L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Maya Tega
#33895
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Max Richter - On the Nature of Daylight


L’histoire était une grande frise composée de millions de petites scènes jouées par des acteurs plus ou moins doués pour leur rôle. Parfois, le scénario était espiègle, joyeux, et parfois, il était d’une tristesse absolue, d’une cruauté sans pareil. La narration pouvait se faire pressante ou joviale. Mais le plus souvent, l’histoire était incroyablement imprévisible.

« Tu dois sauver notre peuple. Tu dois te sauver, toi. Tu dois être celle qui balayera tous les complots. »


La phrase se répétait en boucle dans l’esprit d’Alayna. Cette phrase était celle de son défunt père. Elle devait sauver les siens. Sauver chandrila. Les Colonies. Mais elle ne savait pas comment y arriver. La jeune fille était épuisée. A bout de nerf.

Ce qu’elle avait découvert sur Mantessa avait en parti changé la donne. Tout était plus complexe que ce qui paraissait l’être. Ca colère était toujours là. Son envie de vengeance plus présente que jamais mais il y avait un problème. Un problème de taille.


« Tu le sauras toute seule. Tu devras utiliser ta colère et maitriser ta peur pour réussir à tous les sauver. Se sera dure ma chérie. Mais tu y arriveras. Tu es forte. Tu as un grand avenir. »


Y arriverait-elle seulement ? Etait-elle la sauveuse que son père idéalisait ? Car pour sauver les siens, elle devait tuer. Assassiner la personne qui s’acharner sur la destinée de la Principauté de Chandrila. Celle qui avait osé manipuler la Princesse et sa fille. En soit, elle devait devenir une meurtrière de sang-froid. C’était le seul moyen de sauver les siens.

« Tu y arriveras. Crois-moi. Je sais que tu as peur. C’est normal. Tu es terrifié. Il faut que tu affrontes ta peur. Apprend d’elle. Maîtrise là. Et sers-toi d’elle pour réussir. Avoir peur est normal ma chérie. C’est ce qu’on en fait qui peut tout changer. »


Oui j’y arriverai Papa. Et Alayna attrapa ce qui se trouver à quelques mètres devant elle. La dague Mandalorienne d’Aelingen qu’il avait négligemment laissé avant de se préparer à partir. Sa cible serait là à l’instant voulue. Le tout était de ne pas manquer le bon moment. Si elle se louper, alors, les Colonies partiraient certainement en lambeau.

***


Maya venait d’arriver dans le Palais. Elle se précipita dans l’ensemble des grands appartements à la recherche d’un peu de répis. Cette zone était un ensemble de salle sécurisé, réservé aux proches de le Princesse. Une suite de pièces communicantes dotées d’une intimité totale. C’était là que deux rendez-vous devaient se succéder dans la soirée. Aurore, son amie et haute ministre. Et la Princesse Lamya. Un premier rendez-vous de travail qui s’annoncer léger et détendu. Puis un second, plus sérieux. Plus ennuyeux. Loin était le temps de l’insouciance et des plaisirs à tout vas.

Personne encore ne l’avait informé de l’arrivé d’Alayna. Pas plus que personne n’aurait pu la préparer à ce qui allait se passer en cette fin d’après-midi, alors que le soleil tendait à toucher l’horizon. Personne ne pouvait prévoir ce que l’histoire s’apprêtait à vivre. Tous les pions étaient en place. Le monstre arrivait à grand pas, attirait par le pouvoir et le sang. Prêt à faire tomber le masque définitivement. Enfin, le complot allait connaitre un terme. Une fin tragique. Un ultime sacrifice. Et plus rien ne serait jamais pareil. En ce jour, la Princesse de Chandrila mourrait.
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By Maya Tega
#33908
Archive - Goodbye

Tout était en place. Chaque pion était là où une force invisible l’avait poussé peu à peu. Alayna avait patiemment attendu. Elle savait quand entrer en jeu. La jeune fille avait eu tout le temps d’y réfléchir. Et chacune de ses phases de réflexions la mené au même résultat. Il n’existait qu’une seule et unique solution.

