L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Ryoo Naberrie
#10559
Ryoo demeure dans la résidence Naberrie, une belle bâtisse typique de Naboo, avec des colonnades, des terrasses et des jardins. Une ambiance chaleureuse règne dans la maison familiale que la technologie moderne n’a pas réussi à modifier de façon visible depuis des générations. L’administratrice aime à s’y retrouver en famille et elle a refusé d’habiter en permanence dans la partie réservée aux hauts fonctionnaires au palais royal.

Mais la nostalgie n’a pas sa place dès que Ryoo attaque ses longues journées de travail, journées qui s’enchaînent, parfois entrecoupées d’un court sommeil, volé sur le sofa de son bureau.

Elle règne sur l’administration d’Enarc avec le général Ornocelp, détaché par la Nouvelle République. Elle a conscience que leurs rôles, avec celui du sénateur, est plus important que celui de la reine qui se contente de représenter le peuple de Naboo dans un faste qui exaspère Ryoo mais qui plait à la population. Ryoo hausse les épaules à cette pensée.

Elle allume le projecteur tridimensionnel et regarde la carte du secteur.
« Planètes habitées, Rotation vitesse 1 » ordonne t-elle.
Des centaines de planètes habitées commencent une danse lente, mettant en relief les distances réelles qui les séparent les une des autres, ce qu’aucune représentation plane ne peut montrer. A chaque fois, la femme se demande si elle sera à la hauteur de la tâche, à chaque fois elle soupire, à chaque fois elle décide d’avancer sans se demander jusqu’où elle pourra aller… la seule solution.

Entre autres travaux prioritaires, elle s’est attaquée à la sécurité interne des plus grandes planètes qu’elle administre. Surveiller la criminalité, les mouvements cachés, mais aussi les complots, les guerres souterraines, permet d’anticiper et de contrer les dangers.

Certains indics et « observateurs » habituels, contrebandiers, criminels, fonctionnaires, diplomates et autres ont proposé de continuer à renseigner Ryoo, comme ils le faisaient avec ses prédécesseurs. En échange, évidemment, de crédits ou de faveurs pour les services rendus. Elle a accepté et même promis de se montrer généreuse si les renseignements étaient d’importance. Mais ces gens avaient servis sous Panaka, sous l’Empire. Cela peut ne pas être significatif mais elle redoute qu’ils gardent des sympathies pour le régime impérial : elle ne peut donc pas les utiliser comme colonne vertébrale de son système d’information.
Comme pour une pieuvre tentaculaire, il faut reconstruire les parties mortes, soigner et surveiller celles qui restent en place. Mais surtout il faut donner un cerveau à ce corps multipode, un cerveau en qui elle peut avoir toute confiance.

Et ce cerveau, elle pense l’avoir trouvé. L’heure du rendez-vous approche, elle sourit : « à quoi va-t-il ressembler ce cerveau… »
#10651
Chantage en double teintes.

Les bureaux de Ryoo occupent le rez-de-chaussée et le premier étage de l’aile ouest du Palais Royal. Dans les sous-sols, une sorte de bunker autonome, équipé de protections multiples, abrite le QG du général Ornacelp. Ryoo peut y accéder de son bureau par un ascenseur dont l'entrée est dissimulée dans les boiseries murales. On passe d’un monde feutré, où la technologie se fait discrète, à un univers froid de haute technologie militaire.
Ornacelp y règne en étroite collaboration avec Ryoo. Il a fallu près de deux ans de travaux pour aménager cette petite forteresse souterraine après le départ de Panaka. Les Forces armées de la Nouvelle République se méfient toujours de ce que les impériaux auraient pu laisser derrière eux… écoutes ou systèmes de contrôle des informations, pièges à retardement etc. Pooja avait confiance en la droiture de Panaka mais elle avait accédé à la demande du militaire de la NR et accepté les transformations… la prudence s’imposait.


Un homme d’une quarantaine d’années entre dans le bureau de l’administratrice. Chauve, maigre, un peu voûté, il porte une combinaison de voyageur usagée et arbore un badge qui lui a été remis à l’entrée du Palais. Il a fallu qu’il possède le code d’accès que Ryoo lui a transmis par Holonet pour pouvoir ainsi pénétrer les quartiers de la Haute Administration d’Enarc à Theed, à l’Abri du Palais Royal.

Ryoo ne reconnaît pas Reynnen, mais elle n’en est pas surprise. Elle lui fait signe de s’asseoir.
La comédie qu’elle s’apprête à jouer lui donne un goût amer au fond de la bouche. Un chantage assez ignoble, mais la raison d’état l’emporte sur toute autre considération.

    « Bonjour Reynnen, vous m’avez demandé une entrevue afin que je vous aide à vous procurer du Clondex, si j’ai bien compris votre message ? Est-ce urgent ?

