L'Astre Tyran

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Recouverte de montagnes, cette planète isolée de tout est certainement l'une des planète les plus difficile à prendre par la force des armes. Elle est une véritable forteresse pour son détenteur et bénéficie des apports de la Voie Commerciale de Byss.
Gouvernement : Empire
#12206
[table align="left" border="0" bgcolor=black]Difficulté : °°°°
Type de RP : 3 ( passe en RP de type 2 si 4 joueurs et + )
Concerne :
  • Ordre Jedi
  • Ordre Sith
Planète ou Lieu : Prakith
Région précise : Régions Sud-Ouest
Mission : Repérage.
Contexte : *Une source d'énergie de la Force a été détectée. La Force envoie des visions à ses manipulateurs. Des créatures anciennes gardent une caverne qui fourmille de secrets. Que cache-t-elle ?*
Récompenses : Un holocron Sith, apprenant le sort "Rage Obscure [Niveau Apprenti]", deux cristaux de sabre rouge synthétiques.
Mentions particulières : Conflits en perspective.
Statut : Pas encore faite [/table]


[Grotte de Prakith, deux semaines après la quête de l'Executor]



"L’émotion me procure la passion
Par la passion, j’obtiens la tristesse
Par la tristesse, j’obtiens la solitude
Par la solitude, je trouve la sérénité
Par la sérénité, je deviens plus puissant
Par la puissance, j’impose l’harmonie.
La Force me guidera."



Ainsi se résumait le code, la ligne de conduite, le but. Les Jedi et les Sith ne comprendraient jamais cela. D’une certaine manière, ce code représentait son identité, sa vie. Chacun avait son propre code et avait la capacité d’en faire un. Seuls les idiots suivent aveuglement les dogmes qu’on leur donne. Celui-là, elle le notera quelque part, il ne fallait pas qu’il sorte de son esprit. Helera était à bord du fantôme, un vaisseau incroyable, vitesse, visé et même accélération. Sans parler du camouflage … Il n’y avait rien de mieux en ce bas monde, rien de mieux qu’elle n’eut elle-même conduit. Là, elle partait pour Prakith, chercher deux trois matériaux dont Jenna avait besoin. Elle était une sorte de livreur, celui que l’on envoie faire les petites courses quand on n’a pas envie de bouger. Celui que l’on regarde du coin de l’œil sans jamais réellement faire attention à lui. C’était cela qu’elle ressentait. Mais en même temps, cela l’arrangeait. Non pas que la présence de Jenna l’importune, bien au contraire, seulement, être seul quelque fois, c’est bien aussi. Et ce n’était pas sur ce gros caillou qu’elle trouverait du monde. Il s’étendait tel un astre vert, dense, emplie de brume épaisse. Cela faisait froid dans le dos quand on pouvait y penser. Mais ce n’était pas cela qui l’empêcherait d’avancer dans la jungle dense. Elle devait retrouver l’ancien siège de l’inquisitorius, la base ou quelque chose qui avait appartenu au groupe. Elles y étaient déjà allées avec Jenna, mais cette fois elle revenait seule. La mission n’était pas tellement compliquée...

Virevoltant comme un moineau, elle frotta l’orbite de la planète afin de l’intégrer plus doucement. Un choc direct l’aurait consumé trop vite, il ne fallait pas jouer avec les lois de la gravité. Pour l’isolement, rien de mieux que l’emprisonnement. Ainsi, elle avait pris son armure nouvellement créée et cette fois, son masque métallique reposait sur sa tête. Une vision réduite ? Loin de là, les trous pour les yeux étaient suffisamment dessinés pour avoir un bon axe de regard, tandis que la Force lui servait à voir ce que ses yeux ne percevaient. De surcroit, la Force était bien plus utilisée que ses simples sens. Le casque en lui-même avait été fait dans le même utilisé pour les armures des soldats, léger et résistant. Le nom néanmoins lui échappait, et elle n’en avait à la limite, rien à faire. Il était composé d’une ouverture conséquente devant la bouche, pour ainsi placer le système de respiration et de filtration de l’air. De plus, elle y avait ajouté un micro émetteur permettant de se connecter directement aux systèmes de communication. Pour les oreilles, on retrouvait le même système, adapté pour l’ouïe, mais encore une fois, la Force était ses véritables oreilles. C’est ainsi qu’une fois arrivée dans la basse atmosphère, elle contacta le quartier général de l’inquisitorius sur Bogden et le vaisseau mobile.

-J’arrive sur Prakith, Helera terminé.

Puis elle coupa toutes les communications, elle n’allait pas se faire embêter pendant son temps libre. Néanmoins, alors qu’elle descendait, elle eut comme un léger picotement derrière la nuque. Ce n’était pas réellement sur la peau, c’était plutôt dans la peau. Et ce n’était pas la nuque, c’était plus profond encore. Une douleur au niveau de ses yeux se réveillé, comme si l’on y enfonçait un pieu profondément. Derrière le masque, elle cligna des yeux alors qu’un éclair lumineux se forma à ce moment là. Le nerf avait probablement dû être maltraité. Elle exécuta de nouveau l’action mais la douleur ne cessait de croire, jusqu’à ce que le noir immerge son esprit. La présence obscure gigantesque émanait de la planète, toute la planète. Une tornade se matérialisa pour laisser apparaître une main qui s’écrasa sur son vaisseau et le traversa littéralement. Une voix alors retentit dans ses oreilles telles un bourdonnement incessant. Rauque, très grave, elle parlait en appuyant sur tous les mots :

-La colère sonne le glas de la raison … Mais son pouvoir est sans limite.

Le dernier mot résonna comme dans un espace ouvert. Les réverbérations s'estompèrent petit à petit avant que le silence complet ne s’installe.

-Vous … n’y survivrez pas.

Des tremblements parcoururent alors son corps tandis que l’obscurité quittait petit à petit l’espace, dévoilant le ciel bleu et … la forêt qui grandissait. Absente pendant ces quelques temps, elle n’avait pas pu contrôler son appareil qui continuait inlassablement sa course vers le sol. La jeune femme expira lentement puis se concentra sur la Force. Alors que le vaisseau tourbillonnait latéralement, elle tira la manette vers elle, de sorte à créer une poussée vers l’arrière. L’engin arrêta sa course de côté et se positionna tête vers le bas, chose qui n’était pas réellement prévu. Helera engagea alors les rétro-propulseurs et tourna sa manette vers la droite, de sorte à contrecarrer la gravité. La carlingue vibra sous l’effort et l’appareil se redressa, exécutant des cercles jusqu’au sol, se posant ainsi sans effort. C’est à cela que l’on voyait les pilotes de Kuat. Ils construisent leurs vaisseaux et ils les manient sans dégâts. Même elle n’avait conduit que des chasseurs ou des speeders, elle se débrouillait quand il s’agissait de faire des manœuvres complexes ou des choses comme cela. Elle devrait apprendre à faire cela en combat et elle deviendrait un as.

Elle était posée dans une petite clairière au milieu de la forêt. L’herbe était complètement carbonisée sous le vaisseau et les branches s’agitaient encore à cause du spectacle auquel elle venait d’assister. Quelques feuilles tombèrent alors sur le fantôme puis des morceaux de branches, rayant la belle peinture.

