L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#34317
Toujours se méfier de l'eau qui dort comme dit le dicton. Et se méfier encore plus d'un joli minois qui semble tout à fait innocent mais qui serait capable de vous éventrer d'un simple regard si l'envie lui en prenait, tout souriant et qui réussirait l'exploit de rester propre alors même que vous vous videz de votre sang. Cette image quelque peu inquiétante correspondait tout à fait à la princesse dans l'esprit de la Sith, à ceci près que ça n'avait pas une connotation négative pour elle. Oui, elle était un peu cinglée sur les bords, personne ne prétendait le contraire.

Varadesh s'était attendue à ce que la belle tente de reprendre le dessus à l'ancienne, par la force ou bien par l'arme idéale pour une politicienne, la manipulation. En cela elle ne fut pas déçue du petit jeu que l'humaine se mit à jouer mais elle était loin de se douter à quel point celle-ci y était douée. Cela allait causer sa perte comme les événements le prouvèrent par la suite. Les manœuvres de la chandrillienne semblaient tout à fait innocentes, affectant une soumission feinte mais crédible quant à qui avait gagné. Il n'en était rien et seul un fou aurait baissé sa garde.

Toutefois, il était une chose que l'apprentie peinait à maîtriser plus encore que ses pouvoirs, c'était ses désirs. Jeune, impétueuse et passionnée, elle avait assimilé le Code Sith et la nécessité de contrôler ses pulsions. Il fallait libérer ses passions de l'âme contrairement à ce que préconisaient les fous de Jedi mais il ne fallait pas pour autant y succomber entièrement. La subtilité qui rendait les Sith si indubitablement supérieurs à leurs ennemis ancestraux résidait dans la capacité à lâcher la bride suffisamment mais jamais trop.

Et cette capacité faisait encore défaut à la jeune fille. Assimiler les préceptes était une chose, les appliquer avec discipline en était une autre. Aussi, lorsque le petit jeu de va et vient débuta avec la Prima qui ne cessait d'alterner angles d'attaque avec ses lèvres et replis faussement prudes, elle n'y vit que du feu. Sa tête lui soufflait que c'était une ruse mais son cœur n'en avait cure : elle désirait ardemment Alayna, voulait la posséder entièrement et sans la moindre modération.

Comment alors s'étonner de constater les gloussements qui sortirent de sa bouche lorsque la main libérée de la princesse lui chatouillait la peau, passant sous le tissu de son haut avec délicatesse ? Fallait-il préciser qu'à son grand embarras, la Sith était très chatouilleuse ? C'était maintenant visible de toute façon. Et lorsque les petits doigts agiles et délicats s'aventurèrent non loin d'une zone considérée comme le saint des saints du beau sexe, ses rires se firent plus pressants et elle gémit doucement. Elle désirait ardemment que cela ne finisse jamais tout en suppliant que cela prenne fin, un merveilleux paradoxe qui débordait ses sens.

Ni une ni deux, la chandrillienne trouva la faille dans la défense et s'immisça pour renverser la situation, prenant ainsi l'avantage et échangeant les rôles. Hoquetant, l'apprentie se retrouva au sol tandis que sa belle la dominait de sa taille, les yeux pétillant de malice et une expression de délectation sur ses magnifiques traits sculptés. Elle gagnait ce round, prenant ainsi une légère avance dans le score mais ce n'était que partie remise, elle ne perdait rien pour attendre la friponne.

Tu pourrais avoir bien plus que ça si tu le désirais ma chérie. Je peux être bien des choses pour toi, tu n'as qu'à formuler un souhait et je l'exaucerai.

Elle saisit les mains tendues d'Alayna et, avec une force surprenante compte tenu de son état d'ébriété et la fatigue après cette folle soirée, la releva, l'amenant ainsi en tête-à-tête. Elle entoura la taille de la princesse de ses bras et serra, la plaquant ainsi avec assurance contre elle, face à face. L'une de ses mains se promenait sans vergogne sur le tissu de la robe recouvrant les fesses tandis que l'autre était posée sur la joue de la Prima. Elle affichait un sourire ténu et pourtant aguicheur. Son corps brûlait de désir et elle avait à cœur de le transmettre à sa compagne.

Pour autant, le choix lui était librement donné. La soirée pouvait se terminer de plusieurs façons différentes. L'un de ces chemins les conduisait au vaisseau de la Pantoran et à une folle nuit passionnée, un autre les menait au palais ou le sommeil les gagnerait simplement, l'une lovée dans les bras de l'autre, un autre les menait à reprendre leur route séparément tandis qu'un dernier les voyait continuer la soirée vers un autre lieu de divertissement, quel qu'il put être.

Oui, Alayna était libre de choisir ce qu'elle voulait que Varadesh soit pour elle. Une amie, une amante, un soutien, une simple passade. Tout dépendait du désir qu'elle souhaitait combler.
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By Alayna Tega
#34321
Alayna était fière de son œuvre. Le souvenir de la jeune Pantoran se tortillant sous se caresse était une image qu’elle garderait longtemps. Tout comme la sensibilité tactile de sa compagne. La savoir sensible aux chatouilles pouvait toujours être utile. Elle serait resté là des heures à la contempler la douce torture qu’elle infligeait à sa jeune amie. Mais il fallait passer à autre chose un jour.

Avoir bien plus que ses lèvres ? Ses mains ? Ses courbes ? Son amitié ? Plus ? A force jouer avec la jeune Sith, Alayna avait elle-même développer une forme de désir inavouable. Elle devait bien avouer qu’une partie de son corps avait exprimé une déception certaine lorsque ses doigts avaient quittés la peau de sa victime.

Lorsque la jeune sensitive lui prit les mains, elle se sentit rapidement basculé et se retrouva vite debout, face à la belle. Belle, elle l’était. Plus le temps passait et plus la sensation de magnificence de Sabina s’ancrait chez la jeune fille. Elle sentit les bras de sa proie passait dans son dos pour venir la plaquer contre elle. Doucement, elle fit à son tour passer ses mains dans le dos de sa belle. Sur sa joue, elle sentait la caresse douce et chaude de la Pantoran, tandis que dans son dos, les doigts de la sensitive s’amusait à explorer ses courbes par-dessus sa robe. Collée l’une contre l’autre, la Princesse sentait une certaine chaleur l’envahir, comme irradier par la sensualité du corps qu’elle serrait contre elle.

Qu’allait-elle faire à présent ? Toute deux s’étaient aventurer bien plus loin que ce qu’elle avait prévu et elle devais à présent choisir de la suite avant de passer le point de retour. Arrêter là cette douce aventure et faire demi-tour. Laisser là leur relation. Non. C’était impossible. Elle ne pouvait pas décider de mettre fin à cet instant. Mais alors, que faire ? Les doigts de la sith s’aventurant sur son fessier lui indiquer clairement que la suite de la relation ne passait pas forcement par un nouveau verre prit en public…

Ne restait alors que deux solutions. Chez la Pantoran ? Ou au palais ? Peut importe jusqu’où irait la relation, qu’il s’agisse d’une nuit passionné ou d’une nuit de sommeil ensemble, le jardin du Timoleon était devenu trop étroit pour leur rencontre. Elle glissa sa tête pour embrasser de nouveau le cou de la jeune bleue avant de remonter vers son oreille.


