- lun. 27 mars 2017 22:10
#27040
PnJ : Drakell 82 / Darth Voïdh
« Y a-t-il une prime sur ta tête ? »
Ils s'étaient mis au travail aussitôt leur accord passé. Drakell avait son idée sur la manière de procéder pour obtenir les informations dont ils avaient besoin. Mais leurs résultats dépendraient de beaucoup de variables, et l'une d'elles réglait un bon nombre d'option : l'argent. Ou plutôt le manque d'argent. On pouvait avoir à peu près n'importe quoi pour peu qu'on soit prêt à payer suffisamment. Drakell possédait à peine assez de Crédits pour subvenir aux besoins essentiels, alors autant dire qu'ils pouvaient oublier les solutions telles que le marché noir (où un bon nombre de trafiquants d'informations opéraient), la corruption… Mais ils avaient toujours un fort potentiel d'intimidation. Ils arriveraient peut-être à obtenir des renseignements, en s'adressant de la bonne manière à la bonne personne.
Le raisonnement du Khommite était somme toute assez simple, mais logique. Oxious ne s'était jamais caché de son passé. Il l'évoquait parfois, sans aucune sorte de nostalgie, ni de fierté non plus, sans plus que de regrets ou de remords. C'était de simples sujets de conversation pour lui, et il les abordait comme tels, les utilisant comme d'exemples pour illustrer un enseignement.
Drakell savait donc ce que le Zabrak avait fait, en partie. Assez pour savoir qu'un contrat de prime devait avoir été placé sur sa tête, au moins une fois. Ils pourraient donc trouver trace de lui à au moins un endroit.
Lui et la fille – il ignorait encore son nom – avaient pris le chemin de la sortie, et marchaient maintenant côte à côte dans les rues des quartiers sud. C'étaient les dernières heures de la journée, et bientôt une partie de la population rentrerait chez elle et laisserait place à l'autre partie, celle qui vivait la nuit. Ce serait le moment où les personnes qui menaient une existence aux mœurs douteuses commenceraient leur activité journalière. Ce serait alors un défilé de dealers, de prostituées, mais on ne trouvait pas seulement ce genre de faune nocturne. Il y avait des animaux bien plus vicieux que ceux qui distribuaient des plaisirs chimiques ou charnels. Le genre d'animaux qui rôdent dans les rues à la recherche d'une proie à détrousser – ou à trousser ; le genre d'animaux capables des pires horreurs ; le genre à observer tout et tout le monde, et qui racontait le fruit de ses observations à qui pouvait fournir ce qui manquait – fric, épices, alcool…
Ce serait aussi l'heure où une autre faune se montrerait, plus discrète, moins évidente, mais tout à fait complémentaire de la précédente. Celle des chasseurs. Celle de ceux qui attrapent les pires spécimens de la précédente, afin de se fournir de ce qui manquait. Le fric.
Proies et prédateurs, voilà de quoi il s'agissait. Rien de plus, rien de moins. Et pour mener la chasse, il fallait que le prédateur choisisse sa proie, suive la piste jusqu'au moment où la bête était acculée. Alors seulement il obtenait sa récompense. Voilà comment ça marchait, et c'était exactement ce que Drakell comptait faire.
La rue arrivait au bout de sa course et débouchait sur une large avenue. L'éclairage se mettait péniblement en route, mais la luminosité déclinante du soleil était déjà compensée par les illuminations proposées par les boutiques. Cantinas, capsule-hôtels, locations de speeders, tout faisait que l'ambiance était colorée et chaleureuse, loin du gris des façades que la journée imposait de sa froide lumière solaire.
Et au milieu de tout ça, une façade jetait sur le trottoir froid une lumière verdâtre et criarde. Un bureau de la Guilde des Chasseurs de Primes. Drakell s'arrêta devant, la regarda sur toute sa hauteur et sa largeur, parcourait en diagonale les quelques avis qui s'affichaient sur l'écran qui constituait la vitrine. Il se tourna vers son associée.
Le raisonnement du Khommite était somme toute assez simple, mais logique. Oxious ne s'était jamais caché de son passé. Il l'évoquait parfois, sans aucune sorte de nostalgie, ni de fierté non plus, sans plus que de regrets ou de remords. C'était de simples sujets de conversation pour lui, et il les abordait comme tels, les utilisant comme d'exemples pour illustrer un enseignement.
Drakell savait donc ce que le Zabrak avait fait, en partie. Assez pour savoir qu'un contrat de prime devait avoir été placé sur sa tête, au moins une fois. Ils pourraient donc trouver trace de lui à au moins un endroit.
Lui et la fille – il ignorait encore son nom – avaient pris le chemin de la sortie, et marchaient maintenant côte à côte dans les rues des quartiers sud. C'étaient les dernières heures de la journée, et bientôt une partie de la population rentrerait chez elle et laisserait place à l'autre partie, celle qui vivait la nuit. Ce serait le moment où les personnes qui menaient une existence aux mœurs douteuses commenceraient leur activité journalière. Ce serait alors un défilé de dealers, de prostituées, mais on ne trouvait pas seulement ce genre de faune nocturne. Il y avait des animaux bien plus vicieux que ceux qui distribuaient des plaisirs chimiques ou charnels. Le genre d'animaux qui rôdent dans les rues à la recherche d'une proie à détrousser – ou à trousser ; le genre d'animaux capables des pires horreurs ; le genre à observer tout et tout le monde, et qui racontait le fruit de ses observations à qui pouvait fournir ce qui manquait – fric, épices, alcool…
Ce serait aussi l'heure où une autre faune se montrerait, plus discrète, moins évidente, mais tout à fait complémentaire de la précédente. Celle des chasseurs. Celle de ceux qui attrapent les pires spécimens de la précédente, afin de se fournir de ce qui manquait. Le fric.
Proies et prédateurs, voilà de quoi il s'agissait. Rien de plus, rien de moins. Et pour mener la chasse, il fallait que le prédateur choisisse sa proie, suive la piste jusqu'au moment où la bête était acculée. Alors seulement il obtenait sa récompense. Voilà comment ça marchait, et c'était exactement ce que Drakell comptait faire.
La rue arrivait au bout de sa course et débouchait sur une large avenue. L'éclairage se mettait péniblement en route, mais la luminosité déclinante du soleil était déjà compensée par les illuminations proposées par les boutiques. Cantinas, capsule-hôtels, locations de speeders, tout faisait que l'ambiance était colorée et chaleureuse, loin du gris des façades que la journée imposait de sa froide lumière solaire.
Et au milieu de tout ça, une façade jetait sur le trottoir froid une lumière verdâtre et criarde. Un bureau de la Guilde des Chasseurs de Primes. Drakell s'arrêta devant, la regarda sur toute sa hauteur et sa largeur, parcourait en diagonale les quelques avis qui s'affichaient sur l'écran qui constituait la vitrine. Il se tourna vers son associée.