L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Misha Kist
#32231
Le silence dans le cockpit était une chose qui la rongeait de l'intérieur. Cela faisait déjà un petit moment qu'elle avait lancé son appel. Elle avait quitté Mytaranor par sécurité. Pas qu'elle avait vraiment peur, ce n'était pas son style, mais elle se méfiait un peu de Rost, et elle n'avait pas vraiment envie de finir à nouveau dans le ventre de la frégate Républicaine. Du coup, elle était sortie du secteur, et s'était mise en standby un peu plus loin, dans l'espoir d'avoir cette réponse tant attendue. A quoi pensait-elle hein ? Depuis le temps qu'elle ne lui avait donné signe de vie (et lui non plus d'ailleurs, pourquoi serait-elle la seule fautive dans cette histoire?), peut-être qu'il l'aurait oubliée, ou pire, remplacée. Du coup, il n'aurait pas eu vraiment d'avantages à lui répondre. Et peut-être qu'il était mort. C'était une possibilité qu'elle ne devait pas bannir, dans la mesure où il vivait une vie pleine de dangers.

Elle soupira, et allait tout éteindre pour tenter d'aller dormir, lorsqu'un grésillement s'éleva dans le vaisseau. Et la voix, sèche mais reconnaissable entre mille, annonca la couleur.

- Chandrila.

Son cœur loupa un battement, à la fois heureuse et terrifiée. Il lui avait répondu, c'était déjà une bonne chose, mais le ton de sa voix ne la rassurait pas vraiment. L'espace d'un instant, la rouquine hésita à y aller. C'était elle qui avait appelé, alors elle était obligée, pas vrai ? Elle se leva, et observa l'espace, pendant une minute ou deux. Il n'était pas si loin que ça, à peine trois jours de voyage. Ca valait le coup, et elle avait envie de le revoir. Elle avait même envie de repartir pour quelques temps sur le Rêve. Il fallait qu'elle y aille.

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Trois jours plus tard, donc, l'Otter se posait sur Chandrila, et Misha inspirait un grand coup. Elle n'avait pas d'adresse plus précise, et s'était donc dit qu'il savait ce qu'il faisait, et qu'il aurait les moyens de savoir qu'elle avait atterri. Elle avait confiance en lui, sans savoir si c'était une bonne chose. En vraie demoiselle, elle passa quelques dizaines de minutes à choisir comment s'habiller, comment se coiffer. Au cours de ses derniers mois, elle avait considérablement réduit la longueur de sa tresse, si bien qu'elle ne lui arrivait plus qu'à la naissance de la poitrine. De plus, elle avait décidé de ne pas se présenter à lui dans sa tenue d'aventurière. Il la connaissait, elle n'avait pas besoin de se déguiser devant lui, il savait sa candeur, et elle préféra une robe de forme empire, ceintrée sous la poitrine puis très large, arrivant à hauteur des genoux, et réhaussée par une paire de bottes.

Elle attendit une journée de plus, qui lui avait été nécessaire de toute façon pour régler les formalités administratives au stationnement d'un vaisseau, ré-approvisionner son vaisseau en vivres, et chercher une ou deux pièces d'avance pour les prochains signes de détresse de l'Otter. Mais en vrai, elle n'attendait que lui, et tout ça ne servait qu'à passer le temps...
#32235
D'une certaine façon, c'était presque pire que de faire un boulot pour le Soleil Noir pour lui. Et dieu savait pourtant à quel point il détestait ça, combien il aurait voulu pouvoir tourner le dos à cette vie là pour redevenir un pirate insouciant et un peu fauché mais libre qu'il avait eue. Mais ça n'était plus possible. Plus depuis que lui et Ian avaient eu maille à partir avec Decarpaccio, plus depuis que sa veuve - et plus ou moins on assassin, indirectement - les avait embauché de force.

Ils avaient eu le choix mais ça n'avait été au mieux qu'une illusion. Swole, cette garce, n'était pas le genre de femme à qui on pouvait dire non sans s'en mordre les doigts par la suite, cela il l'avait bien compris. Il maudissait le coup de malchance qui l'avait forcé à rejoindre ces cinglés de mafieux mais il faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Au moins était-il ainsi protégé, lui, ses amis et son équipage, de toute représailles Hutt éventuelles tant qu'il roulerait pour le Soleil Noir.

Mais voilà, aujourd'hui, il allait la revoir. Ça faisait combien de temps au juste? 7, 8 mois? Une éternité passée loin d'elle, depuis ce moment passé dans l'hôtel de luxe à Coronet, depuis ces instants brûlants inoubliables. Ils s'étaient ensuite quittés cordialement après une dernière étreinte passionnée mais brève. Elle avait soif d'aventures, de rencontres inédites, de nouveauté. Et plus que tout, de ne pas avoir cette impression de gâcher sa jeune vie. La peur la poussait de l'avant, inconsciemment.