Ryoo se doute bien qu’il n’a fait appel à elle qu’en dernière extrémité et c’est bien là dessus qu’elle compte.

Le visiteur pousse un soupir. Sur la chaise apparaît un Clawdite à l’allure fatiguée. Il semble épuisé par l’effort qu’il a fait pour sa transformation.

Ryoo éprouve, comme toujours, un mélange de répugnance et de pitié en sa présence. Elle n’y peut rien : ces humanoïdes reptiliens la mettent mal à l’aise. Elle a pourtant appris à les connaître et à les estimer, lorsque son mari et elle, installaient des centres médicaux sur des planètes défavorisées. La situation dramatique de Reynnen avait émue Ryoo qui lui avait fourni le traitement malgré son prix élevé et sa rareté.

Aujourd’hui la maladie revient en force comme l’attestent la couleur gris-jaunâtre de ses écailles et les desquamations qui l’affectent.

    « Son taux de toxines doit être élevé »
pense t-elle
Elle éprouve une certaine honte en réalisant que la situation l’arrange mais elle ne se détourne pas de son but… la fin justifie les moyens.

    « M’ame, z’aurais pas fffait appel vous si z’avais pas été oblizé… z’ai dépensssé tout pour azeter Clondex mais z’était contrefffazon. »

Il passe ses longs doigts reptiliens sur sa face dévastée qui témoigne de l’inefficacité du traitement. Reynnen ne fait pas l’effort de parler un basic correct. Il est épuisé et ne s’en cache pas devant Ryoo. Il voit une amie en elle, alors qu’à cet instant l’administratrice calcule comment tirer parti de la situation. Elle ne veut aucun mal à Reynnen, mais Reynnen a le grand tort de pouvoir lui être utile.

Elle a envisagé deux phases à sa manipulation, espère que la première va échouer pour pouvoir aboutir à la seconde qui lui semble plus sûre, plus fiable surtout. Froide, déterminée, elle attaque la première phase, celle qu’elle espère voir échouer.

    « Je comprends bien Reynnen… mais la situation a changé… aujourd’hui je suis avant tout au service d’Enarc. Et vous pouvez me remercier en vous mettant au service de la Nouvelle République à votre tour. »

Ryoo sait parfaitement que le Clawdite n’a aucune affinité avec le secteur d’Enarc, trop vaste, peuplé de races qui lui sont généralement indifférentes, voire hostiles. Il n’a aucune raison de s’en préoccuper.
Elle sait également que le seul motif qui a amené Reynnen à s’expatrier, à utiliser ses talents métamorphiques comme chasseur de primes, à réaliser des infiltrations, à faire des missions d’espionnage - pour Panaka parfois - est de rassembler des crédits afin d’assister sa famille qui vit dans des bidonvilles sous la domination des Zolanders.
Ryoo se fait plus dure :

    «Si vous acceptez de travailler pour nous, je vous fournirais du Clondex à chaque fois que vous en aurez besoin. »

Le Clawdite se tasse sur lui-même, ses membres pendent, inutiles, le long de son corps avachi.
Il réfléchit longuement, puis il siffle

    « Non, fffatigué, trop fffatigué, mourir chez moi, ze préffffère »


Ryo écarte les mains en signe de regret et le laisse se lever. Il se concentre pour se transformer à nouveau puis se dirige vers la sortie.
Ryoo ne bouge pas, elle attend que le déclic de coulissement se fasse entendre pour porter le coup final. Celui qu’elle espère efficace et surtout convaincant. D’une voix douce et désolée :

    «Rentrez chez vous Reynnen, je vous ferais apporter le Clondex dès que je l’aurais reçu. Vous ne me devrez rien. Adieu. »

Elle regarde le dos du Clawdite.

Reynnen hésite. Il se rappelle de Ryoo, celle qui l’a sauvé, sans contrepartie, par simple humanité, 15 années plus tôt. Il se retourne lentement vers elle. Elle lui sourit, gentiment. Il soupire, fait un effort pour parler un basic correct :

    «Vous pouvez compter sur moi, je vous suis redevable, je l’avais oublié. »


C’est ainsi que Reynnen le Clawdite devint le chef du service de renseignements de Ryoo, sur le terrain ou supervisant les multiples ramifications qu’ils allaient mettre en place.

Il ne saura jamais ce que Ryoo aurait fait s’il avait finalement refusé de rentrer à son service… elle non plus, d’ailleurs.
#10682

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Le travailleur passe par le sas du personnel. Comme à son habitude, il salue les hommes de garde d’un petit grognement en esquissant un vague signe de main. Sur sa combinaison de travail pendouille le badge électronique. Une sacoche informe à la main, il est banal… si banal que les gardes n’y prêtent plus la moindre attention. Ils savent que l’homme est affecté à l’aile Ouest. Ce n’est pas leur affaire de savoir si il débouche les canalisations ou s’occupe de l’électricité, ce n’est qu’un ouvrier habilité à accéder aux quartiers de l’administration centrale.