« Tu voulais savoir ce qu’étais la vie de Princesse ? Je vais te montrer. »


La jeune Chandrillienne déposa un baiser sur les lèvres de sa jeune amante avant de se pencher en arrière, comme pour se libérer peu à peu de sa belle adversaire. D’une main, elle attrapa son verre, le tendit vers la Pantoran, comme pour porter un toast, avant de le finir d’une gorgée unique. Puis, après avoir laissé un montant plus que nécessaire sur la table, la Princesse attrapa la main de la charmante Pantoran et repris sa marche dans l’escalier qui descendait vers la grande rue. Celle-ci c’était un peu vidait, la foule se clairsemant au fil de la soirée. Elle n’était pas déserte bien sûr. Juste un peu moins saturée.

La remonté était rapide jusqu’au palais. Il se trouvait au sommet de la cité, là où toutes les rues de la capitale se rejoignaient. L’entrée vers laquelle Alayna emmena la Sensitive n’était pas l’entrée principale. Il s’agissait d’une grille discrète, donnant sur les jardins du Palais. Alayna avait bien conscience de ce qu’elle faisait. Elle amenait une jeune fille quelle connaissait finalement assez peu au cœur du pouvoir Confédérée. Une Pantoran dont la nature lui échappait mais sur laquelle elle avait quelques soupçons. Une sensitive qui n’était pas une Jedi et pas une grise. Alayna ne connaissait pas beaucoup d’autre mouvement sensitif.

Mais peu lui importer sur l’instant. Ensemble, elle se sentait dans une bulle totalement hors du temps. Alayna n’était pas la Prima. Sabina n’était pas un sensitive. Elle n’était que deux jeunes filles vivant une histoire mémorable. Pour Alayna, il n’y avait pas de menace. Pas ce soir. Et demain était un autre jour.

Dans le jardin, le chemin de pavé de marbre serpenter entre les massifs de fleurs exotiques illuminaient par différentes bougies. On devinait malgré l’obscurité que le parc s’étendait au-delà de ses parterres de fleurs. Doucement, mais surement, Alayna attira sa comparse à l’opposé, vers le palais. Les gardes qui surveillaient l’entrée de la bâtisse les laissèrent passés, comme l’avait fait ceux de l’entrée du jardin. Alayna émit un petit soufflement en rentrant, plus qu’un couloir, et elle serait tranquille…


« Prima, vous rentrez ? »


Prima vous sortez ? Prima vous rentrez ? Fichu capitaine, toujours là dans les meilleurs moments. Elle abandonna quelque peu sa convive, pour se rapprocher du Capitaine.

« Visiblement. »

« Et vous êtes accompagné. Avez-vous fait les démarches nécessaires ? »

« Les démarches ? Mais je suis la Princesse. »

« Et donc, les personnes qui vous approches doivent subir certains contrôle, c’est le protocole. »

« Et bien vous savez quoi Capitaine ? J’ai décidé de changer le protocole. C’est moi qui décide quand et qui je vois. Pas vous. D’ailleurs, dites à vos petits espions de prendre quelques cours de discrétion. La foule étudiante, c’est pas leur truc. »

« Je ne veux… »

« Je sais Capitaine, vous voulez me protéger. Mais penser vous qu’une amie, aussi charmante soit-elle, puisse me valoir du mal ? Elle aurait déjà eu tant d’occasion depuis que je la connais. Si elle m’attaque, je crierai fort, ne vous inquiétez pas. Puis je sais me défendre. »


L’homme paraissait abattu. Deux princesses casses-couilles d’affiler, c’était manque de chance…

« Je suppose que je n’ai pas forcement le choix… »

« Promis, je ferais attention Capitaine. Souriez un peu. Et passer une bonne nuit. Reposer vous un peu »


La jeune fille s’éloigna alors pour revenir à proximité de Sabina. Elle la guida dans ce dernier grand couloir avant de monter un escalier. Puis, vint le passage d’une porte qui amena les deux jeunes filles dans les grands appartements. Les grands appartements. Un palais dans le palais. Deux salons, une salle de repas, deux chambres et deux salles de bains. Bureau et dressing venaient compléter le tout. Dans le hall d’entrée, tout était luxueux. Au sol, des carreaux de marbres. Les murs blancs était décoré de marbrure et le plafond était paraît de dorure. Sous l’arche devant les jeunes filles se dévoilait le premier salon. Deux grands canapés de cuirs blanc, posaient sur les dalles de marbres. Sur les murs marbrés, des tableaux de maitre étaient accroché aux murs. A peine Alayna avait elle fait un pas qu’elle retira ses talons. Question de confort.

« Bienvenue chez moi. C’est là que je passe quelques jours de temps en temps. Tu veux boire quelque chose ? Manger quelques chose ? »


Elle se tourna vers son ami avec un sourire innocent presque forcé.

« Tu veux m’embrasser ? »
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By Zeph Mathuin
#34339
Et ainsi advint-il de cette belle soirée qui semblait destinée à s'achever non pas à travers les coursives obscures d'un vaisseau anonyme mais bien au sein des appartements les plus luxueux du palais de Chandrila, accrochée aux doigts délicats d'une princesse bien trop séduisante pour son bien et pourtant bien plus dangereuse qu'on ne se le figurait. Elle avait visiblement pris sa décision, laissant juste le temps à la Pantoran de finir son verre avant qu'elle ne les entraîne hors du restaurant bucolique, direction la prochaine et peut-être dernière destination de leur voyage ce soir.

Même au plus fort de la nuit pourtant éclairée par d'innombrables lumières dans les rues et dégagées par les habitations locales, les contours du palais étaient clairement visibles, dominant aisément le paysage et une bonne partie des structures de la ville. A peines quelques tours d'habitation qu'elle supposait être des manoirs ou résidences de la haute société chandrillienne dépassaient-elles sa taille. Comme un sursaut orgueilleux, le palais semblait dressé pour affirmer fièrement que les jours obscurs étaient derrière tout les citoyens de ce monde.

Bien évidemment il était hors de question de passer par la grande porte. Varadesh ne s'y était pas attendue et du reste n'aurait probablement pas voulu. Entrer par là signifiait être visible de beaucoup trop de gens, même à cette heure tardive de la soirée. Mieux valait que le moins de gens possibles sachent qu'elle était là et qu'elle existait, en particulier une certaine Dame Sombre qui n'aurait probablement pas apprécié la nouvelle. Telle était la place de l'apprentie, dans les ombres, cachée aux yeux de tous et anonyme. Le fait que le passage dérobé donnait sur les jardins du palais l'amusa assez, tout comme elle avait échangé son premier baiser avec la princesse dans ceux de Naboo, ceux de Chandrila lui offraient l'accès au refuge de la belle.