A l’instant où l’histoire devait basculer, la jeune fille portait discrètement la dague Mandalorienne entre ses doigts vêtue de dentelle blanche. Des mains enveloppées de pureté pour sauver les siens. Dans un silence presque annonciateur, elle traversa le petit salon, attenant au grand bureau et à son vestibule. Elle l’entendait. Elle était là. Il fallait frapper avant qu’il ne soit trop tard.

Son cœur lui criait de faire demi-tour. De ne pas risquer de se perdre. De ne pas tuer se laisser submerger par la folie vengeresse. Mais hélas, elle n’était pas seule concerné. Elle devait arrêter ce complot. Elle ne pouvait pas laisser faire. C’était inconcevable. Elle était celle qui libérerait la confédération de cette épée de Damoclès. Alors, doucement, elle s’approcha de la dernière porte qui restait à franchir. Elle n’avait aucune idée de ce qui se passerait vraiment une fois l’ouverture franchie. Alayna avait tenté de canaliser sa colère et sa peur, comme son défunt père lui avait expliqué. Mais rien n’y faisait. Chaque fois, elle se remémorait ce qu’elle avait perdu. Cryus. Jeny. Et d’une certaine manière, elle-même. Elle ne serait plus jamais la même. L’aventure sur Mantessa l’avait marqué jusqu’à la fin des temps. Et il était temps de faire enfin face au monstre qui lui avait volé de précieux instant.


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Quand Alayna entra dans le bureau, elle lui fit face directement. Le traitre. Il était là. A sa merci.

« C’était toi. »


Main dans le dos, dissimulant vaguement sa lame affutée, la jeune fille se rapprochait de sa cible.

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Maya s’apprêtait à recevoir Aurore. Il restait de longues minutes avant que la haute ministre n’arrive à la capitale. Et encore plus pour que la jeune femme arrive au Palais. Mais la Princesse avait déjà préparé le travail et le plaisir. Dossier d’aménagement et bouteille de Rubis de Chandrila. On ne travailler jamais mieux qu’avec un verre de ce fin breuvage.

Alors que la Princesse passait en revue les projets à approuver ou à refuser, elle entendit la porte du grand salon grincer légèrement. Avec une grande douceur, le battant s’ouvrit, révélant derrière la jeune pupille de la dirigeante. Elle portait l’un de ses longues robes blanches immaculés qui participaient à son image de jeune fille modèle, accompagné de long gant de dentelle, vestiges d’une mode noble passée.


« Alayna, tu veux te joindre à nous ? »

« C’était toi. »


En un instant, l’ambiance dans le bureau avait brusquement changé. Un étrange froid s’était installé, propagé par le regard de la jeune fille. Alayna n’arborait aucun sourire. Pas même un début de rictus. Son visage était simplement figé. Totalement inexpressif.


« C’était moi ? »


Maya ne comprenait pas. De quoi parler sa fille exactement ? C’était elle ? Mais quoi ?

« C’était toi. Le traitre. »


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Alayna avait du mal à contenir sa colère. Elle était le traitre ! Elle ! Sa propre mère. C’était elle depuis le début. Elle le savait. Et à présent, elle faisait l’innocente.

« Allons, qu’est-ce que tu racontes Alayna…C’est stupide…pourquoi j’aurais… »


Pourquoi ? C’était ce qu’Alayna avait eu le plus de mal à comprendre. Pourquoi comploter contre soit même ? Et surtout pourquoi faire échouer la chose ? Mais il fallait voir plus loin. Le complot n’était pas contre la Princesse de Chandrila. Non. Il ne concernait pas seulement le Fakegate. Il était bien plus vaste. Aussi vaste et vicieux que la princesse était intelligente et redoutable.

