Page 1 sur 1

Contrat militaire.

MessagePosté :mar. 1 mai 2018 06:45
par Stahl Civicius
La plus haute fonction de Stahl, qui était d'être Lieutenant Général. Ne lui prenait que peu de temps dans son agenda, à contrario de la gestion de son entreprise. Si bien que ces derniers temps il n'avait pas pu se rendre en labo afin d'examiner un spécimen. La science elle-même lui manquait, le pouvoir de modifier la génétique d'un sujet grâce à la biochimie. Changer aussi la nature même d'une plantes. Mais avant toute chose, il fallait à l'arkanien un contrat avec un grand groupe. Pour ce faire il préférait viser l'Empire avant de devoir s'orienter vers la Nouvelle République, une guilde commerciale ou même les réseaux criminels.


Il était important de garder l'image d'une entreprise honnête. Dans la galaxie très peu aimaient les arkaniens. Chaque fois qu'une puissante armé bactériologique venait à voir le jour, une nouvelle souche de super soldats ou d'autres choses en rapport avec la génétique. Il y avait un arkanien, savant diabolique semant la mort.
Là était l'image que les gens avaient du peuple de Sahl. Pour remédier à ça son entreprise était là. Il était important de pouvoir ainsi toucher tous les domaines et non pas que l'armement. Si pour le moment il n'y avait que des armes en production. Bientôt Stahl projetait de diversifier ses produits. Pour commencer, il comptait se lançait dans l'agriculture. A l'aide sa science et de son équipe de scientifique il voulait créer un nouveau produit. Mais cela avait un coût, ce coût devait se combler avec la vente d'armes.

Cette fois-ci, il choisit de passer par le bureau impérial officiel. Au moins il n'y aurait aucun risque de malentendu avec l'Empire. Il fallait reconnaître qu'il n'était pas facile de traiter avec eux. Peu ouvert aux entreprises autres que celle à qui ils avaient l'habitude de marchander.

Aussi la secrétaire de Sthal via l'holonet contactait l'agence de communication impériale :


Stahl Industry
Arkania
Secteur Nord, zone 13
Bureaux administratifs impériaux
Yaga Minor
Le 01.05.2018



Madame, Monsieur

Étant très intéressé pour négocier un partenariat avec l'Empire, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec un officier en charge du ravitaillement afin d'évoquer l'éventuel achat de mes produits.

En effet, étant récemment entrer sur le marché des armes. Je souhaiterais vous présenter mes produits, produits se trouvant d'une excellente qualité. Stahl Industry propose des armes au fort potentielle offensif. Bien que cher en comparaison de modèles bien plus conventionnels, nos armes sont avant destiné aux forces d'élite comme l'est l'armée impériale. Que cela soit notre mitrailleuse ou
bien notre fusil d'assaut, nos armes se spécialisent avant tout dans la lutte anti-véhicule. Nos munitions à plasma sont capables même de perforer le puissant blindage des T4-B. De plus il est à noter que les boucliers déflecteurs ou a particules n'arrêtent pas ses munitions.

J'aimerais donc vous en parler au cours d'un rendez-vous, à une date qui vous conviendra. Vous pouvez, le cas échéant, me contacter à l'aide de mon indentant holonet.

En espérant que vous serez sensible à ma requête, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.


Directeur de Stahl Industry


Image

Re: Contrat militaire.

MessagePosté :mar. 1 mai 2018 13:29
par Harlon Astellan
Qui ça ?
Stahl Industry.
Connais pas.


Le moins qu'on puisse dire. Le logo n'évoquait pas grand chose, le nom pareillement. Sur Yaga Minor, siège des institutions visibles de l'Empire, le département lié au ravitaillement tournait à plein tubes. Avant, l'administration avait eu trop de personnes pour le travail requis. Il fallait être une bonne vingtaine pour remplir une journée. Heureusement, à l'époque étaient-ils une centaine. Mais depuis, les institutions impériales avaient eu la brillante idée de couper dans la masse. Maintenant, ils étaient 25 pour faire le boulot de 20. Pour pallier aux vacances, RTT et autres. Le reste avait eu des mutations dans d'autres services, notamment les nouveaux crées spécialement pour la préservation des moeurs et autres.

