- lun. 1 févr. 2016 17:42
#21619
- Aïe, aïe, aïeeeee ! Mais lâche moi donc ! Ton armure me laboure les côtes ! Je n’y crois pas : tout ça pour frimer devant Freunach, à moins que ce ne soit un vieux fantasme hérité d’une mémorable équipée sur Socorro…
Nico marche à grands pas, comme si Iala était une simple plume. Une plume en pleine rébellion qui agite les jambes et frappe le torse de l’armure de ses poings fermés pour montrer sa réprobation !
- Et d’abord, je ne suis pas une princesse, s’offusque la luxienne qui tente d’échapper aux bras puissants de son époux, lui cachant malencontreusement la vue un bref instant : celui précisément où il n’aurait vraiment pas fallu.
Patatras : le luxien heurte le corps inerte d’un des mineurs et le couple enlacé s’écroule dans le plus grand désordre au milieu des hommes, encore secoués par les tirs du droïde, qui tentaient de réveiller leur dernier compagnon, encore inanimé. Iala se relève la première et intime à Nico :
- Tiens, voila venu le temps de t’essayer au porté de mineur.
- Mais je les croyais réveillés ceux là !
Passé la seconde de surprise, Nico réagit rapidement. Il saisit son comlink pour joindre l’équipage qui fouillait le pont arrière
- Equipe 2 : tout le monde sur l’aire d’appontement. Des pilotes aux commandes des deux navettes et soyez prêts à prendre l’air le plus rapidement possible, on arrive tous dans quelques minutes, avec Freunach et son équipe. Il y a urgence !
Il a failli parler des neuf minutes qui restent encore avant l’autodestruction mais il s’en abstient à la dernière seconde, craignant que les hommes ne cèdent à la panique et ne s’enfuient en les laissant derrière eux sans navette.
En réponse, une voix crachouille dans l’émetteur :
- Vous voulez dire qu’il y a urgence à pas se faire péter la gueule ?
La voix ironique, un peu gouailleuse, ajoute :
- ça fait six minutes que ça clignote de partout et que des sirènes gueulent que cette ruine volante va exploser. Alors, pas d’angoisse, on a compris : on est tous sur l’aire d’embarquement et les moteurs tournent déjà ! Magnez vous, on veut bien assister au feu d’artifice, mais de loin.
Nico ne répond pas. Visiblement les mineurs sont des hommes aguerris et ils ne décolleront qu’à la dernière extrémité.
Iala a déposé une paume affectueuse sur l’épaule des mineurs à peine réveillés de leur coma. Furtivement, elle insuffle un bref soin de Force pour leur redonner l’énergie nécessaire à une fuite rapide.
- Autodestruction dans 7 minutes… chuinte un haut parleur.
- pourvu que ce rafiot soit encore capable de décompter convenablement pense la luxienne, inquiète.
Le pas rapide fait maintenant place à une véritable course. Nico doit faire appel à la Force car le mineur qu’il porte est du genre baraqué et, outre son poids, l’hercule endormi entrave les mouvements de son sauveteur.
Les mineurs, boostés par les soins de Iala, sont passés en mode panique et les ont devancés. La femme se retourne, espérant voir Freunach et son précieux Cookie les rejoindre… mais rien !
- Autodestruction dans 6 minutes…
Nico passe en saut de Force, imité par Iala
- On n’a pas de témoin ici !
- Nous sommes presque arrivés, la plateforme d’embarquement est à 20 mètres : je vois la première porte du sas !
Les luxiens entendent un roulement frénétique de chenilles en furie avant que Freunach, juché sur Cookie ne les dépasse et percute la porte du sas.
- Du calme mon petit Cookie ! grogne le mineur.
- Biiiiiiiiip
- Autodestruction dans 5 minutes…
Le sas est ouvert sans difficulté. Le groupe se précipite dans l’unique navette qui demeure sur l’aire d’envol. Aidés par deux hommes qui les agrippent ils sont précipités, pêle-mêle dans la carlingue et ils entendent, quasi simultanément, l’écoutille se refermer.