Lui de son côté, avait soif de richesses, de gloire et d'aventures également. Il avait besoin de faire quelque chose pour marquer l'histoire criminelle de son empreinte, d'une manière ou d'une autre. En un sens, son enrôlement dans un syndicat du crime galactique était la meilleure façon d'y arriver. Il pouvait devenir tellement plus et qui sait, peut-être même un jour devenir lui-même un Vigo. Cela le fit rire, il ne s'était jamais senti particulièrement ambitieux.

Ainsi donc s'étaient-ils séparés, chacun allant de son côté suivre sa route. Il n'y avait pas eu la moindre promesse de faite car leur passion, si elle était réelle et sincère, ne reposait pas sur l'enchaînement de l'un à l'autre mais sur la nécessité de se laisser chacun libre de faire ce qu'il souhaitait. Cela expliquait qu'il l'avait laissée partir, un pincement au cœur, mais comprenant.

8 mois. Merde alors. Il ne réalisait que maintenant, alors qu'il était en route pour l'astroport d'Hannahla, à quel point elle lui avait manqué. Tout chez elle lui manquait, ses qualités comme ses imperfections, car qu'étaient les défauts d'un être sinon la meilleure façon d'en souligner et sublimer les mérites? Pourtant, l'indécision le prit alors qu'il se rapprochait. Avait-elle pensé à lui aussi? Avait-elle rencontré quelqu'un? Il n'y avait aucune obligation dans leur relation, pas de promesse éternelle et sacrée.

Peut-être voulait-elle le voir en face à face une dernière fois. Pour le lui dire. Pour lui expliquer que ce serait leur dernière discussion. Le dernier contact visuel. Et puis au revoir. Peut-être était-ce venu le moment de se dire adieu, pour de bon. Il n'en savait rien, il n'était guère doué pour deviner les pensées des représentantes du beau sexe. Alors qu'il se tenait là, non loin de l'imposante structure du port, il la vit à une quinzaine de mètres. Sans se presser, en prenant son temps, il se rapprocha, elle discutait avec un ingénieur chandrillien, probablement pour son vaisseau.

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Il put mieux la détailler lorsqu'il fut à un mètre d'elle. Une robe qui lui allait à merveille, comme tout ce qu'elle portait toujours. Mais était-il objectif quant à sa manière de s'habiller, lui qui reconnaissait volontiers ne pas être, loin de là, insensible à son charme des plus intriguant? Assurément pas. Il se racla la gorge pour lui signaler sa présence et elle se retourna, légèrement surprise, peut-être offusquée à l'idée qu'un inconnu malpoli ne se présente ainsi.

Elle était... Indescriptible. Élégante, sans être exubérante. Ses yeux le captivèrent comme la toute première fois. On avait coutume de ne se focaliser que sur le corps ou le caractère d'un individu pour jauger de sa beauté mais selon lui, on avait tort. C'était les yeux le plus important, on pouvait s'y perdre si vite, au point de ne plus se souvenir de rien, ne plus faire attention qu'à ces yeux étincelants qui vous touchaient au plus profond de votre âme.

Il lui sourit, d'un sourire aimable et chaleureux. Peu étaient ceux à pouvoir se vanter d'obtenir un sourire autrement que sarcastique ou haineux de la part de Ciaphas Cain. Il restait pour l'heure à distance, incertain de comment elle réagirait. Mais ses yeux parlaient pour lui. Ils étaient bienveillants, touchés et... En paix. Parce qu'elle était là, face à lui. Cain revoyait enfin l'objet de sa passion.

Misha. Ça faisait longtemps. Comment vas-tu? Je suis content de te revoir.

Et content, il l'était comme il l'avait rarement été dans sa vie ces derniers temps.
#32238
Le mécanicien essayait de l'entourlouper, clairement, il lui parlait de pièces dont elle n'avait pas besoin, voir même qui ne correspondait pas du tout à son vaisseau. Sans doute qu'il pensait que parce qu'elle était une femme, elle ne saurait pas de quoi il parlait et allait lui acheter tout et n'importe quoi. Sauf que la rouquine s'occupait elle même de son vaisseau depuis longtemps, et le connaissait par cœur, morceau par morceau. Ainsi donc, il n'allait pas la filouter aussi facilement, et elle l'envoya paître plus ou moins gentiment.

Derrière elle, quelqu'un se racla la gorge. Oh, qu'ils l'exaspéraient, les mâles en rut qui pensaient que la meilleure manière d'aborder une demoiselle était de faire un quelconque bruit plus ou moins distingué, ou même de s'exclamer sur, au choix, sa silhouette, un trait de son visage, son sourire ou autre. Elle se retourna alors, visiblement exaspérée. Mais à peine son regard eut croisé le sien qu'il s'apaisa instantanément.