Le rythme ne laissait plus de place aux mollassons. Le capitaine - habillé en civil, il fallait le voir pour le croire - laissa courir ses doigts sur son holopad de boulot, doté d'un logiciel unique en son genre : calcul des embauches, du chiffre d'affaire, du capital social, bilan des paiements, le tout pour calculer la solvabilité. Magique ! Mais surtout le nom du dirigeant. Stahl Civicius, frère de la Monarque d'Arkania. Après ça ne voulait rien dire. La propagande avait un temps fait son office dans l'Empire pour vendre la collaboration intellectuelle avec Arkania. Les JTs depuis, obligés de traiter des choses avec neutralité, avaient fait tout un ensemble de reportages sur les anciennes collaborations, ce qu'on pouvait en tirer de positif et de négatif, et proposer un bilan. Ca semblait prometteur. Arkania fournissait le talent, l'Empire l'argent.

Maintenant, traiter avec un armement susceptible d'équiper les troupes impériales demandait un peu plus qu'un capitaine.

Hep ! L'asticot ! Tu peux me remplacer cinq petites minutes ? Faut que je parle au Colonel.


Remplacé au pied levé, le capitaine contacta un supérieur - pas habillé en civil lui - au sujet d'un fournisseur potentiel d'armement personnel anti-matériel. Sans se projeter, le Colonel s'occupa lui-même de la réponse.

A : Stahl Industry
CC : Gilad Pelleaon
De : Colonel Tarky Hegerlin
Objet : RDV

Avons prit connaissance de votre demande d'entretien.

Pouvons proposer entrevue complexe Militaire Mandalore de Corsin dans une semaine. Amener produits pour démonstration.

Service d'escorte minimum. Visas en règle.

----------------------


Colonel Tarky Hegerlin
Armée de Terre Impériale - Service du Ravitaillement Général Impérial - Diorection Générale de l'Armement Impérial
Croix du Martyr

Re: Contrat militaire.

MessagePosté :dim. 6 mai 2018 09:28
par Stahl Civicius
Une semaine venait de passer. A présent que Stahl possédait un nouveau vaisseau flambant neuf. Il était grand temps de s'en servir pour se rendre au rendez-vous avec les impériaux.

Ces gens étaient des plus étranges, il préféraient croire à une propagande plutôt qu'au démonstrations. Si bien qu'il allait être difficile malgré une démonstration de vendre les produits de Stahl Industry.

Rapidement il rassemblait des caisses de marchandises avec l'aide de ses hommes. Il n'emmenait avec lui qu'un seul mandaloriens pour la forme. Après un court délais, durant lequel les caisses étaient mises à bord et l'ensemble du personnel présent. Il était grand temps pour les hommes dans le vaisseau de décoller.

Durant le voyage, le jeune officier s'amusait à regardait ses dernières notes en matière de recherches en génétique. Son passe temps lui prenait de plus en plus de temps. Si bien qu'il était bon que son entreprise soit nationalisé. En négociant ce contrat avec l'Empire il pouvait espérer toucher encore plus d'argent de la part du Dominion. Avec cet argent il se financerait dans diverses recherches. Aussi il avait prévu de développer le projet omnivore, grâce à sa science du monde atomique et moléculaire.

Le voyage fut de courte durée grâce aux nouveaux équipements. L'hyperdrive étant l'un des points qu'il fut modifié. Dans le vaisseau et en approche de Corsin. Avant que la phase d'approche ne commence, l'arkanien parlait brièvement avec la mandalorienne.

Puis finalement presque en orbite de la planète, le Deviant transmettait un message :

-Ici le Deviant pour contrôle orbital. Nous sommes ici pour une entrevue avec un officier au nom de Stahl Industry. Demandons la permission de nous poser en surface à la base Mandalore. A vous.

Re: Contrat militaire.

MessagePosté :mar. 8 mai 2018 22:44
par Harlon Astellan
Image

Orbite de Corsin
08:23 Heure Locale


Bon, c'était à qui de donner ?
A Loudhi, surblinde à 5.


La tour de contrôle avait rarement des temps de pause. Les rondes devenaient rares, et à cinq, on s'ennuyait ferme. Fatalement, on tapait le carton pour se détendre avant qu'un autre cargo n'arrive pour déclarer une livraison sur laquelle on prendrait un droit de douane. Du coup, chacun son tour, quelqu'un amenait un jeu à jouer avec des interruptions. Il fallait savoir revenir au boulot en une minute et reprendre le jeu où il avait été laissé. C'était souvent Sabbacc de fait. Mais aujourd'hui, Ludhi, le plus jeune arrivé, avait ramené un jeu de Chambres, que les autres ne connaissaient pas. Ils y avaient vite prit goût.

