L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#34472
La gourmandise, prétendait-on, était un vilain défaut et un terrible pêché. Il se prétendait que parmi certaines croyances humaines bien étranges et quasiment oubliées, on l'associait à une vie après la mort horrible ou le pêcheur errait parmi un paysage désolé, incapable de pouvoir avaler les rares choses comestibles qu'il peinait à trouver. La nourriture et l'eau devenaient cendres dans sa bouche et pour l'éternité il souffrirait ainsi. Tout ça n'était que de la belle connerie à laquelle Varadesh ne croyait pas. Aucun désir n'était fondamentalement mauvais ni ne méritait d'être assouvi.

Particulièrement pas celui qui hurlait à cor et à cri que la princesse qui lui faisait face ne lui devienne connue aussi intimement qu'elle-même ne se connaissait. Aucune parcelle de sa magnifique peau d'un blanc pâle ne pouvait lui rester inconnue et aucun vestige de son corps ne resterait vierge de ses pas empressés et ses examens enfiévrés. Alayna ne méritait pas moins que d'avoir toute son attention pleine et entière, jusque dans les moindres détails. On ne pouvait pas faire moins qu'honorer une princesse de son rang après tout.

Corrige-moi si je me trompe mais tu as l'habitude d'avoir ce que tu veux en tant que princesse, non ? Et tu as dit qu'on te servait selon le moindre de tes désirs. Si je suis ta compagne, j'ai donc les mêmes droits que toi. Et je ne désire qu'une seule chose...

Mais avant qu'elle ait pu achever sa phrase, son altesse s'était déjà mise à l'oeuvre, passant à l'attaque sans lui laisser le temps de préparer sa défense. Le coup fut trop rapide et trop précis pour lui laisser la moindre chance. Attirée par un baiser qui était comme une feinte, elle ne sentit les doigts délicats courir le long de sa peau jusqu'à ses hanches que trop tard. Il fallait bien reconnaître que la chandrillienne savait dissimuler son prochain coup sous un vernis d'innocence parfait. Qui eut cru que la jeune fille était capable de prendre les devants, abandonnant la dignité de façade qui était la sienne ?

La situation était délicate puisqu'elle se retrouvait une tête plus haute que la princesse, ses charmes les plus révélateurs à la merci de la belle. Se sortir de ce charmant guet-apens allait être bien compliqué, piégée comme elle l'était entre les mains d'un maître-chanteur pareil. Et lorsque Alayna se pencha, Varadesh comprit immédiatement ce qui allait suivre. Elle ne se trompa pas, regarda la tête de la jeune fille se poser contre sa peau avant d'y déposer des baisers à chaque centimètre carré qu'elle pouvait atteindre, jusqu'à en venir à la cible principale depuis le début de son avancée, elle en était certaine.

Poussant un long soupir agrémenté d'un faible gémissement, la Pantoran se laissait aller, autorisant les vagues de plaisir et de chaleur à emplir son être, bercée par les caresses toujours plus insoutenables. Elle sentait qu'à ce rythme, elle allait bientôt lâcher prise. Et alors elle serait entièrement à la merci de la princesse. Était-ce une si mauvaise chose ? Assurément pas, mais cela signifierait la fin du jeu. Et il n'était rien de pire qu'une fin précoce à ce petit jeu du chat et de la souris auquel elles se livraient toutes les deux. Il lui fallait rétablir une certaine égalité et vite. Posant ses lèvres contre l'oreille de sa douce, elle murmura d'une voix câline :

... C'est toi.

Ses mains plongèrent dans le dos de la Prima, prétendument pour ne pas lâcher prise et laisser cette dernière à son oeuvre. Mais en vérité, elles parcoururent la peau délicate tout en approchant inévitablement du petit nœud de ficelle qui retenait l'ensemble du maillot de bain, protégeant le trésor interdit dont il lui fallait s'emparer. Soudainement, elle sentit Alayna se raidir. Baissant les yeux, elle croisa son regard, la princesse l'observant avec un sourire qui semblait la mettre au défi. Allait-elle oser attenter ainsi à la pudeur de la Prima ? Sans aucune hésitation, les doigts de la Sith défirent le nœud et coururent de part et d'autre de ses épaules afin d'aider le tissu à se décoller.

Il ne tenait plus guère à présent que parce que Varadesh, reposant à moitié contre la jeune fille, l'empêchait du même coup de glisser dans l'eau. Avec une expression joueuse, elle profita de sa position surélevée pour se reculer, maintenue malgré tout par la poigne de la princesse. Le haut du maillot de bain ne tarda pas à dévoiler la poitrine maintenue dissimulée jusqu'alors. Souriante comme une crapule, la Pantoran posa une de ses mains sur le cou d'Alayna avant de la laisser descendre un peu plus, son regard se posant ça et là sans gêne.

Je crois que nous sommes maintenant sur un pied d'égalité.

Un partout, la balle au centre. Se penchant de nouveau en avant, la belle repartit à l'assaut de ces lèvres étrangères qui lui procuraient un plaisir et une joie coupables, folles. La bataille se poursuivait avec une hâte presque indécente, comme si aucune n'avait envie de déclarer forfait ni même une trêve pour reprendre son souffle. Le goût d'Alayna imprégnait si totalement les sens de Varadesh qu'elle était certaine d'en être devenue dépendante. Il lui fallait plus, toujours plus, encore plus.
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By Alayna Tega
#34521
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.



Compagne. Alayna n’avait entendu le mot que d’une oreille alors que ses lèvres parcouraient la peau de la Pantoran. Il amena à la sauvagerie qui s’était emparé de la bouche de la jeune fille un peu de douceur. Car compagne, contrairement à amante sous entendait quelques choses de plus profond. Il mettait les deux jeunes femmes sur un pied d’égalité, l’une face à l’autre. Mais il nouait aussi un lien invisible qui devait perdurer par-delà cette soirée. Cette relation avait commencé à se dessiner lorsqu’elles avaient accepté de se revoir bien évidement, mais entendre ce mot la rendait plus concrète. Quelque part, ce lien prenait un aspect tangible, physique.

Ce mot, donnait une fougue nouvelle aux baisers de la Chandrillienne. Lorsque ses lèvres se refermèrent sur le sommet de cette courbe désirable, elle savoura l’instant. Elle marqua un léger temps d’arrêt, laissant sa domination s’exprimer totalement. Cette bataille était sienne. Les gémissements qui lui parvenaient lui indiquaient que ses actions avaient les effets espérés. La Pantoran allait-elle se rendre ? Se laissait aller ?

L’espace de quelques secondes, elle pensa avoir gagné. Trop sûr d’elle peut être. Avait-elle oublié qui elle avait face à elle ? Dans son dos, elle sentit les mains de la jeune sensitive glissait, comme pour accompagner son œuvre. Mais elle comprit trop tard ce qui était en train de se passer. Doucement, elle eut la sensation que les doigts de la Pantoran avaient attrapé quelque chose dans son dos. Et il n’y avait pas tant de prise possible. Rapidement, alors qu’elle s’interrompit, elle sentit le cordon formant le nœud de son maillot se mouvoir. Elle se raidit alors, reculant un peu jusqu’à croiser le regard de son amante. Allait-elle osée l’inimaginable ? Mettre à mal l’innocence du sang bleu ? Alayna se mit à sourire, comme pour l’inviter à défier les conventions et les usages. Sabina allait-elle mettre à nu la jeune fille comme elle l’avait fait avec la Princesse ?

