L'Astre Tyran

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Ce monde est une véritable industrie ambulante sur laquelle ont été bâties des villes orbitales incroyablement laides et hideuses. Metellos est également appelée la "Coruscant morte-née". Attention aux Steeps, d'immenses grenouilles rôdant dans les égouts, et redoutables prédateurs connus pour manger les enfants.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Imriel Elton
#15846
Norax avait rendez-vous avec un des plus grands traders d’informations de Metellos, un ancien contact de la Maison Tagge qu’il avait déjà utilisé dans le passé. Un rodien d’âge moyen ayant une intuition et une méthodologie extraordinaire. Il est connu dans certains cercles pour avoir réussi à retourner un haut officier du BSI dans le temps où l’empire était au sommet de sa puissance, un véritable exploit. Et aujourd’hui ils avaient rendez-vous pour parler affaire.
En entrant dans la pièce, il ne vit aucuns systèmes de surveillance. Mais on n’apprend pas au wookie à démembrer un trandoshan. Il s’installa de son côté du bureau et sortit une antique bouteille de vin d’alderande. Le rodien regarda avec étonnement et poussa un long sifflement admiratif.


-Elle à cinquante ans, elle vient de la cave de la Maison Tagge. Sa devrait suffire je pense.

-Bas mon vieux, tu m’as habitué à beaucoup de choses mais pas à ça. J’ai tes infos, mais je dois être honnête que sa vaux bien plus que ce que je te donne. Et vu la valeur du machin je n’ai pas la monnaie.

-T’inquiète, prend ça comme un payement à l’avance pour mes futures questions.

-Ok. Voilà ce que j’ai pu trouver, elle s’appelle Andréa, zabrak de trente-deux ans, brune d’un mètre cinquante-deux et d’une grande beauté.

-Suivant les standards humains.

-Laisse-moi terminer. Elle est actuellement la matrone d’une petite association de « dames culturelles », des courtisanes. Leur organisation marche plutôt bien mais elle n’arrive pas à la cheville des plus grandes dames ayant ferrés des gros bonnets. Leur association ce définie comme étant une aide à l’ouverture de l’esprit et à la détente dans un cadre privilégié

Mais il se trouve qu’une des leurs c’est fait arrêter pour vol dans une propriété d’un riche magnat industriel local. Un bijou de grande valeur aurait disparu, ensuite il y a une dispute entre les deux, puis la femme du magnat serait entrée en compagnie d’un amant… Au final l’amant à complètement disparut des radars et la gamine se retrouve au trou dans un poste de police des bas-fonds grâce à quelques pots-de-vin. Un contrat a été mis sur sa tête auprès d’un gang et les policiers savent déjà quand intervenir sur la prise d’otage d’un notable de petit niveau. Ça se passera dans quatre jours.


-Le couple ne s’est pas entretué ?

-C’est eux qui ont tout organisé. Je peux savoir ce que tu veux faire ?

-Récolter ce que tu ne peux obtenir.

Norax téléchargea en lui et dans ces cinq assistants les données présentes dans le datapad et sorti de la pièce. Il se retrouva en plein centre commercial. Norax baissa l’intensité lumineuse de son œil et se mêla à la foule pour prendre position sur une passerelle surélevé, il avait ici un point vue dégagé sur la porte d’où il était sorti. Il n’avait plus qu’à attendre.
Pendant ce temps-là ces cinq IA secondaires prirent quelques minutes pour s’infiltrer patiemment dans le réseau de vidéo-surveillance et en prendre le contrôle. Elles se créèrent des comptes administrateurs sans trop de difficultés, mais aucune n’ayant le droit de supprimer ou de modifier les enregistrements en cours. Il fallait savoir se montrer subtil quand on veut ne pas laisser de traces. Les IA récupérèrent des vidéos dans les archives et en firent des montages pour quand il irait intercepter et interroger le bonhomme. Norax n’avait plus qu’à faire le pied de grue derrière son affichage publicitaire holographique.






