Vous saurez quand ça se produira
MessagePosté :jeu. 4 oct. 2018 13:20
NB : Ce rp se passe chronologiquement après l'arc Thule, du coup même si je considère que c'est "réussi", je m'efforcerai d'en parler le moins possible pour ne pas risquer de donner de fausses affirmations sur l'arc actuellement en cours.
PNJ : Darth Varadesh
Une journée comme une autre venait de commencer pour Varadesh. L'explorer voguait à vitesse tranquille parmi les étoiles avec aucune direction précise en tête. Seule, l'apprentie en était réduite à patienter le temps d'obtenir une réponse de la part de son maître suite au rapport qu'elle avait envoyé par message crypté concernant sa mission sur Thule. Il n'y avait rien d'autre à faire en attendant, la Dame Sombre devait être occupée à quelque manigance ou étude des arcanes obscures, l'apprentie n'en doutait pas. La Mirialan avait l'esprit tortueux et pas moins méticuleux pour autant, elle la pensait tout à fait capable d’échafauder plusieurs plans en parallèles.
Pour l'heure allongée sur la couchette de son lit, la Pantoran songeait à elle. Ranath. Sa libératrice, sa geôlière, sa bienfaitrice, sa tortionnaire, sa pire ennemie, son maître. Elle ressentait un flot grondant d'émotions contradictoires envers elle. Elle était fière de savoir que, dès l'instant ou la Sith avait posé les yeux sur elle à Korriban, elle n'avait pas hésité à lui offrir de suivre les arts obscurs en sentant son potentiel. D'entre tous, elle avait été choisie pour être son héritière et la dépositaire de ses connaissances. Un jour, le manteau de Dame Sombre lui reviendrait et elle s'en draperait avec joie.
Elle admirait Ranath pour ses enseignements, pour le pouvoir qu'elle maniait sans difficulté apparente. Pour sa capacité à tenir tête à des monstres comme Odion sans avoir peur. Et plus que tout, pour le courage dont elle avait fait preuve en défiant son ancien maître pour lui ravir le contrôle de l'Ordre car ce dernier était devenu trop faible pour diriger. Aux yeux de la jeune fille, son maître incarnait véritablement ce qu'elle devait devenir, le parangon des Sith. Mais il y avait autre chose.
Ranath était froide, distante, elle ne montrait aucune compassion ni pitié quand bien même il lui arrivait de féliciter son apprentie. Elle pouvait même se montrer violente à son égard au moindre faux pas. Elle semblait atteinte d'une sorte de délire possessif qui n'admettait aucune forme de déviance du chemin qu'elle avait tracé pour Varadesh, peu importait ce que cette dernière pouvait penser ou vouloir. D'une certaine façon, on aurait presque pu croire que Ranath ne voulait partager d'aucune façon sa disciple avec personne.
Et cette idée troublait la Pantoran. Lui faisait inévitablement se poser des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse à fournir. Ranath était une contradiction vivante, calme au point d'en être une statue en général et d'un coup, bouillonnante d'une fureur impossible à apaiser. Elle répétait que nulle chaîne ne devait les retenir en tant que Sith mais elle semblait presque... Attachée à l'apprentie, bizarrement. C'était un mystère qu'elle ne comprenait pas et qui la fascinait autant qu'il l'inquiétait.
Et il y avait également un aspect de sa formation qui l'intriguait. Ranath avait déclaré ne pas vouloir reproduire les erreurs du passé, elle était ouvertement contre la Règle des Deux et sa finalité, elle voulait créer quelque chose de nouveau pour l'Ordre et sa pérennité. Pourtant, elle-même n'avait pas hésité à renverser et tenter de tuer Krayt. Elle avait ainsi agi exactement comme ses prédécesseurs. Pourquoi dès lors rejeter ce qui avait fonctionné ? Le faible avait été mis à bas et le fort avait pris sa place, celle qui lui revenait de droit.