Il y avait là une certaine symétrie passablement comique. Mais comme dans toute histoire de rencard qui durait jusqu'à tard, celui-ci ne pouvait être complet sans la traditionnelle scène de l'adulte qui prenait sur le fait la fille fautive pour la gronder vertement. Restant en arrière et se contentant d'écouter, l'apprentie eut le plus grand mal à retenir son rire moqueur. Prima ou pas, il semblait bien qu'il fallait toujours composer avec l'obsession pour la sécurité de sa garde rapprochée. Mais comme le fit remarquer la jeune fille, ses inquiétudes étaient infondées.

Si Varadesh avait voulu supprimer la Prima fraîchement élue et étoile montante de sa nation, il était évident qu'elle aurait eu bien des occasions de le faire depuis la première fois qu'elles s'étaient rencontrées. Peut-être même y aurait-elle songé sérieusement si l'acte avait pu se révéler utile pour l'Ordre mais ça n'était clairement pas le cas actuellement. Peut-être même jamais et une part d'elle l'espérait secrètement pour ne pas avoir à appliquer une aussi lourde sentence sur la douce princesse. En parlant de la louve, la voilà qui revenait, ayant achevé de rappeler à son protecteur qui commandait dans leur couple, elle la mena à l'intérieur du palais.

Et quel endroit ! Elle qui n'avait jamais pu visiter mieux que des appartements purement fonctionnels, qui s'ils n'étaient pas crasseux comme nombre de trous qu'elle avait fréquenté n'étaient guère plus confortables qu'un standard, elle se croyait dans un rêve. La salle à manger était immense et cette table incroyablement longue au point qu'elle aurait pu s'installer au bout sans presque distinguer l'autre extrémité. Elle ne cessait de poser de grands yeux émerveillés partout autour d'elle, évoluant comme dans un décor de rêve. Qui aurait pu croire qu'il était possible de vivre dans un tel endroit et s'y habituer.

Wah Alayna c'est... Wah ! Je n'avais vraiment pas réalisé à quel point c'était...

Les mots lui manquaient pour exprimer son opinion. Trop d'émotions d'un coup la pauvre. Heureusement, la présence d'Alayna l'empêchait de se perdre dans ce gigantisme démesuré même si elle accusait un léger étourdissement. Étourdissement qui pouvait tout aussi bien être dû aux excès d'alcool par ailleurs. Prise dans son examen de ce décor presque trop riche pour son regard peu habitué, elle n'entendit qu'à moitié la princesse s'adresser à elle. Mais lorsque le mot magique de fin fut prononcé, elle se tourna vers elle, la voyant pieds nus. Elle enleva à son tour ses bottes, question de respecter l'étiquette.

Le sourire de la princesse était presque aussi faux que celui de la Sith était aguicheur. Il était inutile de jouer les sainte-nitouche en ce lieu et alors qu'elles étaient véritablement - à supposer qu'il n'y ait pas de caméra cachée dans le coin - seules mais elle ne lui en tint pas rigueur. Cela faisait partie du jeu que d'incarner la belle, intouchable et pudique Prima que tous pensaient connaître. Quant à Varadesh, elle voyait bien autre chose qui lui plaisait beaucoup plus.

Adoptant une démarche langoureuse, elle se rapprochait doucement d'Alayna qui l'attendait non loin d'un des canapés blancs. Lui prenant les mains, elle la guida jusqu'au plus proche, s'y assit et fit s'installer la belle sur elle. Que la situation dresse ainsi la princesse des neiges comme la toisant de haut ne la dérangeait nullement. Il existait bien des façons d'imposer sa domination sans même que la personne dominée ne s'en rende compte. Et cela aussi faisait partie du jeu. Elle leva le visage pour pouvoir contempler la vision de rêve qui la hantait depuis des mois maintenant.

Bien sûr que je veux t'embrasser ma douce. Partout ou je le pourrai, aussi longtemps que je le désirerai. Mais la question est plutôt, est-ce que c'est ce que toi tu veux ?

Ses mains maintenaient leur emprise sur la belle au niveau de son bassin, l'empêchant ainsi de tomber ou de songer à s'esquiver. Non qu'elle dût songer à une chose pareille, qui aurait pu le vouloir en étant à sa place ? Ses yeux dorés couraient sur le tissu rouge de la riche robe que portait la princesse, pétillant d'une lueur explicite avant de revenir fixer ceux d'une profondeur insondable d'Alayna. Elle avança son visage, effleura les lèvres de la belle avant de venir lécher sa gorge puis son cou, léchant à une cadence horriblement lente la peau d'une blancheur immaculée qu'elle parvenait à atteindre. Un simple avant-goût innocent.

Je n'avais plus ressenti quelque chose comme ça depuis très longtemps tu sais... C'est à toi que je le dois... De me sentir aussi vivante. Tu as attisé une flamme qui s'était éteinte...
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By Alayna Tega
#34349
M83 - Wait



Alayna ne pouvait s’empêcher de contempler la Pantoran qui semblait émerveillé par l’appartement de la Princesse. Il était impressionnant, c’était vrai. C’était l’une des raisons de sa conception. Parfois, la Prima oubliait que cet endroit avait une part d’exceptionnel. Elle était plongée dans ce quotidien depuis trop longtemps pour s’en émerveiller. Au fil du temps, elle avait même fini par voir apparaître un mépris pour la résidence. Elle était désespérément vide de vie. Même dans ce cocon prévu pour être une parenthèse personnelle, elle ne lâchait pas ses travaux. Depuis la mort de Maya, elle était toujours celle dans l’appartement. A lui seul, il représentait la solitude d’Alayna. Une vie esseulée parmi les hautes sphères.

Voir la sensitive être aussi impressionnée par le lieu fit sourire la Princesse. Quelque part, elle était heureuse de voir quelqu’un éprouver une émotion face à ce décor. Cela lui rappelait sans doute ce temps si lointain où elle était entrée dans l’appartement pour la première fois. Un souvenir qui avait été recouvert par un quotidien terne et froid.

Alayna se dirigea alors à pieds nus vers les canapés et attendit là que sa jeune compagne est achevé son observation. La Princesse la regarda se déchausser avant de venir vers elle. Sa démarche était langoureuse, une lente avancée la mettant en valeur à chacun de ses pas. La chandrillienne profitait de chaque instant que lui offrait la sensitive pour la contempler. Doucement, Sabina s’installa sur le canapé, attrapant les mains d’Alayna au passage, l’obligeant à suivre. La Princesse se mit face à la Pantoran et enjamba ses genoux, se plaçant sur elle, en amazone. Dans cette position, la jeune fille la dominait légèrement sa comparse.


« Qu’est ce qui te fais croire que je n’en ai pas envie ? »


Elle sentit les mains de la sensitive se posait sur son bassin, l’empêchant d’échapper à un instant qu’elle n’aurait loupé pour rien au monde. Ce soir était unique. Il était si différent des autres soirs car Sabina était si différente des autres. Elle faisait fit de la situation de la Prima. Et en retour, la Princesse n’était pas obligée d’être celle qu’elle était devenue. D’une manière presque magique, la sensitive arrivait à ramener à la vie la jeune fille qui avait laissé place à la politicienne. La si parfaite jeune fille qui avait disparu à l’instant où elle s’était décidé à tuer sa mère.