Six heures, six heures à attendre et à devoir supporter les publicités de ses stupides bipèdes organiques. Six heures pour que sa proie ce pointe. Elle rentre par la porte de service qui mène au rodien et il ressort en quatrième vitesse même pas deux minutes après. En voilà un qui a vendu la mèche, si il avait pu sourire il aurait fait pâlir de jalousie un rancor.
Norax se mit en mouvement pour rejoindre le couloir menant au métro rail de la cité. Il se tint sur le côté gauche du couloir et attendit qu’il approche. Une fois à portée de main il lui attrapa la manche de la veste et se pencha sur lui.


-J’ai la vidéo de ce qu’il s’est passé, suis-moi si t’as le fric pour m’empêcher de tout mettre sur l’holonet.

Sans attendre un instant Norax retourna dans le centre commercial et utilisa une porte de service proche d’un magasin de vêtements pour non humanoïdes. Il arriva dans un couloir de manutention et pris la seconde porte sur la droite. Quelques instants plus tard il fut rejoint par un homme au regard traqué, de la sueur perlant sur les contours de son visage, ses cornes sur la tête semblaient secréter une fine pellicule inconnue. Son costard, d’une grande qualité était bon pour passer à la machine.

-Vous voulez combien ?

Norax et ses IA mirent en place leur camouflage visuel. Dans quelques secondes les écrans vidéo auraient un soubresaut lors de la transition de l’enregistrement sur un autre serveur sécurisé. A ce moment-là ils prirent possession du canal permettant de les observer pour y faire passer les enregistrements retravaillés (dates et heures). Les vidéos montrant le passage de Norax dans ce lieu seraient effacées en même temps que les trois jours précédents dans la même zone afin de brouiller les pistes, et ce grâce à un joli petit programme nommé amoureusement Paupol.
Le lancement des protocoles ne prit même pas une seconde, puis Norax se précipita sur le pauvre hère et le projeta contre le mur. L’homme se releva un peu sonné et reçut le poids de tout un droïde sur son bras gauche avec un bruit de craquement d’os. Norax donna une frappe dans le bas de la colonne vertébrale et entendit un hurlement de douleur.

-Pas besoin de crier, tout est insonorisé. Avant ici il y avait un compacteur, mais je le remplace le temps de notre rencontre.

-Pitié !

-Pourquoi, mes fonctions m’indique que je vous allez pouvoir tenir encore plusieurs heures.

-Je peux vous donner de l’argent, beaucoup d’argent !

-C’est vrai que c’est un autre plaisir. On parle de combien ?

-Beaucoup, pitié ! Ma carte bancaire est dans mon portefeuille, prend tout ! Mais laisse-moi en vie !

Norax prit le portefeuille et trouva comme il l’avait dit sa carte bancaire ainsi que pas mal de crédits. Il photographia tous les papiers et indices possibles avec ces canaux visuels, puis les envoya à un sliceur qu’il avait contacté plutôt. Norax retourna son attention sur la chose tremblotante qui gisait à ses pieds.

-C’est quoi ton code ?

-25MP

-Et le code pour accéder aux comptes de ton entreprise ?

Il appuya cette dernière demande en positionnant un pied sur le coude de son bras valide. Puis il força un peu. Le hurlement de douleur était d’une intensité ! Heureusement que les murs sont fait pour.

-JFG, JFG, c’est tout pitié c’est tout !!!

Norax abattit son poing sur la nuque du morceau de viande et brisa cette dernière. Mort.
Le slicer le recontacta et lui demanda les codes de l’entreprise en échange d’un accès total aux comptes personnels du gars. L’échange se fit rapidement et ils se quittèrent sans un mot de plus.
Norax laissa le corps dans la pièce non sans tirer quelques coups de blasters sur le gars pour faire croire à un règlement de compte. Il laissa un portefeuille vide des papiers importants pour les cacher dans le faux plafond en les déchirants en petits morceaux. De quoi interloquer les enquêteurs. Puis il quitta la salle pour rejoindre la zone piétonnière et s’intégrer dans la foule de ce monde ville.

