremblait intérieurement bien qu'il était assez fier, d'une certaine manière, d'avoir réussi à contenir sa peur. Pourtant, il était pratiquement sûr que le chasseur de primes avait remarqué ça mais ne s'en souciait pas un instant.

Les menottes aux mains, Ardus ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas s'enfuir, coincé dans cet ascenseur tandis que l'autre était armé. Il n'était pas sportif ni accoutumé aux affrontements physiques, pas suffisamment pour espérer se mesurer sur ce terrain à son geôlier. Il n'avait aucun moyen d'appeler à l'aide et il avait le mauvais pressentiment que s'il le faisait, ça finirait mal pour lui et pour la/les personne(s) interpellée(s). Dans ces conditions, que pouvait-il bien faire pour se sortir de ce merdier, hein?

Il se risqua à tourner la tête pour voir l'homme. Il lui retourna son regard sans ciller, le visage inexpressif. Ses yeux étaient comme des silex, froids et dénués de toute compassion. On aurait dit une statue pour un peu, pourtant, Ardus sentait toujours le canon de son blaster contre son dos et il ne faisait aucun doute que l'arme devait être réglée sur tir mortel.

En désespoir de cause, le jeune Nautolan se prit à espérer que la persuasion et le bon sens pouvaient peut-être le sortir de là. Les chasseurs de prime étaient des gens mauvais et sans âme en général, mais qui sait, peut-être qu'il pouvait faire appel à son humanité.

Ça ne sera plus très long.

Il fronça les sourcils, de quoi le chasseur voulait-il parler au juste?

Quoi?
D'ici 10 minutes on sera arrivés. Ensuite je te confie aux bons soins de l'exécuteur et je te dit adieu.
Vous êtes vraiment obligé de faire ça? J'veux dire, pourquoi vous faites ça? Pourquoi vous voulez m'envoyer au trou?
Parce que c'est mon boulot. Je suis un professionnel.
Et c'est tout? Vous voyez un avis, vous venez, vous ramenez votre proie et hop, vous touchez votre prime et bye bye?

Il y eut un silence l'espace de quelques secondes, qui semblèrent durer une éternité au jeune homme.

Précisément.

Constantin n'ajouta rien d'autre. Il n'y avait rien à ajouter.

Je suis sûr qu'on doit pouvoir s'arranger. Ecoutez... Je pourrais vous payer. Peut-être pas autant que ce que vous êtes censé toucher, du moins pas d'un coup, mais c'est possible. Je suis débrouillard et...

Le cow-boy se pencha légèrement. Était-ce de l'intérêt qu'Ardus voyait briller dans ses yeux implacables?

Et?
Et je saurai vous trouver de quoi racheter la prime sur moi, plus un petit bonus pour m'avoir sauvé la peau contre ces types.
Ils allaient te liquider, j'aurais perdu ma prime, rien de plus.
Vous m'avez quand même sauvé. Je suis sûr que Joe me réservait un sort moins agréable, on l'appelle pas les Doigts de Fée pour rien vous savez. Il faisait du racket à ma famille alors j'ai volé une arme à cette boutique dans le quartier ou je vis pour nous défendre la prochaine fois qu'il reviendrait et...
Dit petit, qu'est-ce qui te fait croire que ta vie m'intéresse?

Un bon coup de poing dans la tronche, c'était l'effet que ça lui faisait cette réponse. Aucune réaction ni rien, le chasseur l'avait juste envoyé bouler sans même écouter ce qu'il tentait de lui expliquer. C'est quoi son problème à ce type?

Je suis en train de vous expliquer pourquoi j'ai volé une arme qui m'a valu cette prime!
Je répète : tu crois que ça m'intéresse?
Mais merde à la fin! Vous avez une dette envers moi je vous rappelle!
Depuis quand?
C'est moi qui vous ai prévenu que ce malabars allait vous allumer! Sans moi vous seriez mort!
Et toi aussi, ensuite. Tu l'as pas fait pour me sauver mais pour sauver ta peau.
Ça change rien au fait que vous avez une dette à rembourser! Libérez-moi, laissez-moi tranquille et on sera quittes! Je vous le dit, je ferai même en sorte de vous obtenir plus de crédits pour que vous y gagnez votre compte! Soyez sympa!

Il hocha la tête sans rien dire. Le cœur du Nautolan battit à tout rompre? Avait-il réussi? Avait-il pu obtenir gain de cause? Allait-il être libre de rejoindre sa famille et les serrer dans ses bras, prendre une vraie douche, une bonne nuit de sommeil pour oublier avant de se préoccuper de Joe et ses sbires demain matin?

L'ascenseur s'arrêta et les portes s'ouvrirent.




Tout est en règle? Vous êtes sûr?
Ouaip, tout baigne, j'ai mes papiers de remplis, j'vous ai donné un compte-rendu de ce qu'il s'est passé sans rien omettre et j'attend juste le transfert sur mon compte.
Vous n'avez pas traîné dites-moi, nous nous sommes parlés il y a quoi... 4h?
Je suis un professionnel officier, je vous l'ai dit. Et puis c'est pas non plus comme si l'affaire était compliquée. Un petit voleur à la petite semaine à épingler, c'est facile.
Vous connaissez votre métier l'ami.

Valdor haussa les épaules sans répondre. Allumant son datapad en main, il tapa son code personnel pour voir et... Eut la bonne surprise de constater que le virement avait été fait. Impeccable. Il pouvait maintenant se tirer d'ici fissa pour aller voir ailleurs. Alors qu'il allait prendre congé, l'officier de quart qui l'avait rencardé lui fit signe de la tête: le jeune Ardus était emmené en cellule. Il avait l'air abattu et la mine lugubre, levant les yeux, il croisa le regard du chasseur. Dégoûté, le gamin détourna le regard.

Il va lui arriver quoi?
Possession d'arme illégale, vol, délit de fuite et menaces en public. Il en a pour quelques années si le juge est clément, au bas mot. Pourquoi, ça vous intéresse?
Non. C'était juste pour causer.
Dites-moi, chasseur... Valdor? Vous comptez travailler dans le coin?
Je vais ou le boulot m'appelle miss Suther. Mais non, je ne compte pas rester sur Coruscant.
Hmm... D'accord...
A plus, officier.

Constantin repartit jusqu'au Bonneteau puis alluma le moteur. Le cargo s'éleva dans le ciel nocturne de la capitale, minuscule point parmi les innombrables autres qui étaient constamment visibles et en mouvement tant le trafic était omniprésent. Puis il mit les voiles. Le chasseur s'alluma un cigare qu'il fuma, s'autorisant même un soupir soulagé. Y a pas à dire, rien ne valait une belle prime bien obtenue et perçue. Le droide s'accorda 5 minutes de repos le temps de fumer son cigare avant d'ouvrir sa station holonet. Il regardait déjà les offres de chasse les plus intéressantes pour lui.

On est parti mon petit Wally. Direction la prochaine prise.

Le Bonneteau fila en hyperespace.

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