Une notification sur les consoles les rappela vite à l'ordre.

Stahl Industry... rendez-vous... Le rapport des entretiens dit quoi ?
Euh, tut tut tut... oui ! Rendez-vous avec le Colonel Hegerlin. Des... beuh.
Quoi ? Des quoi ?
Des Arkaniens apparemment.
D'Arkania ?
Non, de Cato Neimoidia. Ils ont juste fait de la chirurgie. EVIDEMMENT d'Arkania, abruti !
C'était pas stupide comme question, il y en a plein à Rhinnal et Obroa-Skai !
Il marque un point.
Bon bah du coup... Contrôle Orbital pour Deviant. Permission accordée pour atterrir au point 3-2-7, secteur Nord/Nord-Est. Merci de désactiver vos armements et vos boucliers pendant votre descente en atmosphère, et couper tout moyen de brouillage pour laisser les douanes inspecter votre bord.


On coupa la communication, le Deviant pouvait commencer son atterrissage, en passant devant une flottille chargée de vérifier les entrées et sorties de la planète.

Je n'aime pas ces Arkaniens... ils sont si... pédants et étranges. A croire qu'ils sont supérieurs à nous.
Ouais, ouais... Bon, c'était à qui de servir ?





Image

Flotte de Maintien de la Paix
10 minutes après


L'agent des scans avait un travail rébarbatif au possible. La première année avait été un honneur pour lui. Uniforme neuf, dos droit. Jeune alevin prêt à découdre en combat, à bord d'un fier vaisseau impérial. La réforme militaire avait presque doublé les forces impériales, et les emplois avaient fusé de partout. Il en avait été fier, de son affectation. Le visage ferme, bien assis dans son dossier au confort relatif, les mains tendues sur les commandes, prêt à tout. AU garde-à-vous, et tout le toutim.

Maintenant, il avait le dos courbé sur une console, une main posée sur des boutons qu'il connaissait par coeur et qu'il n'avait plus besoin de regarder, pendant que son visage pointait vers le hublot devant lui, une main posée sous son visage, à lui écraser la peau, si bien que chaque parole était déformée en un borborygme inepte qui l'aurait fait passer pour un handicapé mental. Il savait reconnaître un bruit de pas pour soigner l'apparence à la dernière seconde néanmoins. Maintenant, son travail était un ennui total. Lancer des scans sur des vaisseaux entrant et sortant.

La journée était encore plus lente que d'ordinaire. Les cargos se garaient les uns après les autres devant son croiseur. On dénombrait un YT-1300, un vieux modèle des Guerres Cloniques, et un croiseur Consulaire.

'Gneujour. Mettez-vous dans le halo bleu siouplaît.


Le Halo bleu, à la croisée des rayons de deux croiseurs en face-à-face, couloir dissuasif évident, et secondé par des TIE en vol stationnaire en nuée de corbeaux, désignait la zone de scan presque automatique. L'opérateur savait qu'en face de lui trônait un type aussi blasé et pressé d'aller faire une sieste que lui. Ils lancèrent le scan de concert. Ils étaient si synchrones qu'on aurait cru qu'ils étaient jumeaux. Il faudrait qu'ils se rencontrent un jour. Le scan fut positif.

'Gnerci, bonne journée citoyen. Circulez.


Suivant.

'Gneujour, mettez-vous dans le halo bleu, sivoplé.


Le vaisseau vieux se mit dans le halo. Quand le scan bippa rouge, il eut le réflexe d'appuyer sur le bouton qui lancerait les rayons tracteurs et les TIE à sa suite. En une minute, le vaisseau était neutralisé et prêt à être abordé, à l'écart de la file bien sûr. Même ces évènements ne l'amusait plus.

Suivant.


On scanna le vaisseau consulaire. Lourdement armé, mais à l'armement désactivé. Et bénéficiant d'un statut de dignitaire étranger officiel.

'Gnerci, vous pouvez circuler. Bon séjour sur Gnorsin.