Elle ne comprenait pas ce qui pouvait tant inquiéter la Mirialan dans tout ça. Avait-elle peur de mourir ? Craignait-elle de perdre ce qu'elle détenait ? Ou bien sa peur venait-elle du fait que si elle venait à être renversée, cela signifierait qu'elle était faible et donc, inutile, vouée à une existence pathétique ? Varadesh n'avait pas la réponse. Elle doutait l'avoir de sitôt. D'un geste distrait, elle alluma l'holo-écran collé dans le mur face à son lit et se mit à zapper sur plusieurs chaînes, s'arrêtant quelques secondes sur une puis changeant illico.
...Je me trouve actuellement devant le palais de la Prima sur Chandrila ou, il y a quelques instants, les funérailles de Notre Altesse Sérénissime viennent d'avoir lieu, présidées par sa fille et héritière, la nouvelle Prima par intérim Alayna Tega...
Instantanément, l'apprentie passa d'une position allongée à debout, fixant et écoutant avec grand intérêt ce qu'elle venait d'entendre. Quoi ? Qu'est-ce que c'était que ces histoires ? Alayna, nouvelle Prima ? Et... Sa mère, morte ? Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle réfléchissait à toute vitesse. La partie calculatrice de son esprit, celle qui jour après jour prenait le pas sur le naturel bon et doux de l'enfant qu'elle avait été, songeait aux implications de la situation.
C'est avec un grand chagrin que nous avions appris quelques jours plus tôt le décès de notre bien-aimée Prima qui, selon nos sources, aurait été assassinée par son époux Aellingen Hellwind, lequel aurait pris la fuite et est activement recherché par les forces de l'ordre de la Confédération. Les motifs de cet acte atroce restent encore inconnus et l'enquête est en cours au moment ou je vous parle. Immédiatement, la princesse et fille de notre Prima, Alayna, a été mise en sécurité. Ce ne fut que le lendemain que toutes ces rumeurs furent confirmées par un porte-parole du palais. Par ailleurs, une annonce fut faite, proclamant que le mandat d'intérim jusqu'aux prochaines élections sera assuré par la princesse...
Un gouvernement en situation de crise, une instabilité politique probable à venir et par dessus tout, une jeune dirigeante probablement inexpérimentée au pouvoir. Tout cela n'augurait que du bon pour la cause des Sith, pour peu qu'elle puisse agir. Un instant elle songea prévenir Ranath mais rejeta l'idée. Ou que soit la Mirialan, elle ne pouvait pas attendre une réponse de sa part quand la rapidité était aussi importante. De plus, elle n'excluait pas que la Dame soit déjà au courant. Qui sait, peut-être même que tout cela avait été orchestré secrètement par elle.
Il n'y avais pas de temps à perdre. Avec une hâte indécente, Varadesh se précipita jusqu'au cadeau que la chandrillienne lui avait fait, il y avait de ça presque un an maintenant. Elles ne s'étaient plus reparlées depuis 2 mois. Tant de choses semblaient s'être produites en si peu de temps. Alayna se souvenait-elle de leur conversation ? Pouvait-elle croire que son appel serait entendu ? Le chagrin et le deuil qui devaient actuellement l'affecter pouvaient tout à fait l'avoir détournée de la distraction que représentait leur relation après tout. Mais il fallait qu'elle essaie. Il fallait qu'elle sache si, quelque part, elles ne s'étaient pas mentis l'une à l'autre sans le vouloir ni le savoir.
Alors, elle envoya un message par cette fréquence connue de 2 êtres dans la galaxie. Comme une balise, cet appel éclairerait la nuit qui régnait sur l'âme de la chandrillienne... Ou passerait inaperçu parmi les ténèbres de l'enfer qu'elle vivait actuellement.
Alayna. C'est moi, je... Je viens d'apprendre ce qui s'est passé. Je suis désolée pour toi et pour ce qui t'arrives. Je comprend ce que tu peux ressentir et je comprendrais également que tu veuilles rester seule pour pleurer ce que tu as perdu.
Quelque part, les enseignements des Sith n'avaient pas encore complètement tué la petite fille qui aimait à se promener sur les marchés de Pantora City. Et c'était cette parcelle d'innocence et de bonté qui en appelait à la princesse pour l'heure, non l'apprentie qui avait senti toutes les possibilités que la tragédie impliquait. Avec le temps, peut-être qu'il ne resterait plus qu'elle, Varadesh, et que Sabina disparaîtrait.