-Pilotes de Kuat … sans dégâts … la prochaine fois je pense à rien …
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le ven. 11 juil. 2014 12:27, modifié 1 fois.
#12213
Pendant près de vingt bonnes minutes, Helera n’avait cessé de couvrir son vaisseau de branches, de feuilles et tout ce qui l’aurait rendu indétectable depuis le ciel. Concernant le sol, elle avait simplement amassé des feuilles mortes qu’elle avait disposées du vaisseau. C’était toujours mieux que rien. Tout en faisant cela, elle réfléchissait à la voix qui avait résonné dans son esprit. Les questions typiques lui couraient sur la tête. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Et aucune réponse ne semblait s’illuminer d’elle-même. La seule chose à faire c’était de voir ce qu’elle pourrait trouver justement. Elle avait dû se poser en urgence, mais n’avait aucune idée d’où elle se trouvait. Elle ferait un tour dans le périmètre pour voir si des éléments ne lui rappelaient pas des souvenirs. Au moins, les moteurs refroidiront un peu et elle pourra repartir sans danger. Capuche sur la tête, cape sur le dos et ceinture bien serrée, elle était prête pour affronter la forêt. Ou peut-être était-ce une jungle. Le bruit des animaux environnant emplissait totalement l’espace. Il n’y avait jamais de silence. Les oiseaux semblaient se répondre, tandis que les arbres agitaient leurs feuilles sèches. L’atmosphère était particulièrement stressante. Le seul soleil de la planète se couchait petit à petit et les teintes orange de celui-ci se déversaient, rendant tout un peu plus lumineux et plus vieux. Il n’y avait aucun point de repère sur le sol, autour d’elle. Seule la Force la guidait à travers cet épais amas de végétation. La jeune femme était relativement sur ses gardes et le sabre n’était jamais très loin de sa portée. Au contraire, elle avait plutôt tendance à passer les doigts sur la poignée. Ce qui devait être une mission facile se transforma bientôt en une véritable histoire d’horreur. Pourtant, il n’y avait rien autour d’elle, les animaux, elle n’en voyait pas. C’était juste terriblement apeurant ce rien justement … La Force lui permettait de voir bien plus encore que sa vue mais ce n’était toujours pas suffisant. Son souffle déformé par le masque vibrait comme le râle d’une personne âgée. Il n’y avait là dedans rien qui aurait pu rassurer.


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Son chemin se poursuivit pendant presque trente minutes, s’enfonçant plus encore. Elle passa sur des rochers et se mit à grimper une paroi, ou plutôt une pente légèrement inclinée, toujours recouverte par le manteau de feuilles mortes à terre. Le bruissement de celles-ci sous ses pas était le seul son qui pouvait être à la limite familier, donc réconfortant. Mais celui-ci parti, car le sol recouvert de feuille tantôt devint roche grise. Un granite brute qui facilitait la légèrement ascension mais qui était bien plus dangereux. Une mauvaise chute, une perte d’équilibre et personne ne viendrait la sauver. La jeune femme trouva un promontoire s’arrêter quelques temps et se retourna, faisant face à la forêt. Celle-ci s’étendait sur plusieurs dizaine de kilomètre, on aurait pu même dire à perte de vu. Le soleil était encore présent et irradiait de ses rayons, réchauffant l’atmosphère. Une très légère brise c’était levé dans les hauteurs, de telle manière que combiner ces éléments procurait des sensations de paix, de calme. C’était bon. Elle ferma les yeux et écarta les bras, se laissant traverser par ces éléments. La peur néanmoins ne partait pas, il y avait tout de même ce très léger picotement derrière sa nuque, en plus d’avoir un pincement au cœur. Une vibration à peine perceptible frémit alors dans l’air, comme … une voix. Un très léger son. C’était peut être le vent après tout, son esprit lui jouait surement des tours. Quand elle se retourna face à la montagne, le bourdonnement se fit plus présent, plus perceptible. Sans que cela ne fut pour autant perceptible. La peur crut quand elle se sentit observé. Ce son n’était pas naturel, il n’y avait rien de naturel ici. Sa respiration s’accéléra alors qu’elle se retourna vers la forêt pour faire demi tour, cependant … D’ici, elle pouvait entendre le bruit des feuilles et des branches qui craquent. Le haut des arbres bougeaient par intermittence, se balançant pendant quelques secondes avant de revenir à la normale. Ce mouvement était tout à fait rectiligne et cohérent, il allait d’arbre en arbre. Le trajet était clairement dessiné, toujours loin, il avançait lentement … vers elle. Le son se faisait plus fort, les feuilles se froissaient plus, les branches tombaient.

Prise de panique, elle n’avait qu’une solution, fuir. Alors que les rayons se tarissaient peu à peu et que la nuit tomberait bientôt, Helera continua de monter. Pour aller où ? Aucune idée, le plus loin possible de ce qui approchait. Son cœur battait la chamade, ses jambes flageolaient. Cette peur venait du plus profond de son être, c’était ses propres sens qui la mettaient en garde. On l’observait, on la suivait. Cette planète était noire et voulait l’engloutir. Elle luttait pour vivre, pour survivre dans ce monde hostile. La cadence était toujours aussi croissante et elle n’osait pas regarder en arrière, de peur de découvrir ce qui la suivait. La faune de cette planète lui était totalement inconnue, elle ne voulait pas tomber nez à nez avec un monstre, ou pire encore. La jeune femme grimpa encore, s’aidant désormais de ses mains gantées pour poursuivre, la pente devenait plus raide, les roches plus coupante. L’air même s’emplissait d’une odeur de souffre et de charbon asphyxiante. Son filtre était-il cassé ? La paroi était à 90 degrés désormais, juste un petit effort, surtout ne pas regarder derrière soi, continuer le plus vite possible, ça ne peut pas la suivre ici. Les derniers rayons du soleil se rétractèrent, laissant la place à la pénombre de la nuit nouvellement arrivée. Une main, puis l’autre et elle se retrouva sur une plateforme relativement plate. Des mottes d’herbes avaient poussé ça et là, seul endroit encore viable pour vivre. Devant elle, une immense grotte, creusée dans la montagne. Elle osa tourner le regard vers le bas, mais la nuit était trop présente pour voir quoi que ce soit. Rester ici serait inconscient, une seule chose à faire, rentrer dans la grotte. Au moins elle verrait les monstres venir.
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le jeu. 10 juil. 2014 12:30, modifié 1 fois.
#12230
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L’immense structure minérale s’étendait devant elle tandis que le vide se trouvait derrière. En d’autre terme, elle n’avait pas le choix, elle devait avancer. De plus, elle sentait quelque chose la suivre, l’épier, la sentir. Une ombre qui se déplaçait furtivement entre les roches et les mottes d’herbes qui s’étendaient ça et là. Ces mêmes roches qui étaient blanches auparavant et qui s’étaient totalement noircies avec la pénombre croissante. A l’intérieur du trou béant, un air froid émanait en furie et venait caresser son armure et faire voler sa cape en arrière. Il s’infiltrait par quelques aspérités en vibrant et produisant un son strident, telle une longue plainte. Pourtant, la logique aurait voulu que ce soit l’inverse, c'est-à-dire qu’il pénètre dans la grotte, pas qu’il en ressorte. Tout était fait pour lui faire, et cela réussissait. D’aucun aurait pu être arrogant et foncer tête baissée, mais pas Helera, pas sans réfléchir. Le choix lui était cependant totalement restreint. Alors même que le noir total ne s’installe sur la planète, que les animaux de la nuit hululèrent et hurlèrent, elle pénétra, sabre laser en main.

Dedans, il faisait humide comme on aurait pu s’en douter. Aussi bien dans la température que dans les d’odeurs. Une fine odeur de moisie, de champignon flottait. Les parois étaient gelées au toucher et quelques goutes y perlaient. La lueur rouge de son sabre éclairait tant bien que mal, dans ce genre de situation, ce n’est pas tellement la meilleur des couleurs. Elle agressait ses yeux et l’obligeait à les plisser. Dans cet endroit abandonné de tout, la Force était perturbée, oscillait, ondulait. Il y avait des fluctuations perceptibles, des fluctuations noires. La jeune femme avait beaucoup de difficulté à se contrôler. La peur, toujours cette même peur qui emplissait son cœur, son esprit et tous ses sens. Le boyau dans lequel elle avançait n’aurait pas pu laisser passer plus d’une personne. Large d’un seul mètre, elle dû se mettre de profil pour avancer convenablement. Aucun bruit n’était perceptible, seulement le vrombissement de son sabre et les goutes qui frappaient la roche. Pendant plusieurs minutes, elle resta dans la même position, avançant maladroitement et dans des directions totalement aléatoires, de toute manière, il n’y en avait qu’une. On posa une main sur son épaule et elle se retourna d’instinct, mais rien. Le noir était derrière elle. La jeune femme sentit comme une main qui vint caresser sa nuque très légèrement. C’était impossible avec son casque, mais alors … Il n’y avait pas de bruit et elle était totalement concentrée à tenter de percevoir quoi que ce soit. Le vent se remit à vibrer, plus violement cette fois, sans qu’aucune brise ne la touche. Elle agita son sabre en l’air puis devant elle, sans que rien ne montre un quelconque trou qui pouvait expliquer ce phénomène. Helera avança encore de quelque pas pour s’arrêter de nouveau. Le souffle du vent se faisait enfin ressentir et elle crut que quelque chose murmurait. C’était comme si des mots sortaient d’un sifflement. On entendait mais pourtant on ne comprenait pas.

