L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
Avatar de l’utilisateur
By Tali Valserna
#12336
La bordure Médiane, direction Naboo, plus le vaisseau avançait plus Tali avait un pressentiment étrange. L'appel qu'elle avait reçu de la force ne devait pas la conduire ici, elle le savait, mais en approchant de la bordure extérieur elle avait demandé à son transporteur de changer soudainement de cap, se fiant à soninstinct. Plus le vaisseau avançait et plus la jeune femme ressentait une étrange sensation au fond d'elle, tellement agréable et détestable à la fois, une sensation qu'elle n'avait pas ressentie depuis plus de 7 ans. Assise sur sa couchette elle ferma les yeux et se concentra, le cherchant, encore et toujours,une pensée partie, par télépathie, ne sachant où elle arriverait.

*Maitre, je sais que vous êtes là, je vous sens...*


Elle ouvrit soudainement les yeux et se leva brusquement, ils arrivaient, elle le sentait. Elle regroupa toutes ses affaires, plaça son sabre à sa ceinture et tira sa veste par-dessus pour le cacher, ainsi paré elle se dirigea vers la baie de pilotage. L'homme assis aux commandes de l'appareil prit la parole, sans la regarder, après tout il avait accepté de l'emmener contre une simple somme d'argent et sans réellement poser dequestions. Une jeune femme de 24 ans a l'allure frêle qui vous demande de la transporter quelque part ça ne souffre jamais de question.

-Nous arrivons mademoiselle, voudrez-vous que je reste ici pour vous emmener quelque part ou...

Il ne finit pas sa phrase, la jeune femme le regarda avec un sourire amusée et secoua la tête.

-Je vous remercie mais tout ira bien pour moi, je me débrouillerais. Et ce que je vous dois est déjà exorbitant, je ne voudrais rajouter à mes frais.

L'homme acquiesça et dirigea le vaisseau vers un quai d'amarrage. L'appareil s'arrêta finalement, Tali tendit les crédits demandés par le pilote pour son transport et sans demander son reste elle descendit vers l'astroport. Une fois la demoiselle descendue, l'homme repartie aussitôt, moins il resterait mieux cela vaudrait pour lui. La jeune femme ne se soucia pas de cela, avançant dans le bâtiment elle regarda autour d'elle, Naboo était encore totalement inconnue, si ce n'est ce qu'elle en avait lu dans ses livres. Elle s'arrêta un instant, sortie son datapad et consulta les informations sur la planète. En continuant de lire elle reprit sa route et sortie finalement dans la capitale. Elle ignorait totalement où elle devait se rendre, ce lien léger et diffus était les seules nouvelles qu'elle avait de lui depuis 7 ans, au moins, il n'était pas mort. Après avoir lu les informations sur la planète, elle rangea son datapad et marcha de longues minutes. Elle s'arrêta finalement près d'un arbre et un large sourire s'afficha sur ses lèvres, s'il y avait une chose qu'elle n'avait pas oubliée c'était cet endroit, ce lieu où sa vie avait basculer il y a des années de cela.Adossée lascivement contre l'arbre, elle ferme les yeux, leva légèrement la tête et inspira longuement, cherchant de nouveau la trace de son ancien maître.
Avatar de l’utilisateur
By Cal Keran
#12419
« A moi ! »

La planète Naboo était réputé pour sa relative tranquilité. Peu de crime, une économie florissante et un peuple d’ordinaire peu belliqueux en avait fait une des planètes les moins réputés pour ses lieux de débauche. Mais, comme dans toute mégalopole, la capitale renfermait un quartier à l’atmosphère lourde et à l’ambiance feutrée dont la pesante moiteur n’était rompu que par les cris des joueurs et des fêtards en tout genre.

Et ce fut ce genre de cri que poussait Galata Saraï lorsqu’il parvint à arracher le pot après une partie épique. A sa table, trois autres naboos, et un étranger souriant. Saloperie d’étrangers, d’ailleurs, qui lui avait arraché la mise à plusieurs reprises. Il avait du s’y reprendre à plusieurs fois, sortant ses triches les plus roublardes pour enfoncer son adversaire. Adversaire qui semblait toujours avoir un coup d’avance. Rageant ! A se demander ce qu’il pouvait bien faire pour tricher mieux que lui !