Avec une doucement enivrante, elle sentit la bouche de sa belle effleurer ses lèvres. Puis, la Pantoran s’appliqua à couvrir sa peau de baiser à un rythme diablement lent. La Princesse se surprit à fermer les yeux, comme pour mieux profiter de l’instant. Chaque contact effaçait un peu plus la Prima, gommant ses peurs, ses haines et sa colère. La moiteur sur sa peau l’appelait à se confondre un peu plus dans son alter-égo passé. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, après que la sensitive est fini de couvrir son cou de baiser, la Princesse n’était plus. Ne subsister que la jeune grise. La curieuse, la sage. Celle qui avait couru sur Dellalt. Celle qui avait partagé des moments inoubliables avec sa sœur. La jeune fille qui ne rêvait que de grands espaces et d’archéologie. L’innocente qui n’avait pas encore tué. Et qui n’aurait jamais pensé le faire un jour.


« Peut-être que chacune, nous sommes comme un remède pour l’autre. »


Elle déposa un baiser sur les lèvres de la sensitive avant de laisser sa main parcourir ses cheveux. Elle était si belle. Sa présence était si agréable.

« Je vais te sembler idiote…mais quand tu es là, j’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre. Quelqu’un que j’aurais oublié dans ma progression vers le pouvoir. Et que tu as rappelé à chaque baiser. »


Alors que la jeune fille avait baissé les yeux, elle se mit à rire toute seule.

« J’ai l’air idiote, n’est-ce pas ? C’est peut être que j’ai juste envie de t’embrasser, encore et encore. »


Joignant le geste à la parole, Alayna porta ses lèvres sur celles de la Pantoran. Si jusqu’alors, les baisers de la Princesse avait toujours parut chastes et innocents, celui de la jeune fille était bien plus passionné. Sa main droite s’était placée dans ses cheveux comme si elle espérait emprisonner la sensitive dans cet instant. Son autre main cherchait le flanc de Sabina, pour s’y accrocher. Doucement, ses doigts se baladèrent le long de ses côtes, se permettant quelques incursions sur le bord du sein de la Pantoran. Débordée par ses émotions, la jeune fille peinait à contenir sa joie et son désir. A son tour, elle lâcha les lèvres de sa partenaire pour en explorer le cou. Contrairement à la Pantoran, celle qui semblait si innocente n’arrivait pas à freiner son ardeur. Le rythme de ses contacts s’accéléra jusqu’à ce qu’elle revienne de nouveau sur la bouche de la sensitive.

« Redis-moi que je ne veux pas de tes baisers. »


Le ton était provocateur. L’innocence feint de la Princesse avait laissé place à l’ardent désir de la jeune fille, ainsi qu’à ses plaisirs si simple. Provoquer, jouer, et finalement, laisser libre cours à ses émotions.

« Voudrais tu que je te fasse visiter ? »
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By Zeph Mathuin
#34370
Par vagues brûlantes le désir emplissait Varadesh, chaque nouvelle vague venant se fracasser contre les remparts fragiles de son respect, sa convenance et sa nervosité. Et chaque nouvel assaut perçait un peu plus à travers ces remparts, ajoutant à la pression qui pesait et qui n'était retenue qu'à grand-peine. Lorsque tout lâcherait, il ne ferait pas bon rester dans le coin et finir noyé sous la mer brûlante qui consumerait tout. Chaque baiser qu'elles échangeaient ne faisait qu'empirer les choses.

A grand-peine résistait-elle à l'impulsion d'aller plus loin, toujours plus loin, beaucoup plus loin, beaucoup trop loin. C'était une mauvaise idée, se lier à la Prima était dangereux au-delà de toute mesure et risquait de compliquer les choses à une échelle ingérable. Son maître, si elle apprenait pour cette relation, serait furieuse et ne manquerait pas de le lui faire comprendre. L'avenir de l'Ordre ne pouvait pas, ne devait pas dépendre du bon vouloir et de la présence dans ses plans d'Alayna Tega.

Et pourtant, c'était ce qui semblait bien risquer d'advenir. Seule toute sa vie, la Sith ne supportait plus cet état de fait. N'importe quelle compagnie lui était un réconfort et une joie incommensurables, une perle de bonheur au milieu d'un océan de devoir, de responsabilités, de machinations et de solitude. Elle savait qu'elle aurait dû immédiatement mettre fin à tout cela, s'excuser de son comportement et s'en aller sans plus se retourner puis continuer sa route, retourner auprès de son maître et reprendre la voie qui la mènerait à sa destinée. Mais elle en était incapable, transportée par l'intensité des sentiments que l'humaine faisait naître en elle.

C'était une simple question, je ne voudrais pas que tu te sentes prisonnière ou esclave de la situation... Sauf si c'est quelque chose qui te plait.

Visiter les appartements ? Quelle bonne idée, il devait y avoir nombre d'endroits forts intéressants en ces lieux. La salle à manger et sa grande table, si massive qu'on eut pu y déguster une princesse délicieuse comme le mets raffiné qu'elle était. La salle de bains et sa baignoire aussi luxueuse que grande ou l'on pourrait y préparer la Prima pour ses rendez-vous du lendemain, lavant et prenant soin de son corps pour préserver les apparences. La chambre à coucher et son lit d'un goût exquis ou le repos viendrait frapper la jeune fille épuisée par une folle soirée et une nuit riche d'activités nocturnes avant que ne reprenne le lendemain le cours de sa vie. Et probablement mille autres endroits à découvrir.

Volontiers, avec un guide aussi charmant la visite n'en sera que plus excitante !

Sitôt que la princesse se fut relevée, la Pantoran put également quitter le canapé. S'humectant les lèvres, elle savoura le goût de sa belle, lequel lui évoquait les mets les plus délectables qu'il puisse s'imaginer. Bouillante d'un désir qui hurlait à cor et à cri d'être assouvi, la Sith suivit Alayna partout ou elle l'emmena. Au bout d'une quinzaine de minutes durant laquelle gloussements stupides se mêlèrent aux regards complices et aux sourires coquins, la visite prit fin sur la terrasse privée des appartements.

La fraîcheur nocturne avait beau être quelque peu surprenante, elle apaisait la chaleur infernale qui avait régné à l'intérieur. Pour autant, elle ne calmait nullement les pulsions de Varadesh, bien au contraire elles ne faisaient qu'amplifier la soif qui l'accablait. Prenant la main d'Alayna, elle s'assit sur l'une des chaises transats prévues pour les bains de soleils, redressant un peu le haut pour être mieux à son aise puis attira à elle sa belle, la mit sur elle. Allongées toutes les deux, la Prima sur la Sith, elles semblaient presque endormies pour un œil non averti.

Tu voudras qu'on se revoie après cette soirée ? Je sais que tu es très occupée et tout ça mais je crois que je ne veux pas te dire au revoir. Tu as dit que je te rappelais qui tu étais avant d'être la Prima. C'est pareil pour moi, tu m'as rappelé que j'avais été autre chose avant d'être une... Avant d'être celle que je suis maintenant. Et je veux pas oublier, ni ça ni toi. Mais je ne te forcerai pas tu sais.