Il y eu un instant de flottement, puis la réponse provoqua un frisson chez la Chandrillienne, lui décrochant un sourire, entre surprise et plaisir. Le moment était savoureux, et il le devint encore plus la seconde suivante. Sabina recula quelque peu, décollant son corps à celui d’Alayna. Dans son mouvement, elle entraîna avec elle le tissu et les dernières reliques de la Princesse. La jeune fille regarda son amante posait son regard sur son corps. Bientôt, ses doigts s’aventurèrent contre la peau blanche de la colombe. Alayna n’avait pas la moindre gêne. Elle ressentait même un sentiment opposé à toute timidité. Une envie de provoqué, d’emmener leur jeu toujours plus loin.

Il y avait quelque chose de fondamentalement différent par rapport à tout ce qu’avait ressenti la jeune fille jusqu’ici. Sabina n’était pas la première à voir cette poitrine nue. Ses mains n’étaient pas les premières à provoquer ses sens. Et pourtant, tout semblait différent. Il n’y avait pas réellement de sentiment amoureux, du moins pas comme elle en avait connu. Et d’un certain point de vue, elle en était ravie. Elle profitait juste de sa joie sans ressentir ce qui avait accompagné ses premiers sentiments. La peur, la déception et la timidité. Ce soir, la peur était remplacée par sa renaissance. La déception avait laissé place à une infatigable envie de jouer Et la timidité s’était muait en une curiosité à toute épreuve.

Aussi, lorsque la Pantoran annonça leur égalité, la jeune fille ne put que constater que c’était faux. Et elle ne tarderait pas à le démontrer à son Pantoran. L’occasion de prendre l’ascendant était trop belle.


« Vraiment…à égalité… »


Alors qu’elle parlait, le bout de ses doigts caresser le sommet de cette courbe ou elle avait failli gagner la guerre. Préparant une nouvelle offensive d’envergure, elle fit bouger ses pions, laissant sa peau effleurer les côtes de son adversaire. La migration se faisait sans aucune pression temporelle. L’avancée était lente, toujours plus langoureuse et faussement hésitante. Doucement, la peau de la Chandrillienne rencontra de nouveau les hanches de la Pantoran. Les caresses étaient faites de lents contacts, comme une douce torture prévue pour tourmenté la belle. Et s’était le cas.

Après avoir conquis son bassin, les mains de la jeune fille continuèrent leur campagne vers de nouvelles contrées, toujours plus basse. Le fessier de son amante pour commencer, puis rapidement, ses cuisses, terrains qui n’avait jamais eu à subit les affres de cette guerre impitoyable. Là, les offensives d’Alayna se firent un peu plus insistantes. L’objectif de cette guerre n’était pas loin, mais ses manœuvres semblaient vouloir attiser le conflit avant de s’emparer de l’ultime territoire. Alors qu’elle se rapprochait toujours plus sans jamais toucher ou effleurer, la jeune fille regardait son amante droit dans les yeux. Elle se délectait du moindre gémissement, du moindre sourcillement de son ennemi. Chaque expression d’abandon renforcer son plaisir. Lorsque tout laisser à penser que l’assaut final allait être donné, les mains d’Alayna remontèrent rapidement, ne laissant aucune chance à la Pantoran. L’un de ses bras emprisonna le bas du dos de la sensitive tandis que l’autre se posait derrière la tête de Sabina. Puis, dans un mouvement grandement facilité par le milieu acquatique, elle fit basculer la Pantoran en arrière, tout en la maintenant contre elle. L’espace d’un instant, les deux jeunes filles se retrouvèrent la tête sous l’eau, Alayna ayant visiblement sous-estimé l’effort que lui demanderaient l’action. Lorsqu’elles revinrent à la surface dans un éclat de rire, les deux jeunes filles étaient l’une face à l’autre, et le chandrillienne enserraient toujours sa victime contre elle. Cette fois, son maillot de bain avait en large partie abdiqué, ne protégeant plus que le bas de son corps. Alayna souriait bêtement, une douce envie d’embrasser encore et encore sa protégé lui traversant l’esprit.


« Tu es incroyable. »


Oui incroyable, au sens strict du terme. Il était impossible de croire que quelqu’un aurait su redonner vie à la jeune fille de cette manière.

« Et avoue que d’avoir un peu à s’abandonner n’est pas désagréable, mademoiselle la déshabilleuse de Princesse. »


Mademoiselle la déshabilleuse de Princesse. On allait chercher loin dans les appellations. Nananananère.

« Il commence à faire frais, tu ne trouves pas ? Peut-être que si nous rentrions, nous pourrions être réellement à égalité ? »
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By Zeph Mathuin
#34542
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Une erreur grossière, basique, tellement simple à éviter, une faiblesse tactique incroyablement ridicule de sa part. On ne devait surtout pas sous-estimer la fierté d'une dame de la haute, laquelle lui était probablement plus précieuse que bien d'autres choses. L'orgueil patricien de la princesse ne pouvait probablement supporter l'idée d'être sur un pied d'égalité avec personne, pas même son amante. Et pour soigner cet orgueil blessé, elle se permettrait toutes les bassesses, toutes les manœuvres et toutes les stratégies imaginables, ça ne faisait aucun doute. Il en allait ainsi des riches et des puissants.

Qu'à cela ne tienne, Varadesh comptait bien ne pas se laisser vaincre. Cet affrontement dont l'intensité croissante les amenait toujours plus près de la limite entre le tolérable et l'insupportable désir ne pouvait pas se terminer avec sa défaite, agenouillée aux pieds de la belle Prima. Elle ne se satisferait pas d'autre chose que d'une victoire ou à défaut d'un match nul. Et il ne faisait aucun doute pour elle que ces 2 objectifs étaient tout à fait à sa portée. Alayna était déjà dans ses filets, elle ne voulait juste pas l'admettre par fierté. Mais la fierté était une faiblesse dangereuse, elle venait de le lui prouver en la mettant littéralement à nu devant elle.

Le problème résidait dans le fait que la Sith qu'elle était avait les mêmes défauts que ceux qu'elle identifiait chez sa belle. Orgueilleuse, entêtée et incapable de savoir quand s'arrêter. Aussi ne réalisa-t-elle l'assaut camouflé sur ses avants-postes que lorsqu'il fut trop tard pour organiser une défense solide. Emprisonnée par la poigne de velours, la jeune fille ne pouvait espérer à ses attentions qui ravageaient sa chair à vif, sensation d'autant plus renforcée par l'eau chaude qui bonifiait les sens et amplifiait les ressentis.

Gémissant autant de détresse que de plaisir, la Pantoran se sentait sur le point de déclarer forfait, d'abandonner la bataille et de hisser le drapeau blanc pour convenir d'une paix humiliante qui l'aurait vue vaincue et brisée. Mais la paix était un mensonge et ce qui sembla être un assaut décisif fut en réalité une autre diversion. Surprise, elle se retrouva brusquement plongée dans l'eau, ayant à peine eu le temps d'inspirer une bouffée d'air. Lorsqu'elles émergèrent à la surface, elle s'étouffa de rire, recrachant de grandes gerbes d'eau. Elle se dégagea de la prise de la princesse, fit mine d'arranger ses cheveux avant de réaliser que ça n'allait pas être très utile vu qu'ils étaient trempés.

Je pensais pas que tu irais aussi loin. Tu as la douceur d'une princesse et le culot audacieux d'une mercenaire de la Bordure... Mais je maintiens que c'est une égalité plutôt qu'une défaite !

