- ven. 29 juin 2018 20:08
#33089
Ambiance
Le pouvoir, le pouvoir. Le pouvoir te donne la Force, le pouvoir vient de la connaissance. Le pouvoir engendre la puissance. La puissance est le pouvoir. La puissance, c’est le tout. L’obscurité. Le contrôle des ténèbres. Tu es les ténèbres. Tu es la mort. Tu es l’ombre. Tu es …
« La ferme ! »Jeny ne regarda pas autre part que face à elle.
« La ferme, juste la ferme. »
Le temple, ou plutôt ce qu’il en restait. Interessant et surtout surveillé. Les ruines d’un passé glorieux pour les détenteurs de l’obscurité. L’image de leur échec, de leur impuissance face à un pouvoir qu’ils n’ont jamais compris. L’a-t-elle compris ? Non. Mais pourtant, l’obscurité l’appelle. C’est bizarre. Ce n’est pas une voix, ce n’est pas une intuition. C’est comme … comme une source de vie. La mort comme source de sa vie. Pour la vie. Perpetuer, engendrer. Donner vie par la mort.
« Tu racontes n’importe quoi. »
Regard sur la droite, tandis qu’elle était perchée dans son arbre. La main droite solidement appuyée sur le tronc, la gauche à même la branche. Elle renifla l’air. Ca vibre. Il y a un truc qui arrive. Patience, et surtout, attention était recquise dans cette entreprise. Jeny n’était pas seule ici. Tout voulait sa peau. Et cela tombait bien, elle voulait la leur aussi. Sur la droite, là. En contre bas du temple, il y avait une rivière. Et ce petit cours d’eau chutait en trois points. Assez petit pour cacher des trucs. Il y avait toujours des trous derrire les cascades. C’était bien connu. Mais pire que cela, il y avait ces oiseaux. Diriez vous, ce ne sont que des piafs à plume. Mais ces oiseaux là, ils n’étaient comme les autres. Leur aura différaient. Jeny renifla longuement et ferma les yeux. Prenant le temps de sentir, d’humer. Même à cette distance.
« T’avais raison Helera. T’avais vraiment raison … »
Un sourire carnassier apparut sur son visage tandis qu’elle regarda le bas. Ses jambes s’accrochèrent à la branche et elle se laissa tomber en arrière. Le haut devint bas. Ses mains attrapèrent la prochaine, et son corps bascula vers l’avant, puis vers la suivante. Elle glissa, tomba, atterrit face contre terre. Jeny grogna et se releva, s’approchant de l’a-pic sur lequel elle s’était accrochée. Meilleure vue de toute la planète, à n’en point douter. Son regard vers les oiseaux. Ils étaient ses alliés ? Non, fallait pas déconner. Par contre, le dompteur de rat, lui, il savait leur parler. Avec les oiseaux, cela pouvait être possible. Ils étaient juste en bas. Vers les trois chutes. Volant comme autour d’un cadavre. Jeny tendit les mains, se concentra, et … Rien.
« Tu perds du temps. »
Oui, elle en perdait. Du coup, elle ne réfléchit pas, et sauta de la falaise. Direction la petite rivière. Est-ce qu’elle avait du fond au moins, cette rivière ? Peu importe. A mi-chemin, elle banda sa volonté et l’aura noirâtre se materialisa autour de son être. Puis vers le sol, se dirigea, dans le même temps que son utilisatrice du dimanche. Elle percuta l’eau, des morceaux de roches volèrent dans tous les sens. Jeny ressortit vers la berge, le flanc rapé. Déjà du sang. Elle roula des yeux et regarda la falaise d’où elle venait. Brouiller les pistes. Un caillou, puis deux, et plouf, un pan s’effondra. Des cailloux eurent le même effet dans l’eau. Le cours s’en retrouva même peut-être changé. La petite se prépara à atteindre la première cascade, quand la vibration qu’elle pressentie se fit de nouveau ressentir. Un vaisseau. Elle s’immergea totalement et de ses yeux observa l’engin qui descendait lentement.
« Raah ! »
Comme une araignée, elle sortit à quatre pattes et précipita vers la cascade. Toujours un trou, toujours un trou. Là ! Une porte. Vague de Force. Plus de porte.
« L’obscurité … Ca se piste à des lieux à la ronde. Tu m’étonnes qu’ils se soient tous fait buter. Beurk ! »
Elle mit le pied, nu, dans une matière visqueuse au sol. Elle renifla, s’approcha, se mit à quatre pattes. Du sang ? Elle suivit les traces. Il faisait totalement noir et le bruit de l’eau l’empêchait de se concentre. Jeny jura encore. Regard vers la dernière lueure de l’extérieur, puis se concentra vers l’intérieur. Anti-chambre, à n’en point douter. Table en pierre. Non, table sacrificielle. La petite s’approcha toujours en rôdant ventre à terre et grimpa sur le socle, reniflant. Pas d’odeurs. Voir sans voir. Pourtant, ses deux phares rouges firent le tour. Un pupitre de pierre vide, une bibliothèque vide. Tout était vide. En pierre, mais vide. Il y avait autre chose. Les ténèbres l’appellaient. Cet endroit. Ce n’était que le début, cela se sentait aussi sûr qu’elle puait la mort. Un faisceau de lumière attira son attention. La cascade. Elle roula et se laissa tomber derrière le socle sacrificiel et grogna, projetant les ténèbres dans la salle. Indiquant très clairement que personne n’était le bienvenu.