L'une de ses mains maintenait la princesse par la taille pour l'empêcher de glisser tandis que l'autre jouait sur la joue de l'humaine, traçant des routes imaginaires d'un bout à l'autre de son visage délicat. Ses lèvres trouvèrent celles de la Prima, ne s'arrêtant cependant pas là et progressant plus loin à l'intérieur. Elle gémit faiblement, transportée par l'émotion et la passion.
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By Alayna Tega
#34402
Prisonnière ou esclave de la situation ? En avait-elle l’air ? Elle était juste esclave de ses désirs et de ce doux sentiment de renaissance. Prisonnière de l’émoi qu’elle ressentait en regardant la jeune Pantoran qu’elle dominait légèrement. Là était son seul asservissement. Celui qui la lier à cette part d’elle-même qui avait disparu si longtemps et qui était à présent réveillé, à la fut du moindre contact avec celle qui l’avait sauvé.

Doucement, un peu à contre cœur, la jeune fille se releva et tendit sa main pour guider Sabina dans la visite des appartements privés. Il leur fallut une quinzaine de minute pour faire le tour de la demeure. Tout au long de la visite, les rires accompagnèrent le bruit des pas des deux jeunes filles. Elles avaient l’air de tout, sauf de ce qu’elle était en réalité. Personne n’aurait su dire que les deux jeunes amantes qui souriait bêtement était une Sith pour l’une et une Dirigeante Galactique pour l’autre. A l’heure actuelle, le redoutable duo n’était fait que d’une insouciance dont on ne les auraient pas cru capable.

La fin de leur avancé dans la luxueuse demeure les amena sur la terrasse privée qui dominait le parc. De jour, la vue sur le lac était magnifique, mais à cette heure, on devinait à peine sa présence grâce à quelques reflets de la lune sur sa surface. A l’extérieur, la fraîcheur nocturne calmait à peine les bouffer de chaleur qui oppressait la Chandrillienne.

Doucement, la sensitive prit la main de l’humaine tout en s’asseyant sur l’un des transats présents. La Pantoran s’allongea avant d’attirer Alayna à elle. La Chandrillienne n’opposa aucune résistant et vint s’allonger au-dessus de son amante. Elles étaient là, l’une sur l’autre à se regarder lorsque la Sith rompit le silence qui s’était installé.

Se revoir ? Alayna ne préférait pas penser à l’après. Oui, elle le voulait. Se revoir, laisser vivre de nouveau cette personnalité qui avait presque disparue. Faire vivre la jeune fille se cachant sous la Prima. Non, la chandrillienne ne voulait pas lui dire au revoir non plus. Et savoir que ce sentiment était un minimum réciproque l’emplissait d’une certaine joie.

« Je trouverai du temps pour toi. Tu ne me forces pas, ne t’en fais pas. »


La jeune fille fit aller ses doigts sur le visage de sa douce. Avant ce qu’elle était. Une Sith ? Lui avouerait-elle un jour ce que la belle à la chevelure argenté avait déjà deviné ? Le contact avec les lèvres de la sensitive fit disparaître cette question des pensées de la Chandrillienne. Le baiser pris une tournure beaucoup plus passionné à mesure que les désirs des jeunes filles grandissait. Lorsqu’il prit fin, Alayna resta là, à regarder son amie. Devait-elle dire sa petite amie ? Son amante ? Y-avait-il quelque chose tenant de la relation ?

« On se reverra après cette soirée Sabina. Ca me manquerait de ne plus ressentir ça. Je sais que ça peut paraître fou, ou même irresponsable de se revoir vu qui nous sommes…et de…se lier d’une certaine manière. Ma mère n’aurait pas vraiment approuvé je crois. En tout cas, pas de cette façon. Mais honnêtement, je m’en fiche. Quand je suis avec toi, je suis différente. Heureuse. Si tu ressens là même chose, et que tu es prête à me revoir, alors on se reverra. »


Elles se reverraient, peut importer les risques qu’elles prenaient mutuellement. Peu importer que Maya aurai profondément désapprouver. Du moins de cette manière. Sa mère aurait encourager cette relation dans un seul et unique cas. Celui où la Prima se servait de son amie pour parvenir à ses fins. Mais Alayna ne voulait pas de cette éventualité. Sabina était certainement l’une des dernières personnes avec qui elle pouvait se comporter sans retenu. Une dernière vraie relation. Bien sûr, elle n’était pas naïve. Si elle ne se trompait pas, la Pantoran rester potentiellement dangereuse. Et avec le temps, elle n’avait aucune garantie que leur relation reste aussi particulière. Mais elle était prête à prendre le risque.

Doucement, la jeune fille embrassa de nouveau son amante. C’était doux, plus sensuel que passionné. Comme si le fait de dire que ce n’était pas que l’histoire d’un soir avait donné une nouvelle dimension à leur relation. Le feu ne se consumait plus seulement pour exploser en apothéose au cours de la soirée. Non, l’incendie qui les dévorait se devait de durer bien plus longtemps, et de leur donner de nouvelles occasion de laisser exprimer leur attirance.

La main de la Chandrillienne errait depuis quelques minutes sur le visage et les cheveux de la belle bleue. Tout comme la Pantoran, elle s’amusait à dessiner des formes invisibles sur sa douce peau. Doucement, les doigts descendirent sur le cou de la sensitive, avant de s’égarait sur le haut de son torse. Elle effleurait à chaque passage un peu plus le haut de sa poitrine. Sans vraiment en avoir conscience, ses caresses descendirent un peu plus, s’attardant sur une zone qui était toujours couverte par le vêtement de la sensitive. Pendant que sa main jouait, ses lèvres n’étaient pas en reste, s’attaquant à chaque centimètres carrés de peau qui lui était accessible dans le cou de sa proie. La tension passionnelle reprenait peu à peu le dessus et la jeune fille sentait de nouveau son désir montait. Pourtant, elle ne voulait pas presser les choses. Cette tension latente était un plaisir particulièrement délicieux et elle avait envie de s’amuser avant que n’arrive la fin. Presque subitement, sa main arrêta les caresses qu’elle avait entreprise au sommet de la poitrine de la Pantoran et en même temps que sa bouche cessa les baisers.


« Je t’aurais bien proposé de prendre une dernière coupe dans le jacuzzi, le summum de la vie de Princesse, mais je suppose que tu n’as pas pris de maillot de bain ? »


La jeune fille avait dans la voix quelque chose qui tenait de la provocation et du jeu tandis qu’elle feintait un air volontairement innocent. Trop innocent pour être réel.
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By Zeph Mathuin
#34405
Le cœur de Varadesh bondit à l'intérieur, menaçant de jaillir hors de son corps. La princesse acceptait ! Elle scellait une relation qui, de simple amourette sans lendemain, devenait ainsi quelque chose de différent. Une relation amoureuse ? Il y avait peut-être quelque chose qui ressemblait à de l'amour dans le lien qui les unissait mais rien n'était vraiment certain. Pour des raisons différentes, chacune avait appris combien l'amour était dangereux, ce qui n'aidait pas. Mais peut-être qu'à force de faire semblant, elles parviendraient à quelque chose de similaire voire de plus vrai encore.

Et tu me laisseras dormir dans les mêmes appartements que toi ? Après tout, je ne suis surement pas plus élevée dans l'échelle sociale qu'un serviteur...