Le gras naboo sourit à son vis-à-vis.

« Pas cette fois, petit con… »

Sans un mot, l’étranger lui sourit. Et hausse les épaules, avant de tirer une clope de sa veste. Marrant cette veste encapuchonnée. Entre le coureur de rue et le jedi. Ouais, sans doute un contrebandier qui devait pas trop se montrer.

Cal : « Les voies du Hasard sont impénétrables… »

Grand sourire.

Cal : « Celles de Nal Hutta en revanche. »

Il se fige. La table se fige, d’ailleurs, perplexe. Lui ne l’est pas. Il porte sa main à sur son blaster. Mais l’étranger est plus rapide. Et une poigne de fer s’accroche à sa grasse tignasse. Un bras robotique. Avant de l’écraser contre la table. Silence dans la salle. L’homme se lève, chope sa victime par le col, regardant les joueurs médusés.

Cal : « Notre ami a trop bu, je vais le ramener chez lui. Mais gardez sa monnaie, je suis sur qu’il était ravi de jouer avec vous. »

Prudemment, les joueurs retournent à leur jeu. Inutile de chercher des embrouilles. Ca ne les regarde pas. La salle reprend sa petite vie. Quand un homme se fait coucher, ça part d’ordinaire en bagarre. Là non, tant mieux pensent les gérants. Et lorsque Galata ouvre les yeux, c’est dans une ruelle sombre, à coté de l’ouvrage de jeu. Une poigne de fer serre sa gorge.

Cal : « J’ai mis un sacré bout de temps pour te trouver, saloperie. »

Hoquet. Il peine à trouver son souffle.

Cal : « C’est pas beau, ça, vendre des armes à deux clans de hutts, je pensais les vendeurs d’armes plus fidèles. Un paquet de gens sont morts. Autant ceux de ton espèce ne me gêne pas, autant ces fermiers ne demandaient pas vraiment ça, j’en suis sur. »

Un gargouillis.

Cal : « Evidemment, je me suis dit comme tout un chacun qu’il s’agissait de se faire du beurre sur les deux clans. Marge, profit, tout ça tout ça, du classique. Mais j’ai entendu dire qu’un autre hutt avait l’intention de venir se tailler sa part du gâteau, ça fait gros comme hasard, tu trouves pas ? »

Galata secoue la tête, négativement. Et l’homme sourit.

Cal : « Alors on va jouer à un jeu. Tu devines qui est la troisième limace qui a décidé de rentrer dans la danse, et tu vis ? Tu en penses quoi, sympa comme devinette non ? »

« Ché… Pas. »

Cal : « On sait tous les deux que tu le sais. »

Sa poigne se renforce une seconde, le visage vire au rouge, il relâche.

Cal : « Seconde chance ? »

« Il me paie… Pas de nom, pas de… Ché pas, devais vendre les ar… mes… »

L’homme patiente. Ce que le gros ne sait pas, c’est qu’intérieurement, il bouillonne doublement. D’abord, parce que l’idée de pourrir cette ordure le démangeait méchamment. Les abords des centres de Tatooine avait été un terrible carnage pour quelques fermes isolées. On ne se battait plus à la loyale mais à l’arme lourde. Et ça, ça le mettait en rogne. Ensuite, il y avait cette sensation qu’il avait. Sensation familière. Une personne connue. Intime, en un sens. Il n’aurait pas pensé la revoir un jour. Deux bouillonnements opposés. L’un issu de la mort, l’autre de la vie.

Cal : « Tu as de la chance, je n’ai pas le temps de jouer. »

Des larmes de soulagement montent aux yeux du trafiquant.

Cal : « Par contre, tu as perdu. »

L’homme écarquille les yeux. Yeux qui sortent de leur orbite, presque au sens propre du terme, lorsque la poigne se serre. Un gargouillis. Un craquement. Le corps tombe au sol. Et le Joueur sourit.