Ils ignorent que son regard somnolent note tous les détails, les moindres changements, même dans ce poste de garde ordinaire. Comment pourraient-ils imaginer que ce quelconque quadragénaire tisse une toile qui commence à s’étendre jusqu’aux confins d’Enarc ?

Reynnen franchit le sas de son bureau qui jouxte celui de Ryoo. La porte refermée, il abandonne sa métamorphose en soupirant d’aise. Il aime retrouver la fermeté de ses écailles brillantes à la place des chairs molles et vulnérables, la souplesse élégante de ses longs membres et la distinction de ses traits reptiliens. Il ne méprise pas les humains pour autant ; il les juge simplement différents, bien qu’assez laids, il doit l’admettre.

Reynnen extrait un cristal de données de sa sacoche et frappe à la porte mitoyenne qui le sépare du bureau de Ryoo… Il doit lui remettre le compte rendu hebdomadaire de son travail.

Ryoo l’accueille avec le sourire. Les conditions d’embauche de Reynnen sont oubliées pour elle. Le Clawdite a retrouvé la santé et il semble satisfait de sa nouvelle fonction. Le salaire que Ryoo lui verse assure la sécurité à sa famille et il a même recruté quelques uns des siens pour travailler en infiltration sur le terrain. L’administratrice sait que Reynnen ne la trahira pas : il a confiance en elle, et elle lui est reconnaissante de travailler à ses côtés.

L’holocarte mise à jour par le chef des Renseignements se déploie au centre de la pièce. Les zones prioritaires clignotent en rouge, les secondaires en jaune. En vert celles qui sont couvertes par un réseau jugé satisfaisant, souvent constitués d’un double lacis, l’ancien et le nouveau, mis en place par Reynnen. Ryoo se rembrunit un peu en voyant l’immensité des planètes à contrôler.

Reynnen interprète le froncement de sourcil de sa patronne :

    « Nous avons bien progressé mais cela est peu visible si on ne regarde pas les détails. »

Le clawdite zoome sur Naboo

    « Naboo est aujourd’hui à peu près contrôlé. Nous avons conservé la plupart des anciens informateurs : barmans, agents des douanes, chauffeurs, personnel d’individus soupçonnées de naviguer entre deux eaux, personnalités ayant soutenu l’Empire, membres des ambassades, détectives privés, contrebandiers, petits criminels… enfin bref, tout le beau monde et la sale racaille qui trouvent leur intérêt à nous renseigner… »

Le clawdite fait un geste évasif pour signifier qu’il passe sur la longue liste des informateurs qui constituent l’habituelle toile de ses filets. Il poursuit :

    « Pour ce qui est des agents officiels, nous avons renforcé les services de sécurité aéroportuaires, amélioré nos équipements de contrôle et d’analyse des données de toutes sortes, particulièrement des flux financiers grâce à l'interception technique des télécommunications. »

Reynnen étire sa bouche et sort l’extrémité de sa langue bifide, émet une brève vibration aiguë, ce qui est chez lui l’équivalent d’un petit rire.

    « Oui, oui, c’est moins officiel mais nos prédécesseurs avaient déjà un service de piratage des télécommunications assez efficace… nous n’avons fait que le rendre plus… performant »

Ryoo sourit. Son Chef des Renseignements est sur la même longueur d’ondes qu’elle et ils se soucient peu de la légalité. La légitimité de leur tâche leur suffit. Ils doivent assurer la sécurité du secteur, prévenir autant que cela est possible les actes de terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive, l’espionnage, le sabotage, la violence politique, les activités clandestines nuisibles aux habitants, l’ingérence de groupuscules étrangers et la cyber-criminalité touchant des infrastructures essentielles.

    « Oui, oui, c’est moins officiel mais nos prédécesseurs avaient déjà un service de piratage des télécommunications assez efficace… nous n’avons fait que le rendre plus performant »

L’administratrice soupire. Elle pressent un long exposé. Reynnen est sans pitié et continue son discours. Ryoo l’écoute attentivement malgré l’ennui qui la gagne devant les longues énumérations de détails par secteur. Elle finit par conclure :

    « Donc on peut dire que Naboo est efficacement contrôlé ainsi que Tibrin, Algara II et Malastare où nous n’avons eu qu’à renforcer les anciens réseaux et développer des centres d’interception de télécommunications lorsqu’ils n’existaient pas»