- Vas-y Djungo, tout le monde est là ! hurle un des hommes dans son comlink à l’adresse du pilote. Accrochez vous !
Le décollage est violent. La troupe emmêlée, qui tentait de retrouver l’équilibre, se retrouve à nouveau dans le plus grand désordre, collée à la paroi métallique. La navette s’éloigne, de toute la puissance dont elle dispose, du lieu de l’explosion imminente.
- Bienvenue à bord. Vous allez assister au plus beau feu d’artifice jamais tiré sur Ronika ironise le pilote.
Et après un bref éclair, le ciel s’embrase d’un mini soleil qui darde ses débris dans toutes les directions avant de disparaître dans un dernier éclat.
La navette a ralenti brusquement. Le pilote explique :
- Pas d’angoisse les mecs, tout va bien ! J’ai déployé le bouclier arrière par sécurité donc on perd en vitesse dans le coup : c’est qu’une navette pas un chasseur !
- Bip bip bip
- Ouais, on sait que t’as jamais peur Cookie !
Iala admire la maîtrise des hommes de Freunach. Des mineurs, sûrement, mais pas uniquement !
Une fois que chacun a pris une place plus ou moins improvisée, le pilote explique :
- J’ai fait partir la première navette en charge maximale. Ils voulaient nous attendre, mais c’était pas la peine qu’on risque tous notre peau !
Malgré ses hématomes, son désordre vestimentaire, la crasse et surtout l’humiliation de se trouver infantilisée par les élans protecteurs de son mari, Iala parvient à canaliser sa mauvaise humeur pour montrer une relative sérénité :
- Monsieur Freunach, nous sommes heureux de vous retrouver sain et sauf ainsi que votre précieux droïde. Je suppose qu’il contient de précieuses informations…
- Pensez donc : l’intégralité des recettes de ma grand-mère qui était une cuisinière de premier ordre, avec 4 étoiles au Guide Culin !
Iala perçoit comme un hoquet à ses côtés. Elle se tourne vers Nico…
Nico marche à grands pas, comme si Iala était une simple plume. Une plume en pleine rébellion qui agite les jambes et frappe le torse de l’armure de ses poings fermés pour montrer sa réprobation !
- Et d’abord, je ne suis pas une princesse, s’offusque la luxienne qui tente d’échapper aux bras puissants de son époux, lui cachant malencontreusement la vue un bref instant : celui précisément où il n’aurait vraiment pas fallu.
Patatras : le luxien heurte le corps inerte d’un des mineurs et le couple enlacé s’écroule dans le plus grand désordre au milieu des hommes, encore secoués par les tirs du droïde, qui tentaient de réveiller leur dernier compagnon, encore inanimé. Iala se relève la première et intime à Nico :
- Tiens, voila venu le temps de t’essayer au porté de mineur.
- Mais je les croyais réveillés ceux là !
Passé la seconde de surprise, Nico réagit rapidement. Il saisit son comlink pour joindre l’équipage qui fouillait le pont arrière
- Equipe 2 : tout le monde sur l’aire d’appontement. Des pilotes aux commandes des deux navettes et soyez prêts à prendre l’air le plus rapidement possible, on arrive tous dans quelques minutes, avec Freunach et son équipe. Il y a urgence !
Il a failli parler des neuf minutes qui restent encore avant l’autodestruction mais il s’en abstient à la dernière seconde, craignant que les hommes ne cèdent à la panique et ne s’enfuient en les laissant derrière eux sans navette.
En réponse, une voix crachouille dans l’émetteur :
- Vous voulez dire qu’il y a urgence à pas se faire péter la gueule ?
La voix ironique, un peu gouailleuse, ajoute :
- ça fait six minutes que ça clignote de partout et que des sirènes gueulent que cette ruine volante va exploser. Alors, pas d’angoisse, on a compris : on est tous sur l’aire d’embarquement et les moteurs tournent déjà ! Magnez vous, on veut bien assister au feu d’artifice, mais de loin.