« La ferme ! »Jeny ne regarda pas autre part que face à elle.
« La ferme, juste la ferme. »
Le temple, ou plutôt ce qu’il en restait. Interessant et surtout surveillé. Les ruines d’un passé glorieux pour les détenteurs de l’obscurité. L’image de leur échec, de leur impuissance face à un pouvoir qu’ils n’ont jamais compris. L’a-t-elle compris ? Non. Mais pourtant, l’obscurité l’appelle. C’est bizarre. Ce n’est pas une voix, ce n’est pas une intuition. C’est comme … comme une source de vie. La mort comme source de sa vie. Pour la vie. Perpetuer, engendrer. Donner vie par la mort.
« Tu racontes n’importe quoi. »
Regard sur la droite, tandis qu’elle était perchée dans son arbre. La main droite solidement appuyée sur le tronc, la gauche à même la branche. Elle renifla l’air. Ca vibre. Il y a un truc qui arrive. Patience, et surtout, attention était recquise dans cette entreprise. Jeny n’était pas seule ici. Tout voulait sa peau. Et cela tombait bien, elle voulait la leur aussi. Sur la droite, là. En contre bas du temple, il y avait une rivière. Et ce petit cours d’eau chutait en trois points. Assez petit pour cacher des trucs. Il y avait toujours des trous derrire les cascades. C’était bien connu. Mais pire que cela, il y avait ces oiseaux. Diriez vous, ce ne sont que des piafs à plume. Mais ces oiseaux là, ils n’étaient comme les autres. Leur aura différaient. Jeny renifla longuement et ferma les yeux. Prenant le temps de sentir, d’humer. Même à cette distance.
« T’avais raison Helera. T’avais vraiment raison … »
Un sourire carnassier apparut sur son visage tandis qu’elle regarda le bas. Ses jambes s’accrochèrent à la branche et elle se laissa tomber en arrière. Le haut devint bas. Ses mains attrapèrent la prochaine, et son corps bascula vers l’avant, puis vers la suivante. Elle glissa, tomba, atterrit face contre terre. Jeny grogna et se releva, s’approchant de l’a-pic sur lequel elle s’était accrochée. Meilleure vue de toute la planète, à n’en point douter. Son regard vers les oiseaux. Ils étaient ses alliés ? Non, fallait pas déconner. Par contre, le dompteur de rat, lui, il savait leur parler. Avec les oiseaux, cela pouvait être possible. Ils étaient juste en bas. Vers les trois chutes. Volant comme autour d’un cadavre. Jeny tendit les mains, se concentra, et … Rien.
« Tu perds du temps. »
Oui, elle en perdait. Du coup, elle ne réfléchit pas, et sauta de la falaise. Direction la petite rivière. Est-ce qu’elle avait du fond au moins, cette rivière ? Peu importe. A mi-chemin, elle banda sa volonté et l’aura noirâtre se materialisa autour de son être. Puis vers le sol, se dirigea, dans le même temps que son utilisatrice du dimanche. Elle percuta l’eau, des morceaux de roches volèrent dans tous les sens. Jeny ressortit vers la berge, le flanc rapé. Déjà du sang. Elle roula des yeux et regarda la falaise d’où elle venait. Brouiller les pistes. Un caillou, puis deux, et plouf, un pan s’effondra. Des cailloux eurent le même effet dans l’eau. Le cours s’en retrouva même peut-être changé. La petite se prépara à atteindre la première cascade, quand la vibration qu’elle pressentie se fit de nouveau ressentir. Un vaisseau. Elle s’immergea totalement et de ses yeux observa l’engin qui descendait lentement.
« Raah ! »
Comme une araignée, elle sortit à quatre pattes et précipita vers la cascade. Toujours un trou, toujours un trou. Là ! Une porte. Vague de Force. Plus de porte.
« L’obscurité … Ca se piste à des lieux à la ronde. Tu m’étonnes qu’ils se soient tous fait buter. Beurk ! »
Elle mit le pied, nu, dans une matière visqueuse au sol. Elle renifla, s’approcha, se mit à quatre pattes. Du sang ? Elle suivit les traces. Il faisait totalement noir et le bruit de l’eau l’empêchait de se concentre. Jeny jura encore. Regard vers la dernière lueure de l’extérieur, puis se concentra vers l’intérieur. Anti-chambre, à n’en point douter. Table en pierre. Non, table sacrificielle. La petite s’approcha toujours en rôdant ventre à terre et grimpa sur le socle, reniflant. Pas d’odeurs. Voir sans voir. Pourtant, ses deux phares rouges firent le tour. Un pupitre de pierre vide, une bibliothèque vide. Tout était vide. En pierre, mais vide. Il y avait autre chose. Les ténèbres l’appellaient. Cet endroit. Ce n’était que le début, cela se sentait aussi sûr qu’elle puait la mort. Un faisceau de lumière attira son attention. La cascade. Elle roula et se laissa tomber derrière le socle sacrificiel et grogna, projetant les ténèbres dans la salle. Indiquant très clairement que personne n’était le bienvenu.