Paupol marcha bien, trop bien. Il fit ce qui lui était demandé et il continua à détruire toutes les données ayant un caractère visuel à sa portée. Il fallut un certain temps aux slicers pour le circonscrire et l’éliminer mais le mal était fait, énormément de vidéos de surveillance, de publicités, de rapports de réunions et d’entretiens d’embauches avaient disparus.





Norax avait retiré 125 000 crédits depuis une borne en payant un gosse des rues. Ce dernier avait halluciné et songé à fuir, mais le droïde était effrayant. Puis le fait d’avoir cinq cents crédits et d’en sortir vivant était déjà pas mal, beaucoup de maturité pour un petit.
Après avoir fait des imprimes écrans de toutes les données comptables, Norax avait examiné à l’aide d’un logiciel comptable pour comprendre le bordel qu’était les informations présentes. Des montages de partout, des traces de transactions énormes. Mais cela n’était pas ces oignons, il se concentra sur les visites culturelles et les achats s'en approchant. Il mit une journée entière avant de déterminer l’adresse de destination de cet argent, lui-même… En examinant les autres transactions, il fut facile de déterminé que le gars était en fait le dirigeant de cette association de courtisanes, c’était lui l’entremetteur. Norax resta perplexe, pourquoi ce gars avait utilisé les services de ses propres filles en l’affichant sur ses comptes ? Cherchait-il à rester anonyme tout en profitant des largesses de son affaire ? Et la dernière rencontre aurait mal tournée, la gamine aurait découvert le pot aux roses ? Il ne reste plus qu’à aller voir.


Quartiers bas du district 9 du Secteur 51 / 18h30

-Hé mec, c’est quand con va se faire la fille ? J’dois rejoindre ma copine sinon elle va gueuler.

-Écoute l’autre, c’est sa femme qui lui dit quoi faire, tapette !

-Répète si t’as des couilles !

-Bonjours messieurs, j’ai entendu votre conversation et ..

-Dégage de là si tu veux pas mal finir.

-Que de violences, moi qui voulait vous engager. J’ai justement besoin d’aide.

-Nan mais ho, il nous prend pour des crevards l’autre là.

-Attend ! Tu payes combien ?

-20 000 crédits pour me ramener la fille en bon état et pas violenté. Plus 5 000 pour votre silence.

Les trois malfrats se regardèrent avec des yeux ronds. Le commanditaire avait offert à peine 1 000 crédits pour l’élimination de la gamine.

-Montre le fric.

Norax sortit des dataries de sa poche en même temps qu’un pistolet blaster. Les trois bandits se jetèrent des regards avant que le plus costaud n’avance.

-On prend, mais si il y a pas le fric promis on te descend. Et après ce coup-là on ne se voit plus jamais.

-C’est bon pour moi


Quartiers bas du district 9 du Secteur 51 / 22h42

La femme était plutôt belle suivant les standards biologiques bipèdes. Elle devait avoir dans la petite vingtaine. Elle donna très facilement l’adresse où se trouvaient les autres courtisanes et répondit aux questions de Norax. Elle avait bien découvert le pot aux roses, par hasard en utilisant le poste holonet de son client-patron. Le reste des informations fournies par rodien n’était qu’affabulation. Elle avait simplement était mise en prison contre une grosse somme d’argent. Elle fut surprise de ce voir rendre sa liberté tandis que Norax allait rencontrer ses compagnes.




Il était face à une zabrak en tenue de gala devant un bureau croulant sous les papiers. Les filles avaient été surprises de le voir venir dans leur refuge. Les protestations fusèrent jusqu’à ce qu’il sorte sont pistolet blaster et demande à parler avec la patronne. Et cette dernière n’était clairement pas contente de se faire braquer par un inconnu.