Et donc ne pouvait espérer un tel traitement de faveur puisque fille de personne et presque rien. C'était une plaisanterie bien entendu, elle avait bien l'intention de dormir ou lui plairait, que ce soit sur la terrasse ou dans le lit de la Prima... De préférence avec de la compagnie, les nuits semblaient être particulièrement froides sur Chandrila et si elle supportait très bien ces températures basses, il n'était pas certain qu'il en fut de même pour la princesse. Et la bonté de la Pantoran l'empêchait de laisser une si envoûtante créature seule et abandonnée dans le froid. Que voulez-vous, on ne se refait pas !

L'examen dont elle était l'objet par l'attention très particulière d'Alayna la faisait frissonner. Qui aurait pu croire que la princesse des neiges aux cheveux de glace pouvait être si adroite de ses gestes, capable d'attiser le feu là ou ses pas la menaient ? Maîtrisée, impuissante, la pauvre ne pouvait guère que gémir doucement, particulièrement lorsque les lèvres de sa belle venaient goûter aux siennes ou ses joues. Cette sensation d'être la complète prisonnière de la princesse lui enflammait les sangs, faisait battre son cœur à un rythme sauvage et incontrôlable.

Il allait très bientôt être temps de reprendre les choses en main et cette occasion lui fut donnée "par accident" lorsque la mention du jacuzzi fuita. Adressant un grand sourire faussement ingénu à la princesse, l'apprentie se dégagea de sa poigne de velours. Après lui avoir fait un clin d'oeil malicieux et un regard gourmand, elle se releva non sans avoir d'abord obtenu un nouveau baiser plus que suggestif de la part de son amante. Elle prit alors une pose scandaleusement timide, battant des cils, offrant l'image même de la pauvre petite chose innocente. Sa voix ne fit qu'empirer les choses.

Ce serait avec plaisir mais je crains de n'avoir rien à me mettre. Comment vais-je bien pouvoir faire pour profiter de ce jacuzzi avec toi ?

Oui, comment ? La voilà dans de beaux draps ! Enfin, façon de parler vu que le problème était justement qu'elle en manquait... Bref. Docile, la Pantoran suivit l'humaine jusqu'au fameux jacuzzi, suffisamment grand pour pouvoir y accueillir au moins 4 personnes en même temps. Elle vit la princesse utiliser un genre de télécommande pour activer l'engin qui réchauffait l'eau pour l'amener à température ambiante puis elles patientèrent un peu. Enfin, tout fut prêt, il ne restait plus qu'à y entrer. Alayna s'excusa alors de devoir la laisser, prétextant aller chercher bouteille et verres, sans oublier de changer de tenue. Varadesh se contenta de lui sourire avec indulgence puis, lorsque l'humaine se tourna en direction des appartements, lui coller une petite claque aux fesses, pour sa peine.

Ne me fait pas trop attendre !

Puis elle fut finalement seule. Se penchant près du bord du jacuzzi, elle songeait à une petite idée qu'elle avait eu. Ricanant pour elle-même, elle entreprit de mettre de côté ses lunettes toujours sur le crâne puis enleva son manteau. Nombres d'autres éléments en firent de même dans les instants suivants. Enfin, la peau d'un bleu étincelant à la lumière de la lune, la jeune fille se hissa à l'intérieur, plongeant lentement dans l'eau chaude et ses bulles omniprésentes. Elle soupira de plaisir et nagea rapidement à l'opposé puis patienta.

Il ne fallut pas bien longtemps pour que la princesse ne revint, pourvue des provisions indispensables à leur survie. Peut-être avait-elle remarqué la petite pile de vêtements sur le transat ou peut-être pas. En tout cas, la vérité lui apparut rapidement une fois qu'elle se plongea à son tour dans l'eau. Eau suffisamment transparente pour en savoir de toute façon bien assez : Varadesh, faute de maillot de bain, avait fait au mieux avec ce qu'elle avait. Ou plutôt ce qu'elle n'avait pas. Une femme du bas peuple toute nue dans le jacuzzi de la Prima ? Crime de lèse-majesté gravissime que voilà !

Ah, je vois que tu as rapporté notre petite collation... C'est vrai que j'ai un peu soif...

D'alcool et de tant d'autres choses.
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By Alayna Tega
#34431
Pas plus élevé dans l’échelle sociale qu’un serviteur. Quand on y réfléchissait, c’était effectivement le cas. Dans cette pyramide fortement hiérarchisé, les deux jeunes filles occupaient des positions radicalement opposé. Mais ce n’était pas comme si Alayna apportait un quelconque crédit à ce genre de considération. Elle n’y avait jamais porté attention. Une vrai peste pour les radicaux du protocole. Ce qu’elle avait envie de faire, elle le faisait, sans considération pour ceux que cela pouvait gêner. Évidemment, Sabina partagerait son lit. Mais cela n’empêchait pas de jouer le doute.

« Ohh, cela dépends de si tu es assez gentille. »


Gentille. Dans la bouche d’Alayna il y avait mille et une façon de l’interprété. Libre à Sabina de trouver laquelle semblait la plus juste. Libre à Sabina de trouver laquelle semblait la plus juste. Visiblement, la Pantoran n’était pas dupe, et elle joua à son tour de la situation quand il fut question du jacuzzi. Elle prit un air innocent et prude pour annoncer qu’elle n’avait rien à se mettre. Alayna manqua de peu d’éclater de rire devant ce parfait jeu d’acteur qu’elle savait totalement faux. Comment allait-elle faire ? La chandrillienne avait hâte de le savoir…

Arrivait devant le bain à remous, Alayna attrapa la télécommande pour activer l’engin. Il était presque trop grand pour elle deux et offrait une vue sur le lac. Sa position le mettait à l’abris des regards indiscrets.

« Il va falloir être inventive ma chère. Je vais allez nous préparer de quoi nous rafraîchir »


Après un ultime baiser, Alayna s’éloigna un peu pour repartir à l’intérieur du bâtiment. Au passage, elle sentit la jeune sensitive lui donner une tape sur son royal fessier. La jeune fille gloussa comme une idiot au contact, sursauta même sous la surprise.


« Tu me donnerais envie de te faire languir. »


Juste pour avoir osé me toucher l’arrière train de la sorte. Mais le désir de retrouver Sabina était plus grand que celui qui consistait à la faire languir. Aussi, une fois à l’intérieur, Alayna s’activa. Elle plaça deux verres emplis d’Emeraude sur un plateau. Puis, elle se dirigea vers son dressing pour se changer. Sa cape fut vite à terre et elle fut suivit sans ménagement de sa robe rouge. Sa lingerie eut un peu plus d’attention et elle se retrouva bientôt nue devant le grand miroir central du dressing. En y réfléchissant, elle remarqua qu’elle n’avait que rarement regardé son corps sans le moindre apparat. Si elle jouait de son innocente apparence, elle ne se trouvait pas si belle. Elle se savait capable de faire tourner quelques têtes, mais rien de bien exceptionnel. N’allait pas vous imaginez qu’elle éprouver le moindre complexe, non. Juste. Elle n’avait jamais fait attention à ses courbes et elle avait l’impression de découvrir certains grain de beauté pour la première fois.