Il lui sourit, et tout remonta à la surface. Les souvenirs, les flashbacks de leurs moments à deux, les caresses, les mots doux, les instants de grâce, les rires, les moments un peu moins joyeux, les aventures auprès de l'équipage. Son sourire était tendre, et elle savait qu'il n'était reservé qu'à elle, parce qu'il était un homme plutôt dur et fermé d'ordinaire. Il était loin d'elle encore, bien trop loin. Sa voix s'éleva, et un sourire se dessina sur les lèvres de Misha. Elle avait son petit plan pour le faire tourner en bourrique, au premier abord.

- Ca fait longtemps Ciaphas. Bien trop... Quoi, sept, ou huit mois ?

Elle laissait traîner le temps, sans bouger, sans s'avancer, vaporeuse dans sa robe trop large pour une silhouette plutôt fine qu'il avait eu à loisir de caresser auparavant. Le regard dans le sien finit par se décrocher, pour se diriger vers le sol, ou plutôt vers son corps, avant de remonter vers le visage de son vis-à-vis. Ses joues légèrement rougies lui donnaient l'impression d'une enfant prise en faute.

- J'espère que mon message ne t'a pas interrompu dans une de tes aventures, ou dérangé auprès d'une conquête... Ce mot lui arracha le cœur. S'ils n'avaient pas conclu de pacte d'exclusivité, elle n'était jamais allée avec quelqu'un d'autre, tout étant bien trop fort entre eux. A nouveau, son regard se baissa, plus précisément vers son abdomen cette fois. Tout se mettait en place. Il fallait... Que je te parle de quelque chose qui nous concerne...

Elle ne souriait pas, et pourtant, à l'intérieur, elle scrutait les traits de Ciaphas pour voir ses réactions. Oh quoi, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, il fallait bien qu'elle le chatouille un peu !
#32243
8 mois pile poil aujourd'hui en fait. Une durée vraiment longue.

Pouvait-on partir du principe qu'il avait compté les jours loin d'elle? Possible, bien qu'il aurait nié farouchement une telle chose si on lui avait posé la question. Comme n'importe qui, il avait sa fierté qu'il n'aimait pas qu'on foule au pied, même quand ils étaient aussi jolis que ceux de la rouquine en face de lui. Chacun observa l'autre, détaillant du regard chaque centimètre du corps, comme s'ils cherchaient quelque chose, un signe que les choses n'avaient pas changé peut-être.

Sa déclaration le fit sourire. Une conquête? Absolument aucune de son côté, entre son travail pour le Soleil Noir qui lui prenait littéralement tout son temps et la méfiance naturelle qu'il avait pour tout(e) inconnu(e) depuis son entrée chez les mafieux, il n'avait pour ainsi dire pas vraiment le temps d'aller fricoter avec la première donzelle facile venue. Et s'il devait être honnête avec lui-même, il n'en avait pas non plus l'envie. Cain était un homme aux goûts fort simples et à la pensée encore plus simple, ce qui paradoxalement lui compliquait sérieusement la tâche en matière de vie sentimentale.

Misha était une fort séduisante jeune femme, seul un fou l'aurait nié mais elle n'avait pour autant rien d'extraordinaire. Elle était normale à tout point de vue et c'était bien là ce qui faisait son charme aux yeux du Corellien. Ce qui était important, c'était que dès lors qu'elle avait pu serrer ses mains contre son cœur, il avait su que ce dernier ne battrait pour aucune autre. Il ne désirait ni ne voulait qu'elle, ce qui compliquait ainsi l'idée d'aller voir ailleurs. L'ironie de tout cela étant qu'ils ne s'étaient fait aucune promesse l'un à l'autre, aucun serment ni rient.

Dans cette galaxie si dangereuse, qui pouvait savoir de quoi demain serait fait? Qui aurait pu leur reprocher de chercher du réconfort ailleurs? Mais l'un comme l'autre n'avaient pas pu, ou pas voulu, s'abandonner à cette idée. Advienne que pourra, il semblait bien que tout deux ne pouvaient s'accommoder d'autre partenaire.

En fait j'étais occupé à parler affaires avec un ami qui était du genre à ne rien vouloir lâcher, disons que tu m'as rendu service en envoyant ce message, j'ai pu penser à autre chose que mon envie de le descendre.

Ce qui était presque vrai quand on y réfléchissait. Presque. Elle semblait soudainement très mal à l'aise, timide, renfermée, apeurée. Et elle avait baissé la tête, il suivit son regard vers le bas et... Il se figea. Était-ce possible? Se pouvait-il qu'elle était...? Que faire alors? Un silence long et inconfortable s'installa alors entre eux. L'inconnu s'était depuis longtemps éloigné d'eux en le voyant engager la conversation ce qui était une bonne chose, sinon ça aurait rendu la scène plus comique que dramatique.

Il songea sérieusement à comment il se devait de réagir. Toujours la même question, que faire? Il n'avait jamais prévu qu'une telle chose lui arrivât et pour être honnête, il n'en avait même jamais eu envie. La fibre paternelle très peu pour lui, Cain voulait vivre aussi copieusement que possible avant de laisser sa place au suivant sur la liste. Alors quoi? L'abreuver d'injures avant de se détourner et la rejeter? Faire comme si elle n'existait plus, s'éloigner et ne plus jamais la revoir?

