- mer. 7 nov. 2018 20:29
#34165
Ólafur Arnalds - Only The Winds
Le temps passait petit à petit, laissant la vie reprendre ses droits dans la confédération. Il ne restait à présent que moins d’un mois avant la fin de la période d’intérim d’Alayna. Du moins, dans les faits. Car il s’était vite avéré qu’organiser une élection en moins de deux mois était un idéal inatteignable. Il fallait laisser le temps aux partis politiques de se structurer. L’assemblée avait donc décidé de laisser quinze jours de plus à ses membres pour trouver de possibles candidats. En tout, il restait donc trente jours à la Prima par Intérim.
Dans l’attente du scrutin, la nouvelle Princesse de Chandrila ne voulait pas restait inactive. Après la loi de finance, elle s’activait maintenant à établir les fondations d’un système scolaire commun. La jeune femme poursuivait à présent l’action de sa défunte mère : faire de la Confédération une véritable nation.
Doucement mais surement, la jeune fille s’était faite à son nouveau rôle. Elle prenait même un certain goût à aller de réunion en rendez-vous. La popularité qu’elle n’avait jamais demandée était à présent d’une agréable douceur pour elle. La jeune fille qui avait été propulsé là en quelques secondes était en train de devenir une vraie politicienne. Elle marchait dans les pas de sa mère.
Cet après-midi là, c’était d’ailleurs dans le bureau de la défunte Princesse qu’Alayna se trouvait. Quelques semaines auparavant, après sa nomination, elle avait accepté de prendre ses quartiers dans le grand bureau du palais de Chandrila. Ses affaires avaient remplacé celle de sa mère, ne laissant que çà et là des souvenirs datant de sa prédécesseur. La pièce était globalement restée la même. Un large bureau en bois massif trônait devant une large baie vitrée. Devant, un salon permettait de rendre les rendez-vous plus courtois. Les longs rideaux argentés étaient toujours là, tout comme le lustre d’or et de cristal. A vraie dire, dans la décoration générale, seule un détail avait changé. Face à l’imposant bureau, un cadre avait été installé, parfaitement aligné entre les deux canapés du salon. Sur la toile, Maya semblait observer la pièce, prête à reprendre le pouvoir et à réaffirmer sa volonté. Un hommage et une nécessité. Ce regard posait sur elle donnait à la jeune fille une confiance en elle bien plus important. Une confiance nécessaire pour diriger la Confédération.
« Madame, vos invités sont arrivés. »
« Faites les entrer. »
Fermant le comlink, Alayna se leva, prête à accueillir ses invités. Vêtue d’une robe rouge simple mais distingué, elle se dirigea vers la porte d’entrer. Sur son visage, son expression traduisait un mélange de plaisir et de confiance. Ces traits lui donnaient quelques années en plus. Pour ceux qui la connaissaient, la nouvelle Princesse avait vieilli de plusieurs années en quelques semaines. Signe du passage à l’âge de raison.
« Alayna, c’est un plaisir de vous revoir »
Le premier homme à passer par l’encadrure était un poil enrobé. Il semblait jovial, presque simplet. Il se précipita presque sur Alayna pour la saluer, dévoilant au passage deux autres silhouettes. L’une semblait être une version plus petite du premier homme, le visage chaleureux en moins. L’autre était plus grande, avec une large carrure mais pas de surcharge pondérale. Ils saluèrent à leur tour la jeune fille, avec un détachement plus grand que celui dont avait fait preuve le premier arrivant.
« Asseyez-vous je vous prie. Quelque chose à boire ? Durton, je vous sers cet alcool de Chazwa dont le palais possède un petit stock pour votre plus grand bonheur ? »
Le plus jovial fut pris d’un léger rire avant d’approuver. Ses deux compères indiquèrent à la Princesse ce qu’il souhaitait en s’installant. Alayna amena alors tout sur un plateau, se servant au passage une coupe d’Emeraude de Chandrila.
« Messieurs, je ne m’attendait pas réellement à vous voir tous les trois. Notre projet de système scolaire commun est si mal engagé que cela à l’assemblée ? »
« Non Alayna, le projet est plutôt bien engagé. Nous avons l’appuis du parti fédéraliste et de la plupart des mouvements citoyens existants. A vrai dire, notre travail sur la loi sera limité. »
« Bien, donc pourquoi réunir notre état-major ? »
Si Durton paraissait au premier abord être un heureux naïf, il ne fallait pas se faire abuser par cette impression. Il était le représentant d’un groupe de conseiller assez conséquent à l’assemblée. Ses compères, Milers et Tenson, représenter également deux regroupements de conseillers. Ensemble, il pesait l’équivalant de 80% des représentants démocrates à l’assemblée. Autant dire qu’il était impossible de se passer de leur avis et de leur approbation lorsqu’une loi devait être présenter. Il était en quelques sortes les voix d’Alayna à l’assemblée. La seule force de la jeune fille face à ses ténors était sa popularité. Elle était plus appréciés des foules et plus proches du peuple que tout ses vieux loups de la politique.