    « N’oublions pas que j’ai aussi infiltré quelques hommes dans des groupes de contrebandiers, pour l’instant, sans retombée mais… attendons.
    En ce qui concerne Druckenwell j’ai contacté les réseaux de l’ancienne résistance anti-impériale, ce sont des contacts fiables : beaucoup ont risqué leur vie pendant les combats. Je sais bien qu’il est toujours possible qu’il y ait des agents ennemis infiltrés mais les réseaux sont indépendants les uns des autres ce qui nous permet d’établir des recoupements. Il ne faut pas négliger Umgul, Echnos, New Cov, où nous n’avons aucun informateur permanent, seulement les services officiels, les douanes entre autres. Sur les plus grands mondes où le tourisme est florissant : Alakatha , Alassa Major, Mon Gazza, je travaille à recruter des informateurs parmi les voyagistes, les taxis-speeder, les loueurs de transports, les services d’escorts etc… on peut beaucoup apprendre auprès des touristes.
    Les planètes productrices de matières premières qui n'ont pas une position stratégique majeure ont été négligées par nos prédécesseurs. Je vais m’employer à y placer quelques pions malgré tout : Sedesia, Chryya, Kaal, Ando... nous y sommes quasiment aveugles actuellement.»

Reynnen expire en stridulant avec gravité, comme écrasé par l’ampleur de la tâche. Ryoo le comprend. En regardant la map-holographie, on voit l’immensité de la zone à contrôler et l’impossibilité d’y parvenir.

    « Un pas après l’autre Reynnen, un pas après l’autre, et nous ferons au mieux. Nous ne sommes pas des dieux… »

Elle l’encourage à sa façon. Et aborde des détails pratiques pour ne pas sombrer dans le découragement :

    « J‘ai obtenu plusieurs casques de projection holographique que vous m’aviez demandés pour simuler les changements de vêtements chez vos amis métamorphes. Vous pourrez les tester. Je me suis renseignée sur les moyens médicaux pour étendre les possibilités de modifications de la structure corporelle des clawdites que vous utilisez pour infiltrer les groupes criminels. Il semble s’agir de produits dangereux, ou tout au moins dont on ne connaît pas les effets secondaires. Il semble préférable de s’en passer.»


Résumé
#11742
Palais Royal de Naboo - Bureau de Ryoo Naberrie

L’administratrice voit Reynnen entrer avec plaisir. L’espion a pris de l’assurance et a renoncé aux marques de déférence vis à vis de son employeuse. Celle-ci n’apprécie guère les témoignages superflus qu’elle estime être une perte de temps et d’énergie. Ils se contentent de salutations ordinaires et d’un sourire… ou de ce qui peut en tenir lieu chez un clawdite.
Il prend place en face de Ryoo et pousse sa tablette vers sa patronne qui examine longuement les données qu’elle fait défiler sur l’écran.

L’humanoïde reptilien a retrouvé ses belles écailles brillantes et sa langue bifide stridule doucement, signe d’intense satisfaction. Pour un peu Ryoo sifflerait d’admiration pour le travail accompli par son maître-espion en moins de deux mois et les projets en cours de réalisation sont judicieux et ambitieux. La facture tempère un peu son enthousiasme cependant.

    «Nos réseaux de renseignements sont désormais déployés sur les vingt planètes que vous aviez sélectionnées comme étant prioritaires. Nous négocions au coup par coup auprès des criminels que nous arrêtons et qui détiennent des informations. Une clémence ou une remise en liberté ne coûtent pas grand-chose. Les bakchichs et les rémunérations ponctuelles non plus. En revanche les « infiltrés reçoivent des rétributions non négligeables… ils prennent des risques, c’est normal »

Ryoo sourit au clawdite, il a anticipé la réaction de l’administratrice devant le coût estimé des salaires et des frais occasionnés par la vaste toile d’araignée qu’ils mettent en place.

    « C’est parfait, on ne peut pas avoir de résultats sans investissement, je le sais bien»

    «Je vous laisse une copie de ce travail mais sachez qu’il évolue en permanence. Maintenant que j’ai délégué une partie de mes responsabilités sur les secteurs importants, sans pour autant faire une confiance aveugle à mes subordonnés, je vais me concentrer sur l’autre source d’information majeure que représente l’interception des communications. Il nous faudrait un bon slicer. Un très bon. Rapidement. »

Le clawdite se lève sans attendre davantage. Il retrouve en un clin d’œil l’allure de l’employé d’entretien avant d’ajouter

    « Et remarquez que je n’ai pas augmenté mon salaire.»

La porte coulisse

    « Que votre excellence me rappelle si la réparation ne tient pas, je suis à son entière disposition. L’ouvrier sort à reculons en exagérant un salut déferant. »

Ryoo est heureuse de le voir ainsi. Reynnen est transformé et prend visiblement du plaisir à effectuer son travail.

    « Un slicer maintenant. Un excellent slicer et surtout un homme en qui je puisse avoir une absolue confiance… ça ne se trouve pas comme ça !»


Résumé
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