Image

Surface de Corsin
1 heure plus tard


La plate-forme tenait sur un tarmac gigantesque d'application clairement militaire. Corsin était le lieu d'approvisionnement du secteur, et bénéficiait donc du confort minimum pour ravitailler les planètes attenantes à elle, surtout à un espace aussi stratégique que la frontière. Des dizaines de vaisseaux, des engins Sienar pour l'écrasante majorité, étaient stationnés là, en phase de ravitaillement, de réparation ou d'expérimentation, certains décollant et d'autres s'arrimant. Devant la place dévolue à l'équipage du frère Civicius, trônait une batterie de militaires, encadrés par quelques troupiers de l'Armée de Terre, engoncés dans leurs grands casques noirs et leurs combinaison vert olive. A leur devant, trois officiers, deux avec les grades de Lieutenant et un de Colonel. Deux imberbes et un barbu avec un oeil barré d'une vilaine cicatrice qui le laissait borgne.

Les hommes restèrent à une distance raisonnable tandis que les négociateurs descendaient et faisaient éventuellement décharger leur soute. C'est qu'ils avaient du matériel à présenter.

Stahl Civicius. Colonel Hegerlin. Bienvenue sur Corsin.

Re: Contrat militaire.

MessagePosté :jeu. 10 mai 2018 09:49
par Stahl Civicius
A bord du Deviant le temps semblait long trop long. Les impériaux comme d’habitudes avec leurs procédures réalisaient des merveilles. Dans la file d'attente derrière deux autre vaisseaux, Stahl en profitait pour consulter ses messages.
Dans la boite de réception il remarquait le nom d'une personne qu'il n'avait pas vu depuis fort longtemps. Un camarade de promotion qui sollicité son aide. Apparemment il aurait trouvé un cristal se développent comme une plante. Chose étrange et pour le moins des plus intéressantes. Son ancien camarade lui avait envoyé un échantillon ainsi que diverses données concernant le cristal.

Mais pour le moment il n'avait pas vraiment de temps à accorder à ce projet. Il devait négocier un contrat juteux pour l'Empire. Ce n'était plus une question de gagner de l'argent. Il s’agissait simplement de répandre le nom de Stahl au sien de l'Empire.

Aussi lorsque c'était au tour du vaisseau de passer aux détecteurs. Tout semblait se passer sans accrochage. Rapidement le Deviant pouvait passer le contrôle. Le pilote suivait scrupuleusement les consignes que les impériaux avaient suggéré. Cela faisait presque une heure et demi que Stahl et son équipage devait suivre les diverses voies de navigation. Une telle procédure devait ralentir l'ensemble de des opérations, le voyage en hyper-propulsion était bien plus rapide.


L'activité des transports et des forces militaires était très impressionnante. Si l'Empire avait beaucoup de défauts, il savait au moins ce que voulait dire le mot armée. Bien sûr les moyens étaient plus grands que ceux d'Arkania, toutefois cela n'excusait en aucun cas les avis qu'il reçut lors des derniers conseils.

Le vaisseau se posait rapidement sur la plate-forme pour finir en douceur. En voyant l'ensemble des choses qui l'entourait Stahl ne pouvait que constater un grand intérêt pour l'Empire. Qui sait peut-être tôt ou tard il aurait une offre d'emploi. En attendant le militaire paresseux qu'il était suite aux propos de son garde du corps donnait ses instructions. Il fallait dire que depuis peu la relation entre l'arkanien et la mandalorienne était quelque peu ambiguë.

Rapidement les membres de Stahl Industry qu'il n'aurait plus à côtoyer dans pas longtemps s'activaient. Il y avait presque une dizaine de caisses. De quoi équiper un groupe d'assaut arkanien. L'homme d'affaire bien que chercheur avant tout réajustait sa tenue. Voyant un petit détail gênant à l'arrière de ses arrières sur sa tenue. La mandalorienne bien qu'en lâchant un soupir, l'aidait à ajuster sa tenue. La tenue offrait une certaine allure au garçon.

A la fois sobre et riche en finition, l'aspect général restait militaire. Il portait comme vêtement principale une tenue noire en soie. Recouvrant l'ensemble de son corps à l’exception de sa tête, mains et pieds. La tenue pouvait paraître un poil proche d'un uniforme d'officier impérial si elle ne ressemblait pas d'avantage à un kimono. Aux pieds se trouvait une paire de bottes noires. De même que sur ses mains il portait des gant très spécifiques noirs eux aussi. Puis par-dessus tout se trouvait un long manteau en cuir noir, cuir d'un animal mystérieux. Ses cheveux à la fois devant et derrière se reposaient sur ses épaules.