Cal : « A toi, maintenant. »

Avant de s’éloigner de feu le commerçant. Il la sentait. Toute proche.
#12420
Il approchait, elle le sentait et à mesure que la distance se réduisait la sensation dérangeante de la jeune femme grandissait. Elle ouvrit finalement les yeux et fronça les sourcils 3 pas, 2 pas, 1 pas, elle sentit enfin son aura, une sorte d'extase et de dégoût à la fois. Elle ferma de nouveau les yeux, et resta adossée à son arbre, le laissant toujours approcher. Sans se tourner vers lui ou esquisser le moindre geste prouvant qu'elle l'avait remarqué, elle prit la parole, d'une voix amusée et légèrement suave.

-7 ans, j'ai cru ne jamais vous revoir et finalement c'est vous qui venez à moi...

Elle ouvrit les yeux, se redressa gracieusement et se tourna finalement vers lui un large sourire aux lèvres. La jeune femme n'avait pas changé, seule quelques traces du temps passé marquait sa peau et l'homme pouvait allègrement sentir que son ancienne apprentie avait fait un large pas vers le côté obscur. Elle se dirigea vers lui, et s'arrêta à quelques centimètres seulement, elle tendit doucement sa main vers sa joue, cherchant ce contact qui l'avait tant manqué depuis toutes ces années. 

-Je vous ai cherché lors de la fuite, mais j'ai été incapable de vous retrouver, veuillez me pardonner.

Elle frôla finalement sa joue et grimaça légèrement, une odeur de mort planait, elle soupira doucement et secoua la tête.

-Étais ce vraiment nécessaire . Enfin, faite ce que vous voulez.

Elle eut un léger rire, s'approcha encore d'un pas de plus et abaissa finalement sa main. Elle baissa légèrement la tête et reprit la parole d'une voix beaucoup plus posée et douce.

-Je suis ravie de vous revoir Maître.
Avatar de l’utilisateur
By Cal Keran
#12421
Elle n’avait pas changé. Ou si peu. Oui, si peu. Il avait certes quitté une enfant pour retrouver une femme. Il avait quitté une grise qui avait désormais sombré. Mais au fond, c’était toujours la même aura, la même douceur qu’il y trouvait, cette sensation si particulière lorsqu’il était avec celle qui avait été son apprentie. Son sourire s’élargit, et il s’incline légèrement. Ils avaient passé bien plus de temps séparés qu’ensemble, mais ce n’était rien.

Cal : « C’est l’inverse qui s’est produit, je ne pense pas que ta présence sur cette planète ne soit en rien lié à mon humble personne. Et d’ordinaire, j’ai tendance à ne pas tirer la bourre. »

Il n’avait pas eu à aller loin. Là où il s’était rencontré. L’un des évènements que le Hasard s’était amusé à placer sur leur route respective. Pour le plus grand malheur de l’Ordre. Et d’Hayley. Une pensée rapidement chassée de son esprit. Son aura était plus forte. Plus dure. Elle n’était pas retournée vers l’Ordre, non. Elle avait continué sa formation. Seule ? Certainement pas. Le jedi noir laisse doucement son esprit vagabonder, entourant la jeune femme de toute son attention. Quel étrange chaos régnait autour d’elle. Des sentiments partagés. Aussi forts les uns que les autres. Des sentiments qu’elle avait toujours eu, sur lesquels se fondaient l’espoir d’en faire une grande apprentie, une grande chasseresse.

Cal : « J’aime autant que ses employeurs entendent parler de moi le plus tard possible. Tu sais bien que laisser un adversaire debout avant de s’en prendre à son patron est le meilleur moyen de finir avec un tir de blaster entre les deux yeux. Coutume de l’Ordre qui n’est pas vraiment l’une de celles que je chéris. Enfin… »

Haussement d’épaules. Un fin sourire, encore, effleure ses lèvres.

Cal : « Parmi tant d’autres. »

Puis, doucement, il pose l’acier glacée d’une poigne déjà morte sur celle, chaude et douce, de la jeune femme.