Sa tête pivota légèrement vers la direction d’où elle venait pour vérifier encore que le noir était toujours là. Et en effet, il y était toujours. Cependant, on voyait quelque chose, une petite lueur, non, deux. Encore une fois elle plissa les yeux pour mieux percevoir ces petites lumières rouges au fond du tunnel. Elle retint un cri et tourna son sabre vers les lumières. Les deux yeux clignèrent et s’évanouir. Car oui, il s’agissait bien de cela. Des orbites nappées de jaune et dont l’ensemble apparaissait rouge. Avec eux, des petits clapotements retentirent pour s’évanouir subitement. Totalement essoufflée par le flux d’émotions, elle continua sa route et accéléra même la cadence. Elle repensait encore et encore à ces deux orbites qui l’avaient fixé. La hauteur à laquelle il était laissait penser à une monstruosité énorme. Son pouls devait atteindre les 180 tellement elle était sous pression. Tous les pores de sa peau étaient dilatés, et la transpiration suintait. Une chaleur intense la submergeait, même si il ne devait pas faire plus de dix degrés dans la grotte. Par moment, elle jetait des regards derrière elle pour vérifier que personne ne la suivait. Le vent lui aussi avait complètement disparu. La grotte était redevenue muette. Sa respiration semblait être la seule perturbatrice de ce silence monial. Les parois n’avaient plus d’eau et l’atmosphère se réchauffa légèrement, très peu mais assez pour qu’on sente la différence. Elle souffla légèrement, maîtrisant sa peur.

Le boyau s’élargit petit à petit et elle pu se mettre directement de face. Sa démarche toujours aussi rapide, elle voulait arriver le plus vite possible. Où ? Aucune idée, la Force la guidait … Cependant, son pied heurta le vide et elle perdit l’équilibre. Sa réaction la plus rapide fut de faire une poussé de Force, ce qui la fit retomber en arrière sur le coccyx. Helera poussa un gémissement de douleur et frotta la zone avec sa main gauche. Elle se maudissait intérieur de ne pas avoir fait attention. Mais d’ailleurs, elle ne savait même pas ce qui s’était passé. Portant toujours son sabre allumé, elle l’agita en face d’elle et vit une fosse béante qui s’étendait. Sur le côté, on pouvait y voir des vieux morceaux de bois, servant probablement à faire tenir un pont. Pont qui n’existait plus d’ailleurs … Au loin, on voyait l’autre paroi avec la noirceur du reste du tunnel. Autrement dit, il y avait entre cinq et dix mètres de vides qui la séparaient des deux pans de la montagne. Pour ce qu’elle voyait, on aurait dit qu’une paroi s’était complètement déchirée en deux et avait reculé, laissant un espace de plusieurs mètres. La jeune femme déglutit quand elle comprit que sa seule chance d’avancer serait de sauter, sabre éteint car gênant. Autrement dit, il n’y avait qu’un essai. Son regard passa néanmoins sur ce qu’elle pourrait utiliser. A part les bouts de cordes rongés, il n’y avait rien. Non, il faudrait se débrouiller seule. Son sabre laser en arrêt, rangé à sa ceinture, elle s’assit au sol sur ses mollets tout en fermant les yeux. Expirant lentement, elle redressa le dos et vida toutes les pulsions négatives. Quelques secondes plus tard, la paix s’était emparée d’elle. Alors elle se leva, focalisa sa concentration sur son objectif et tous les mouvements qu’elle devait exécuter et s’élança. La vitesse de Force plus le saut de Force la propulsèrent dans le noir. Les yeux fermés, elle faisait totalement confiance à ses mouvements. Ainsi, pendant les quelques secondes où elle était en l’air, elle se cru morte, partir, avoir loupé sa cible. L’appréhension la submergea alors que quelques centièmes de secondes plus tard, elle atterrie sur le sol dur et roula un moment. La douleur n’avait aucun effet, car l’adrénaline était montée si vite qu’elle n’avait rien vu venir. La paix lui avait permis de se lancer mais très vite, tout était revenu à son état initial. Bien que la peur ne soit pour le moment évanouit, elle n’en restait pas moins sur ses gardes désormais. Cet endroit devait être rempli de piège mortel dans ce genre. Son sabre revint dans sa main alors qu’elle vit le nouveau tunnel qui s’étendait devant elle. Elle continua ainsi sa marche, s’enfonçant toujours plus dans la montagne.
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le jeu. 10 juil. 2014 12:39, modifié 1 fois.
#12231
Ce n’est qu’après avoir passé le ravin que la jeune femme avait continué sa marche infernale vers les tréfonds de la terre, évidemment... Le boyau d’abord très étroit était devenu plus large et là, il descendait en colimaçon, en quelque sorte. En effet, il n’y avait pas de marches qui lui permettaient de descendre, il semblait que ce passage n’avait été créé par un cours d’eau qui était éventuellement passé par là. On voyait de légères stries sur les parois, c’est cela qui la faisait douter. Elle déboucha alors dans une sorte de salle rectangulaire. Haute de quelques mètres, des stalactites étaient figées au plafond et menaçaient de s’écraser sur le pauvre malheureux qui se trouverait en dessous. Devant elle une porte close s’étendait sur toute la hauteur, avec divers dessins. De chaque côté, deux trous qui se déversaient dans des bocaux, figés dans la pierre. Elle s’y approcha et trempa la main dans le liquide qui était à l’intérieur. C’était assez huileux. D’ailleurs, elle le porta à son nez et ne pu que déduire une chose, c’était bien de l’huile. Elle trempa le bout dans les deux conteneurs et l’huile s’enflamma. Le feu se déplaça en de grandes colonnes rougeâtres qui vinrent mordre le plafond et les trous de part et d’autres de la porte émirent une étincelle accompagnée d’une légère détonation enflammée. Maintenant que la salle était complètement éclairée, elle rangea son sabre et regarda plus précisément les gravures qui, en réalité, s’étendaient sur toutes les parois. Elle passa sa main sur chacun de ceux-ci, ressentant tout le pouvoir de ceux qui avait fait cela. La présence de Force dans cette salle était immense, elle était écrasée sous le poids de cette puissance. Mais en même temps, elle se sentait plus forte, plus à même d’affronter les dangers qui s’ouvraient à elle.

Sur les parois donc, on voyait une scène avec une silhouette, assis sur un trône massif, d’innombrables rayons partant de sa personne. A ses pieds, des autres personnes humanoïdes, à genoux, prosterné devant celui qui dirigeait et régnait. Ensuite, elle vit le dessin d’une sorte de pyramide, avec plusieurs inscriptions dessus, trop détériorée par le temps pour que quelque chose ne soit reconnu. Les termes qu’elle pu isoler néanmoins appartenait à une langue qu’elle ne connaissait pas et que sa traduction de Force ne pouvait traduire. Il aurait fallu qu’elle l’entende pour pouvoir en comprendre le sens. Son regard passa alors à une autre gravure. Là, il y avait la même silhouette, ou du moins ce qu’elle pouvait en déduire. Elle se tenait debout, ce qui ressemblait à des bras légèrement arqué en arrière avec une épée dans la main. Surement un sabre laser. Rapidement, elle fit le tour de la pièce, ne jugeant pas utile de regarder plus. Sauf pour un dessin. Celui d’une bête à quatre pattes, de longs crocs qui sortait de sa bouche. La têt en revanche, avait été complètement effacée. On aurait dit un chat Manka, mais en plus gros, plus agressif, plus puissant. Si une telle chose existait, ce serait bien qu’elle la détruise avant que l’inverse ne se fasse. Enfin, elle termina sur la porte, où il y avait un rond creusé sur le dessin qui lui indiquerait probablement comment passer. Le premier dessin montrait un homme à genoux, tête penchée tandis que le deuxième était plus noirci, une sorte de bavure au dessus d’une autre silhouette qui semblait se tenir la tête avec une main et avoir l’autre sur la porte ? Etrange … Il fallait probablement imiter et invoquer la Force pour passer, c’était la solution la plus logique. Ensuite, il suffirait de mettre la main dans le léger dôme et la porte s’ouvrira. En soit, cela n’allait forcément pas fonctionner comme elle le pressentirait. Helera imita quand même le dessin, se mettant à genoux, faisant le vide et attendant que quelque chose ne se passe. Une minute … Puis deux … Puis trois … Elle se releva et appuya sa main contre le renfoncement de la porte et … rien. Elle recommença cela plusieurs fois sans que rien ne se passe. Elle sentait la frustration qui montait en elle, surtout qu’elle ne referait surement pas demi-tour dans le noir. De sa main, elle utilisa les éclairs contre la porte, des projections, mais rien.

