- mer. 1 mars 2017 14:15
#26385
Helera écoutait le Prince sans vraiment le regarder. Il essayait de la réconforter comme il le pouvait. Pourtant, avait-elle vraiment besoin d’être réconfortée. Il y avait ce petit quelque chose au fond de son esprit qui l’empêchait de tressaillir, la résolution. L’inquisitrice qu’elle avait été avait toujours agit avec une détermination sans faille. Une force d’esprit toujours guidé vers le but final. C’était encore le cas aujourd’hui, mais maintenant qu’elle avait atteint une partie du sommet, il n’y avait plus rien.
« Défier l’empire ? Je ne l’ai jamais défié, Althar… Mon arrogance et ma vanité m’ont poussé à mettre en danger l’ordre Gris que j’ai construit. Bientôt cependant, je partirai. J’ai mis en place le système de préservation, maintenant, il est temps pour moi de voir d’autres horizons. Je suis un danger pour eux désormais. Ce n’est pas une question de savoir si les autres peuvent faire ce que j’ai fait, et tu le sais bien. »
Elle garda son regard sur lui, jusqu’à ce qu’il la rapproche de lui. Sa proximité lui faisait du bien, cela l’apaisait. Plus que tout autre sentiment dont elle avait fait le deuil, cette simple présence la réconfortait, même si elle ne le montrait pas forcément. Helera préférait n’envoyer aucuns signaux au prince, de peur que cela ne soit mal interprété. Son esprit était désormais fermé, pour leur bien être à tous deux. Ses mains quant à elles restaient dans les siennes, comme deux enfants jouant naïvement. Elle posa sa tête en support de la sienne. Le discourt suivant fut très touchant, mais elle se rendit compte à quel point il était désorienté. Ne sachant vraiment s’il devait écouter son esprit, ou juste suivre la logique. Il semblait presque regretter le choix qu’il avait fait, fusse t-il réellement un choix.
« Fais confiance en ce que tu ressens, Althar. Suis tes sentiments et ils te mèneront à elle. Elle est la présidente ? Et alors ? La Force n’a pas de fonction, de religion ou d’affiliation politique. Crois en toi et n’obéis qu’en tes instincts. Tu ne veux pas de ce don, mais écoute quand même la Force Althar, pour ta propre stabilité. Je ne suis plus dans ta tête, et le lien qui nous unis n’aura plus d’effet quand tu retourneras chez toi… »
Le Prince ne cessait de se blottir contre elle, l’enlacer entre ses bras. Des gestes qui ne devaient pas trouver d’interprétation. Les choses étaient ce qu’elles étaient, et non pour une raison. La vie n’avait pas de sens, et c’était pour cela qu’elle devait être protégée. C’était pareil dans ce cas là, et Helera se contenta de prendre ce qu’elle pouvait de la situation. Profiter au maximum avant la séparation. Ils avaient encore deux jours à passer après tout. Elle garda sa tête contre son épaule et ferma doucement les yeux pendant qu’il finissait sa dernière tirade. Sans bouger, en restant sur l’épaule d’Althar, les yeux fermés, elle continua :
« J’ai vu bien des choses, vécu bien des aventures. Je vais aller, Prince, ne t’inquiète pas pour moi. Nos chemins sont liés par bien des façons, ne t’en fais pas. Nous passerons ces deux jours ensemble, où tu m’emmèneras, où tu voudras. Je te suivrai jusqu’au bout du monde s’il le faut. Mais deux jours, c’est un maximum. Au delà, je devrais retourner chez moi et toi également. La galaxie a bien besoin de nous et chaque journée passer à profiter de nous-mêmes nous éloigne de notre objectif. »
Elle rouvrit les yeux et tourna la tête dans sa direction. Ses deux mains emprisonnèrent sa tête et elle fit en sorte de le maintenir concentrée sur elle, sur son regard.
« Tu dois me promettre de ne rien faire de stupide Althar. Vis ta vie, pas celle des autres. »
Helera rapprocha sa tête de la sienne, front contre front.
« La galaxie a besoin de gens comme toi, d’un visage pour la défendre, pour la représenter. Tu es une des plus belles rencontres que j’ai pu faire Althar, et crois moi, je ne serai jamais bien loin. Tu seras toujours le bienvenu chez les Gris. »
Helera conclut sa phrase et resta un moment dans cette position, gardant son attention sur lui, son esprit, sans pourtant y pénétrer. Elle se concentrait également sur elle-même, sur ses sentiments. Tout était désormais sous contrôle, enfoui et bloqué à l’intérieur d’elle. Autant de loquet qui n’attendaient que le bon moment pour être déverrouillés.