Après tout, chacune se retrouvait entièrement dévoilée aux yeux de l'autre. Et puis chacune avait été vraiment très proche de plier, inutile de le nier. L'apprentie avait juste été un zeste plus proche de le faire que la princesse. Elle gloussa à la suggestion de sa belle. Excellente idée Alayna, vraiment.

Moi tu sais le froid ça me dérange pas, il faisait bien pire chez moi. Il faut croire que Votre Grâce n'est pas habituée à ce genre de températures et je m'en voudrais de ne pas exaucer vos désirs...

Parce qu'il fallait garder en tête qu'être en présence d'une Prima était un honneur sans commune mesure, donc on se devait de la traiter avec les égards dus à son rang. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'une fois sortie la première du jacuzzi - en prenant soin de le faire lentement bien entendu - la Pantoran tendit la main à l'humaine pour l'aider à escalader et sortir à son tour. Il y avait des serviettes, elle en jeta une bien large sur le corps de la princesse pour l'aider à se sécher et avoir moins froid. Quant à elle, elle en prit une également mais pas pour d'autre raison que se sécher, le froid régnant n'était pas un problème.

Ensuite de quoi, lorsqu'elles semblèrent à peu près sèches, elle enroula son bras autour de la taille de la princesse et, d'un pas conquérant, la mena jusqu'à l'entrée des appartements. Lorsqu'elles entrèrent à l'intérieur, elle jeta de côté sa serviette et, d'un geste rapide, en fit de même avec celle de la princesse. Ces choses n'allaient guère servir à grand-chose pour la suite du programme. Elle se plaça devant la Prima, examinant sans gêne la peau blanche dans son ensemble puis, souriante, la saisit doucement aux hanches, la souleva, inversant les rôles qui avaient été les leurs dans le jacuzzi.

Il est temps de réchauffer Votre Altesse ou à ce rythme, tu ne seras pas en état de recevoir tes ministres et compagnie demain. Heureusement je connais le moyen idéal pour ne pas attraper un rhume.

Sans se presser, ses lèvres vinrent à la rencontre de celles de la noble, les mains d'abord posées sur les hanches puis glissant jusqu'aux royales fesses. Décidément, si on devait établir une liste des crimes contre la couronne dont s'était rendue coupable la Sith, on n'aurait plus su ou donner de la tête. Puis soudainement, comme si chacune était poussée par un instinct quelconque que par un objectif précis en tête, elles se mirent à bouger, la force d'inertie de la princesse se balançant doucement ajouta aux pas empressés de l'apprentie. Ou allaient-elles ? Aucune idée en vérité et cela dura jusqu'à ce que par un hasard complet, le mouvement entamé les jeta sur le canapé précédemment occupé.

La Prima se retrouva allongée sur le canapé, dominée en hauteur par la belle bleue qui avait fini par lâcher ses lèvres mais pas son royal séant. Un long silence régna un temps tandis qu'elles se regardaient dans les yeux sans mot dire. Finalement, esquissant un sourire joueur, la Pantoran se pencha en avant jusqu'à être collée de très près au corps de l'humaine. D'un geste de la langue, elle apposa sa signature sur la bouche de la princesse puis descendit la tête en un mouvement lascif, s'arrêtant d'abord sur la poitrine de la princesse et exerçant son art sur la magnifique peau d'un blanc-rose pur.

Chaque geste, chaque caresse, chaque fois que sa langue parcourait les lignes de peau, elle sentait cette dernière trembler légèrement, autant qu'elle-même frissonnait de plaisir à l'idée d'enfin pouvoir parcourir ce pays qu'elle avait rêvé de découvrir depuis le moment ou elle avait appris sa connaissance, ce soir-là sur Naboo, éclairé par les feux d'artifices. Lorsqu'elle estima avoir suffisamment abusé de la patience de son amante, elle remonta jusqu'à son visage et échangea une embrassade longue et passionnée.

Mais ça n'était pas la fin de sa riposte. La bataille du jacuzzi avait été remportée par la princesse, celle du canapé serait signée comme une victoire de la Sith, elle en faisait le serment. Les doigts de sa main droite vinrent caresser le front puis les joues d'Alayna avec une tendresse infinie puis, avec une lenteur aussi atrocement plaisante que celle-ci avait mis pour remporter la victoire plus tôt, descendirent le long de la poitrine, coururent le long du ventre en effectuant un tour complet autour du nombril avant d'atteindre le dernier virage. Doucement, avec patience, ils franchirent le Rubicon et dépassèrent la ligne d'arrivée en une procession triomphante. Car c'était bien là le Triomphe de Varadesh.

Les yeux d'un jaune doré ne quittaient pas ceux de leur amante. Cette lueur au fond indiquait-elle un abandon de la princesse, une simple joie féroce ou une volonté de profiter tout en résistant ? Chacune de ces possibilités était source de réjouissance pour la jeune fille et ses baisers redoublèrent d'ardeur tandis que la procession du triomphe continuait son ascension toujours plus loin.
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By Alayna Tega
#34789
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Les rires. C’était certainement le point remarquable à l’origine de la singularité qui prenait vie ce soir. Des éclats de voix et joie comme ces appartements n’en avaient plus connu depuis longtemps. Une respiration vive et des sourires impromptus qui n’avaient plus animées le visage de la Princesse depuis des mois. Un retour dans le passé qui semblait déformer le temps et l’univers autour d’elles. Elles étaient seules, dans un univers qui n’appartenait qu’à elles. Et la soirée durait, encore et toujours, comme prolongeait à l’éternité. Et cette déchirure dans l’espace ne faisait que naître.

Sabina donna un nouveau coup violent à la réalité lorsqu’elle se releva lentement du Jacuzzi. Le spectacle qu’elle offrait aurait été assez puissant pour faire imploser des centaines de mondes. Cette manœuvre, évidement volontaire, eut raison de la réalité à laquelle appartenait Alayna. D’une étrange manière, lorsqu’elle attrapa la main de la jeune Pantoran pour sortir à son tour de l’eau, la Princesse ne sembla pas reconnaître l’endroit. Ce n’était plus le palais. Ce n’était plus Chandrila. C’était son univers. Un endroit qu’elle seule pouvait pénétrer. Et cette impression illusoire eut tôt fait de faire disparaître tout doute ou toute question chez la jeune fille. Ne rester alors chez elle que le plaisir et la passion, la brûlant doucement.


[center]« Et puis, ce n’est pas très élégant de ne se balader qu’avec la moitié d’un maillot de bain, n’est-ce pas ? »


Joignant l’acte à la parole, elle n’attendit que quelque mettre pour faire glisser le peu de tissu qui la recouvrait encore au sol. Pour le plus grand malheur de la Sith, elle s’entoura alors de la serviette que celle-ci lui jeta. Sur sa peau, elle sentit les gouttes d’eau qui habitaient encore ses cheveux roulaient. Leur tiédeur provoquait une sensation de douce morsure, comme pour accompagnait la brulure qui dévorait son cœur.

Doucement, elle sentit les mains de sa jeune amante l’entouraient, et elle se laissa guider vers ses propres appartements. Lorsque les doigts agiles de la Pantoran attrapèrent le tissu masquant le corps de la Princesse, celle-ci n’opposa pas la moindre résistance. Et en l’espace de quelques secondes, elle se retrouva entièrement nue, face au regard insistant de Sabina. Alayna profitait de l’instant, gravant ses minutes et celles qui suivraient dans sa mémoire. Ses yeux fixaient intensément ceux de la Pantoran, comme pour l’inviter à promener son regard sur chaque parcelle de peau blanche qui lui était accessible.