Nico ne répond pas. Visiblement les mineurs sont des hommes aguerris et ils ne décolleront qu’à la dernière extrémité.
Iala a déposé une paume affectueuse sur l’épaule des mineurs à peine réveillés de leur coma. Furtivement, elle insuffle un bref soin de Force pour leur redonner l’énergie nécessaire à une fuite rapide.
- Autodestruction dans 7 minutes… chuinte un haut parleur.
- pourvu que ce rafiot soit encore capable de décompter convenablement pense la luxienne, inquiète.
Le pas rapide fait maintenant place à une véritable course. Nico doit faire appel à la Force car le mineur qu’il porte est du genre baraqué et, outre son poids, l’hercule endormi entrave les mouvements de son sauveteur.
Les mineurs, boostés par les soins de Iala, sont passés en mode panique et les ont devancés. La femme se retourne, espérant voir Freunach et son précieux Cookie les rejoindre… mais rien !
- Autodestruction dans 6 minutes…
Nico passe en saut de Force, imité par Iala
- On n’a pas de témoin ici !
- Nous sommes presque arrivés, la plateforme d’embarquement est à 20 mètres : je vois la première porte du sas !
Les luxiens entendent un roulement frénétique de chenilles en furie avant que Freunach, juché sur Cookie ne les dépasse et percute la porte du sas.
- Du calme mon petit Cookie ! grogne le mineur.
- Biiiiiiiiip
- Autodestruction dans 5 minutes…
Le sas est ouvert sans difficulté. Le groupe se précipite dans l’unique navette qui demeure sur l’aire d’envol. Aidés par deux hommes qui les agrippent ils sont précipités, pêle-mêle dans la carlingue et ils entendent, quasi simultanément, l’écoutille se refermer.
- Vas-y Djungo, tout le monde est là ! hurle un des hommes dans son comlink à l’adresse du pilote. Accrochez vous !
Le décollage est violent. La troupe emmêlée, qui tentait de retrouver l’équilibre, se retrouve à nouveau dans le plus grand désordre, collée à la paroi métallique. La navette s’éloigne, de toute la puissance dont elle dispose, du lieu de l’explosion imminente.
- Bienvenue à bord. Vous allez assister au plus beau feu d’artifice jamais tiré sur Ronika ironise le pilote.
Et après un bref éclair, le ciel s’embrase d’un mini soleil qui darde ses débris dans toutes les directions avant de disparaître dans un dernier éclat.
La navette a ralenti brusquement. Le pilote explique :
- Pas d’angoisse les mecs, tout va bien ! J’ai déployé le bouclier arrière par sécurité donc on perd en vitesse dans le coup : c’est qu’une navette pas un chasseur !
- Bip bip bip
- Ouais, on sait que t’as jamais peur Cookie !
Iala admire la maîtrise des hommes de Freunach. Des mineurs, sûrement, mais pas uniquement !
Une fois que chacun a pris une place plus ou moins improvisée, le pilote explique :
- J’ai fait partir la première navette en charge maximale. Ils voulaient nous attendre, mais c’était pas la peine qu’on risque tous notre peau !
Malgré ses hématomes, son désordre vestimentaire, la crasse et surtout l’humiliation de se trouver infantilisée par les élans protecteurs de son mari, Iala parvient à canaliser sa mauvaise humeur pour montrer une relative sérénité :
- Monsieur Freunach, nous sommes heureux de vous retrouver sain et sauf ainsi que votre précieux droïde. Je suppose qu’il contient de précieuses informations…
- Pensez donc : l’intégralité des recettes de ma grand-mère qui était une cuisinière de premier ordre, avec 4 étoiles au Guide Culin !
Iala perçoit comme un hoquet à ses côtés. Elle se tourne vers Nico…