- jeu. 15 nov. 2018 20:26
#34218
La Prima serait ma débitrice ? Que voilà une bonne idée, j'ai justement quelques petites choses qui me font de l’œil...
Dont certaines étaient à portée de vue. Comme par exemple cette jeune fille aux cheveux argentés et au profil à la fois noble et délicieusement innocent, encore qu'on aurait été en droit de se demander si c'était un effet de manche ou véritable. Une question qui appelait une réponse, elle se promit de creuser pour en savoir plus sitôt que possible. Après tout c'était son boulot, creuser les choses pour trouver ce qui serait digne d'intérêt. Pas que ce qu'elle contemplait sans se priver présentement n'en présentait aucun cela dit...
Le whisky avait un goût singulier, pas particulièrement agréable sans être non plus immonde et pourtant lorsqu'elle en reprit une gorgée puis une suivante, cela lui sembla de plus en plus goûteux. Peu habituée qu'elle était à boire, la jeune fille sentait venir un très léger tournis qui disparut aussi vite qu'il était arrivé. Ses joues bleu saphir avaient brièvement viré au rouge, chose fatalement visible avec sa couleur de peau habituelle.
Alentour, la salle s'emplissait à grande vitesse, en majorité par des étudiants en groupes venus s'encanailler et s'amuser pour la soirée. La jeunesse chandrillienne semblait coutumière de ces soirées arrosées et folles, d'après ce qu'elle avait compris. C'était pour elle une coutume quelque peu étonnante, habituée qu'elle était à travailler sans relâche même si elle pouvait comprendre l'attirance qu'ils devaient ressentir pour la détente et la paix que leur procuraient ces moments. Elle secoua la tête pour se ressaisir, surement sonnée par l'alcool. La paix était un mensonge.
Perdue dans ses considérations, elle n'entendit pas tout à fait la question de la princesse et n'eut de toute façon même pas le temps d'y répondre que celle-ci l'entraînait bon gré mal gré avec elle, saisissant ses mains. La volonté de la Prima nouvellement élue n'était pas de celles qu'on contrariait ou à qui on répondait non, pour le meilleur et pour le pire. Fronçant d'abord les sourcils sous l'étonnement, Varadesh écarquilla les yeux en se rendant compte ou la menait son amie puis son visage s'éclaira.
Ah ! On veut défier la petite paysanne que je suis ? Très bien tu vas voir ce que tu vas voir !
Il s'agissait de ne pas perdre la face ni perdre tout court à présent. Prima ou pas, il était hors de question de laisser l'avantage à la somptueuse et délicate fleur de lys qui lui faisait face. D'autant plus que cette dernière évoluait à présent avec une grâce et une aisance qui ne laissaient aucun doute sur son habitude dans les gestes effectués. Le spectacle avait de quoi ravir les yeux de n'importe quel spectateur et Varadesh savourait l'idée que quiconque alentour puisse ressentir une quelconque jalousie en constatant que le plus beau parti de la Confédération et la plus ravissante jeune fille de Chandrila soit à ses côtés à elle.
La Pantoran darda ses yeux pour ne pas perdre une miette du spectacle de la silhouette sublime à contempler dans ses mouvements. Oui, à elle. Personne d'autre. Elle-même se mit à danser d'une manière fort simple et qui aurait semblé presque simpliste voire maladroite mais rien n'était plus éloigné de la vérité. Etudiant le Niman, l'apprentie s'était focalisée sur l'économie de mouvements, la simplicité comme objectif premier qui permettait de conserver sa forme. Pour autant, par le passé malheureux qui la hantait, elle avait une certaine pratique de danses plus... Exotiques dirons-nous.
Elle s'interrompit brièvement pour enlever le manteau noir qu'Alayna, dans son avancée éperdue vers la piste de danse, l'avait empêchée d'enlever et le ramena au bar. Une brève inquiétude la prit lorsqu'elle craignit que son sac contenant le sabre laser puisse avoir été dérobé mais heureusement le jeune serveur qui avait pris leurs commandes veillait au grain. Elle se dépêcha d'aller retrouver sa compagne, il ne fallait pas la laisser seule trop longtemps c'était mauvais pour sa sécurité. Et qui sait ce qui pouvait se passer si on la laissait seule.
La danse reprit et avec elle, les mouvements des partenaires évoluaient. Ceux d'Alayna semblaient devenir de plus en plus légers, comme si elle faisait fi de l'attraction de la gravité pour s'élever très légèrement, portée par sa volonté et non par celle d'une force quelconque. Une cascade de cheveux enneigés la suivait dans son sillage, dessinant un voile d'hiver au milieu de la piste de plus en plus frénétique. Par opposition, Varadesh avait subtilement fait évoluer son style, passant de mouvements simples et faussement maladroits à d'autres, toujours mesurés mais différents.
Une princesse des neiges qui ne laisse aucune trace sur les flocons qui s'écartent d'elle par peur de la toucher et de perturber sa perfection, voilà ce que tu m'inspires.
Les mains de la Pantoran dessinaient des motifs invisibles dans l'air et ne cessaient d'aller et venir sur sa taille et son corps, envoûtants d'une certaine manière comme si elle invitait qui la regardait à venir approcher ce fruit défendu qu'elle incarnait. Dans le même temps, elle se rapprochait subtilement de la princesse au gré de leur danse. Le jeu était-il au goût d'Alayna ? Allait-elle se laisser cueillir innocemment ou bien préférerait-elle rester hors d'atteinte ?