Puis, les doigts bleus se posèrent sur ses hanches, la soulevant, inversant l’espace d’un instant les rôles. La réchauffer ? Quelle étrange idée. Elle sonnait pourtant comme une invitation à l’abandon et la passion, sous entendant tout, sauf l’idée d’une éventuelle médication. En dehors de ses lèvres qui se posèrent sur les siennes, comme pour lui délivrer une protection.

« Mais dis-moi…Si je n’étais pas tout à fait en état de recevoir…Ca ne nous donnerais pas une excuse pour rester un peu plus au lit demain matin ? »


On pouvait douter de tout, sauf de l’envie d’Alayna de jouer à ce jeu qu’elles avaient commencé un peu plus tôt. Ses lèvres trouvèrent de nouveaux celles de l’Apprentie. Dans son dos, elle sentit les mains de son amante descendre le long de ses courbes, et tout sembla s’emballer. Les baisers se succédèrent, devenant de plus en plus passionnés, tandis que leurs corps nus s’entrechoquaient à chaque pas maladroit de la sensitive. Les doigts de la Princesse se refermèrent sur l’arrière du crâne de la Sith, l’empêchant d’échapper aux assauts répétés de ses lèvres. Dans cette fureur, elles vacillèrent doucement, jusqu’à tomber sur le canapé.

La Prima se retrouva ainsi sous son amante, se délectant du doux spectacle qui lui était offert. Ses yeux trouvèrent finalement le regard de la Pantoran, et un long silence s’installa. Une parenthèse de paix dans l’affrontement délicieux que les deux amies se livraient. L’espace de cet instant, chacune pu prendre la mesure de ce que cette soirée pouvait symboliser. Un moment unique dans leur vie. En dehors de toute réalité.

Lorsque le contact fut rompu, le jeu reprit, ouvrant ce qui pouvait être sa dernière partie. Sabina entreprit de s’allongeait, collant son corps à celui de la Princesse. D’un geste, elle déposa un baiser sur la bouche de la Chandrillienne, avant de couvrir sa peau de douce caresse. Son offensive s’arrêta sur les courbes de la jeune femme. Les doigts d’Alayna allèrent alors se perdre dans la chevelure améthyste de son amante. A mesure que la douce morsure saisissait sa peau, sa main enroulait et déroulait les mèches de la Pantoran. La douce torture continua durant un instant qui sembla être une éternité pour la blonde. Un instant où elle avait tenté de ne pas s’abandonnait complétement, pour ne pas donner à la Sith le plaisir d’une reddition facile.

Une nouvelle fois, leurs lèvres se collèrent, et elles échangèrent un baiser passionné. La fin de l’attaque ? Non. A la seconde où les lèvres de la Sith quittèrent celle d’Alayna, la chandrillienne sentit le doux contact de la peau de Sabina sur son front. Les doigts descendirent alors doucement, effleurant ses joues et ses seins, dans une lenteur procession inexorable. La belligérante avança son armée, jusqu’à venir prendre possession de ce qui n’appartenait que la Princesse. Un frisson parcouru la jeune femme et elle laissa échappa un léger soupir, prête à se rendre. Le désir qui l’avait envahi petit à petit au cours de la soirée semblait à présent se répandre dans tout son corps. Il était à présent si fort qu’elle douta pouvoir luttait contre lui. Son regard étincelant croisa celui de la Pantoran, visiblement satisfaite d’une victoire qui lui semblait acquise. Ce petit sourire fut certainement ce qui fit réagir Alayna pour la première fois depuis leur arrivée sur le canapé.

D’un geste rapide, elle amena sa main sur le fessier de sa partenaire, déposant au passage ce qui pouvait s’apparenter à une légère fessée. Ses doigts parcoururent doucement la peau bleutée de son amante avant de migrer vers une zone bien plus difficile d’accès. A son tour, elle plaçait ses troupes face à celles de la Sith. L’une et l’autre était ainsi à égalité. Car au final, c’était peut-être le seul sort que leur réservé cet affrontement. Une fin sans vainqueur. A mesure que les deux assauts perduraient, leurs corps se mettaient en mouvement, dans une danse à la fois sensuelle et intense. Douce et brutale. Raffinée et animale.

La respiration de la jeune fille s’accéléra à mesure que son corps semblait défaillir. Ses yeux ne pouvaient que fixer ceux de son amante. Elle pouvait y lire la tentation de laisser son corps abandonner, de laisser le désir gagner cette guerre, amenant à une paix sans gloire. L’assaut de la Chandrillienne ne visait à rien d’autre qu’à cela, et les mouvements de leurs corps ne faisaient qu’ajouter au plaisir charnel, ce plaisir capable de faire plier n’importe quel guerrier de ce monde.

La Prima, habituellement si fort, bientôt capable de meurtre de masse, se trémoussait passionnément, remettant en cause toute notion de réalité. Ses mouvements semblaient de plus en plus déstructurés, laissant naître le chaos de cette rencontre des chaires. De prêtresse, elle devenait vandale. Elle n’avait qu’une envie, obsessionnelle et dénuée de toute stratégie. Doucement, elle se laissa envahir par un feu. Le brasier dévorait à présent son corps tout entier. La guerre mettait à feu et à sang le moindre centimètre carré du corps de la Princesse de Chandrila. Elle le savait, il n’était plus possible de résister. Elle ne pouvait que laisser cette force invisible s’emparer d’elle.

Le sacrifice provoqua un tremblement incontrôlable du corps de la Princesse. Dans l’instant, elle avait laissé échapper un gémissement un peu plus fort que les autres. La vague l’avait emporté, provoquant un sentiment de béatitude et de satisfaction comme elle en avait rarement connu. De ses yeux, elle observa la Pantoran. Visiblement, elle non plus n’avait pas pu résister au foyer brulant. Les doigts de la Princesse remontèrent et vinrent se poser sur la tête de son amante, attirant ses lèvres vers les siennes. Le baiser était doux, presque prude en comparaison de la guerre acharnée que ses livrées les jeunes femmes.


« Sabina… »


Un deuxième suivit. Il n’était plus question de conquête, mais simplement de douce caresse. Avec douceur, la Princesse se releva, entraînant le corps nu de la Pantoran avec elle. Un dernier baiser ponctua l’ascension avant qu’Alayna ne pose sa joue sur l’épaule de la sensitive, refermant ses bras dans son dos, l’emprisonnant. Dans un élan de douceur et d’affection, la chandrillienne tenter de retenir l’instant. Cette part d’elle qui avait ressuscité ce soir refusé de mourir.


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#35318
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Comme disait le dicton, à la guerre comme en amour, tout les coups sont permis. Et dans cette danse exquise à laquelle prenaient part les 2 jeunes femmes, ce mouvement de leurs corps célestes trônant au-dessus du reste, n'était-il pas limpide de songer qu'il s'agissait bien de cela ? Chacune plaçait ses pions, avançant ses cavaliers, couvrant sa reine et ménageant un chemin pour son roi tandis que l'autre songeait à quelque manœuvre qui créerait une ouverture afin de placer le coup fatal. S'ensuivrait alors une victoire férocement disputée, triomphalement arrachée, un trophée obtenu par la sueur et par les larmes, provoquant fierté et orgueil chez la gagnante tandis que la perdante ne pourrait que sombrer, vaincue.