« Tu as eu tout le monde. Tout le monde à penser que le complot avait échoué. Moi la première. Que nous étions en danger. Et que bientôt tu tomberais. Mais c’est l’inverse n’est-ce pas ? C’est le plus grand succès depuis des années ? »

« Alayna…non, qu’est-ce que tu vas chercher… »


La Princesse avait fait un pas dans la direction de sa fille. Elle semblait prête à l’accueillir au cœur de ses bras pour tenter d’effacer sa colère et sa peur. Mais s’était trop tard.

« Je suis allez sur Mantessa. Je sais pour le Ragnarok. Je sais que tu as personnellement donné l’ordre à tes hommes de mains de me chercher sur Nar Shaddaa. J’ai été idiote. A part toi, qui aurait pu avoir toujours un coup d’avance sur moi ? Tu as du bien t’amuser ! »

« Tu veux savoir ? Oui. C’est moi. Le traire comme tu dis. »


La voix de Maya n’avait rien à voir avec celle qu’elle avait encore deux minutes auparavant. Elle était froide. Tranchante. Blessante. Jusqu’à la fin, malgré les preuves, une part d’Alayna avait tenté de croire en l’innocence de Maya. Elle avait espéré ne jamais entendre d’aveux. Si sa mère s’était battue pour la contredire, peut-être aurait-elle finis par se perdre dans ses mensonges. Mais non. Elle avait avoué. Il avait fallu qu’elle avoue.

« Je l’ai fait pour nous. Pour toi. Pour notre peuple. Kilbon était un parasite dont il fallait se débarrasser. Un lache. S’il n’avait pas était mis hors course, il aurait finis par emporter avec lui une partie de notre parti. Et tu aurais dû partager ton héritage avec l’autre idiot de Cryus. C’est ça que tu voulais ? Que l’on perde le pouvoir ? Que tu ne me succèdes pas ? Alors j’ai tout crée. Les documents. J’ai chargé un homme de les remettre à Kilbon. J’ai fait en sorte qu’il complote. Et je l’ai écrasé. Pour toi. »


Sur les joues d’Alayna s’écoulait doucement une larme. Comment avait-elle osée…Dire qu’elle avait fait ça pour elle. Lui arracher sa plus belle histoire pour un peu plus de pouvoir.

« Pour moi ? Tu m’as enlevé le seul homme qui a m’avoir aimé ! Le seul en qui j’avais confiance. Ma sœur a sombré après Nar-Shaddaa. J’ai faillis ne pas revenir de Mantessa. Et toi…Tu dis avoir fait sa pour moi ? Tu es cinglée. »


La colère d’Alayna était telle qu’elle déformait les traits de son visages parcourut par des larmes.

« Ca aussi tu l’as fait exprès…Cryus, c’était volontaire ? C’est toi qui nous as mis en binôme sur la loi financière. »

« Je…je ne pensais pas que tu en tomberais amoureuse. J’espérais que tu le séduises et qu’il révèle le complot de Kilbon. Mais je ne pensais pas que ce serait réciproque. Je suis désolé. »


Alayna était à présent prise d’un profond sanglot. Ses nerfs étaient près à lâcher. Tout était faux. Tout avait été organisé. Sa seule histoire d’amour était un plan. Elle n’avait rien de réelle.

« Tu m’as manipulé. Tu t’es servi de moi. Comment tu as pu. Comment tu as pu me faire ça ! »


Cette fois la jeune fille s’était lancé sur sa mère, l’attrapant par les épaules. Mais la Princesse se dégagea pour mieux revenir au contact. Elle avait reculé pour avancer de nouveau et venir se coller à sa fille. Entre les deux corps, la main d’Alayna tenait cette dague acérée.

« Tu as tué Cryus ? Il est mort ? »

« Non. Il est vivant. Mais loin. Tu ne pourras plus jamais le contacter. »


Doucement, la lame d’Alayna se fit plus pressante contre l’abdomen de sa mère.