Cal : « J’espère que tu n’as pas perdu de temps en mon absence. Nous avons du travail. Beaucoup trop à l’échelle de cette Galaxie pour se permettre d’en prendre pour des enfantillages. »

Une voix aussi douce qu’autoritaire. De celle à laquelle on ne peut pas répondre non. Doucement, la main de métal se serre sur celle de chair. Simple avertissement. Aucune force, un rappel.
#12422
Un léger rire, frais mais ayant quelque chose de froid malgré tout, s'échappa des lèvres de la jeune femme. On aurait su dire si ce rire exprimait sa joie de le retrouver ou simplement si celui-ci montrait une légère désinvolture face aux questions de l'homme. Quand sa main d'acier toucha la sienne elle frissonna légèrement et son rire se figea en un simple sourire ravi. 

-Je suis venue ici, non pas par hasard, mais parce que je vous ai sentie, je devais me rendre à un appel de la force, mais il se trouve que votre présence en ce lieu fut bien plus forte et précieuse que cet appel.

Son sourire s'étira en un large sourire de suffisance. Le regard de la jeune femme se fixa dans celui de son ancien maître. De nombreux sentiments se bousculaient en elle, cet homme qu'elle n'avait côtoyé que peu de temps, qui n'avaient pas été des plus délicats avec elle et qu'elle désirait autant qu'elle le répudiait. Quand sa main se referma sur la sienne, elle s'approcha encore, étant presque collé à lui, son aura se mêlant à celle de l'homme. La petite fille qu'il avait laissée des années plus tôt avait bien disparu, mais l'admiration qu'elle vouait à son maître était toujours présente. Elle pressa elle aussi sa main dans la sienne, son regard, exprimant une certaine joie, mêlée de fierté et d'assurance, soutenait sans faillir celui de Cal. Ne lâchant pas ça main et son regard, elle reprit finalement la parole d'une voix douce mais assurée.

-Je vous ai attendu c'est un fait, mais je n'ai pas chômé, un nouveau maitre m'a pris sous son aile, bien moins agréable soit, son sourire se transforme un instant en une légère grimace boudeuse. Enfin si vous voulez toujours de moi, je serais ravis de vous suivre et de vous montrer mes progrès pendant le voyage. 

Son sourire se fit un moment plus doux et plus mielleux et elle inclina la tête en un signe d'acquiescement.

-Je suis prête à vous suivre, après tout je n'ai cherché que cela pendant ces 7 dernières années . Peut-être pourrions-nous discuter de tout cela...

Elle commença à se reculer puis se ravisa finalement.

-Oh une chose, je n'ai pas bien fait mon devoir avant de partir vous retrouver et hum celui que je me devais d'appeler maître tout ce temps doit maintenant me chercher et hum il me semble qu'il sera de mon devoir de le tuer.

Un léger sourire effleura ses lèvres, puis elle s'éloigna légèrement, lâcha doucement ça main et s'inclina en une gracieuse révérence.

-Je suis à vous maintenant.
Avatar de l’utilisateur
By Cal Keran
#12423
Il hoche la tête. Il n’avait pas douté un seul instant que la jeune femme ait su s’occuper intelligemment. Elle était de la race de celle qui compte les grands de cette Galaxie. Beaucoup plus que lui ne le serait jamais. Il était trop vieux. Et c’était pour cela qu’il l’avait pris sous son aile. Former une descendance capable de perpétuer sa mission sans suivre le dogme des jedis. Une nécessité. Sa poigne se relâche, satisfait.

Cal : « Oh, et quel est l’objet de cet appel ? Une mission, un nettoyage, ou un cri dans la nuit et… »

Il se stoppe. Et un vague rire s’échappe de sa gorge. Il secoue la tête.

Cal : « Regarde moi parler, on dirait un vieux Holo-Opéra. Avec de mauvais acteurs en prime. »

Sa main se détache, il brise le lien, et recule d’un pas. Non pas qu’il n’aime pas cette passerelle. Mais comme il l’avait souligné plus tôt, il y avait du travail, tellement de travail, bien plus qu’il ne pourrait jamais en fournir, tellement à faire pour rattraper les conneries posées par la République et par l’Ordre. Liberté tu parles. Ils avaient oté leur liberté à plus de pauvres civils pris entre deux feux que ne l’avait jamais fait l’Empire. Et la Force sait qu’il n’avait aucune affinité avec les impériaux. Suceurs de queues du Côté Obscur. Même pas capable de comprendre ce qui les a engendré.