Ou pire encore tant qu'on y était, régler le problème de manière définitive? Avec le matériel adéquat pour s'assurer qu'il n'y aurait plus aucune trace de ses agissements? Il savait qu'il lui suffirait d'un coup de fil pour avoir un coup de main et nettoyer tout ça mais quand même. Il s'agissait de Misha là. Est-ce qu'il n'était pas en train de perdre les pédales à n'imaginer que les scénarios les plus sombres? Ne pouvait-il pas penser à autre chose ce con?

Il s'approcha lentement d'elle puis, sans un mot, la serra contre lui, fort mais avec douceur. Les mots étaient inutiles, il était des choses qui ne pouvaient s'exprimer que par l'action. La rassurer, la réconforter, lui faire sentir que tu ne la rejetteras pas ni ne l'abandonneras. Qu'il n'y a qu'elle. Que tu ne lui en veux pas, que tu sais qu'elle n'y est pour rien dans l'histoire, que ce qui doit se produire se produira de toute façon. Qu'on avisera comme on pourra.

Toujours sans dire un mot, il passa un bras autour de sa taille et le couple se mit à marcher jusqu'à l'un des nombreux bancs publics de la place devant l'astroport. Là, il ne se fit pas prier pour l'aider à s'asseoir car, idiot naïf et peu habile pour percer les mensonges, il croyait sincèrement qu'une chose d'une gravité et d'une importance vitales venait d'avoir lieu et trouverait bientôt son terme. La vérité, au final, était que Cain n'avait tout simplement pas la moindre idée de comment il réagirait et ce qu'il conviendrait de faire. Il aurait trouvé plus simple de mettre sur pied un plan pour prendre le contrôle d'une territoire ennemi que de gérer la crise qui, croyait-il, allait leur tomber dessus sous peu.

Ecoute, je ne sais pas comment on va faire mais on s'en sortira, comme toujours. J'ai connu bien plus dangereux que ça il n'y a pas si longtemps alors ça franchement...

Il la gratifia d'un sourire fragile qu'il espérait rassurant. Pauvre, pauvre Cain, comme tu vas déchanter quand la vérité va t'apparaître. J'espère que tu es prêt à encaisser parce que ça va faire mal mon vieux.
#32245
Et de ce qui partait d'une bonne blague, un peu lourde, certes, elle s'en retrouvait complètement désemparée. En fait, elle avait prévu de se moquer gentiment de ses sourcils froncés, qui lui donnaient un air grognon, de ses lèvres pincées, de son visage en colère qui se serait vite calmé lorsqu'elle aurait passé ses bras autour de cou et qu'elle l'aurait embrassé du bout des lèvres. 

Non, ça ne se passait pas du tout comme ça.

A la place de ce qu'elle pensait, il s'était fermé, et elle le sentait se perdre dans des méandres de pensées dans lesquelles elle ne pouvait malheureusement pas le suivre. Etait-elle si convaincante qu'il pensait qu'elle était vraiment enceinte ? La pensait-il seulement capable de lui avoir caché ça pendant une grossesse entière ? Non, elle ne lui aurai jamais fait ça.

Avec douceur, la main sur sa taille, il la conduisit tel un robot vers un banc, où il l'aida à s'asseoir. Il était si doux, si prévenant, si convaincu qu'elle aurait aimé que son ventre pousse en une fraction de seconde, et se remplisse de la vie qu'il était en train d'imaginer. Quelle idiote elle était, d'avoir voulu lui jouer ce vilain tour qui finalement se retournait contre elle. Pire, il s'adressa à elle, doucement. Il était prêt à tout assumer, à avoir cet enfant avec elle, celui qui n'existait pas. Celui qu'il lui faudrait peut être, mais pour lequel elle ne se sentait pas prête, et que d'ailleurs, elle n'était pas sûre que son corps lui permette un jour d'avoir.

- Oh Ciaphas je...

Elle saisit ses mains avec douceur, pour venir les poser tendrement contre son ventre vide.

- Je ne suis pas enceinte. Pas du tout. Quand même je ne te l'aurai pas caché si longtemps. Je voulais te faire une blague, mais visiblement, elle était loin d'être bonne...

Là, elle avait envie de l'embrasser, avec beaucoup de tendresse, mais elle n'osa pas. Elle ne savait pas comment il allait réagit à cette annonce, ou plutôt à cette non-annonce, et elle avait peur qu'il ne la rejette violemment. Elle sourit à son pirate, et baissa les yeux avant de les relever.

- Tu en aurai été... Content ?
#32246
Il avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds, disparaissant pour ne laisser que le vide, un vide dans lequel il chutait lourdement sans jamais pouvoir finalement atterrir. Une blague. Sans déconner? C'est censé être drôle ça? Bon okay, il était du genre à rire de tout habituellement mais faut dire qu'habituellement, les sujets de plaisanterie ne le concernaient pas, c'était donc facile. Comme on dit, on peut rire de tout le monde avec tout. Euh non pardon, de tout avec tout le monde. Toujours pas, encore désolé, on ne peut pas rire de tout avec tout le monde.