Une dernière fois, elle se remit à genoux et espéra que la porte se désintègre sur elle-même pour la laisser enfin passer. Ses vœux furent exaucés. Aussitôt qu’elle utilisa les sentiments noirs, un gond sembla sauter dans la mécanique de la paroi et plusieurs cliquetis résonnèrent à la suite. Plus qu’une chose à faire, la main. Cependant, à peine fut elle relevé qu’un autre bourdonnement se fit entendre. Encore une fois, le vent avait trouvé un chemin. Probablement la mécanique avait laissé un passage suffisant à l’air pour venir jusqu’ici. Mais elle se trompait. En réalité, une sorte de fumée s’échappa des aspérités et vint se poser sur le sol, comme une réaction hétérogène dans un milieu liquide. La fumée devint plus solide, plus consistante et devint une sorte de granulé de sable. Le spectacle était tout ce qu’il y a d’étrange en réalité. La Force noire s’échappait de cette « créatures » ? Helera la contempla un moment avant de retourner son attention sur la porte. Au moment même où elle approcha la main, la chose fonça sur elle et la projeta contre le mur, sans pour autant la faire tomber à terre. Les mains plaquées contre le mur par la fumée de sable, elle ne pouvait pas bouger. La chose s’agitait comme balayé par les tempêtes et se mit alors à se diviser en son sommet en quatre et très petits filets. Helera tenta en vain de se dégager alors que la poussière se rapprocha lentement. Une petite seconde passa et d’un coup sec, les différentes branches entrèrent en elle par le nez, la bouche et les deux oreilles. Avec une rapidité fulgurante, toute la chose avait disparu pour se retrouver dans son corps. Ainsi, elle tomba à terre et toussa à plein poumon.

Elle sentait, elle la sentait. Imprégnée du côté obscure, ses sens étaient tous en alerte et plus rien ne fonctionnait. Cette présence noire prenait le contrôle petit à petit. D’abord, elle ressentie une présence réconfortante, une caresse sensuelle. Cette dernière se déplaçait tout le long de son corps, comme si elle n’avait pas d’habits, laissant traîner ses doigts délicats. Un léger frisson de plaisir la parcouru et elle lâcha un hoquet de surprise. La jeune femme se mit dans un coin et se laissa à tomber à terre, croisant les jambes. Elle n’arrivait pas à contrôler cela. Cependant, ce qui semblait être une main voluptueuse se transforma en un couteau tranchant qui s’enfonça profondément dans son ventre premièrement. Elle hurla de toutes ses forces quand de toutes parts, elle sentait des milliers de lame la traverser, des pieds jusqu’à la tête. Elle s’effondra à terre et convulsa pendant quelques secondes où elle ne pu rien faire face à cette douleur trop intense. Puis, une fois accoutumé à un tel mal, si on peut s’y habituer, elle ouvrit les yeux, rien que les yeux. La porte n’était qu’à quelques mètres, le renfoncement se trouvait là, si près. Dès qu’elle pensait à cela, les lames s’enfonçaient toujours plus profondément dans son corps. La rage s’empara alors de son corps, plus profondément encore que les lames. Ses muscles se contractèrent et de toutes ses forces, sa mâchoire se serra comme un étau puissant. Ainsi, elle tendit une main et accrocha une excroissance dans le sol pour se glisser. Elle rugit de détermination tandis qu’elle approcha de la porte. La douleur devint intenable, une fois au pied de son objectif, la jeune femme leva sa main en l’air. Elle la laissa comme cela quelques secondes, perdant peu à peu connaissance, puis l’abattit sur le trou. A ce moment précis, la fumée s’échappa par les pores de sa peau et tout fut aspiré. Pendant que celle-ci partait, elle entendit un hurlement dans tout son corps. Cela ne venait pas d’elle, mais bien de ce qui était entrain de partir. Toute douleur partit aussitôt, ne laissant que la colère dans la coquille. La colère, la haine et tout ce qui s’en suit. Les flammes se tintèrent alors d’un violet crépusculaire et la porte s’affaissa sur elle-même. Helera ne voulait pas ouvrir les yeux et sa bouche encore serrée ne voulait s’ouvrir. Traumatisée par cette expérience, elle attendit ici quelques temps …
#12249
Son corps trembla et elle se réveilla en sursaut. La tête lourde, elle regardait autour d’elle, pour se rendre compte qu’elle était encore dans la grotte … Le feu violet virevoltait toujours au même endroit, de part et d’autre de la porte ouverte. Son regard fit rapidement le tour de la pièce. Rien à signaler, c’était déjà cela. Sa tête était extrêmement lourde et ses membres totalement engourdis. Helera se mit en position assise et attendit ici quelque temps, prenant sa tête dans ses mains. Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Une heure, deux jours ? Ou peut être même seulement cinq minutes. Elle n’en avait absolument aucune idée. Dans cette pièce, elle était seule avec elle-même, sans aucun rayon de soleil. Le vent quant à lui était toujours bien présent et sifflait sur le brasier, le narguant dans son immobilité. Il n’y avait qu’une chose à faire, avancer. L’esprit calme, elle s’aida du rebord de la porte pour se remettre debout et patienta encore quelques secondes, de sorte que ses jambes arrêtent de flageoler sous l’effort. Elle avait l’impression d’avoir courut pendant plusieurs kilomètres sans s’arrêter … Jugeant qu’elle était prête, la jeune femme pénétra dans le couloir. Elle découvrit en réalité que le brasier qui partait de la porte traversait le mur et de chaque côté des parois traçait une ligne violette. Une indication pour la suite supposait-elle. Ou plutôt, espérait-elle. Le couloir descendait tout droit sur plusieurs mètres pour déboucher sur une autre salle, immense.

Cette dernière était recouverte de cristaux qui sortaient des murs en formation épineuse. Sous le brasier ardent, ils paraissaient tous violet, alors qu’ils devaient être transparents. Le feu en arrivant dans la pièce partait de chaque côté et remontait le mur jusqu’au plafond. Là, il se rejoignait au centre de la pièce en une boule de feu violacée. C’était irréelle, impossible. La Force agissait sur l’endroit, et à juste titre, on sentait le côté obscure dans cet endroit comme le miel dans une ruche. Mise à part les formations cristallines, les parois étaient totalement vierges. Au départ, la pénombre constante de l’endroit aurait pu la faire douter mais c’était effectivement le cas, rien du tout. En outre, il n’y avait ni porte de sortie, ni fenêtre, rien. Juste une salle. La jeune femme s’avança alors dans celle-ci et fit quelques pas en avant, essayant de distinguer maintenant ce qu’il y avait au sol. Des statues de charbon pourrait-on dire. Elle plissa les yeux et s’approcha quand la porte derrière elle explosa au sol, faisant vibrer tout l’édifice. Le piège banal, elle avait probablement dû activer un piège ou quelque chose qui trainait à terre … Elle jeta un coup d’œil sans pour autant voir quelque chose de particulier. Pas de dalle surélevée, de fils rompues, rien … Comme rien d’autres ne s’activait, elle essaya d’avancer parmi les statues pour essayer de trouver un renfoncement ou quelque chose dans le genre. Elle déambulait ainsi au milieu des quelques vingt statues, tapotant le sol du pied ou faisant glisser ses gants sur les murs sans trouver quoi que ce soit. Mourir ici n’était réellement pas une option, aussi sentit-elle la peur qui montait de nouveau. Elle fit le tour encore une fois de la pièce et regarda dans un coin jusqu’à entendre un bruit sourd mais léger, comme si quelque chose avait tourné. Se retournant, il n’y avait rien qui avait bougé, pas de portes nouvellement créée. La jeune femme posa son oreille contre le mur, tentant de percevoir un quelconque mécanisme. D’autres bruits similaires au précédent retentirent eux aussi. Sa tête pivota rapidement mais encore une fois, rien n’avait bougé. Elle fronça les sourcils et se retourna vers le mur quand elle comprit quelque chose. Lentement, elle revint face à la salle et fixa les statues. Toutes avaient la tête tournée vers elle.