-Commençons donc.

-Hum

-Mon nom n’est pas important, mais mes actions parlent pour moi.

Norax prit un datapad présent sur la table et y transmit un lot de données, puis il lui tendit.

-Regardez s’il vous plait.


La femme prit le datapad et ouvrit grand les yeux. Elle pouvait découvrir les photos du corps de son ex patron, la vidéo à partir des caméras de Norax de la négociation et de la libération d’une de ces filles. En en fin de dossier une analyse de bilan comptable expliquant comme falsifier les données pour les nuls. Elle examina pendant de longues minutes la tablette sans pour autant perdre de vue le droïde cyclopéen qui n’avait toujours pas rangé son arme.

-Je vous offre votre liberté et mon silence contre une chose. Je veux toutes les informations que vous avez sur la dame araignée.

-Vous savez ce qui vous attend ? Elle est intouchable depuis l’époque de l’ancienne république, personne ne connait son âge ni l’étendue de sa puissance. On dit qu’elle aurait était la maitresse de palpatine pendant un temps. Il y a beaucoup de rumeurs, mais je sais une chose, c’est une femme terrifiante.

-L’information s’il vous plait Andréa.

La zabrak fouilla pendant quelques instants dans son bureau avant de lui tendre une disquette.

-Dedans il y a le moyen de la contacter. Comment saviez-vous qu’elle nous a contactés ?

-Secrets d’alcôves ma chère.

Une dernière chose avant d’y aller, les gredins qui ont libéré votre amie m’ont dit qu’ils avaient perdus le dossier sur elle pendant son extraction. Allez lui dire qu’elle ne craint plus rien.


Norax ouvrit la porte quand elle l’interrompit en lui posant la main sur son épaule gauche.

-Merci, merci pour tout ce que vous faites pour nous. C’est rare les gens comme vous.

Norax resta quelques instants figé avant de sortir et de fermer la porte sans ce retourner. La gentillesse n’est pas dans sa programmation, par contre manipuler les sentiments des autres pour les empêcher d’avertir ces futurs proies, c’est prévu dans les lignes de codes.

Quelques jours plus tard la police trouva un rodien connu pour être un receleur d’informations mort en une centaine de morceaux. Il aurait trébuché alors qu’un train arrivé, mais les caméras ont eu un bug général sur une large zone. Le dossier sera fermé en concluant que le rodien est mort en ayant fait un malaise qui l’aurait fait tomber devant le train.





Norax examina avec attention les données présentes dans la disquette. Un ingénieux système intégré dans le programme aurait normalement prit le contrôle de la machine ayant commencé la lecture pour envoyer sa localisation à son commanditaire, mais c’est dans Norax qu’il s’ouvrit. Il faut avouer que la surprise ne fut pas très agréable et la petite bête vite maté. Puis autopsié. Tout un patatras de sécurités et de cryptages pour en venir à une simple adresse holonet.
Norax allait rechercher les profils évoluant dans l’espace holonet. Car bien souvent les algorithmes gérant les adresses holonet réunissent ensemble des adresses ayant des profils similaires par soucis de gestion. Localisation physique, rythme de connexion, mots-clés utilisés ou encore taille des envois de dossiers effectués. S’intéresser aux adresses évoluant aux alentours de la cible pourrait aider à récolter ce genre d’informations sans se faire remarquer, ou tout du moins par l’objectif.
Rechercher directement cette dernière serait une erreur, un simple programme suffirait à détecter le curieux et à faire disparaître les preuves. C’est un long travail qui allait commencer. Le but était de mener des recherches à large spectre afin de se rapprocher petit à petit du point voulu, les adresses dites voisines. La tâche devait être fait avec des règles très précises, ne pas utiliser la vitesse de traitement d’une IA mais celle d’un être biologique, respecter des heures d’absences pour simuler des périodes de repos, mais surtout faire des recherches et analyses n’allant pas directement vers la cible. Ceci afin de réduire le risque de détection.

