- lun. 11 déc. 2017 22:19
#30739
Leene pénétra dans le speeder et lui indiqua l'adresse de La fierté de Chandrila. Puis elle oublia tout à fait la présence de son chauffeur et tâcha de s'habituer à la masse du blaster plaqué contre sa cuisse droite. Quelques heures après avoir été mandatée pour lui trouver une arme, Canna lui avait rapporté un Defender 2, fabriqué par le Conglomérat de Défense Drearien avait elle précisé. Elle aurait tout aussi bien pu inventer n'importe quel nom puisque la science des armes de Leene se résumait à savoir dans quelle direction la pointer pour abréger une vie.
Sa nouvelle employée lui avait d'ailleurs précisé que l'aspect esthétique plutôt réussi de l'arme était proportionnelle à son inefficacité létale. Avec un peu de chance, en visant la tête, et encore, on pouvait espérer tuer un assaillant. C'était de toute façon le cadet des soucis de Leene. Il lui suffisait d'avoir une arme prête à l'emploi pour se donner suffisamment de champs afin de prendre ses jambes à son cou en cas de problème. Sans aller jusqu'à craindre pour sa vie, elle avait donc pris ses précautions pour rencontrer ce mystérieux commanditaire qui allait jusqu'à avancer une somme considérable pour s'assurer de sa présence. Canna n'avait d'ailleurs pas manqué de glisser une perfide remarque sur la possibilité que l'inconnu s'illusionne sur le type de prestation de StarCorp.
Leene n'en avait cure. Elle doutait que la proposition à venir la déçoive, financièrement parlant du moins. Le cas échant, elle n'aurait qu'à tourner les talons en empochant les crédits, pester sur le temps et le carburant gaspillé et supporter le voyage retour et les commentaires ironiques de sa pilote. Cette dernière ne s'était d'ailleurs pas privée de commenter la tenue d'affaire de sa patronne. Sans se lancer dans la tenue de gala, mademoiselle Halcard tenait à son rang Profitant de sa passion des robes longues pour dissimuler son arme contre sa cuisse, elle avait laissé ses cheveux libres de leurs mouvements. L'étoffe bordeau, maintenue par une épaisse ceinture qui soulignait sa taille fine, contrastait à merveille avec sa peau diaphane. Un léger décolleté savamment mitigé par un châle transparent posé sur ses épaules venait parachever sa tenue. En d'autres termes, Leene était suffisamment élégante pour se faire remarquer, pas assez tape à l’œil pour laisser s'illusionner. Ah, avec quelques dizaines de milliers de crédits supplémentaires...
Lorsque le speeder arriva à destination, elle constata avec satisfaction que l'établissement n'était pas un de ces bouges infâmes que les chefs d'entreprises nouvelles affectionnaient particulièrement, afin de s'y alcooliser bien plus que de raison sous prétexte de libérer un peu de la pression qui pesait sur leurs épaules. Elle se dirigea donc sans appréhension vers l’accueil de la La fierté de Chandrila, coupant le son de son communicateur pour ne pas être dérangée. Le contact glacé de son blaster lestait agréablement sa cuisse, tout compte fait.
Monsieur Fairfax je vous prie ?
Sa nouvelle employée lui avait d'ailleurs précisé que l'aspect esthétique plutôt réussi de l'arme était proportionnelle à son inefficacité létale. Avec un peu de chance, en visant la tête, et encore, on pouvait espérer tuer un assaillant. C'était de toute façon le cadet des soucis de Leene. Il lui suffisait d'avoir une arme prête à l'emploi pour se donner suffisamment de champs afin de prendre ses jambes à son cou en cas de problème. Sans aller jusqu'à craindre pour sa vie, elle avait donc pris ses précautions pour rencontrer ce mystérieux commanditaire qui allait jusqu'à avancer une somme considérable pour s'assurer de sa présence. Canna n'avait d'ailleurs pas manqué de glisser une perfide remarque sur la possibilité que l'inconnu s'illusionne sur le type de prestation de StarCorp.
Leene n'en avait cure. Elle doutait que la proposition à venir la déçoive, financièrement parlant du moins. Le cas échant, elle n'aurait qu'à tourner les talons en empochant les crédits, pester sur le temps et le carburant gaspillé et supporter le voyage retour et les commentaires ironiques de sa pilote. Cette dernière ne s'était d'ailleurs pas privée de commenter la tenue d'affaire de sa patronne. Sans se lancer dans la tenue de gala, mademoiselle Halcard tenait à son rang Profitant de sa passion des robes longues pour dissimuler son arme contre sa cuisse, elle avait laissé ses cheveux libres de leurs mouvements. L'étoffe bordeau, maintenue par une épaisse ceinture qui soulignait sa taille fine, contrastait à merveille avec sa peau diaphane. Un léger décolleté savamment mitigé par un châle transparent posé sur ses épaules venait parachever sa tenue. En d'autres termes, Leene était suffisamment élégante pour se faire remarquer, pas assez tape à l’œil pour laisser s'illusionner. Ah, avec quelques dizaines de milliers de crédits supplémentaires...
Lorsque le speeder arriva à destination, elle constata avec satisfaction que l'établissement n'était pas un de ces bouges infâmes que les chefs d'entreprises nouvelles affectionnaient particulièrement, afin de s'y alcooliser bien plus que de raison sous prétexte de libérer un peu de la pression qui pesait sur leurs épaules. Elle se dirigea donc sans appréhension vers l’accueil de la La fierté de Chandrila, coupant le son de son communicateur pour ne pas être dérangée. Le contact glacé de son blaster lestait agréablement sa cuisse, tout compte fait.
Monsieur Fairfax je vous prie ?
Modifié en dernier par Leene Halcard le lun. 11 déc. 2017 23:27, modifié 1 fois.