Helera activa instinctivement son sabre. La salle vibra de nouveau et une fumée noire s’échappa lentement des corps, la même qui l’avait attaquée tantôt. Si c’est comme cela que l’on devient si on échoue, elle avait bien fait de s’en libérer. Cette remarque ne la rassura pourtant pas car dans ce genre de cas généralement, ce n’était pas pour jouer aux cartes qu’elles se réveillaient. Mais elle était prête à les affronter, tous s’il le fallait. La statue la plus proche d’elle fit un pas, puis deux, s’approchant toujours plus proche. La jeune femme recula sa main libre et chargea un éclair de Force. La sensation de piqure dans sa main était la meilleure qui soit dans la Galaxie. Elle inspira profondément et lâcha le pouvoir en direction de la silhouette de charbon. L’éclair frappa pendant quelques secondes mais rien ne se produisait, légèrement ralentie, sa progression restait constante. Ce serait au double sabre. Avant que ce soit lui qui donne le premier coup, elle fit tourner son arme autour d’elle, pivotant sur elle-même et trancha net la tête qui s’étala au sol et partit en poussière. Un sourire carnassier aux lèvres, cela allait plus facile qu’elle l’aurait pensé. Grand mal lui en prit de penser cela … Les autres êtres se réveillèrent tous en même temps et se mirent à courir dans tous les sens, grimpant même sur les murs et le plafond, ignorant toutes formes de gravité. Helera courut alors au centre de la pièce, fauchant deux trois corps au passage qui rejoignirent la poussière. Son plan était parfaitement construit et elle savait ce qu’elle devait faire.

Désormais, il n’y avait plus de doute, elle était dans le temple d’un ancien Sith, les pièges parlaient d’eux même. Quoi qu’il se passe, l’esprit ferait tout pour la tuer avant qu’elle n’atteigne le bout du tunnel. C’était un duel entre et lui et elle. Dès qu’elle fut prête au centre, elle passa rapidement son regard sur les goules qui chahutaient. Ne sous-estimant par son adversaire, Helera se mit en position de combat et ferma les yeux. Elle était en paix, mais en même temps, la colère était là, juste sous un loquait. Il lui était totalement possible de se laisser submerger et d’augmenter sa puissance, et c’était bien ce qu’elle comptait faire …
#12255
Les monstres de pierres fumantes se déplaçaient à vivre allure, n’attaquant pas directement mais regardant simplement tout ses faits et gestes. Ils testaient leur cible, mais cette dernière était totalement concentrée et immobile au centre de la pièce, debout, le sabre en main. Sa vue n’avait pas assez de portée, de précision. La Force quant à elle n’était pas restreinte par les choses, elle était les choses. Grâce à elle, Helera était partout à la fois. Tous les angles étaient sous sa surveillance, tous les bruits à son oreille. L’instinct aiguisé et le sabre bien en main. La paix précaire dans laquelle elle se trouvait n’était qu’un pallier vers la vraie puissance. Une minutes, elles grouillaient encore sur de part et d’autres de la pièce. Deux minutes, l’une d’elle s’arrêta et émit un crissement strident avant de continuer sa course. Trois minutes, comme une seule, les créatures sautèrent dans sa direction, griffes en avant. Helera laissa la paix et expira vite et fort, plongeant dans l’esprit de bataille et laissant la colère agir. Ses mains tournèrent l’une sur l’autre en même temps que son sabre, créant une barrière rouge. En même temps, elle pivota sur elle-même pour parfaire le geste et les deux sabres firent le reste. Ses pieds pivotèrent l’un sur l’autre en fonction des ennemis qui lui fonçaient dessus. Dès que ces derniers furent à sa portée, il se faisait hacher en plusieurs morceaux pour tomber de suite en poussière. Ils essayaient de mettre une main, passer entre les lames ou même de lui hurler dessus, cela ne changeait rien, tous moururent. Quand elle rouvrit les yeux, haletante, elle contempla le tas de cendre qui s’était amoncelé autour d’elle. Son sourire carnassier vint scinder son visage et l’ivresse de la victoire sonnait comme un doux réconfort. Elle épia de nouveau tous les bords de la pièce pour enfin voir une porte de sortie qu’elle n’avait pas vue. Un trou juste à côté d’un cristal, probablement dissimulé quand elle avait regardé, étrange. Elle avait l’impression que l’on se jouait d’elle.

Elle s’aida des cristaux pour débuter puis une fois qu’elle jugea la distance suffisamment réduite, elle s’élança vers le petit trou et attrapa le rebord avec une seule main. De l’autre, elle se hissa et pénétra dedans. Le tunnel ne permettait de se mettre debout, et il aurait été très difficile de faire demi tour, du fait de son étroitesse. Et, pas moyen d’allumer le sabre à cause du même problème. La seule chose à faire était d’attendre ou d’avancer, mais une fois que la deuxième option aurait été choisie, il n’y aurait plus eu aucun moyen de renoncer. Elle jeta un dernier regard à la salle qui s’étendait désormais sous ses pieds et pénétra dans l’inconnu. Il n’y avait que sa respiration transformée qui était audible. Elle avait l’impression de marcher sur une sorte de mousse, elle s’enfonçait quand sa main ou son pied venait trop appuyer. Pourtant, il n’y avait pas tellement d’humidité, c’était plus un coussin ou quelque chose comme cela. Etrange. Son regard était braqué vers l’avant, vers le noir. Elle s’arrêta un instant quand elle perçu de légers bruits de pattes contre de la pierre, les mêmes qu’avait suivit les yeux rouges … Tomber nez à nez avec une bête dans ce boyau signifiait son arrêt de mort assurée. Helera accéléra la cadence quand elle un vertige la saisit, d’un coup. Le côté obscure était la cause de son mal être, c’était perceptible.

-L’esprit d’un Sith, est sa plus grande arme.

La même voix que dans le chasseur. Rauque, résonnante et à la fois paternelle et rassurante. Sous emprise du côté obscure, c’était la Force qui dirigeait la machinerie, elle ne pouvait y être qu’un spectateur.

-Prétendre être puissant, c’est vouloir être mort.

Helera n’écoutait même pas la voix délirante qui lui murmurait à l’oreille, seulement son cœur qui battait et ses muscles qui travaillaient.

-Contrôler l’esprit, c’est contrôler la mort.

Mais qu’est ce qu’il disait ? Elle était tombée dans la tombe d’un Sith mort de débilité ? Elle continua son chemin sans réellement réfléchir aux dernières paroles. En réalité, cela avait tari sa peur en la remplaçant par de la pitié. Au moins avançait-elle plus calmement désormais. Jusqu’à ce que, dans la pénombre au loin, deux yeux rouges étincelèrent. Helera s’arrêta net et ne bougea pas. Elle aurait dû équiper son casque d’une vision nocturne … Les yeux bougeaient, de droite à gauche très légèrement. Ils s’approchaient doucement. La jeune femme posa une main sur son sabre avec difficulté quand les yeux se stoppèrent.

-Je te vois … profanateur.