Rien que de trouver les adresses voisines fut un travail d’une semaine entière. Mais le résultat fut à la hauteur de Metellos, quatorze millions d’adresses holonet pourraient correspondre au profil recherché… Devant l’ampleur de la tâche, Norax hésita à utiliser la méthode du rentre dedans. Mais il devait accomplir son travail avec le plus de discrétion possible. Avec ces IA il lança une campagne de piratage massif. Un premier compte fut cracker un rentrant 1234 comme code, affligeant. Norax l’utilisa pour envoyer des messages sérieux en copiant le style de l’utilisateur afin de transmettre un simple programme observant et transmettant ce qui était affiché à l’écran. Puis dès que les soupçons et les questions arrivèrent il fit une campagne de spam pour noyer le plus d’adresses possibles. Seules les personnes ouvrant son message seraient infectées par un simple virus transmettant les codes d’utilisateurs…. Puis avec sa rapidité de traitement d’information et de ses cinq IA il les transforma en machine zombie quelques jours plus tard. Plusieurs milliers de machines à sa disposition pour ravager cet espace de l’holonet. La puissance de calcul disponible pour pirater, trouver les codes des machines, déborder les firewalls était exponentielle. Norax dirigea le tout pendant deux bonnes heures avant que des slicers ne se mettent à la chasse. Qu’ils bossent pour le gouvernement, des entreprises ou encore en freelance, c’est près d’un millier d’entre eux qui travaillèrent en rang serré pour affronter la bête. Une bête qui devint vite incontrôlable avec la masse incommensurable de ligne de codes que c’était devenu. Quatre heures après le début de la bataille le monstre se retourna contre lui même et les bouts restants furent traqués et effacés par les slicers. La zone holonet était maintenant dans un chaos total, si l’on devait faire une comparaison physique, l’on pourrait dire que c’est comme un soleil qui aurait explosé dans un espace restreint. Les vagues de données hors de contrôles voyageant de part et d’autres de cette zone, ravageant le peu d’ordre remis en place par certains slicers. C’est le moment que choisi Norax d’intervenir avec ces IA. Il communiqua avec un groupe de slicer indépendant pour proposer son aide, chose qui fut accepté car la masse de données pouvait à tout moment déborder sur d’autres pars de l’holonet. Ensembles ils travaillèrent d’arrache-pied pour traquer et éliminer les lignes de codes. Face à leurs réussites, d’autres vinrent s’unir pour les aider. Petit à petit, au fil des jours, les lignes de codes sauvages furent nettoyées et le réseau remis en place. C’est à ce moment là que Norax mis en place ses propres programmes. Restructurer des schémas de communication est comme faire de la plomberie, différents tuyaux pour différents liquides. Sauf qu’ici c’est pour plusieurs millions de personnes, et seules les IA peuvent avoir une vision globale de la situation tellement le travail est énorme.
En aidant à tout remettre en place, il glissa de manière aléatoire des programmes copiant le contenu des messages et les adresses holonets concernées.

Il fallut attendre pendant plusieurs semaines pour recouper les données récupérées. Un travail titanesque mais avec enfin un résultat, une adresse physique.





Comment dire… Oui il est devant l’adresse. Oui c’est habité. Mais c’est dans les taudis ! Cette info ne mène en rien à a la dame araignée. Mais ça a demandé tellement d’efforts pour l’obtenir qu’il faut aller voir.

Norax ouvrit la porte du petit gourbi et se retrouva dans une atmosphère des plus perturbantes. Un sol recouvert de tapis provenant des quatre coins de la galaxie, un diffuseur d’odeur, des sculptures le long des murs et un ortolan bleu (espèce humanoïde éléphantesque) qui devait faire dans la demi tonne. Surpris, ce denier bougea avec une agilité stupéfiante pour sa masse. Il saisit une des statuettes pour le menacer comme avec une masse.


-J’ai déjà payé ton gang, si tu ne veux pas de problèmes dégage !