Aussi, il lui fallut tenir serrés son agacement et sa colère vis-à-vis de la pécheresse lui faisant face, la gourgandine qui avait lancé la plaisanterie un peu beaucoup passionnément exagérément à la folie aurait bien mérité une réponse cinglante mais ça aurait définitivement pourri l'ambiance je vous raconte pas à quel point. Et il fallait bien que l'un des deux se comporte en adulte parce que ça n'était pas chez la miss qu'il fallait chercher ça! Il se demandait bien pourquoi il tolérait sa présence et... Ah oui c'est vrai, il l'aime.

C'était... Pas très drôle.

Un peu sec mais il faut dire les choses comme elles sont, il n'allait pas faire semblant d'être plié en deux pour lui faire plaisir surtout vu la gravité du sujet. C'est que bon, parfois il faut dire les choses comme elles sont. Je suis si choqué par la situation que j'en ai fait une répétition... Il ne souriait plus, forcément, peu joyeux qu'il était à présent. 5 minutes à peine depuis les retrouvailles et ça ressemblait à un rencard foiré, quelle tristesse. En revanche, il avait encore assez de self-contrôle pour ne pas avoir une expression furieuse, ce qui était plutôt bon signe non?

Et là, la question qui tue : en aurait-il été content? Sacrée bonne question tiens, à laquelle il était totalement incapable de répondre. Content de se savoir père? D'avoir une progéniture à élever? Avec la vie qu'il menait? On n'élève pas un enfant innocent quand on passe ses journées à écharper tout ce qui bouge et qui ne lèche pas les bottes de votre patron quand même. Alors, comment aurait-il réagi? Très probablement de manière stupide, quant à savoir ce qu'on entendait par là en revanche...

Je ne peux pas te répondre, j'en ai aucune fichue idée. Surement oui, au moins sur le coup. Après j'en sais rien. Disons que j'ai jamais réfléchi au sujet, ça demande du temps et une profonde réflexion. Et puis, tu connais mes "occupations"... Tu penses que ce serait une bonne idée, franchement?

Un court silence un peu embarrassé durant lequel aucun des 2 ne sembla savoir quoi dire, aussi Cain prit-il les devants pour lancer une question bateau histoire de les ramener en terrain connu.

Tu as fait bon voyage? Qu'est-ce que tu deviens depuis le temps? A part préparer des plaisanteries d'un goût douteux j'entend.

Désolé ma belle, pas pu m'en empêcher, faut dire que tu l'as cherché là. Mais on va pas remuer le couteau dans la plaie. A noter que malgré tout, le criminel n'avait pas enlevé ses mains des siennes, c'était donc bon signe. Ses yeux pétillaient d'une malice curieusement pas à sa place compte tenu du malaise ambiant.

Tu as envie de boire un coup? Ou te promener peut-être? Chandrila est un bel endroit, presque autant que Corellia.

Presque, mais pas entièrement, parce que bon, Corellia quoi.
#32248
Oui bon, elle reconnaissait volontiers que la blague n'était pas marrante. Mais à sa décharge, elle n'avait pas pensé que, dans un premier temps, il allait y croire, et que dans un second temps, il aurait sérieusement envisagé la chose comme étant possible. Il ne souriait plus, son visage s'était fermé, mais il ne montrait pas de colère. Il avait plutôt l'air choqué. 

Seulement, il résumait parfaitement la situation en répondant à cette question. Déjà, ils ne vivaient pas ensemble, il n'y avait qu'à voir là, ils avaient passé huit mois sans se voir, ça semble compliqué d'élever un enfant dans ces conditions là. Et puis lui avait une vie de pirate, et elle était une aventurière. Où pourraient ils bien caser un bébé dans l'histoire. Clairement, elle n'en aurait pas été ravie, et ne l'aurait surement pas gardé elle même à la base.

Elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle n'en voulait pas, jamais. Elle ne se sentait pas mère, elle ne sentait pas au fond d'elle ce fameux truc qu'on appelait « l'instinct maternelle ». Ils se regardaient, sans savoir vraiment quoi dire. Elle ne voulait pas remettre de l'huile sur le feu, Misha en avait bien assez fait pour le coup, pas vrai ? Elle ne quittait pas ses yeux pour autant, cherchant au fond d'eux la lueur d'un sourire qui viendrait la rassurer. La rouquine espérait surtout qu'il ne se lève pas et parte sans se retourner, parce que là, elle s'en mordrait les doigts toute sa vie.

Finalement, Ciaphas relança la conversation, pas de la meilleure des manières puisqu'il ne pu s'empêcher de lui lancer une petite pique bien placée. Elle fronça légèrement les sourcils, mais ses mains sur les siennes et la malice qu'elle lisait dans le fond de son regard entraînèrent chez elle un petit rire délicat.