Une journée comme une autre venait de commencer pour Varadesh. L'explorer voguait à vitesse tranquille parmi les étoiles avec aucune direction précise en tête. Seule, l'apprentie en était réduite à patienter le temps d'obtenir une réponse de la part de son maître suite au rapport qu'elle avait envoyé par message crypté concernant sa mission sur Thule. Il n'y avait rien d'autre à faire en attendant, la Dame Sombre devait être occupée à quelque manigance ou étude des arcanes obscures, l'apprentie n'en doutait pas. La Mirialan avait l'esprit tortueux et pas moins méticuleux pour autant, elle la pensait tout à fait capable d’échafauder plusieurs plans en parallèles.
Pour l'heure allongée sur la couchette de son lit, la Pantoran songeait à elle. Ranath. Sa libératrice, sa geôlière, sa bienfaitrice, sa tortionnaire, sa pire ennemie, son maître. Elle ressentait un flot grondant d'émotions contradictoires envers elle. Elle était fière de savoir que, dès l'instant ou la Sith avait posé les yeux sur elle à Korriban, elle n'avait pas hésité à lui offrir de suivre les arts obscurs en sentant son potentiel. D'entre tous, elle avait été choisie pour être son héritière et la dépositaire de ses connaissances. Un jour, le manteau de Dame Sombre lui reviendrait et elle s'en draperait avec joie.
Elle admirait Ranath pour ses enseignements, pour le pouvoir qu'elle maniait sans difficulté apparente. Pour sa capacité à tenir tête à des monstres comme Odion sans avoir peur. Et plus que tout, pour le courage dont elle avait fait preuve en défiant son ancien maître pour lui ravir le contrôle de l'Ordre car ce dernier était devenu trop faible pour diriger. Aux yeux de la jeune fille, son maître incarnait véritablement ce qu'elle devait devenir, le parangon des Sith. Mais il y avait autre chose.
Ranath était froide, distante, elle ne montrait aucune compassion ni pitié quand bien même il lui arrivait de féliciter son apprentie. Elle pouvait même se montrer violente à son égard au moindre faux pas. Elle semblait atteinte d'une sorte de délire possessif qui n'admettait aucune forme de déviance du chemin qu'elle avait tracé pour Varadesh, peu importait ce que cette dernière pouvait penser ou vouloir. D'une certaine façon, on aurait presque pu croire que Ranath ne voulait partager d'aucune façon sa disciple avec personne.
Et cette idée troublait la Pantoran. Lui faisait inévitablement se poser des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse à fournir. Ranath était une contradiction vivante, calme au point d'en être une statue en général et d'un coup, bouillonnante d'une fureur impossible à apaiser. Elle répétait que nulle chaîne ne devait les retenir en tant que Sith mais elle semblait presque... Attachée à l'apprentie, bizarrement. C'était un mystère qu'elle ne comprenait pas et qui la fascinait autant qu'il l'inquiétait.
Et il y avait également un aspect de sa formation qui l'intriguait. Ranath avait déclaré ne pas vouloir reproduire les erreurs du passé, elle était ouvertement contre la Règle des Deux et sa finalité, elle voulait créer quelque chose de nouveau pour l'Ordre et sa pérennité. Pourtant, elle-même n'avait pas hésité à renverser et tenter de tuer Krayt. Elle avait ainsi agi exactement comme ses prédécesseurs. Pourquoi dès lors rejeter ce qui avait fonctionné ? Le faible avait été mis à bas et le fort avait pris sa place, celle qui lui revenait de droit.
Elle ne comprenait pas ce qui pouvait tant inquiéter la Mirialan dans tout ça. Avait-elle peur de mourir ? Craignait-elle de perdre ce qu'elle détenait ? Ou bien sa peur venait-elle du fait que si elle venait à être renversée, cela signifierait qu'elle était faible et donc, inutile, vouée à une existence pathétique ? Varadesh n'avait pas la réponse. Elle doutait l'avoir de sitôt. D'un geste distrait, elle alluma l'holo-écran collé dans le mur face à son lit et se mit à zapper sur plusieurs chaînes, s'arrêtant quelques secondes sur une puis changeant illico.