La soirée ne faisait que commencer.
Dont certaines étaient à portée de vue. Comme par exemple cette jeune fille aux cheveux argentés et au profil à la fois noble et délicieusement innocent, encore qu'on aurait été en droit de se demander si c'était un effet de manche ou véritable. Une question qui appelait une réponse, elle se promit de creuser pour en savoir plus sitôt que possible. Après tout c'était son boulot, creuser les choses pour trouver ce qui serait digne d'intérêt. Pas que ce qu'elle contemplait sans se priver présentement n'en présentait aucun cela dit...
Le whisky avait un goût singulier, pas particulièrement agréable sans être non plus immonde et pourtant lorsqu'elle en reprit une gorgée puis une suivante, cela lui sembla de plus en plus goûteux. Peu habituée qu'elle était à boire, la jeune fille sentait venir un très léger tournis qui disparut aussi vite qu'il était arrivé. Ses joues bleu saphir avaient brièvement viré au rouge, chose fatalement visible avec sa couleur de peau habituelle.
Alentour, la salle s'emplissait à grande vitesse, en majorité par des étudiants en groupes venus s'encanailler et s'amuser pour la soirée. La jeunesse chandrillienne semblait coutumière de ces soirées arrosées et folles, d'après ce qu'elle avait compris. C'était pour elle une coutume quelque peu étonnante, habituée qu'elle était à travailler sans relâche même si elle pouvait comprendre l'attirance qu'ils devaient ressentir pour la détente et la paix que leur procuraient ces moments. Elle secoua la tête pour se ressaisir, surement sonnée par l'alcool. La paix était un mensonge.
Perdue dans ses considérations, elle n'entendit pas tout à fait la question de la princesse et n'eut de toute façon même pas le temps d'y répondre que celle-ci l'entraînait bon gré mal gré avec elle, saisissant ses mains. La volonté de la Prima nouvellement élue n'était pas de celles qu'on contrariait ou à qui on répondait non, pour le meilleur et pour le pire. Fronçant d'abord les sourcils sous l'étonnement, Varadesh écarquilla les yeux en se rendant compte ou la menait son amie puis son visage s'éclaira.
Ah ! On veut défier la petite paysanne que je suis ? Très bien tu vas voir ce que tu vas voir !
Il s'agissait de ne pas perdre la face ni perdre tout court à présent. Prima ou pas, il était hors de question de laisser l'avantage à la somptueuse et délicate fleur de lys qui lui faisait face. D'autant plus que cette dernière évoluait à présent avec une grâce et une aisance qui ne laissaient aucun doute sur son habitude dans les gestes effectués. Le spectacle avait de quoi ravir les yeux de n'importe quel spectateur et Varadesh savourait l'idée que quiconque alentour puisse ressentir une quelconque jalousie en constatant que le plus beau parti de la Confédération et la plus ravissante jeune fille de Chandrila soit à ses côtés à elle.
La Pantoran darda ses yeux pour ne pas perdre une miette du spectacle de la silhouette sublime à contempler dans ses mouvements. Oui, à elle. Personne d'autre. Elle-même se mit à danser d'une manière fort simple et qui aurait semblé presque simpliste voire maladroite mais rien n'était plus éloigné de la vérité. Etudiant le Niman, l'apprentie s'était focalisée sur l'économie de mouvements, la simplicité comme objectif premier qui permettait de conserver sa forme. Pour autant, par le passé malheureux qui la hantait, elle avait une certaine pratique de danses plus... Exotiques dirons-nous.
Elle s'interrompit brièvement pour enlever le manteau noir qu'Alayna, dans son avancée éperdue vers la piste de danse, l'avait empêchée d'enlever et le ramena au bar. Une brève inquiétude la prit lorsqu'elle craignit que son sac contenant le sabre laser puisse avoir été dérobé mais heureusement le jeune serveur qui avait pris leurs commandes veillait au grain. Elle se dépêcha d'aller retrouver sa compagne, il ne fallait pas la laisser seule trop longtemps c'était mauvais pour sa sécurité. Et qui sait ce qui pouvait se passer si on la laissait seule.
La danse reprit et avec elle, les mouvements des partenaires évoluaient. Ceux d'Alayna semblaient devenir de plus en plus légers, comme si elle faisait fi de l'attraction de la gravité pour s'élever très légèrement, portée par sa volonté et non par celle d'une force quelconque. Une cascade de cheveux enneigés la suivait dans son sillage, dessinant un voile d'hiver au milieu de la piste de plus en plus frénétique. Par opposition, Varadesh avait subtilement fait évoluer son style, passant de mouvements simples et faussement maladroits à d'autres, toujours mesurés mais différents.
Une princesse des neiges qui ne laisse aucune trace sur les flocons qui s'écartent d'elle par peur de la toucher et de perturber sa perfection, voilà ce que tu m'inspires.
Les mains de la Pantoran dessinaient des motifs invisibles dans l'air et ne cessaient d'aller et venir sur sa taille et son corps, envoûtants d'une certaine manière comme si elle invitait qui la regardait à venir approcher ce fruit défendu qu'elle incarnait. Dans le même temps, elle se rapprochait subtilement de la princesse au gré de leur danse. Le jeu était-il au goût d'Alayna ? Allait-elle se laisser cueillir innocemment ou bien préférerait-elle rester hors d'atteinte ?
La soirée ne faisait que commencer.