Les yeux résonnèrent dans sa tête comme la lame d’une guillotine qui s’abattait sur un pauvre malheureux. La voix semblait plus proche, plus distincte et résonnait moins. A tout point de vu, ce qu’elle avait en face d’elle parlait. D’ailleurs, quelques secondes après avoir fini sa phrase, les yeux accélérèrent avec le bruit de pas caractéristique. Helera attrapa son sabre grâce à la Force mais n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’un visage blanc, décomposé et avec des yeux rouges la traversa en furie. Le hurlement strident de la bête était horrible et la jeune femme resta un moment sans bouger, à se demander ce qui venait de se passer. Tout ce qu’il se passait dans cette grotte, elle ne s’en remettrait probablement jamais … Elle inspira, se rendant compte que sa respiration avait été bloquée. Par elle évidemment, la peur l’avait happée. Quel horrible visage … Il restait dans son esprit, imprimé en lettre de feu. Une main tremblante devant l’autre, elle sortit enfin du trou et dérapa pour tomber dans une autre salle. Elle s’écrasa quelques mètres plus bas dans un gémissement de douleur avant de contracter les muscles de son dos. La douleur était tel un éclair qui activait les nerfs. Toujours couchée, elle roula sur le ventre et observa ce qu’elle avait devant elle. Pourvu que ce soit la dernière.
#12285
La salle dans laquelle elle se trouvait était cette fois complètement rectangulaires, plus petite que la précédente. Plus aucun bord n’était évasé ou creux, comme la pierre aurait pu l’être. Elle était très droite, parfaitement conservée. La poussière dans l’espace était palpable, tout y était recouvert et elle dansait autour d’elle comme une mer déchaînée. La seule lumière que l’on voyait provenait d’un trou creusé dans le plafond, de quelques mètres seulement. Les deux lunes irradiaient d’une lumière presque blanche pour se répercuter au centre de la pièce où on voyait une dalle circulaire qu’il aurait été possible de bouger, quelque chose comme cela. Dans chaque coin, des bases de piliers étaient disposé et sur trois d’entres eux, un sceptre y était posé. A leur extrémité, un cristal violet s’y tenait, accroché par des reliures d’un métal probablement précieux, doré et usé par le temps. Trois étaient disposés sur leurs socles et un dernier était couché juste à côté de son propre support. Dans un premier temps, Helera balaya la salle du regard, examinant chaque recoin pour y voir un éventuel piège disséminé dans une partie sombre. A vu d’œil, rien. Elle osa se déplacer par des mouvements précis, se voulant être la plus discrète possible. Elle se dirigea vers une paroi légèrement fracturés et y regarda les inscriptions. Il y avait quatre traits partant des coins de la pièce pour se croiser en un cercle au milieu. Il n’y avait aucun doute qu’elle devait placer le dernier sceptre sur son socle et voir ce qu’il se passait. Ils devraient se rejoindre et ouvrir une porte dérobée.

Plus elle avançait, plus la présence du côté obscure se faisait plus grosse, plus imposante, plus présente. Elle essayait de rester le plus hermétique possible, dans le cas contraire, elle se ferait vite avoir par le côté obscure. Une crise dans cet endroit signifiait mettre toute son énergie à néant, soit une mort certaine. Ce n’était néanmoins pas un exercice facile, les sentiments négatifs qu’elle développait était de plus en plus intense, la peur en était la maîtresse. Helera fit trois pas en arrière et vérifia que tous les trois sceptres soit en place et se dirigea vers le dernier. Elle l’attrapa et l’examina un instant, puis elle le plaça sur le socle et appuya. Ensemble, les sceptres se baissèrent et luisirent d’une lumière bleutée, crépitèrent un instant puis se figèrent. Et maintenant ? Elle retourna vers la paroi et chercha un instant d’autres indications, mais le reste y avait été effacé par le temps, où par d’autres mains. Le mur semblait protéger par la Force elle-même, il aurait fallu une quantité phénoménal d’énergie pour le briser, il avait été probablement bâti par la Force et de puissants sorciers l’avaient scellé, c’était la seule explication. La jeune femme ne pouvait plus revenir en arrière. Quelques cinq minutes passèrent où elle réfléchit tout en faisant le tour de la pièce.

Alors qu’elle avait une oreille sur un mur à se concentrer pour essayer d’y voir un creux, une aspérité ou quoi que ce soit d’autre, un rugissement retentit dans le temple, si bien que la structure elle-même vibra. Ce n’était pas un être humain ou alien, cela semblait être une bête elle-même. Le son qu’elle produisait était légèrement étouffé tout en étant féroce et grave. Il en suivit un autre, puis encore un. Elle fallait qu’elle fasse très vite, ce qu’il y avait dans cet endroit la poursuivait, les yeux rouges reviendraient sûrement. Ce n’était pas que cette … enfin ce visage … La seule chose logique qui lui restait à faire était de soulever la dalle où même de la faire pivoter. Elle se plaça à la tangente et tenta avec sa force et la Force de la faire bouger, mais rien. La soulever, pareil. Elle se mit dessus. Celle-ci s’abaissa légèrement et un déclic retentit. Un système mécanique s’enclencha et quatre gongs retentirent. De chaque sceptre déjà crépitant, une gerbe d’éclair déchira l’espace se dirigèrent comme elle l’avait prévu, au centre de la pièce, là où elle était. Elle fut prise en étau par les trois déflagrations électriques. Complètement serrée, les éclaires vinrent lui lécher le corps, provoquant sensation de brûlure et spasmes incontrôlables. Ils n’étaient pas comme tous les éclairs qu’elle avait pu subir au cours de son existence. Déjà eux venaient de quatre directions différentes, donc une puissance bien plus accrue. De plus, la douleur qu’ils provoquaient ne laissait qu’une trace dans l’esprit, mais pas sur le corps, comme on aurait pu s’en douter. La gravité de la planète n’était pas assez forte pour qu’elle puisse s’écrouler à terre. Même si elle essayait de se débattre, ils étaient trop puissants.

-La colère t’ouvrira la voix de la puissance !

Alors qu’elle se voyait partir dans l’inconscience, plusieurs flashs apparurent, de son enfance, de son passé. De sa douleur et de ses chagrins, là était le but des éclairs, ils excitaient les souvenirs enfouis. Evidemment, la colère ressurgit très vite et la jeune femme sombra dans le côté le plus noir de son esprit. Les yeux étaient automatiquement gris et elle pu enfin se redresser. La Force guidait ses mouvements et la protégeait. Elle recula ses bras en arrière et projeta toute la puissance des éclairs sur la paroi en face d’elle. Un torrent de puissance vint heurter le mur de plein fouet et celui-ci explosa littéralement, faisant un appel d’air rafraîchissant.

Les éclairs s’arrêtèrent alors et elle tomba à genou, le souffle coupé. La jeune femme explosa et éjecta encore une fois toute la haine qu’elle avait en elle en une vague de Force qui souleva la poussière pour venir se fracasser contre les murs, qui eux, ne bougèrent pas. Comme elle le savait, son envie de détruire était revenue mais aucun être vivant ne se trouvait à sa portée. Helera prit sa tête dans ses mains et se concentra un moment pour retrouver un état normal. Un état plus serein … C’était plus facile quand elle était seule, cela allait de soi. Derrière le mur cassé s’étendait un pont de pierre, et au fond, sur un piédestal, lévitant dans les airs, une sorte de triangle noirâtre …
#12304
Comme une maladie insidieuse, la haine provoquait chez elle cette petite palpitation dans son cœur tellement étrange et pourtant d’un aspect si commun. On voulait l’embrasser même si on était conscient que ce geste provoquerait sa perte. Certain Sith s’étaient laissé tenter, d’autres comme les Jedi refoulaient ce sentiment. Comme toujours, Helera se trouvait entre les deux, méditant pour l’extraire de son corps. La puissance était veine si on ne pouvait pas la contrôler. Tous les entraînements qu’elle avait fait depuis ces cinq derniers moi lui avaient appris à maîtriser cette colère, à la canaliser et à l’utiliser quand elle le voulait. C’était encore bancal et elle mettait du temps entre chaque phase pour se reconcentrer mais les progrès étaient déjà visible. Avec le temps, le recul qu’elle avait pris sur les choses lui permettait de tout voir en grand, de loin. La voix qu’elle s’était tracée toucherait à sa fin et elle serait entièrement puissante tout en enlevant la perte de contrôle, ce serait beau. Là, elle mit près de dix minutes à enlever cette chose de sa tête et d’avoir l’esprit aussi sein qu’alors. Sa respiration modifiée se calma et on ne l’entendit bientôt plus. Que fallait-il faire maintenant ? Avancer dans la dernière salle, si c’était bien ce qu’elle pensait. Difficilement, elle reprit sa marche et pénétra dans une sorte de grande fosse. Il n’y avait pas de paroi, le plafond semblait si loin et le vide chutait des mètres en dessous. Au centre, ou ce que l’on pouvait se dire, il y avait le piédestal qui irradiait d’une lumière rouge et noir. Son seul accès était une allée de trois mètre environ, soutenu le vide … Elle avait fait tout ce chemin pour échapper à quelque chose qui n’était probablement que le fruit de son imagination, pour débarquer dans un cul de sac, génial.