- Mmmh... J'ai voyagé un peu, j'ai traîné sur quelques planètes, et puis y'a trois jours j'étais emprisonnée sur une frégate Républicaine. La routine quoi.
Elle avait dit ça comme elle aurait pu lui dire qu'elle était allée acheter des légumes au marché, sans aucune intention particulière, mais sans aucune émotion non plus.

- Rien n'arrive à la cheville de Corellia, mon cher pirate.

Elle se leva du banc et le tira doucement par la main pour qu'il se lève à son tour. Face à lui, elle lâcha ses mains, et posa les siennes sur ses joues, avant de venir l'embrasser délicatement. Voilà ce dont elle avait besoin avant de partir en promenade.

- Je voulais te voir parce que tu m'avais manqué. Beaucoup. A la folie. Allons boire un verre, tu as raison. Nous avons quand même à parler. Je te laisse nous conduire ? Tu as l'air de bien mieux connaître le coin que moi.
#32251
Emprisonnée sur une frégate républicaine? Pardon? Qu'est-ce quoi, que racontait-elle donc? Il ne cacha pas son étonnement en apprenant la nouvelle, il faut dire que la jeune femme ne semblait pas du genre à chercher les ennuis. Bien au contraire, en la voyant de loin on aurait plutôt pensé qu'elle était une fille sage et bien droite dans ses bottes, ce qui était bien entendu une sacrée erreur parce que bon, pour la connaître un peu maintenant, il savait que c'était complètement faux.

Il faudrait qu'il lui demande quelques explications plus tard, pour l'heure, il était temps pour eux d'aller se détendre ailleurs. Il connaissait l'endroit parfait pour ça, ses pérégrinations sur Chandrila lui avaient permis de découvrir quelques endroits qui valaient le dérangement. Avant qu'il ait pu dire quelque chose, elle le força à se lever et, se rapprochant tout doucement, unit ses lèvres aux siennes. Le baiser fut bref mais puissant et intense. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas revus, il en soupira d'envie autant que de reconnaissance.

Je t'ai déjà dit que tu avais de très beaux cheveux?

Maladroit, stupide et franchement pas terrible comme premier compliment. Il aurait pu parler d'autre chose à la place. De son visage au profil aguicheur presque involontairement. De ses yeux d'une profondeur infinie dans lesquels il aimait à se noyer sans plus rien penser d'autre quelle chance il avait. De sa peau fine et froide qui faisait courir des frissons sur ses mains chaque fois qu'il la touchait. De sa silhouette si petite et prenant pourtant une place si grande dans son cœur et sa vie. Mais non, il ne pouvait pas en parler de tout ça.

Parce qu'il n'était décidément pas doué pour séduire son prochain. En vérité, bien malin aurait été celui qui voulut expliquer comment leur coup de foudre avait pu se produire. Peut-être avait-ce un rapport avec leurs racines, la belle et parfaite Corellia. Peut-être cela venait-il de leur penchant naturel pour l'aventure et le danger. Peut-être leur fascination commune pour l'inconnu avait-elle permis ce rapprochement imperceptible. Peut-être était-ce un peu de chaque, ou toute autre chose.

A défaut de savoir parler à sa compagne, le bougre tenta-t-il de sauver les meubles et se comporter du mieux possible en gentleman. Pas dans le sens du dandy coincé, arrogant et considérant sa cavalière comme une impressionnable idiote à traiter comme de la porcelaine, fragile et facile à casser. Mais plutôt d'égal à égal, en galant homme, aidant, sans établir une hiérarchie dans leur relation. Tendre sans verser dans le sentimentalisme à outrance. Souriant sans être l'idiot du dimanche d'une niaiserie navrante.

En vérité, il était, simplement et clairement, lui-même. Ciaphas Cain.

Je vais te montrer le Lac Sah'Ot qui longe la capitale, c'est un endroit vraiment remarquable.

Le Lac était grand, suffisamment pour qu'en faire le tour à pied prenne au moins 2 à 3h. Sur tout son contour, des dizaines de Chandrilliens, en couple, seuls ou en groupes d'amis, s'y promenaient ou flânaient simplement. L'eau était couleur bleue, un bleu d'une pureté véritablement peu commune. Le soin que les Chandrilliens apportaient à conserver un équilibre écologique était bien connu dans tout le Noyau et même au-delà. De nombreuses tables et même des restaurants et autres lieux de repos étaient disposés sur toute la zone environnante.

Il émanait de l'endroit un sentiment de paix profonde vraiment indescriptible. Voir ce genre de coin rappelait à Cain à quel point il y avait de belles choses dans cette galaxie par ailleurs pourrie. Et, de manière sournoise, l'image de Swole passa dans sa tête à la suite et il fit la moue, contrarié. Même sur un paradis comme Chandrila, on pouvait trouver de la pourriture. Il y aurait bien eu une leçon à tirer de tout cela mais il ne voulait plus y penser, il avait bien mieux à faire. Comme par exemple profiter de la compagnie de Misha en bord du lac, tranquillement.