Et comme il en allait ainsi de leurs petits jeux de séduction, ou chacune cherchait l'autre et la testait tout en refusant de s'abandonner, de céder entièrement, l'amour, ou la passion infernale qui les consumait, dominait leurs cœurs et leurs corps, caressait leurs âmes et enflammait leurs sens, promettant des choses interdites si seulement elles se laissaient aller, si elles consentaient à abaisser la dernière barrière, le dernier voile recouvrant leur être. Mais ainsi en allait-il de ces jeunes femmes qui, forgées l'une comme l'autre par des mentors cherchant à leur permettre d'affronter le monde seules, ne pouvaient simplement abandonner et hisser le drapeau blanc.

Par orgueil ou par simple jeu, il était impensable que l'une ou l'autre ne déclare forfait et la bataille continuait sans répit, les assauts toujours plus emportés, sans merci et violents. Ce qui avait commencé comme la marche triomphante de la Sith se transformait à présent en une contre-attaque sur ses flancs, une caresse contre la peau de ses fesses qui la faisait frissonner de plaisir. L'imprudente osait même faire claquer légèrement ses mains contre la peau d'un bleu profond, comme si elle souhaitait ainsi rappeler qu'elle ne craignait rien et restait le maître. Mais dans cet affrontement ou leurs longues lames s'entrechoquaient au rythme de leurs visages proches, il était impensable que la princesse puisse dominer.

Voici que la cavalerie de la princesse menait l'assaut exactement au même endroit que la sienne ne l'avait fait et cette sensation lui était comme la plus douce des tortures, de constater qu'elle s'était jouée de l'apprentie aussi aisément que ça. Toutes deux reliées, elles ne pouvaient maintenant guère plus avancer et cette situation ne faisait qu'attiser la soif de Varadesh. La princesse était tel un calice d'une facture et d'une valeur inestimable, attendant que n'apparaisse celui ou celle qui saurait se montrer digne de boire à sa coupe et d'accepter son don. Il était maintenant évident que nul autre qu'elle n'était digne d'un tel présent, car qui d'autre pouvait se vanter d'avoir su éveiller la jeune fille jusqu'ici retenue prisonnière par la Prima ?

Certainement pas le cuistre dont il ne fallait pas prononcer le nom.

Mais à peine eut-elle cette pensée en tête qu'une vague la balaya, déferlant dans son esprit et emportant tout avec elle, ne laissant que ruines sur son passage. Guettant le visage de sa bien-aimée, la Pantoran sut alors qu'elle avait gagné et perdu en même temps, comme la princesse. Son corps tremblait, comme habité d'une énergie qu'il ne contenait qu'avec la plus grande difficulté et qu'un rien ne l'aurait brisé pour la libérer. Tordu par l'extase et la passion, le visage de la Sith était comme un reflet de celui de son amante, toutes deux unies un bref instant figé dans le temps par un même but, toutes deux consumées par le même feu qui ne laisserait que des cendres.

L'instant s'étira, comme mû par une volonté propre à ne pas disparaître. Lentement, comme dans un rêve, leurs visages se rapprochèrent et la princesse déposa un baiser d'une douceur insupportable sur ses lèvres avant d'en recevoir un, plus emporté et enflammé mais pas moins authentique. Avec Alayna, il ne pouvait être question de mensonge ou de duplicité sur les émotions qu'elle provoquait en elle et les puissants sentiments qui l'assaillaient. Durant cet instant, la princesse aurait pu lui demander ce qu'elle voulait et elle l'aurait obtenu. Ni vainqueur ni vaincue il n'y avait eu mais les deux en même temps. Puis la jeune femme vint se blottir contre elle et l'apprentie accepta cette étreinte, bloquant encore un peu plus l'écoulement du temps au profit d'un moment passé avec la princesse. Sa princesse.

Alayna... Tu es tout ce dont j'ai besoin...

Il aurait été impossible de dire combien de temps elles restèrent là, lovées l'une contre l'autre, leur peau de couleur pourtant différente s'accordant parfaitement tant elles étaient proches, s'échangeant baisers et caresses avec ce qui semblait être un soin exagéré. Peut-être y avait-il une peur inconsciente de perdre ce qui avait été trouvé là. Finalement, la Sith se dégagea de son étreinte, se releva puis prit la main de sa belle pour l'aider à en faire de même. Enfin, le couple se dirigea plus loin dans les appartements, jusqu'à ce qui sonnerait probablement comme le dénuement de la soirée : le lit princier. Avec lenteur, elles se glissèrent dans les draps, la Pantoran ne quittant pas un instant les lèvres de la princesse.

S'il fallait qu'elles restent éveillées toute la nuit pour que la Prima ne rate pas ses rendez-vous du lendemain, eh bien qu'il en soit ainsi. L'imagination de Varadesh était suffisamment débordante pour qu'elles trouvent une occupation des heures durant...

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By Alayna Tega
#35396
Status-quo. C’était finalement le résultat de cette longue bataille qui avait commencé des heures auparavant. Une égalité. Un combat sans vainqueur, sans vaincu. Et pourtant, le corps et le cœur d’Alayna célébrait l’instant comme une victoire éclatante et décisive. Dans l’allégresse, elle avait l’impression d’avoir remplis un objectif qu’elle ne s’était pas fixée. Elle se sentait incroyable bien. Vivante. Cette soirée était une bulle au milieu de son quotidien. Le dernier instant ou la douce et timide jeune fille pouvait s’exprimer en lieu et place de l’implacable Prima.

Elle lui devait. A Sabina. C’était sa présence qui permettait à l’obscur d’être battue par la lumière. C’était elle qui le temps d’une soirée avait éloigné les complots et les menaces. Elle qui faisait rayonnait plus que jamais la Princesse. Et comme pour la remercier, Alayna bascula lentement son visage pour trouver les lèvres de la Sith. Un baiser doux. Tendre. L’armistice.

Ses yeux se plantèrent dans le regard de la Pantoran. Elles étaient là, immobiles, admirant l’instant pour n’en rater aucune seconde. L’une et l’autre ressentait des sensations qu’elles avaient abandonnées au fil du temps. Y-avait-il de quelconques sentiments amoureux derrière cet instant de tendresse ? Alayna n’en était pas là. Elle n’en avait aucune idée et se refuser d’y penser. L’instant la comblait suffisamment et le silence lui permettant de remettre ses considérations à plus tard lui convenait parfaitement.

Quelques secondes plus tard, un vent de panique parcouru brièvement la jeune fille. Elle avait eu peur que ce genre de déclaration ne survienne. Pas encore un « Je t’aime ». Mais un message qui ne voulait pas dire autre chose. Le cerveau de la chandrillienne ne pouvait pas répondre sincèrement. Elle était incapable de répondre. Il était trop tôt pour elle. Trop tôt pour une nouvelle relation. Trop tôt pour se confier. Trop tôt pour donner sa confiance.

Alors la Princesse fit la seule chose qu’elle était en capacité de faire sincèrement. De nouveau, elle colla ses lèvres à celle de la Sith, dans un baiser plus passionné que le précédent. Puis, elle déposa sa tête au creux de l’épaule de la Pantoran, se livrant à une nouvelle étreinte. Inlassablement, elle repoussait à plus tard le choix de définir ce lien qui l’associer à la jeune sith.