« Nous devons songer à l’élection du nouveau Prima. »
« Evidement. Notre majorité absolue à la chambre nous mets relativement à l’abris d’une défaite, mais vous avez raison, il nous faut nous structurer en vue du scrutin. »
La jeune femme marqua une pause, profitant de l’instant pour porter la coupe à ses lèvres. Milers avait prit la parole pour la première fois.
« Oui bien sûr, il faut se structurer, mais nous avons également besoin d’un leadeur, d’un chef de fil… »
« Nous n’en avons pas ? »
« Si mais… »
« Ce que Durton veut dire, c’est que nous avons décidé qu’il nous fallait un candidat expérimenté. Et vous ne l’êtes pas. »
Dans l’attente du scrutin, la nouvelle Princesse de Chandrila ne voulait pas restait inactive. Après la loi de finance, elle s’activait maintenant à établir les fondations d’un système scolaire commun. La jeune femme poursuivait à présent l’action de sa défunte mère : faire de la Confédération une véritable nation.
Doucement mais surement, la jeune fille s’était faite à son nouveau rôle. Elle prenait même un certain goût à aller de réunion en rendez-vous. La popularité qu’elle n’avait jamais demandée était à présent d’une agréable douceur pour elle. La jeune fille qui avait été propulsé là en quelques secondes était en train de devenir une vraie politicienne. Elle marchait dans les pas de sa mère.
Cet après-midi là, c’était d’ailleurs dans le bureau de la défunte Princesse qu’Alayna se trouvait. Quelques semaines auparavant, après sa nomination, elle avait accepté de prendre ses quartiers dans le grand bureau du palais de Chandrila. Ses affaires avaient remplacé celle de sa mère, ne laissant que çà et là des souvenirs datant de sa prédécesseur. La pièce était globalement restée la même. Un large bureau en bois massif trônait devant une large baie vitrée. Devant, un salon permettait de rendre les rendez-vous plus courtois. Les longs rideaux argentés étaient toujours là, tout comme le lustre d’or et de cristal. A vraie dire, dans la décoration générale, seule un détail avait changé. Face à l’imposant bureau, un cadre avait été installé, parfaitement aligné entre les deux canapés du salon. Sur la toile, Maya semblait observer la pièce, prête à reprendre le pouvoir et à réaffirmer sa volonté. Un hommage et une nécessité. Ce regard posait sur elle donnait à la jeune fille une confiance en elle bien plus important. Une confiance nécessaire pour diriger la Confédération.
Fermant le comlink, Alayna se leva, prête à accueillir ses invités. Vêtue d’une robe rouge simple mais distingué, elle se dirigea vers la porte d’entrer. Sur son visage, son expression traduisait un mélange de plaisir et de confiance. Ces traits lui donnaient quelques années en plus. Pour ceux qui la connaissaient, la nouvelle Princesse avait vieilli de plusieurs années en quelques semaines. Signe du passage à l’âge de raison.
Le premier homme à passer par l’encadrure était un poil enrobé. Il semblait jovial, presque simplet. Il se précipita presque sur Alayna pour la saluer, dévoilant au passage deux autres silhouettes. L’une semblait être une version plus petite du premier homme, le visage chaleureux en moins. L’autre était plus grande, avec une large carrure mais pas de surcharge pondérale. Ils saluèrent à leur tour la jeune fille, avec un détachement plus grand que celui dont avait fait preuve le premier arrivant.
Le plus jovial fut pris d’un léger rire avant d’approuver. Ses deux compères indiquèrent à la Princesse ce qu’il souhaitait en s’installant. Alayna amena alors tout sur un plateau, se servant au passage une coupe d’Emeraude de Chandrila.
Si Durton paraissait au premier abord être un heureux naïf, il ne fallait pas se faire abuser par cette impression. Il était le représentant d’un groupe de conseiller assez conséquent à l’assemblée. Ses compères, Milers et Tenson, représenter également deux regroupements de conseillers. Ensemble, il pesait l’équivalant de 80% des représentants démocrates à l’assemblée. Autant dire qu’il était impossible de se passer de leur avis et de leur approbation lorsqu’une loi devait être présenter. Il était en quelques sortes les voix d’Alayna à l’assemblée. La seule force de la jeune fille face à ses ténors était sa popularité. Elle était plus appréciés des foules et plus proches du peuple que tout ses vieux loups de la politique.
La jeune femme marqua une pause, profitant de l’instant pour porter la coupe à ses lèvres. Milers avait prit la parole pour la première fois.