« Je le retrouverai, crois-moi. Tu ne seras pas là pour m’en empêcher. »


Le tissu de la robe bleu de la princesse venait doucement de céder, menant le métal froid contre sa peau. Le visage de la jeune fille transpirait la haine.

« Tu ne vaux pas mieux que l’empire que tu combattais. Vous, les rebelles, vous ne valiez pas mieux. J’ai vu ce qu’il s’est passé sur l’Executor. Pour sauver cette lâche de MonMothma, tu as sacrifié notre peuple. Tu as sacrifié mes parents. »


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Etrange sensation que de savoir que tout finissait et tout commençait. Mélange de joie et fierté d’une victoire, et d’une tristesse incomparable devant les dommages du combat. Etait-elle allait trop loin ? Elle savait que non. Mais certainement un peu. Maya ressentait tant d’émotion contradictoire que la lame de la dague faisant pression sur sa peau n’était rien à ses yeux. Elle aurait aimé que la fin puisse être différente. Elle avait déjà prévu une suite à ce plan. Pourchasser ses propres hommes de mains et éliminé les dernières traces de son implication, tout en renforçant sa présence au pouvoir. Et alors, au firmament, elle aurait pu serrer Alayna dans ses bras et la hissait doucement en tant que seul et unique héritière.

Mais elle avait surestimé l’impact que son éducation avait eu sur Alayna. Elle ne s’était pas imaginer que la jeune fille mette de la sorte sa vie en danger pour obtenir la vérité. Et cette faiblesse lui valait à présent une lame d’acier lui coupant peu à peu l’épiderme. Une part d’elle-même criait pourtant à la libération. La délivrance. L’expiation de tous ses pêchés.


« Je…je suis désolé…sais-tu combien de fois j’ai voulu mourir après ce jour ? »


C’était la vérité. Après Chandrila et la scène de l’Executor, elle avait pensé sérieusement à la mort. Jamais elle n’avait pu se pardonner cette décision. Oui, elle ne valait pas mieux que l’Empereur.

« Mais tu n’es pas morte. Mes parents si. »


La pression de la lame était plus forte. Une larme de sang commençait à perler sur l’abdomen de la princesse.

« Alors vas-y, tues moi. »


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Alayna tenta d’enfoncer la lame. Elle voulait la faire souffrir. Elle voulait la tuer. Et pourtant, elle ne pouvait rien faire. Des larmes coulaient sur ses joues tandis que ses doigts fébriles diminuèrent leurs emprises sur l’arme. Elle le voulait mais elle ne pouvait pas. Maya était sa mère adoptive. Elle ne pouvait pas s’y résoudre. Si la lame transperçait son cœur, elle serait seule. Pour toujours.

« Je ne peux pas… »

« Vas-y ! Tues moi ! Je t’ai manipulé. J’ai tué les notre. »


Mais Alayna ne pouvait pas s’y résoudre. Maya l’aurait mérité. Mais la jeune fille était trop lâche pour appliquer sa sentence. Comment aurait-elle pu transpercer le corps de celle qui l’avait éduqué durant toutes ses années ? Non, elle ne pardonnait rien. Mais elle était simplement incapable de lui faire du mal.

« Tues moi Alayna. S’il te plait. »


Non, elle ne tuerait pas. Pas ce soir. Pas maya. Elle échouait. Mais assassiner sa mère lui était impossible.

« Soit meilleure que moi. »


Les mots troublèrent Alayna et avant qu’elle est réagi, elle sentit les doigts de Maya enserraient ses mains. Et sans prévenir, l’arme s’enfonça dans le corps de la Princesse. Un geste franc. Sans à-coup, sans hésitation. Sur la lame, un liquide rouge commençait à couler.