Maintenant qu’elle était là de toute manière, elle n’allait pas renoncer. Doucement, elle avança sur le sol fragile en prenant soin de ne pas regarder en bas. Il n’y avait rien à regarder de toute manière. Le côté obscure dans cet endroit était le plus fort. La présence de la jeune femme était écrasée par cette puissance colossale. Il était certain que celui qui avait fait cela était classé au rang de seigneur, le doute n’existait plus. Dès qu’elle arriva au niveau de l’artefact, elle observa les alentours. Des cristaux de différentes couleurs et un transparent placé au milieu, tandis que l’artefact lévitait sur ce dernier. Quand elle approcha sa tête du cristal opaque, elle entendit un murmure, une voix emprisonnée à l’intérieur, piégée. Comment cela était-il possible … Elle hésita à l’attraper dans les mains et le regarder de plus près puis le prit après avoir posé le pour et le contre. Evidemment, le contre avait gagné, mais la curiosité restait plus forte. A son grand bonheur, quand elle le prit, rien ne se passa de particulier. La jeune femme l’observa sous toutes ses coutures. Elle sursauta quand la voix résonna de nouveau.

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-Helera Kor’rial. Tu as été bien sotte de venir jusqu’ici.

La jeune femme regarda derrière et au dessus, personne.

-Comment vous connaissez mon nom ? Qui êtes-vous ?

Il y eu un moment de silence. La pression était très présente, une tension même qui flottait dans l’heure, en plus de la poussière. Helera essaya de percevoir le moindre son.

-Je suis Darth Andeddu l’immortel Dieu-roi. Premier du nom et destructeur de la mort.

La jeune femme ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Comment peut-on détruire la mort quand on est mort soi-même, c’est totalement idiot.

-Parce que je ne suis pas mort.

Son sourire se tarit et elle se précipita vers le piédestal et posa le cristal. Elle se frotta les mains sur son armure. Elle attendait une explication, voulant réellement savoir s’il disait la vérité ou non. La voix tonna de nouveau.

-Un Vrai Sith ne partage pas ses secrets. Tous voulaient me détruire, me voler mon héritage, ma gloire ! Je les ai tous mis au tapis ! Ils sont morts quand le temps les a rappelés à la réalité, mais pas moi ! Je suis plus que cela, j’ai vaincu la mort !

La jeune femme déglutit quand la salle se mit à trembler légèrement. Du triangle naquit un hologramme bleuté. La silhouette d’abord floutée se précisa par la suite. Un long corps très fin, des doigts crochus, un casque totalement démesuré et... Ce visage, celui qui l’avait traversé dans le tunnel. Les yeux rouges étaient là, plantés dans leurs deux orbites. Il tenait un sceptre à la main, d’où était planté un cristal dessus, exactement comme dans la salle précédente.

-Par deux fois l’on m’a dérangé. Je ne le permettrais pas une troisième fois. Tu as prouvé que tu avais l’étoffe d’une vrai sith, mais cela était vain. Tu ne ressortiras jamais de cet endroit.

Helera était tétanisée de peur, le visage décomposé lui retournait l’estomac. Il était horrible, dégoutant et paraissait tellement mort. Cependant, il avait une puissance qu’il ne fallait pas négliger, même dans l’au-delà. Il venait peut être d’un autre temps mais était quand même bloqué dans le cristal. Ce n’était pas elle qui irait le libérer, déjà qu’elle ignorait totalement comment faire. Les grognements se firent alors plus présent, plus distinct. Finalement, ce voyage s’arrêtait là, Prakith serait le théâtre de sa survie. Il était certain que tout ce que sa suite se soldait par un échec et qu’elle devrait combattre.

-Venez à moi, mes bêtes !

Elle observait le coin de la porte, sur le qui-vive, guettant chaque mouvement suspect. La faible lueur de la salle précédente se reflétait légèrement là où elle était. Désormais dos au présentoir, son regard était fixe et sa main n’était pas très loin de son sabre laser. Elle en aurait sûrement besoin, mais de là à savoir si elle s’en servirait convenablement. Seul le prochain poste pourra le dire, où même celui qui est derrière ses mots, décrivant le fil conducteur et laissant le soin au lecteur de s’imaginer ce qu’il veut.
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le mer. 16 juil. 2014 08:12, modifié 1 fois.
#12332
Peut-être qu’il n’y avait pas de bêtes, que ce n’était qu’une illusion. En réalité, elle devait être dans son vaisseau entrain de rêver. Si seulement … Helera était bien dans ce temple maudit, celui d’Andeddu d’après ce qu’elle avait compris. Et ce qui arrivait, était sous ses ordres. Qu’est ce qui arrivait d’ailleurs ? La jeune femme était solidement arquée sur ses jambes et patientait, expirant à grandes foulées. C’est là qu’elle vit les ombres se dessiner au sol, dansant au gré des flammes qui les alimentaient. Elles étaient accompagnées des clapotements sur le sol de pierre, indéchiffrable au vu du nombre. Helera déglutit et recula d’un pas.

-Je sens ta peur, je sens ta faiblesse.

Elle ne répondit rien, bien trop concentrée. Enfin, ce qui devait arriver, arriva. Trois bêtes sortirent de l’ombre. Aussi gros que des vaches, elles étaient totalement dépourvues de poils, juste une peau lisse. La tête ample laissait place à une mâchoire. De long croc y sortaient et formaient des défenses meurtrières. Leurs yeux jaunes étaient nimbés de rouge en périphérie et leur souffle saccadé émanait d’un museau atrophié. Le corps, d’abord énorme vers la tête se rétrécissait à mesure que l’on continuait sur le corps. De ses pattes, quatre griffes y sortaient et claquaient contre le sol. Les trois choses reniflaient le sol et se tournèrent toutes vers Helera, grognant de fureur.

-Bienvenu, Tuk’ata.

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Jamais entendu parler. Ces créatures ne devaient pas être le genre à vivre dans les endroits peuplés. La jeune femme sortit son sabre laser et se calma légèrement. Même s’ils étaient repoussant, elle s’attendait à pire, bien pire. Il était clair que ces choses n’étaient pas ici pour tailler une bavette. Plutôt pour la tailler elle, en bavette. Elle se trouvait à l’autre extrémité de la passerelle et attendait qu’il s’y engage, tout en préparant un éclair de Force répulsif. L’éclair lui lécha la main gauche, attendant de pouvoir y sauter. Les bêtes chargèrent, en poussant des hurlements difformes. Gueules en avant, elles sautèrent toutes en l’air afin de lui retomber dessus et probablement de la dévorer. La jeune femme n’attendit pas plus longtemps. Dès qu’ils furent en l’air, elle les électrisa tout en créant une très légèrement impulsion sur le côté. Deux des bêtes tombèrent dans le vide en poussant un râle d’agonie. La troisième, accrochée sur ses deux pattes tentaient en vain de remonter. Helera s’approcha lentement et lui trancha la tête avec le sabre, la laissant rejoindre ses frères. Alors elle se retourna vers le triangle et un sourire se dessina sous son masque.

-Si c’est là que réside votre puissance, je suis comblée.

Et elle s’inclina, narguant celui pour qui elle avait cru avoir peur. Cependant, elle aurait cru qu’ils se fâchent et n’essaye de faire quoi que ce soit pour l’attaquer. Mais au lieu de cela, il ricanna simplement. Sa voix toujours étouffée reprit de plus belle.

-Les Tuk’ata ressentent le côté obscure, ils fonctionnent comme les Sith. Les apprentis … Des pas lourds résonnèrent dans la salle voisine. Et les maîtres.

Elle se retourna vivement pour voir trois autres bêtes de la même espèce. Eux cependant était peut être deux à trois fois plus gros que les précédents. L’un d’eux avait des griffures sur le corps, un autre était aveugle d’un œil, dû à une griffure qui y passait tandis que le troisième avait un croc cassé.

-Contrairement aux petits, eux ne sont pas idiot. Mais, je vais t’aider dans ma grande clémence.