C'est pas mal hein? On se croirait à Coronet pour un peu, enfin ça dépend quel coin c'est sûr, parce que le quartier bleu... Il paraît que l'eau est à bonne température en plus mais je n'ai jamais pu vérifier personnellement.

La jeune et petite belle demoiselle semblait avoir les yeux brillants, bien qu'il n'en aurait pas juré, peut-être un effet d'optique. Il eut une idée qui le fit sourire comme un crétin. Sans mot dire, passa une main sous sa taille et l'autre sur le haut de son corps puis la souleva. Souriant à l'attention de la belle, Cain se mit à courir direction l'eau. Il n'allait pas... Il y eut un grand plouf lorsque leurs 2 silhouettes plongèrent dans le lac avant de remonter. Il l'avait lâchée lorsqu'ils avaient fait le grand saut et ne pouvait dorénavant plus s'empêcher d'éclater de rire.

Eh quoi? Chacun son tour ma petite dame, pourquoi tu serais la seule à avoir le droit de t'amuser et faire des farces je te prie?
#32255
- Il me semble que tu m'as déjà parlé de ma rousseur oui. Enfin je crois.

Elle le connaissait, malgré le peu de temps, finalement, qu'ils avaient passé ensemble. Elle savait que loin de la timidité, c'était plutôt une certaine reserve qui l'empêchait d'être complètement ouvert. Parce qu'au fond, elle savait pertinemment qu'il l'aimait, et qu'elle l'aimait aussi. Ils n'avaient juste... Pas besoin de se le dire. Comme si ces quelques mots, lancés au gré du vent et du destin, pouvaient les fragiliser, les amener au devant d'un danger trop important. Evidemment, il n'en était rien. Ou pas.

Un lac. Il faut avouer que ce n'était pas vraiment le genre d'endroit que Misha avait pour habitude de fréquenter. Ca lui était arrivé, bien sûr, mais elle en gardait l'image de ballades romantiques, qu'elle n'appréciait pas du tout. La guimauve, c'était clairement pas fait pour elle, et elle préférait cent fois une bonne aventure galactique à une balade en calèche. Mais bon, elle lui faisait confiance, s'il l'emmenait là bas, c'est sans doute qu'il pensait que ça lui plairait.

Effectivement, l'endroit était joli. L'eau à la couleur sublime semblait tellement calme qu'elle n'avait même pas l'air de clapoter, telle une vitre sur laquelle on aurait pu marcher sans aucun problème. Peu de bruits autour d'eux semblait donner une impression de paix, de tranquillité que finalement, elle se surprenait à apprécier au plus haut point.

Elle l'écoutait d'une oreille distraite, bien trop occupée à repenser à tout ce qui avait pu se passer depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu. Les voyages, les aventures, les hauts et les bas, sa rencontre avec Rost sur l'Aurore. Finalement elle avait fini par apprécier cette vie sans routine, ses dangers, tout ce qui la rendait excitante. Voilà pourquoi ses yeux brillaient, alors qu'ils caressaient l'eau calme du lac. Parce qu'elle savait qu'elle avait trouvé la vie qui lui plaisait. Et que dans cette vie là, il ne manquait plus grand chose. Il ne manquait que...

- Eh !

En une fration de seconde, elle s'était retrouvée soulevée, dans les bras de Ciaphas, sans avoir suivi qu'il avait parlé de la température de l'eau, et qu'ainsi, il avait sans doute une sale idée derrière la tête. Elle râlait, et se débattait, tambourinant des poings contre la poitrine du pirate, alors qu'elle le voyait s'approcher de l'eau. Non, il n'oserait pas, n'est ce pas ? Elle portait une robe blanche, il n'allait pas lui faire ça, quand meme !

Et bien si. Une seconde avant elle criait encore, et l'instant d'après, elle était immergée sous l'eau, les yeux grand ouverts, observant les rayons du soleil qui perçait la surface du liquide, qui était légèrement éclairci par le phénomène physique. Les bras écartés, flottant avec légèreté au creux de l'eau, elle se sentait ailleurs, presque inexistante dans ce monde. Seulement, sa nature humaine la ramena bien vite à la réalité, en lui précisant d'une manière assez douloureuse que ses poumons avaient besoin de se remplir d'oxygène. Aussi remonta-t-elle à la surface, inspirant une profonde goulée d'air qui lui brûla les bronches mais la fit se sentir terriblement vivante.

- T'es vraiment un salopard Cain.

Faussement furieuse, elle nagea à moitié, puis marcha péniblement dans l'eau pour s'extraire du lac, et alla s'allonger sur la berge, pour sécher au soleil qui la réchauffait instantanément. Voilà qui était bien mieux. L'eau n'était pas froide, bien au contraire, mais les rayons que l'astre dardait vers elle étaient bien plus plaisants.

Une fois qu'il l'eut rejoint, elle repris la parole.