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Maya avait pris dans ses mains les poignets de sa fille. Tout était perdu. Elle avait a jamais perdu ce qui comptait le plus pour elle. Alayna. Jamais il n’y aurait de pardon. Elle avait tout raté. Sa fille avait raison sur toute la ligne. Elle avait perdu la raison. Peu à peu, chaque jour qui avait fait suite au bombardement de Chandrila l’avait amené vers la folie. L’épisode du destroyer hanté avait eu raison de ses dernières résistances. C’était au retour de cette mission qu’elle avait commencé à monter son plan. Un plan pour placer Alayna sur le fauteuil de l’héritière.

Mais tout était fichu. Alayna ne serait plus jamais sa fille. Elle avait tué ses vrais parents. Elle avait éloigné son seul amour. Et elle avait fait de sa vie un véritable tourment.

Oui, elle était un monstre. De longue date. Elle était responsable de temps de mort. A commencer par Timéo, l’ami qui l’avait accompagné durant son mandat impérial. Lui était mort en sauvant des vies dans une capitale en proie au sang. Elle avait juste été lâche. Elle avait attendu qu’on la délivre de sa prison. Elle méritait la mort.


« Soit meilleure que moi. »


Et doucement, elle avait enfoncé la lame dans son abdomen. Une longue incision. Elle pivota la lame pour couper une artère qui ne lui laisserait aucune chance. Sa mort serait rapide. Trop en comparaison de tout ce qu’elle avait a expié.

« Ma fille, devient meilleur que moi. »


Maya sentait son corps basculait en arrière. Ses jambes n’avaient plus la force de la tenir debout. Elle tomba à la renverse, retenue de justesse par une Alayna semblant paniqué.

« Non ! Non s'il te plait ! »


La Princesse sentait à présent une étrange sensation d’apaisement. Un droit glacial pénétrait son corps pour lui apportait l’éternel repos. Elle distinguait difficilement le visage de sa fille à quelques centimètres du sien. Dans un ultime effort, elle posa sa main sur la joue de son héritière.

« Je t’aimerai toujours Alayna. Je serais toujours là… »


C’est à peine si Maya entendit la réponse de celle qui la serrait contre elle. Elle percevait juste les sanglots. Les soubresauts de son corps contre le sien. Subitement, elle n’eut plus la force de levait cette main contre le visage de la jeune fille. Tous lui semblaient devenir lointains. Les bruits. Les cris. Les pas de courses. Tous étaient de plus en plus lointains à mesure qu’elle sombrait. Les yeux fermés, elle plongea dans le néant. Elle ne ressentait plus rien. Elle n’entendait plus rien. Son souffle était coupé. Elle dormait à jamais. Ce soir, la Princesse de Chandrila mourrait.



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By Maya Tega
#33911
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Lorsque Maya rouvrit les yeux, elle perçut une lueur diffuse. Une sorte de brume lumineuse qui l’entourait. Elle ne ressentait plus rien. Ni douleur ni peur. Non. Elle était apaisée. Elle était morte. Et rien au monde ne pouvait changer cela. Elle était debout au milieu d’un brouillard qu’elle savait imaginaire. Doucement, la princesse se mit à avancer dans cette brume. Et peu à peu, ils se dévoilèrent. Les oubliés. Les disparus. Ses souvenirs perdus. Et Maya avança vers eux, prête à se replonger dans le passé avant de disparaître…

A suivre…



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« Maya ! »


Alayna secoua le corps de sa mère avant de le serrer dans ses bras. Sous son torse, elle ne sentait pas la respiration de la Princesse. Elle ne bougeait plus.

« Au secours ! A l’aide ! »


Alayna avait crié à travers le Palais. Elle était arrivée avec l’idée fixe de tuer la Prima mais à présent, cette réalité la terrifier totalement. Son monde venait définitivement de voler en éclats. Que s’était-il passé ? Avait-elle tué sa mère ? Celle-ci s’était-elle suicidée dans ses bras ? Rapidement, la grande porte du bureau s’ouvrit à la volée. Deux gardes accoururent, venant se placer à proximité de la jeune fille. Ils tentèrent en vain de l’écarter du corps et durent se résoudre à chercher le pouls de la Princesse sur son poignet pour confirmer le décès.