La trappe de la soute s'ouvrait en même temps que la porte principale du vaisseau. Le Deviant se voyait plus léger une fois que les hommes de Stahl s'activaient à transporter les caisses. Lorsque le jeune arkanien descendait il pouvait voir beaucoup de soldats impériaux. Ce n'était des stormtroopers comme beaucoup pouvait l'imaginer. Après les pingouins blancs comme certains les appellent sont des soldats d'élites. En rang les soldats impériaux laissaient passer un officier.

Rapidement le pied à terre, Stahl se trouvait face au colonel. Avant de ne regarder que le général, Stahl observait les fusils des soldats. Il s'agissait simplement de E-11, pas vraiment de quoi avoir peur. Le colonel en question se présentait enfin, il se nommait Hergerlin. Toujours un sourire sur le visage il répondait avec grande humilité :

-C'est un plaisir de faire votre connaissance Colonel Hegerlin. Comme convenu me voici pour parler avec vous des modèles d'armes que je propose.

Re: Contrat militaire.

MessagePosté :jeu. 10 mai 2018 20:39
par Harlon Astellan
Les regards arkaniens ne se suivaient pas aussi facilement que dans nombre d'espèces. Les Calamariens étaient les plus lisibles en terme de regard et de suivi de mouvement, leurs énormes globules protubérants ne dissimulant qu'avec grande difficulté leurs émotions de l'instant. Mais les visages insistants tournés sur les fusils E-11 des soldats sur la base ne laissait planer aucun doute.

Des E-11. Pour l'instant.


Le E-11 était une bonne arme. Bon marché, facile à produire et reproduire, s'encrassant rarement, à l'entretien moins rigoureux, avec une bonne capacité de tir, puissant et assez précis. On ne pouvait imputer aucun véritable inconvénient à cette arme, si ce n'est un manque flagrant de gadgets. Tout restait bêtement mécanique, mais c'était ce qui en faisait quelque chose de fiable et de tenace. Mais l'armée avait plusieurs fois fait état d'une envie de changer de crémerie. Avec des boucliers et des armures toujours plus efficaces, il fallait songer à des façons de percer plastrons et blindages avec rapidité et sans effort.

Mon instructeur m'a toujours dit qu'il fallait jamais avoir peur du fusil. Mais de celui qui le tient.

Suivez-moi.


Stahl et ses gardes du corps montèrent tous ensemble, avec le colonel et ses deux aides sur un chariot anti-grav qui fila droit entre l'activité restreinte de la piste militaire, où s'affairaient hommes en gris des services techniques, hommes en kaki qui surveillaient et donnaient un coup de main à l'occasion, et hommes en blanc casqués, droit et fiers dans leur armure scintillante. Ils stoppèrent devant un genre de hangar bas de plafond aux portes blindées en métal épais, où les accueillirent des sous-officiers qui les saluèrent brièvement et firent signer des documents au colonel.

Okay. On va faire acheminer vos armes. Rentrez là, on va discuter un peu avant de commencer.


L'intérieur était spartiate au possible. Très fonctionnel, rien de superflu. L'ambiance des palais de Moff était assez éloignée de cet endroit où régnait une odeur de sueur nouvelle, d'air froid brassant l'air chaud échappé des corps agités... et aussi, chose à noter, une forte odeur d'ozone. Le colonel mena la procession jusqu'à un bureau assez grand et bien dégagé, propre et adapté à la fonction. Il désigna deux chaises de type Vassily au cuir un peu élimé, tandis que lui-même s'adossait à quelque chose de plus libre et lui laissant le loisir de tourner sur lui-même, ce dont il s'abstint malgré tout. Il sortit une bouteille et un verre plat dans lequel il mesura deux doigts d'un alcool liquoreux brunâtre qu'il tendit distraitement dans la direction des convives.

Brandy ?





Au déchargement du Deviant, il semblait y avoir un problème dans les comptes.

Attendez, y a de quoi équiper un régiment complet... ça devait être qu'une démonstration. Faut m'expliquer là coco. Tu comptes prendre d'assaut le palais de Yaga Minor ?


L'agent du service technique, uniforme gris lissé et calot vissé sur le crâne qu'il retirait de temps à autre pour s'essuyer le front qui suait sous le soleil printanier, tapota une des caisses de son datapad usé par le temps et les doigts.

Ouvrez ces trois caisses là. Je vais vérifier à l'intérieur qu'il y a pas de produit de contrebande. Et après on verra pouir signer l'manifeste.


Derrière lui se tenaient quelques soldats, prêt à donner l'alerte en cas de problème.

Que contenaient donc ces caisses, trop nombreuses au goût du technico ?