« Défier l’empire ? Je ne l’ai jamais défié, Althar… Mon arrogance et ma vanité m’ont poussé à mettre en danger l’ordre Gris que j’ai construit. Bientôt cependant, je partirai. J’ai mis en place le système de préservation, maintenant, il est temps pour moi de voir d’autres horizons. Je suis un danger pour eux désormais. Ce n’est pas une question de savoir si les autres peuvent faire ce que j’ai fait, et tu le sais bien. »
Elle garda son regard sur lui, jusqu’à ce qu’il la rapproche de lui. Sa proximité lui faisait du bien, cela l’apaisait. Plus que tout autre sentiment dont elle avait fait le deuil, cette simple présence la réconfortait, même si elle ne le montrait pas forcément. Helera préférait n’envoyer aucuns signaux au prince, de peur que cela ne soit mal interprété. Son esprit était désormais fermé, pour leur bien être à tous deux. Ses mains quant à elles restaient dans les siennes, comme deux enfants jouant naïvement. Elle posa sa tête en support de la sienne. Le discourt suivant fut très touchant, mais elle se rendit compte à quel point il était désorienté. Ne sachant vraiment s’il devait écouter son esprit, ou juste suivre la logique. Il semblait presque regretter le choix qu’il avait fait, fusse t-il réellement un choix.
« Fais confiance en ce que tu ressens, Althar. Suis tes sentiments et ils te mèneront à elle. Elle est la présidente ? Et alors ? La Force n’a pas de fonction, de religion ou d’affiliation politique. Crois en toi et n’obéis qu’en tes instincts. Tu ne veux pas de ce don, mais écoute quand même la Force Althar, pour ta propre stabilité. Je ne suis plus dans ta tête, et le lien qui nous unis n’aura plus d’effet quand tu retourneras chez toi… »
Le Prince ne cessait de se blottir contre elle, l’enlacer entre ses bras. Des gestes qui ne devaient pas trouver d’interprétation. Les choses étaient ce qu’elles étaient, et non pour une raison. La vie n’avait pas de sens, et c’était pour cela qu’elle devait être protégée. C’était pareil dans ce cas là, et Helera se contenta de prendre ce qu’elle pouvait de la situation. Profiter au maximum avant la séparation. Ils avaient encore deux jours à passer après tout. Elle garda sa tête contre son épaule et ferma doucement les yeux pendant qu’il finissait sa dernière tirade. Sans bouger, en restant sur l’épaule d’Althar, les yeux fermés, elle continua :
« J’ai vu bien des choses, vécu bien des aventures. Je vais aller, Prince, ne t’inquiète pas pour moi. Nos chemins sont liés par bien des façons, ne t’en fais pas. Nous passerons ces deux jours ensemble, où tu m’emmèneras, où tu voudras. Je te suivrai jusqu’au bout du monde s’il le faut. Mais deux jours, c’est un maximum. Au delà, je devrais retourner chez moi et toi également. La galaxie a bien besoin de nous et chaque journée passer à profiter de nous-mêmes nous éloigne de notre objectif. »
Elle rouvrit les yeux et tourna la tête dans sa direction. Ses deux mains emprisonnèrent sa tête et elle fit en sorte de le maintenir concentrée sur elle, sur son regard.
« Tu dois me promettre de ne rien faire de stupide Althar. Vis ta vie, pas celle des autres. »
Helera rapprocha sa tête de la sienne, front contre front.
« La galaxie a besoin de gens comme toi, d’un visage pour la défendre, pour la représenter. Tu es une des plus belles rencontres que j’ai pu faire Althar, et crois moi, je ne serai jamais bien loin. Tu seras toujours le bienvenu chez les Gris. »
Helera conclut sa phrase et resta un moment dans cette position, gardant son attention sur lui, son esprit, sans pourtant y pénétrer. Elle se concentrait également sur elle-même, sur ses sentiments. Tout était désormais sous contrôle, enfoui et bloqué à l’intérieur d’elle. Autant de loquet qui n’attendaient que le bon moment pour être déverrouillés.