-Mais c’est toi qui a des problèmes.

Norax dégaina dans le même temps sa vibro-lame et son pistolet blaster.

-T’est venu pourquoi ?

-Tu n’es pas la dame araignée, nan ?

L’ortolan ne réagit pas physiquement, mais sa chaleur corporelle augmenta rapidement tandis qu’un profond silence s’installé entre eux.

-Non tu ne l’est pas, par contre tu dois sûrement bosser pour elle.

Cette fois la réaction fut gestuelle, un pied qui se déplace de quelques centimètres, une main qui serre son arme improvisé et les muscles qui se gonfles sous la peau. Norax tira avec son blaster mais bouboule avait déjà prévu le coup, il esquiva son tir et se porta au corps à corps. Norax lâcha son arme pour empoigner à deux mains sa vibro-lame et fut surpris de ne pas la voir découper comme du beurre cette statuette en bois. Il y avait un mince bouclier autour, le salaud avait déjà prévu ce genre de situation ! Très vite il changea de style de combat et se porta sur l’esquive des coups. La force de gras sur pattes était monstrueuse. Norax fit en sorte que bouboule frappe ces œuvres d’art au lieu de le toucher lui, l’amenant à s’énerver. Mais le bougre savait garder son calme et cela renforça sa volonté de l’accrocher au mur avec les autres. Puis Norax se retrouva coincé dans un coin de la pièce, son seul obstacle étant se soldat déguisé sous cette couche de graisse. L’ortolan leva son arme avec rapidité et l’abattit tout aussi vite. Vainement Norax interposa sa lame pour parer le coup. Et c’est avec surprise que l’arme se découpa sur le fil de l’épée. L’ortolan resta interloqué pendant quelques instant, ce qui suffit à Norax pour lui transpercer le cuir du ventre et remonter jusqu’à la base du crâne. Le monstre s’effondra dans un bruit sourd et une cascade d’organes chutant de son torse béant.
Norax gagna rapidement le poste holonet de feu tas de graisse et examina toutes les données présentes. Il ne pouvait se permettre de tout copier sans risquer de déclencher un programme de protection qui pourrait tout effacer. Il consulta donc avec intention les données concernant les échanges de communications, et il trouva des centaines de messages concernant directement la dame araignée. Sans perdre un instant, il fit des photos de l’écran avec ces capteurs visuels de tous les messages qu’il trouvait pertinent. Une fois finit, il retira une planche du sol avec sa vibro-lame et trouva ce qu’il voulait, une conduite d’air vicié. Dans les citées monde se sont des tuyaux sous très haute pressions chargé d’évacuer l’air toxique ou vicié provenant des zones les plus profondes vers une usine de traitement. C’est fait pour endurer beaucoup de chose, mais pas trois chargeurs de blaster portés à surcharge sur un même point. Il les relia à la console holonet et programma pour que ça explose dans quelques minutes.

Les informations parlèrent plus tard d’une vaste zone abandonnée ayant était rasé par l’explosion d’une conduite d’air vicié. Il y aurait la mort d’un marginal…
#15887
Les messages recelèrent d’informations diverses et variés. Des comptes offshores, des comptes holonet fictifs, mais surtout le carnet d’adresse des courtisans et courtisanes affiliés à la dame araignée. Car oui, bien souvent les êtres organiques ne voient que le gente féminine pour ce travail au travers d’un prisme culturel. Mais la vérité est que des mâles sont aussi présents, même si ils sont minoritaires.
Pour une fois les informations furent structurées et organisées. Le réseau de Metellos était de composé de plusieurs milliers de travailleurs culturels, travaillant tous à différents niveau de la société. Certains n’offraient aucunes prestations autre que d’offrir une oreille attentive et un rôle de conseillé. Tandis que d’autre allaient plus loin… La diversité des personnalités, des races et des profils présents démontré un réseau ayant plusieurs années voir plusieurs décennies d’existences.
Les seules interactions entre l’ortolan et les courtisans étaient l’échange d’informations récoltés, de données sur les clients et de rapports sur les rumeurs actuelles. Mais des phrases présentent dans certains messages étaient très clairs quant à la situation de l’organisation, c’est en perte de vitesse net. Les histoires de membres qui deviennent free-lance et s’amarouche définitivement avec un client font fureurs. Cela en incite à mettre les voiles, à proposer des contrats de mariages et d’autres accords afin d’avoir une situation fixe. Car l’organisation récupère une part des gains et les informations récoltés contre l’intégration de la personne dans son carnet de contact et la promesse d’essayer de lui trouver du boulot. Si cela marchait dans le temps de l’empire et pendant la période de libération, aujourd’hui c’est une stratégie commerciale qui freine les activités.