Au bout d’un temps qu’Alayna aurait souhaité éternisé, les deux jeunes filles se levèrent enfin. Elles rejoignirent vite le lit de l’appartement, se glissant sous les draps soyeux du palais. Leurs lèvres se trouvèrent une nouvelle fois alors qu’elles s’allongeaient dans l’écrin de soie. La main de la Princesse se posa sur son amie. Allongée, l’une face à l’autre, elles se fixaient mutuellement après leur dernier baiser.

La main d’Alayna tomba dans la nuque de sa victime. Doucement mais surement, elle tombait sur ses cotes, se dirigeant une nouvelle fois vers ce trésor qui était sienne. Et pourtant, avant d’avoir pu atteindre la poitrine de sa belle, la Princesse remonta ses doigts dans les cheveux de la Sith. Ses lèvres fondirent de nouveau sur celles de la Pantoran.

« Il ne faudrait pas que tu sois trop fatigué pour demain, n’est-ce pas ? »


A ses mots, elle déposa un nouveau baiser sur les douces lèvres de Sabina, avant d’embrasser son front.

« Bonne nuit ma belle. »


Sa main se plaçant sur la taille de sa proie, l’enserrant et la retenant prisonnière. Il fallut de nombreuses minutes aux deux jeunes filles pour calmer leurs ardeurs et enfin céder aux avances de morphée. Mais tout n’était que partie remise.

***



Image.Le lendemain, Alayna c’était réveillé tôt. A l’aurore. La nuit n’avait duré que quelques heures, mais c’était là le rythme de vie d’une Prima. Se levant, elle avait fait attention à ne pas réveiller sa belle endormie en se dégageant de son étreinte. Après un passage par la salle d’eau, elle s’était ruée vers son bureau, afin de rattrapé le travail qu’elle avait en retard. Elle passa un peu plus d’une heure et demie à passer des appels holographiques afin de régler les problèmes courants. Alayna profita d’un instant de répit pour donner l’ordre de dresser un luxueux et varié petit déjeuner sur la terrasse. Lorsqu’elle estima avoir achevé ce qu’elle devait clôturer urgemment, la jeune femme se dirigea vers la chambre.


Elle avait revêtue une longue robe bleue, et c’était coiffé pour assurer ses rendez-vous holographique. Doucement, la Chandrillienne s’installa sur le lit, et sa main passa dans les longs cheveux de la belle Pantoran. Ses doigts effleurèrent les contours de son visage endormi. Si la journée ne s’était pas annoncé aussi remplie, elle aurait pu rester là des heures, à simplement contempler le corps de la jeune sith endormie.


« Ma belle, il va être l’heure de se lever. »


Comme pour réveiller une Princesse issue d’un conte pour enfant, la Prima se baissa enfin de déposer un baiser sur les lèvres de la belle endormie. Doucement, ses lèvres se posèrent ensuite sur le front de la Pantoran. Se reculant, elle fixa les yeux de la jeune archéologue tandis que sa main parcourait à présent les côtes de la belle.

« Tu as faim ? J’ai fait dresser un bon petit déjeuner à côté du jacuzzi d’hier soir. »
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By Zeph Mathuin
#35436
Enserrée et emprisonnée sous la poigne de velours de sa belle, l'apprentie aurait été bien en peine si d'aventure elle avait voulu se dégager et quitter le lit. D'un autre côté, qui aurait pu être assez fou pour vouloir s'éloigner d'une si ravissante créature et échapper à son étreinte délicieuse ? Les cheveux d'un blanc pur lui chatouillaient les narines et emplissaient son champ de vision au point de lui faire perdre de vue le visage aux traits si délicats de la princesse. Tel un fruit défendu qu'il était si délicieux de goûter, la Prima se dérobait à sa convoitise tout en restant à portée, à la fois si proche et si lointaine. Ce n'était que partie remise mais elle lui avait appartenu un instant durant et elle lui appartiendrait de nouveau. La Sith était déterminée à conserver ce qui lui revenait de droit et n'étais pas prête à laisser quiconque se l'approprier.

Le sommeil fut bien difficile à trouver après une soirée aussi mouvementée et riche en événements divers, disons. Si sa belle sembla succomber aux tentations du repos bien mérité en quelques minutes, elle peina beaucoup plus pour sa part. Elle ne regrettait rien de ce qu'il s'était passé. Elle ressentait ce besoin compulsif d'avoir de la compagnie, de satisfaire les passions qui l'animaient coûte que coûte. N'était-ce pas ce qu'on lui avait appris après tout ? Pourtant, il y avait toujours ce vide en elle qui refusait d'être comblé chaque fois qu'elle satisfaisait ses vices, comme un manque à jamais là. Ce vide qui ne disparaissait que lorsqu'elle se tenait au côté de son maître, à boire ses enseignements et sa sagesse cruelle.

Était-ce là ce qu'elle cherchait à nier ? Ce besoin qui la poussait venait-il d'une volonté de ne pas affronter la vérité en face ? Se pouvait-il qu'au fond, tout ramenait toujours à elle, Darth Ranath et sa promesse de jadis ? "Tu me surpasseras, tu mèneras l'Ordre, tu dirigeras un Empire.", tels avaient ses mots. La Dame Sombre, son mentor, son maître, sa némésis, qui occupait toujours ses pensées même de façon inconsciente. Le centre de son existence et vers qui tout la ramenait toujours. Peut-être qu'au fond, ses innombrables incartades avec des inconnu(e)s n'étaient qu'un moyen bien puéril de tenter de défier son autorité, de cerner les limites de ce qui lui était permis et d'observer la réaction d'une tutrice bien distante...

Brusquement, Varadesh se mit en colère et remua légèrement sous les draps, fâchée contre elle-même d'accorder ne serait-ce qu'un instant d'attention à la Mirialan. Ici et maintenant, rien n'aurait dû compter d'autre qu'Alayna et pourtant, là encore, Ranath était présente. Qu'elle soit maudite mille fois ! Furieuse, l'apprentie canalisait inconsciemment le pouvoir du côté obscur comme si elle allait détruire quelque chose pour se calmer. Fort heureusement, il n'y eut pas besoin d'en arriver à ces extrémités car, dans son sommeil, la princesse resserra son emprise sur le bras de la Pantoran passé autour de sa taille. Ce geste si simple et innocent en apparence suffit à apaiser le trouble de la Sith. Tout allait bien, Ranath n'était pas là, il n'y avait bien qu'elle et sa dulcinée. Rassurée, quoique toujours légèrement troublée, elle s'endormit finalement peu après, le goût des lèvres de la princesse encore en bouche.

Image


Le réveil fut beaucoup plus agréable que ne l'avait été le sommeil. Sentant les lèvres de la princesse contre les siennes puis ses doigts délicats parcourant sa chevelure et sa peau, la jeune fille ouvrit lentement les yeux, pleinement reposée malgré un sommeil agité. Il faut dire qu'une vision de rêve pareille avait de quoi vous donner envie de rester éveillé pour l'éternité. Elle étira un sourire mutin mais ne bougea pas pour autant, savourant les caresses infimes sur sa peau.

Tes mains pourraient finir ce qu'elles ont commencé d'abord, ensuite j'aurais peut-être faim.

Elle se sentait d'humeur joueuse ce matin et rien ne pouvait faire de mal de jouer avec sa partenaire après tout, n'est-ce pas ? Poussant un soupir faussement résigné, la Pantoran s'étira longuement comme un chat, pas plus pressée que ça de se lever. On disait que le temps d'une Prima était précieux et compté ? Eh bien pour sa part, elle n'avait que faire des urgences de sa charge de dirigeante et comptait bien profiter comme elle l'entendait et au diable les urgences quelconques qui réclamaient la princesse. Saisissant la main baladeuse, la Sith en profita pour attirer à elle la jeune fille, sans se presser mais avec fermeté, puis échangea un long baiser.