...Je me trouve actuellement devant le palais de la Prima sur Chandrila ou, il y a quelques instants, les funérailles de Notre Altesse Sérénissime viennent d'avoir lieu, présidées par sa fille et héritière, la nouvelle Prima par intérim Alayna Tega...
Instantanément, l'apprentie passa d'une position allongée à debout, fixant et écoutant avec grand intérêt ce qu'elle venait d'entendre. Quoi ? Qu'est-ce que c'était que ces histoires ? Alayna, nouvelle Prima ? Et... Sa mère, morte ? Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle réfléchissait à toute vitesse. La partie calculatrice de son esprit, celle qui jour après jour prenait le pas sur le naturel bon et doux de l'enfant qu'elle avait été, songeait aux implications de la situation.
C'est avec un grand chagrin que nous avions appris quelques jours plus tôt le décès de notre bien-aimée Prima qui, selon nos sources, aurait été assassinée par son époux Aellingen Hellwind, lequel aurait pris la fuite et est activement recherché par les forces de l'ordre de la Confédération. Les motifs de cet acte atroce restent encore inconnus et l'enquête est en cours au moment ou je vous parle. Immédiatement, la princesse et fille de notre Prima, Alayna, a été mise en sécurité. Ce ne fut que le lendemain que toutes ces rumeurs furent confirmées par un porte-parole du palais. Par ailleurs, une annonce fut faite, proclamant que le mandat d'intérim jusqu'aux prochaines élections sera assuré par la princesse...
Un gouvernement en situation de crise, une instabilité politique probable à venir et par dessus tout, une jeune dirigeante probablement inexpérimentée au pouvoir. Tout cela n'augurait que du bon pour la cause des Sith, pour peu qu'elle puisse agir. Un instant elle songea prévenir Ranath mais rejeta l'idée. Ou que soit la Mirialan, elle ne pouvait pas attendre une réponse de sa part quand la rapidité était aussi importante. De plus, elle n'excluait pas que la Dame soit déjà au courant. Qui sait, peut-être même que tout cela avait été orchestré secrètement par elle.
Il n'y avais pas de temps à perdre. Avec une hâte indécente, Varadesh se précipita jusqu'au cadeau que la chandrillienne lui avait fait, il y avait de ça presque un an maintenant. Elles ne s'étaient plus reparlées depuis 2 mois. Tant de choses semblaient s'être produites en si peu de temps. Alayna se souvenait-elle de leur conversation ? Pouvait-elle croire que son appel serait entendu ? Le chagrin et le deuil qui devaient actuellement l'affecter pouvaient tout à fait l'avoir détournée de la distraction que représentait leur relation après tout. Mais il fallait qu'elle essaie. Il fallait qu'elle sache si, quelque part, elles ne s'étaient pas mentis l'une à l'autre sans le vouloir ni le savoir.
Alors, elle envoya un message par cette fréquence connue de 2 êtres dans la galaxie. Comme une balise, cet appel éclairerait la nuit qui régnait sur l'âme de la chandrillienne... Ou passerait inaperçu parmi les ténèbres de l'enfer qu'elle vivait actuellement.
Alayna. C'est moi, je... Je viens d'apprendre ce qui s'est passé. Je suis désolée pour toi et pour ce qui t'arrives. Je comprend ce que tu peux ressentir et je comprendrais également que tu veuilles rester seule pour pleurer ce que tu as perdu.
Quelque part, les enseignements des Sith n'avaient pas encore complètement tué la petite fille qui aimait à se promener sur les marchés de Pantora City. Et c'était cette parcelle d'innocence et de bonté qui en appelait à la princesse pour l'heure, non l'apprentie qui avait senti toutes les possibilités que la tragédie impliquait. Avec le temps, peut-être qu'il ne resterait plus qu'elle, Varadesh, et que Sabina disparaîtrait.