Norax examina avec attention un message adressé à un contact faisant état d’une courtisane au sein de l’organisation mettant en œuvre des actions pour prendre le pouvoir, en fin de message une adresse holonet était donnée pour être transmise à des gens ayant les capacités de faire des éliminations discrètes. Norax ouvrit sa connexion holonet et prit une demi-journée pour mettre en place des sécurités afin de ne pas être traçable. Il fit tester sa sécurité par les trente slicers présent dans la résidence de la Maison Tagge de Tépasi. Ils repoussèrent son attaque mais ne purent voir sa provenance une fois sorti du réseau interne. Il ne reste plus qu’à contacter la personne concernée. Il se mit en appel inconnu et empêcha son interlocuteur de pouvoir voir son visage depuis la console holonet lui servant de relais.

-Bonjour, service de communication de l’établissement des effluves dansantes.

-Bonjour, je viens pour le contrat, c’est l’antenne de Metellos qui m’a contacté.

-Ha, oui, je vous passe la personne en charge.

-Marion Raven, que puis-je pour vous ?

-Votre ortolan de Metellos m’a donné cette adresse pour un contrat d’élimination.

-Vous savez qu’il ne travaille plus pour nous ?

-Oui, il est mort par ma main. Rien ne le prouve, mais normalement un SDF ne devrait pas pouvoir se payer des augmentations cybernétiques et une révision de bio-ingénierie. Sa foutue statuette avait un bouclier intégré et il bougeait avec rapidité.

-Mais pourquoi l’avoir éliminé ?

-J’avais un contrat sur lui et il a cru que je venais pour la mission que vous proposez.

-Comment savoir que vous n’allez pas nous trahir ?

-Je ne fais que des contrats sérieux et d’un certain niveau. Je me suis fait avoir en l’éliminant, il valait plus. Je pense qu’avec sa vous pouvez voir mes compétences. Je ne m’embarrasse pas avec les sentiments.

-Vous venez de tuer un des nôtres et vous voulez que nous vous engagions ? C’est caucasse.

-Vous continuez de parler avec moi et n’avez toujours pas tenté de pirater ma connexion, sa veut dire que je vous intéresse. Vous ne pouvez pas vraiment trouver de traces de moi sans contacter un trader d’informations particulier, et ce dernier vient de mourir après avoir tenté de me vendre. Je ne suis dans aucuns camps, je fais le contrat et je disparais. Si travailler avec vous paye bien et que vous êtes réglo je vous contacterez dans le futur pour de nouvelles offres. Et bien sûr j’évite de prendre des contrats sur mes contacts.

Servez-vous de ce contrat comme test, donnez-moi les informations sur la cible et je vous la ramène vivante.


-Un accident est voulu.

-Je vous offre la séance d’interrogatoire pour cette démonstration, vous aimeriez sûrement poser quelques questions. Non ?

-C’est une offre alléchante, un échec et …

-Si je suis ou j’en suis c’est que je réussis envers et contre tout. Mes échecs ne le restent jamais très longtemps. Et je ne prends qu’un contrat à la fois, par respect du client.

-Je vous transmets les informations. Bonne chasse.



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