- J'ai bien vu que tu as tiqué quand j'ai parlé de la frégate. C'est rien, j'me suis juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Ils étaient en manœuvre, et l'Otter m'a lachée. Du coup j'ai demandé de l'aide, et ils ont cru que j'étais je sais pas quoi, une contrebandière, ou une esclavagiste, et ils m'ont gardée en cellule le temps de retourner le vaisseau. C'est vrai que j'ai l'air mauvaise hein ?
#32259
Les 2 humains eurent quelques peines à sortir de l'eau et s'accrocher au bord du lac pour regagner la terre ferme mais ils vainquirent finalement avec vaillance. Alentour, quelques passants qui avaient assisté à la scène réagissaient de manière plus ou moins normale. Certains se contentaient de sourire avec amusement, d'autres riaient poliment sans volonté de se foutre d'eux et quelques-uns osèrent même siffler ou applaudir la performance. Trempé de partout, Cain leur fit une révérence ironique comme l'acteur de théâtre saluant son public.

Trône, ça faisait un bien fou de se marrer juste comme ça avec la femme de sa vie en lui jouant un mauvais tour autant par vengeance mesquine que par esprit comique. Qu'est-ce que ça lui avait manqué ces moments de détente, loin de ces foutus plans de bataille et autres magouilles pour un cartel dont il se foutait complètement. Rien ne valait ce moment ou vous séchiez tranquillement au soleil d'une chaleur douce au côté de la plus ravissante créature qui soit, ce en particulier lorsqu'elle s'avérait avoir une robe blanche devenue fortement transparente à cause de l'eau.

A moitié allongé par terre, Cain laissa son regard se promener de ci de là, passant de la nuque au dos ainsi qu'au fessier avant de revenir au visage de la jeune femme, laquelle semblait parfaitement consciente de ce qu'il avait observé. Eh quoi? Avec ce qu'ils avaient vécu, pas question de jouer le coincé frigide qui n'ose pas regarder un centimètre de peau féminine sans rougir comme une tomate. Ils étaient tout deux des adultes conscients, consentants et décidés après tout. Du reste, il ne faisait que regarder, rien de plus.

Bien sûr que je suis un salopard, c'est même pour ça que tu apprécies d'être avec moi, sinon tu serais restée sur Corellia à t'enterrer avec l'autre blaireau.

Pas de sa faute si la bougresse aimait les mauvais garçons après tout, lui n'avait rien demandé ni fait exprès que ça arrive. Attention, il ne regrettait rien pour autant, Misha était comme une lumière qui perçait à travers les nuages orageux de sa vie, plus qu'une simple distraction de bon aloi, elle était indispensable au criminel. Ce qui bien sûr engendrait un certain nombre de complications pour tout les deux mais il n'aurait pas plus pu s'arrêter de respirer que de cesser de penser à elle ou rêver de la revoir.

On a du bol qu'il fasse plutôt bon, on va pouvoir sécher assez vite, sinon tu aurais été bien embêtée pour te promener en public dans cet état.

Oui, ça aurait vraiment été dommage ça. Hein.

Qu'est-ce que t'as été te paumer dans un coin tenu par des militaires aussi? T'es pourtant intelligente comme fille, on t'a jamais appris à ne pas parler à des inconnus?

Faisons fi du fait qu'elle l'avait justement fait un an auparavant avec lui. Enfin c'est un détail ça.

C'est vrai que tu as l'air vraiment mauvaise, pour un peu je m'enfuirais en hurlant à la mort rien qu'à croiser ton regard tellement tu fait peur. Enfin... Ça dépend de quoi on parle cela dit.

Grand sourire amusé et un peu chatouilleur sur les bords suivi d'un clin d’œil cocasse.

Et donc tu as fini avec les chaînes aux mains et aux pieds. A ce que je constate on sait s'amuser chez les républicains. Et aussi traiter les prisonniers dignement. Et ça vient se prétendre meilleure solution pour la galaxie après.

Il cracha par terre avec mépris. Putains de reps' et leurs méthodes, ça se prétend au-dessus de la mêlée mais ça réagit comme un gang de troisième zone. Cela faisait bien 5 minutes et ils commençaient seulement à sécher, il fallait donc choisir entre rester encore un peu ou aller ailleurs. Il jeta un coup d’œil à sa compagne, un peu incertain sur la suite des événements.

J'dois avoir des fringues de rechange dans ma piaule, sinon on peut aller t'en acheter d'autres si tu veux, histoire que tu aies des trucs propres à te mettre. Et après ça, on peut aller ou tu veux faire ce qui te plait, il y a des cantinas très sympas par ici. Ou la Réserve des Jeux Sauvages d'Hannalha. A propos, ils étaient mignons au moins ces militaires?

A ces mots, l'homme entoura la belle de ses bras et l'attira à lui, ses lèvres venant conquérir sans attendre de trêve les siennes, goûtant au riche parfum (un peu moins présent après la trempette) autant qu'au goût délectable de la Corellienne. Jalousie lui? Du tout.
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