Voilà, maintenant j'ai vraiment très faim.

Rien de tel que le baiser d'une Prima pour ouvrir l'appétit... Et les sens au passage. Savourant le goût de ces nobles lèvres, l'apprentie s'extirpa hors du lit, toujours entièrement nue. Il fallait en effet se rappeler que ses vêtements étaient restés au pied du jacuzzi depuis hier soir, ce qui pouvait se révéler fâcheux, si seulement tout n'avait pas déjà été exploré par la princesse avec application. Sans lâcher la main de sa belle, Varadesh traversa les appartements jusqu'au dehors puis la lâcha enfin, uniquement lorsqu'elle fut devant la pile de vêtements qu'elle enfila sans se presser ni gêne. Après tout, il n'y avait là rien qui n'eut pas déjà été vu par la belle. Enfin habillée, la jeune fille s'installa à table et commença à manger avec application, affamée qu'elle était. Elle s'interrompit toutefois alors qu'elle prenait une tasse de thé.

Euh, je ne sais pas trop comment ça fonctionne dans la haute société, je suis peut-être censée attendre que tu aies déjà commencé avant de manger ?

Morbleu, voilà qu'elle avait peut-être bien commis un impair, à peine arrivée dans le palais d'une Lady. Boah, après tout qui ça intéressait ? Au diable les manières exagérées ! Non ?
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By Alayna Tega
#35624
Laisser ses mains terminer ce qu’elles avaient commencé ? C’était une possibilité. Une possibilité alléchante. La Prima aurait volontiers laissé ses doigts parcourir un peu plus la douce peau de la Sith. Elles auraient pu rester là un peu plus longtemps, Alayna jouant sur les courbes de son invité. Mais tout, avait une fin. Même le plus délicieux des instants ne pouvait que s’achever.

« Tu crois qu’il serait raisonnable que mes doigts finissent leurs parcours ? »


Dans un instant de jeu, elle aventura sa main sur les courbes de la Sith. Durant quelques secondes, on aurait pu croire qu’elle répondait à la demande de son amante. Et pourtant, après avoir parcouru la hanche de sa douce, sa peau quitta celle de la Pantoran. C’est à cet instant que la Sith attira à elle la princesse, pressant ses lèvres contre les siennes. Un baiser passionné, empli de promesse. Elle aurait aimé faire durer l’instant. Mais la Prima le savait. Le quotidien allait revenir au galop. Et l’adolescente espiègle laisserait la place à la femme implacable.

Puis les deux jeunes filles se relevèrent pour sortir du lit. Toujours nue, la Pantoran entreprit la traversée de l’appartement royale, sa main au creux de celle de la Prima. La noble damoiselle conduisit son hôte à l’extérieur, juste à côté de ce jacuzzi qui avait connu une grave entorse au protocole. Devant le bain, une pile de vêtement semblait attendre leur heureuse propriétaire. La Pantoran entreprit alors un effeuillage inversé. Un retour à la pudeur qu’Alayna avait intérieurement condamné. En guise d’opposition, le regard malicieux de la princesse c’était fixé sur ce corps disparaissant derrière le tissu, comme pour ne manquer aucun instant du spectacle.

Après ce moment de contemplation, la jeune fille aux boucles argentées se dirigea finalement vers la table où était dressé le petit déjeuner. Il y avait là tout ce dont on pouvait vouloir manger en ce début de journée. Viennoiserie rafinée, fruit frais, boissons diverses…tout était là pour amuser les papilles de la Pantoran. Ce fut d’ailleurs la Sith qui entama le repas, brisant une nouvelle règle du protocole. Après tout, était-on encore à une entorse prés ?


« Si tout à fait. »


Alayna avait décidé de jouer le jeu. Les traits sévères sur son visage semblait indiquer une colère doublé d’un certain dégout. Evidemment, le tout n’était que comédie. Comment la jeune fille aurait-elle pu en vouloir à la Pantoran pour un détail si insignifiant après une nuit si importante ?

« Aucun respect pour le protocole. »


La Prima fit semblant de prendre la mouche. Et comme toute politicienne, elle pouvait se targuer d’être doué dans l’art de la comédie. Du moins, suffisamment pour berné la plupart de ses rendez-vous quotidiens.

« La tradition voudrais que tu trouves un moyen de faire oublier cet affront. »


La moue d’Alayna se couvrait d’un regard joueur. Provocateur. La jeune Pantoran avait voulu relancer la partie dès son réveil. Soit. Il en serait ainsi. La dernière manche de leur doux jeu commencerait donc ici. Où cela les mèneraient-elles au final ? La Princesse n’en savait rien. Elle penserait à l’après plus tard. Quand ses obligations se rappelleraient à elle.

Guettant la moindre réaction de sa convive, Alayna faisait face à une sorte d’impatience. Etait-ce la conséquence de ce décompte qu’elle savait entamer ? Celui qui la ramènerait à ses responsabilités. Ce tintement récure qui ferait disparaître la douce jeune fille au profit de l’inflexible dignitaire. Tic-tac tourne l’heure. Menant la candide à la sanguinaire. Tic-tac, il faudra qu’il meurt.
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By Zeph Mathuin
#35684
A en juger par l'expression sévère et quelque peu vexée de la princesse, elle avait bel et bien commis une bourde. Bah, après tout on n'en était plus à une près, n'est-ce pas ? Elle était à peu près sûre qu'attirer une Prima dans un rendez-vous galant parmi la plèbe n'était pas plus autorisé, tout comme le fait de profiter de son jacuzzi sans être une connaissance intime de la maîtresse des lieux. Il n'était d'ailleurs probablement pas plus autorisé de profiter de sa proximité sur son canapé ou dans son lit, à moins qu'on ne fut un époux quelconque ou un consort sans importance. Tiens, c'était une question qui vaudrait le coup d'être creusée ça, une fois qu'elles auraient réglé la fâcheuse esclandre de l'apprentie.

Hélas, j'ai bien peur de ne jamais avoir appris les us et coutumes de la haute société... Vilaine fille que je suis.

Une vraie pécheresse, indigne de la noble demoiselle et qui ne méritait que les pires punitions, assurément. Et qui de mieux que la Prima pour administrer la sentence prononcée par... Eh bien par elle-même, en fait ? Il semblait toutefois qu'elle disposait d'une porte de sortie, une unique occasion de racheter sa faute et obtenir le pardon du tribunal aux cheveux blancs qui la guettait de son regard acéré et courroucé. Diantre, faire oublier l'affront ? Mais comment donc ? Elle était une Sith et de ce fait, n'avait pas l'habitude de présenter des excuses par les mots ou les actes. Elle ne connaissait pas le mode d'emploi pour ça. La voilà dans de beaux draps et on ne parlait évidemment pas de ceux du lit princier qui étaient il faut le dire tout à fait confortables.

J'ai bien une idée mais je ne suis pas sûre que ce soit très convenable ni acceptable... Bon, qui ne risque rien n'a rien, parait-il...