Se reprenant, la jeune fille attrapa un maillot de bain qu’elle appréciait, et qu’elle n’avait que rarement l’occasion de mettre. Blanc, il n’était constitué que d’une pièce. Il révélait son dos nue couvert par un nœud blanc tenant en place le maillot, et découvrait un décolleté échancré, bien trop aventureux pour son image de jeune fille parfaite. Une fois le tissu enfilait, elle le recouvrit d’une légère veste de bain noire, puis referma les portes du vestibule, cachant du même coup le tas de vêtement qui se trouvait à même le sol. Alayna attrapa alors le plateau puis se dirigea vers le jacuzzi.

A son arrivée, son regard fut d’abord attirer par sa compagne, qui s’était déjà installée dans l’eau. Elle tenta de deviner l’option qu’avait choisi la belle bleu mais elle était trop loin. Bain en sous vêtement ou sans ? Doucement, et discrètement, elle tenta de scruter la scène. Elle ne mis pas longtemps à repérer un tas de vêtement à proximité du bain. S’approchant, elle nota l’absence de tissus sur les épaules bleues dépassant de l’eau. Sabina avait donc choisi l’option la plus anti-protocolaire possible ? Alayna ne put retenir un sourire. Elle en était ravie.

La jeune femme posa le plateau en bordure du jacuzzi, puis, elle retira la veste de bain qu’elle portait. Le fin tissus noir révéla son maillot de bain, et par la même occasion, une large partie de son corps. Faisant fi de la présence de la Pantora, elle enjamba la balustrade avec une grande souplesse. Puis, d’un geste fluide, elle amena son corps dans l’eau. Doucement, sa taille disparue dans le bain, suivie par son abdomen, puis sa poitrine. Seulement là, elle se tourna vers son amie, la regardant dans les yeux. Sans un mots, avec une grâce qui lui était propre, elle avança vers la Pantoran. De ses mains, elle attrapa les verres et en tendis un à la jeune fille qui lui faisait face. Une fois libre, sa main descendit doucement sur l’épaule de sa comparse et continua sa route sur la peau nue de la Pantoran, arrivant jusqu’à sa taille qu’elle effleurait sous l’eau du bout des doigts. Puis avec un grand sourire, elle recula, venant se placer contre le bord du jacuzzi. Sa main porta le verra à ses lèvres et elle dégusta une fraiche gorgé du breuvage pétillant. La fraicheur du mélange était une véritable caresse pour son palais tandis qu’une douce chaleur continuait de l’envahir.


« Alors, la vie de Princesse, ça te plait ? Tu arrives à t’y habituer ? »
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By Zeph Mathuin
#34436
Elle sentit la présence de la princesse plus qu'elle ne la vit. Elle avait fermé les yeux pour mieux savourer la sensation de l'eau chaude et des bulles omniprésentes qui lui procuraient une impression de bien-être peu commun. Des jacuzzis elle n'en avait que rarement vu et encore moins fréquenté, la faute à son niveau dans l'échelle sociale informelle des esclaves très basse. Autant dire qu'elle comptait bien profiter de cette occasion au maximum. Et puis il y avait également un autre gibier d'une toute autre nature mais aussi bien fantasque à traquer parmi les eaux environnantes.

Quand on parle de la Prima, on en voit la couronne. Les iris dorés se rouvrirent à temps pour contempler le spectacle du dos nu qu'elle lui offrait, rapidement remplacé par le profil aux courbes exquises de sa belle qui se retournait, verres en main. Qu'est-ce qu'elle préférait dans cette vision, le verre d'alcool promettant qu'elle allait avoir la tête qui lui tournait encore plus ou bien la silhouette divine qui la faisait frissonner malgré la chaleur de l'eau ? Assurément la deuxième possibilité, n'allons pas botter en touche ni faire durer le suspens. Personne de censé n'aurait choisi la première, à part peut-être un corellien.

Elle accepta volontiers le verre que lui tendit Alayna et se faisant, ne perçut que trop tard la petite feinte de celle-ci qui en profita pour se rapprocher très près, suffisamment pour pouvoir lui toucher l'épaule de sa main libre. Et celle-ci de continuer plus bas, traversant l'eau pour descendre jusqu'à la taille. Le frisson redoubla d'intensité mais elle y résista, adressant un sourire félon à l'humaine. Ne pas lui montrer combien elle la désirait, pas encore. En revanche, continuer son petit jeu ne pouvait qu'être une excellente idée. Posant son verre sur le rebord, la Pantoran fit mine de se couvrir la poitrine de ses 2 bras en affectant une mine inquiète.

Tu pourrais éviter ça s'il te plait ? Je n'ai pas pu trouver de quoi m'habiller et ça me met mal à l'aise...

Roucoula-t-elle d'une voix outrageusement timide. Le ton, la gestuelle, la posture, c'était presque parfaitement exécuté pour qu'un observateur non averti y croie. Mais la petite étincelle dans ses yeux d'or trahissait son amusement. Elle laissa quelques instants passer dans cette pseudo-tension illusoire avant d'éclater de rire, très satisfaite de sa performance. Bien évidemment qu'elle était à son aise, elle en avait vu d'autres et elle n'était pas avec une inconnue dont il lui fallait s'inquiéter. Elle était avec Alayna.

Joli maillot de bain. Même si il serait encore mieux si tu ne le portais pas.

Mais voilà que déjà la finaude s'en allait, reculant pour se placer à l'opposé de la Pantoran dans le jacuzzi et sirotant son verre. Les yeux de l'apprentie suivirent ce dos qui s'éloignait d'elle avec une furieuse envie de la rattraper mais elle s'abstint. Elle avait une meilleure idée à mettre en pratique sous peu. A son tour elle but un bon quart du verre, savourant les effets de la substance sur son organisme. Elle allait surement avoir une sacrée gueule de bois demain et maudire la princesse de l'avoir faite boire autant.

Bah, une vie de luxe qui permet de manger et boire ce qu'on veut dans un super jacuzzi en charmante compagnie, je pense que je saurais m'y habituer si l'occasion m'en était donnée. Ça doit largement valoir les inconvénients je pense. Tu n'es pas d'accord ?

Trêve de bavardage, il était temps de mettre en pratique son plan rusé et subtil. Posant le verre contre le rebord, elle prit une grande inspiration puis plongea tête la première dans l'eau. Alayna ne comprendrait que trop tard sa manœuvre, après tout elle avait la peau bleue, ça ne se voyait pas dans l'eau et elle était un peu invisible. Non ? La tête lui tournait un peu bizarrement, c'était pas normal ça, elle avait peut-être un peu abusé sur la boisson. Bah pas grave, la princesse ne la voyait pas de toute façon. Invisible, vous vous rappelez.

En quelques brassées rapides et pleines de grâce (en vérité non, l'ivresse la faisait bouger assez maladroitement sous l'eau), elle se retrouva à portée de toucher les jambes de la chandrillienne si elle le voulait. Elle se contenta d'émerger juste devant la belle, telle une sirène se dévoilant à un marin subjugué (là encore, question de point de vue, le sien étant quelque peu trouble), projetant inévitablement des gerbes d'eau autour d'elle et évidemment sur la princesse. Il fallait espérer que son verre était à l'abri sinon ça risquait de rendre l'alcool moins goûteux.