Et maintenant ? Que pouvait faire Alayna ? Comment expliquer qu’elle se trouvait allongée sur le corps de la Princesse de Chandrila ? Un cambriolage ayant mal tourné ? Vraiment ? Dans le lieu le plus sécurisé de la planète ? Non. Alayna était venu avec un plan aussi vicieux que celui de sa mère. Et même si elle n’avait pas était l’actrice principale de sa réussite, elle devait le menait à bien.

Doucement, la jeune fille se recula du corps de mère. Elle sanglota de plus belle en voyant sa dépouille inanimée au sol. La douleur était réelle. Elle s’était crue forte, capable de tuer sa mère de sang-froid. Et elle était à présent en train de pleurer toutes les larmes de son corps devant le cadavre de la Princesse. Elle avait voulu se venger, pensant ressentir une incroyable satisfaction. Mais présente, elle ne ressentait plus que la douleur et la tristesse. Et dans l’instant, elle se promit que cette douleur ne serait jamais pardonnée. À partir de ce jour, Alayna serait forte. Et plus jamais on ne la ferait souffrir de la sorte.


« Votre Grace, que s’est-il passé ? »


Alayna levant doucement les yeux vers le garde qui la questionnait. À travers les larmes, elle allait mettre en œuvre l’ultime partie de son plan. Malgré la tristesse, elle ne pouvait que continuer. Et le pire était peut-être à venir.

« Il a tué ma mère. Il l’a frappée. Elle avait découvert son identité…Hellwind. Il l’a tué avec sa dague. »


Alors que la jeune fille était de nouveau prise de sanglot, un lourd silence s’était installé dans la pièce. Tous regardaient la scène. La jeune pupille, a genou, sanglotant à quelques pas de la dépouille sanglante de sa mère. Le cliquetis d’un comlink s’enclenchant brisa soudainement la lourde atmosphère qui s’était installée.

« A tout les gardes, Aelingen Hellwind est actuellement rechercher pour meurtre. Trouver le. »


Alayna se redressa brusquement, prise d’une colère soudaine. Sa dague. Sa vérité. Son départ quelques minutes auparavant. Il allait tombé.

« Il a tué ma mère. Je veux le voir crever. Donner l’ordre de tirer à vue ! »

« Ma grace, je ne pense pas… »

« Donner l’ordre ! Il a assassiné Maya ! Tuer le ! »


Le garde marqua un moment d’hésitation. La situation était particulière. Dans les conditions actuelles, Alayna serait régente avant la nomination d’une nouvelle Princesse. Et donc, à cet instant, elle était sa supérieure. Mais pour autant…Tuer sans procès…

« A tous les gardes, Aelingen Hellwind est armé et dangereux. Abattez-le à vue. Je répète. Abattez-le à vue. »


***


Rapidement, l’information avait circulé dans l’Agence Interne. La confédération était sans chef. Il fallait à tout prix trouver le nouveau dirigeant et le mettre en sécurité. La procédure était on ne peut plus simple. Sur Mrisst et sur Chandrila se trouvaient deux coffres secrets dont seule la Prima avait les accès. Des protections biométriques empêchaient toutes violations. De chaque côté, le chef de la garde avait la responsabilité d’ouvrir le coffre en même temps, sous surveillance d’un membre cadre de l’Agence.

Ainsi, à deux endroits de la galaxie, deux hommes liaient par un comlink brisé tous les deux le sceau officiel permettant d’authentifier le contenu du coffre. Se faisant, la paroi céda et il découvrit tous les deux uns morceaux de papier. Ils comptèrent doucement jusqu’à trois avant de se communiquer le résultat de leur fouille.


« Alayna Tega »

« Alayna Tega »
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