La Pantoran riva son regard dans celui de la Prima puis, lentement, sans le quitter un seul instant, se leva de son siège et se rapprocha depuis son bout de table jusqu'à celui ou trônait la dirigeante, gouvernante de son cœur et ses émotions. Chaque pas qui était accompli l'était avec une lenteur calculée tandis que la démarche, souple et pas dénuée de grâce, avait quelque chose de félin. Le déhanchement de la jeune fille, qui semblait négligé, ne faisait qu'accentuer sa démarche et mettait en valeur ses formes. Varadesh était de ces personnes qui, même avec des vêtements parfaitement ordinaires, conservaient leur beauté et leur pouvoir de séduction. D'ordinaire, elle en était toujours un peu gênée et mal à l'aise mais pas cette fois. Pas en présence d'Alayna.

Les pas de l'apprentie la menèrent très près de la princesse, puis elle posa son séant sur le bord de la table, baissant la tête légèrement de côté pour contempler la noble demoiselle. Ici et maintenant, le rapport de force, pourtant clairement établi un peu plus tôt, s'en trouvait bouleversé et les cartes, brouillées. Alors, étirant lentement un sourire charmant, la jeune fille tendit la main, saisit la cuillère de sa compagne et préleva un morceau de la mousse au chocolat sur l'une des assiettes. Sa main libre vint caresser doucement la joue de la princesse avant de poser 2 doigts sur sa bouche. Le geste était explicite et aisément compréhensible. La cuillère fut tendue et la royale bouche n'eut d'autre choix que de s'ouvrir afin de réclamer son dû.

Permets à cette fieffée coquine de se faire pardonner en t'offrant de déguster ces douceurs avec son assistance.

Il y avait dans la voix de la petite bleue un soupçon de moquerie qui n'en était pas vraiment une, une invitation tout à fait innocente et une pointe de désir cajolant qui s'enroulait autour de l'esprit de sa belle, comme une promesse non formulée et qui était pourtant ô combien perceptible. S'ensuivirent plusieurs passages de la cuillère remplie qui se vidait à chaque fois tandis que la Prima obtenait le remboursement de la fugitive, aussi délicieux que l'étincelle de complicité dans ses iris dorés. Puis la cuillère resta suspendue dans l'air, à mi-chemin de sa destination. Alors Varadesh se rapprocha-t-elle très près du visage de sa bien-aimée, ouvrit la bouche et y déposa ce qui aurait dû revenir à la maîtresse des lieux. Pourtant, elle n'avala rien du tout, se contentant d'un sourire passablement charmant.

Il n'y avait qu'un seul moyen pour la princesse d'obtenir cette dernière cuillerée qui lui revenait de droit. A elle de revendiquer sa propriété, qui était-on pour le lui refuser après tout ?
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By Alayna Tega
#35881
Une vilaine fille. Oui. C’était le cas. Une véritable pécheresse même. Aux yeux du vieux et puritain intendant du Palais, la Pantoran aurait tout eu d’un monstre. Celle qui avait osé s’approcher de la princesse. Celle qui l’avait emmené se mélanger avec la populace. La sith qui l’avait dévergondé. Mais le pauvre homme devrait s’habituer à tout cela. En réalité, Alayna n’avait guère eut besoin de la Pantoran pour oser se mêler aux mortels. Cette soirée n’était ni une première, ni une dernière. Elle avait par contre une saveur bien particulière. Et en attendant de gouter de nouveau cette douceur unique, la Princesse avait hâte de voir ce que la jeune sith allait faire pour obtenir son pardon.

« Je te confirme, que ce qui ne tente rien n’ont rien. »


Et quand on tente de faire sauter un parlement, on obtient un bout de la galaxie. Mantra du jour.

Alayna fixa son regard sur celui de sa compagne. Elle s’avança doucement vers elle. Sa démarche avec quelque chose de sensuel, de beau. La Princesse ne ratait pas une seconde du spectacle. Il aurait été malheureux de manquait la moindre miette de ce moment. Ses pas la menèrent alors très près de la Princesse. La Pantoran s’installa doucement sur la table, avec la grâce qui était sienne.

Puis, avec douceur, les excuses de la Sith se firent gourmandes. Elle attrapa la cuillère de la Prima et la recouvra de la délicieuse mousse au chocolat. Son autre main caressa avec délicatesse la joue de la Princesse. Puis, comme on donne le repas à un enfant, la Pantoran commença un manège des plus appétissants. Alors que la cuillère vaquait à ses occupations, la Princesse fixa son regard sur celui de sa compagne. A l’aube de ses prunelles, une étincelle tout aussi délicieuse que l’offrande qu’elle faisait à la princesse était perceptible. Cet éclair dans le doré de ses yeux nourrissait le sourire qui se dessinait doucement sur le visage de la Princesse. Doucement, cette envie de serrait la jeune Pantoran contre elle refaisait surface. Et la Sith lui donna bientôt l’occasion qu’elle attendait.

Dans un geste plein de défiance, l’apprentie sensitive avait volé le contenu de la dernière cuillère qui avait pourtant déjà fait la moitié du chemin. Privé la Princesse de son dû, était-ce là une bonne idée ? L’histoire montrait que non. Elle avait brûlé un parlement entier pour garder son trône. Alors cette cuillère, qui était sienne, lui reviendrait. Et en essayant de ne rien brûler cette fois-ci.

Avec une fougue certaine, les lèvres de la Princesse fondirent sur celle de sa compagne. Il était temps de reprendre ce qui lui revenait de droit. Cette douceur du matin, certes, mais surtout ces lèvres. Ce baiser. Alayna ne revendiquait pas que le simple contenu de la cuillère, non, elle revendiquait tout de ce moment. Et Sabina en objectif de guerre.

A mesure que la Princesse reprenait possession de son offrande, elle pose sa main dans les cheveux de sa compagne, comme pour emprisonner son doux visage contre le sien. Lier ses douces lèvres définitivement aux siennes. Et ainsi imposer la marque de sa possession.

L’instant sembla durer une éternité avant que la Princesse n’accepte de relâcher son emprise sur sa belle promise. Après un dernier baiser, ses lèvres quittèrent celle de la Sith. Ses yeux se refermèrent et se détachèrent un instant de ceux de la Pantoran. Tournant le visage vers le paysage dominait par le Palais, elle observa le soleil, déjà quelque peu avancé dans sa course. Signe qu’il fallait profiter au maximum du temps qu’il restait de cette journée. Car demain, leur quotidien reprendrait.

Soudainement, comme frappait par cette révélation, Alayna se leva et s’écarta de quelques pas rapides. Elle inspira profondément. Tout allait finir tôt ou tard. Et alors, cette lueur d’espoir que représentait Sabina disparaitrait. De dos, son regard semblait se perdre dans le lointain.


« Quand tout sera fini… »


Elle se retourna alors vers sa douce. Son cœur se serrait à mesure qu’elle se rendait compte du lien qu’elle avait créé avec la Pantoran.

« Tu vas me manquer. »


Elles pouvaient se promettre de se revoir vite. Souvent. Mais le manque serait là. Et Alayna le savait pertinemment, avec son départ, la Pantoran emmènerait une part d’elle-même. Cette partie sensible qui lui restait, qui se bercer de douce illusion pour survivre dans l’obscurité.

« Je veux profiter du moindre instant de la journée avec toi. Je te suivrais où tu voudras aller. Visiter le palais ? La ville ? Les lacs ? Choisi, tant que tu es là aujourd’hui, je serais heureuse. »


Son sourire avait un aspect nostalgique. Comme si la fin connue d’avance rendait à la fois chaque instant plus beau et plus tragique.


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