Tout sourire, Varadesh était bel et bien trempée de la tête aux pieds à présent, ses cheveux collés contre son dos. Elle posa ses mains contre les hanches de la princesse et prit le baiser qu'elle désirait depuis le moment ou elle l'avait vue entrer dans l'eau. Cette fois, il fut tout autant passionné que les précédents mais bien plus gourmand, comme si elle s'était découverte un appétit vorace et insatiable. La peau de la belle attirait son regard et ses pensées ne cessaient de vagabonder à folle allure.

J'ai faim et ce que je vois pourrait combler mon appétit je pense.

Le petit jeu se poursuivait tout en entamant ce qui semblait être le dernier round. Il y avait un temps pour la subtilité et un temps ou il fallait savoir reconnaître ce qu'on voulait et s'en emparer. La Sith était bien décidée à réclamer cette Prima décidément bien trop séduisante pour son bien. Elle lui revenait de droit plein et entier.
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By Alayna Tega
#34442
Lorsque la main d’Alayna quitta la taille de son amante, celle-ci prit un air offusqué, tout en posant son verre. Elle couvrit sa poitrine de ses bras pour cacher cette part d’elle aux yeux de la jeune fille qui avait laissé tomber son regard sur le corps de la Pantoran. Sabina lui fit remarquer qu’elle était gênée par sa nudité. Sa voix et sa posture feintait de traduire une extrême timidité mise à mal par leurs baisers omniprésents depuis leurs retrouvailles. La Chandrillienne esquissa un grand sourire. Sans cette étincelle qui brillant dans les yeux de son amante, peut-être aurait-elle été eu. Quand la Pantoran éclata de rire, Alayna en fit de même. Elle devait reconnaitre à son amante un certain talent de comédienne.

Avant qu’elle ne s’éloigne, Sabina lui glissa un compliment sur son maillot de bain, et un regret sur sa présence. Devait-elle précisé qu’elle avait hésité à le mettre ? Non, bien évidement.


« Il faut savoir ménager le suspense, mais qui c’est, si tu es sage et patiente, peut-être qu’il n’y aura plus de mystère. »


Le ton et le regard était aguicheur. Presque provocateur. Alayna esquissa un sourire soulignant combien elle s’amusait dans ce jeu. La Pantoran et la Chandrillienne avaient-elles conscience de vivre moment unique ? La Prima de la confédération était là, mis en valeur par un maillot bain que personne d’autres ne découvrirait, dans un jacuzzi, accompagnée d’une jeune fille nue à qui elle volait des baisers aussi souvent que l’envie lui prenait. Un instant aux antipodes de la réalité de la Princesse.

Lorsque la jeune fille arriva au bout du jacuzzi, elle but une gorgée salvatrice. Vue comme ça, il aurait été dommage de ne pas se faire à la vie de Princesse. Un jacuzzi, le luxe de boire et manger ce qui faisait envie…Et puis cette rencontre. Techniquement, leur relation n’était pas comprise dans le paquetage de base de la vie de Princesse parfaite. Pourtant, c’était le cœur du plaisir qu’Alayna ressentait. Sans cette relation qui naissait doucement, jamais elle n’aurait eu ce sourire-là. Cette sensation de vivre de nouveau.


« Je suis plutôt d’accord. Surtout quand on a la chance de partager ses instants avec toi. »


Le sourire de la jeune fille était franc et sincère. Le reste du temps, le luxe n’était qu’une manière de couvrir une vie chaotique, au plaisir relativement rare. La vie de Princesse était surtout faite de réunion, de prise de décision et autres rendez-vous où ses responsabilités écrasaient toute chance d’apercevoir une étincelle de bonheur. Bien loin de la détente plaisante dans un jacuzzi.

En se concentrant de nouveau sur l’instant présent, Alayna remarqua la disparition de la tête de Sabine dans l’eau et elle scruta alors le bassin est vu une ombre bleu se déplacer sous la surface. La nage n’était pas parfaite, pas très discrète, mais la jeune fille ne put que sourire en observant le corps onduler son l’eau.
Lorsque la Pantoran revint à la surface, éclaboussant au passage la Chandrillienne, celle si ne put retenir un rictus. Ses cheveux argentés collèrent par endroit à sa peau et elle essuya ses yeux d’un revers de mains. Le corps nu de son amante se rapprocha doucement d’elle. Elle lui vola un nouveau baiser passionné. Il semblait un peu différent des précédents. Comme si le jeu avait pris une nouvelle tournure. Etait-ce le quasi-contact entre leurs corps nus qui donnait à ce rapprochement une nouvelle dimension ?

« Oh, vraiment ? »


Alayna embrassa la jeune Pantoran de plus belle. Ses mains se posèrent dans son cou, comme pour l’enserrait et ne plus jamais la lacher. Alors qu’elle l’embrassait, elle l’empêchait de reculé, dans le cas improbable où cela était venu à l’esprit de la jeune sensitive. Puis, avec une grande douceur, ses mains descendirent le long du corps bleu de son amante. Sur le parcours, ses doigts effleurèrent ses courbes, jusque trouver ce qu’ils cherchaient. Arrivés sur les hanches de la Sith, le contact entre les mains d’Alayna et la peau de sa proie devint plus fort. Ses doigts se refermaient sur la Pantoran, la bloquant peu à peu. Puis, avec une certaine animalité dont on n’aurait jamais cru la jeune chandrillienne capable, ses bras attirèrent à elle son amante. Dans son mouvement, elle forçait la bleue à la chevauché, échangeant les rôles pour la première fois de la soirée. Là, elle s’arrêta un instant pour contemplait son œuvre. Son mouvement avait amené Sabina assez près pour la toucher en penchant la tête. Dans la manœuvre, la partie haute du corps de la Pantoran était sorti de l’eau, surplombant légèrement le visage de la Chandrillienne.

Visiblement satisfaite, Alayna esquissa un grand sourire. De ses doigts, elle maintenait toujours la Pantoran contre elle. Avec douceur, elle porta de nouveau ses lèvres sur celle de la sensitive pendant que l’une de ses mains remontait pour jouer avec les cheveux mouillés de la Sith. Puis, ses lèvres se décollèrent pour trouver le cou de son amante. Sa bouche se mit à parsemer la peau bleue de baiser, comme si chaque mouvement lui permettait de picorer un peu de bonheur. Doucement, elle descendit vers la clavicule de la Pantoran avant de s’aventurer sur le debout de ses courbes. Sans s’en rendre réellement compte, sa main avait migré de la taille vers le fessier de son amante en même temps que les baisers se décalaient toujours un peu plus. Bientôt, les lèvres de la jeune fille effleurèrent leur objectif. Chaque contact était un nouveau pas dans la colonisation de ce corps qui n’avait fait que se rapprochait tout au long de la soirée. Mais chacun des acteurs de cette manœuvre le savait, ce n’était que le début de la bataille.
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