La jeune femme fronça les sourcils et se retourna légèrement vers Andeddu, quelques secondes avant qu’un rayon rouge ne la percute pour plaquer contre le sol. Ce n’était pas de la douleur qu’elle ressentait, pas totalement. Ses muscles se renforçaient, son esprit s’ouvrait à l’immense possibilité du côté obscure. Ainsi, les sentiments noirs refirent surface. Mais là, il n’était pas question de parler de contrôle, de possibilité de méditation pour recouvrer un état initial normal. Elle sentait tellement de puissance parcourir ses veines, entrer dans sa force qu’elle ne voulait pas s’en séparer, et ne pouvait pas. Son corps entier tremblait par ce qui la parcourait de long en large. Les dents serrées, elle poussa un hurlement tandis que tout s’arrêta. Se relevant lentement, elle était accompagnée d’une lueur rougeâtre de la même couleur que le rayon précédant. Elle regarda un moment ses mains puis tout son corps. L’étrange fumée qui s’échappait de son corps et de ses vêtements était la véritable manifestation de la puissance et la jeune femme en transpirait.

-Tue les mon enfant.

Obéissant aux ordres de celui qui lui avait donné cet immense pouvoir, elle n’avait qu’une chose en tête, détruire. Lentement, elle s’avança, arme allumée des deux côtés, dans sa main droite. La tête baissée, elle ne voyait qu’avec la Force, elle y voyait même clairement. La capuche lui tombait sur la tête et son masque ne montrait aucun morceau de peau. Helera était le côté obscure à ce moment là, son côté obscure. Les trois énormes monstres la laissèrent passer et la suivirent un instant. Elle était au milieu de la pièce, les Tuk’ata à quelques mètres seulement, formant un triangle autour de leur proie. L’holocron apparu alors dans un coin de la pièce avec sa voix toujours aussi démoniaque.

-Tue les tous.

Une des bêtes chargea dans sa direction. Rapidement, elle se tourna vers elle et propulsa un éclair dans sa direction. Il recula légèrement puis continua d’avancer. La jeune femme grogna et concentra sa puissance dans une deuxième attaque. Ces êtres primitifs ne pouvaient gagner. Cette fois, le Tuk’ata recula de plusieurs mètres et s’écrasa au sol. Cela ne l’arrêterait pourtant pas. Il se releva et se remit rapidement sur ses deux pattes. Il poussa un hurlement en direction des deux autres et ceux-ci lui répondirent par des sons gutturaux. Les trois chargèrent alors, croc en avant. Helera utilisa la vitesse de Force ainsi qu’un saut pour s’enlever de l’étau mortel. Elle tourna en l’air avant de retomber quelques mètres plus loin. Désormais, ils étaient face à elle, prêts à la dévorer.
#12462
Les trois monstres la regardaient avec une envie insatiable de la croquer, la mutiler et ne faire d’elle qu’une charpie, cela se sentait. En réalité, elle les sentait dans la Force, mais pas comme entité inerte, mais bien comme interagissant avec. Des bêtes sensibles à la Force, ou plutôt, des mangeurs de Jedi ou de Sith. Mais ils étaient tous les trois tombés sur plus fort qu’eux, bien plus fort. Ce qui coulait dans ses veines ne lui donnait pas seulement la puissance, également l’intelligence, la rapidité. Elle était invincible. Ce Darth n’avait pas fait que réveiller sa rage, la plus sombre qu’elle avait en elle, mais également la plus destructrice. C’était bien que ce à quoi elle avait dû faire face durant ces derniers temps, depuis Nal hutta pour être précis. Là, elle avait la sensation de tout contrôler et ses pouvoirs le prouvaient. Le face à face dura près de cinq minutes, sous le regard pointilleux de Darth Andeddu, le Dieu-Roi. Helera fit tourner son sabre dans la main tout en passant son regard alternativement sur les trois créatures devant elle. Derrière son masque de métal, elle épiait chacun de leurs points faibles, se trouvant évidemment à l’arrière. Sachant cela, elle attaquerait à l’avant. L’esprit de Bataille et la Vitesse étaient tous les deux concentrés sur la Rage obscure qui agissait à ce moment même. D’un mouvement, elle éteint son sabre et le rangea à sa ceinture, tout en canalisant les éclairs. Une des créatures eut un mouvement d’attaque mais se rétracta tout en grognant. Ses gants isolaient partiellement les arcs électriques qui grimpèrent rapidement en intensité, plus rapidement que ce qu’elle n’avait jamais pu faire. Ses pouvoirs étaient sans limite, elle en étira un sourire carnassier. Puis elle plaça ses mains face à face, en face de son visage tout en augmentant la puissance de ses éclairs. Ils ne formèrent qu’un seul et même arc, voyageant d’une main à l’autre et projetant dans la salle un peu de sa puissance à des moments irréguliers.

L’un des monstres hurla tout en s’avançant, suivit du deuxième puis les trois chargèrent, les crocs en avant. Enfin, il était temps. Helera recula ses mains pendant un court instant et les projeta en avant, déversant toute sa colère et sa puissance en un éclair blanc luminescent. Comme un seul et même arc, la charge électrique laissa une trace noire au sol et frappa un des Tuk’ata de plein fouet, le projetant vers un des murs, non loin de l’accès vers le piédestal. A terre, il ne bougea plus, le corps camousi à plusieurs endroits. Helera rugit en direction des monstres arrivant tandis que les deux autres lui sautèrent dessus, ignorant sa provocation. La charge fut si violente qu’elle se retrouva elle aussi contre un mur, prise en étau par les deux monstres. Ces derniers essayaient de lui accrocher un des membres avec la bouche pour le séparer de son corps ou même de l’éventrer avec leurs grandes griffes. Helera les attrapa alors par la Force, essayant de les pousser tous les deux tout en ignorant leur propre poussée. Malgré toute la puissance nouvelle qu’elle avait acquise, les deux molosses ne reculaient pas, à défaut de ne pas avancer. Ce n’était pas cela qui pouvait l’empêcher d’avancer, la défaire. Ce n’était que de misérables bêtes. Maintenant qu’elle avait démontré sa force, elle prouverait que son intelligence est supérieure aux deux autres. Instantanément, elle sauta tout en stoppant son pouvoir, laissant les deux petites choses s’écraser contre la paroi. Atterrissant derrière, elle ouvrit son sabre laser tout en reculant légèrement.

-Vous n’êtes rien comparé à ma puissance ! RIEN !

Et d’un seul saut, elle pivota sur elle même à l’horizontale dans leur direction tout en tournant rapidement, dans un hurlement du côté obscure, déchirant l’atmosphère pourtant si calme, pour un temple … Volontairement, elle se retrouva entre les deux Tukt’ata tout en blessant un à la joue par son attaque vrillée. Avant même qu’ils ne reprennent leurs esprits, de sa main droite naquit un éclair qu’elle lança sur celui de droite, non pas pour l’électriser, mais pour le projeter contre le mur. Une simple répulsion de Force électrique. La bête vola dans un râle pour s’écraser contre un mur adjacent. Quant à l’autre, il envoya sa lourde patte aveuglement dans sa direction, qui fut évitée de bien peu par la jeune femme. Rapidement, elle donna un coup de double sabre dans le museau de la bête et se retourna, plantant son sabre arrière dans un coin de sa grosse tête. Désormais enragée, celle-ci utilisa son autre patte et percuta la jeune femme dans le mur. La douleur se répercuta comme un arc électrique dans son dos et elle tourna ses yeux gris vers la bête qui grognait tout en frottant le bord de son visage lacéré. Il inclina alors la tête, prêt à l’attraper par la taille dans sa grande gueule, parsemé de croc aussi gros qu’une vibrodague. La jeune femme, bien plus rapide que lui pivota sur elle-même tout en se décalant légèrement sur le côté. Avec un bord de son sabre, elle planta la bête au niveau du cou puis avec l’autre, coupa le bord de sa cage thoracique. La vélocité du double sabre lui permettait des mouvements amples et surtout une puissance de frappe qui déchirait toutes les parois. Elle continua ce mouvement sur tout le long du corps jusqu’à arriver vers l’arrière. Helera fit alors pivoter son double sabre au dessus de sa tête et planta un des bords dans son crane. La bête ne bougeant plus, elle redescendit et contempla son exploit.

La colère n’était toujours pas partie et elle voulait plus de combat, plus de victoire, plus de morts ennemis. Elle hurla de toutes ses forces, essayant en vain de vider le trop plein de puissance qui s’accumulait en elle. Ce pouvoir la consumait bien qu’il lui donnait tout ce qu’elle voulait. Elle se retourna une dernière fois vers le Tuk’ata restant, celui propulsé contre le mur quand ils n’en restaient que deux. Celui là, il aura la chance de contempler l’ensemble de sa puissance !
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