La suite l’intéresse. Un nouveau maître. Coté obscur, en toute logique, un sith dont il n’avait jamais entendu parlé. Mais au moins, elle avait fait le bon choix. Enfin, le moins mauvais. Un sourire moqueur effleure ses lèvres.

Cal : « Bien sur qu’il a été moins agréable. Comment aurait-il pu l’être plus. Je suis moi ! »

Nouveau ricanement. Ou plutôt « rire de gorge ». L’idée correspond plus, oui… Il acquiesce finalement à la question de la jeune sith.

Cal : « Tu me parleras de cela sur la route. Ca fait sept ans que j’attends, et je peux bien encore patienter le temps de t’ouvrir une petite mousse. Je n’ai que de la corellienne, j’espère que ça t’ira. Oh, et j’ai toujours le même transport, il est devenu un peu vieillot, j’espère que tu me pardonneras. La différence, c’est qu’il y a maintenant assez de lit pour nous deux. Il nous a quitté. »

Le contrebandier était décédé il y a quelques temps. Paix à son âme. Tuer ? Il se retourne. Nouveau hochement de tête.

Cal : « Une grosse, grosse erreur. Il va savoir que tu le cherches, alors que tu aurais pu le frapper dans le dos avant qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit. »

La déception est notable dans sa voix. Et elle est réelle. Il n’avait eu que peu de temps avec elle, et il était clair et net qu’elle n’avait pas eu le temps d’apprendre beaucoup de lui.

Cal : « Nous allons donc perdre du temps, faire notre devoir, et l’abattre. Nous partons, ou ton « appel » concernait cette planète ? »

Il questionne, mais il ne stoppe pas. L’astroport est la seule chose qui l’intéresse. Pas le temps, pas le temps, depuis combien d’années n’a-t-il plus le temps ?
#12424
Elle lui emboîta le pas, perdu dans ses pensées, la joie de le retrouver venait de laisser place une seconde au faite de l'avoir déçue. Elle releva la tête puis continuant de le suivre elle l'observa, ça mains avaient hésité à le tuer aussi le jour où il l'avait recueilli. Était elle trop faible pour réussi à tuer, elle secoua la tête et chassa l'idée. Ne rompant pas son rythme elle prit finalement la parole.

-Je ne pense pas que je devrais le chercher, il le fera lui-même et voudra retrouver son arme afin de finir sa formation.

Elle avait dit cela sur un ton neutre, mais légèrement dégoutté. Ils arrivèrent finalement à l'astroport, et avant de continuer elle lui attrapa la main pour le stopper, elle savait qu'elle pourrait regretter ce geste mais elle s'en moquait.

-Vous dite pouvoir patienter, mais vous courez comme si les chiens de l'empire étaient à nos trousses. Nous avons perdu plusieurs années c'est s'en doute un fait, mais prenez un peu de temps, si vous ne vous posez pas et que vous foncez il n'arrivera rien de bon.

Elle soupira et le relâcha aussi vivement qu'elle l'avait attrapé et continua sa route vers le quai d'amarrage. Arrivée à destination elle observa le vaisseau, celui-ci n'avait pas non plus changé. Elle tourna le regard vers Cal et reprit la parole un léger sourire amusée aux lèvres.

-Il vieillit au même rythme que vous dites moi, bien que lui le cache moins bien. Elle eut un léger rire moqueur et reprit. Nous pouvons y aller, j'ai trouvé ce que j'étais venue chercher ici, quant à l'appel j'ignore ce que c'était, un message de la force obscure, étrange que vous n'ayez rien sentie. Enfin...

N'attendant pas sa réponse elle monta dans l'appareil et se dirigea vers une des cabines, son ancienne chambre quand elle avait vécu peu de temps à bord de l'engin. Elle jeta son sac sur le lit, retira sa veste et l'accrocha. Son sabre à sa ceinture et simplement vêtue d'un léger T-shirt blanc sans manche et de ses habituels pantalons noirs, elle se dirigea vers le poste de pilotage. 

-Une chose que je n'ai toujours pas appris à faire, piloter ou co-piloter, vous m'en excuserez.

Elle s'assit en tailleur sur un des sièges et sortie son datapad. Repoussant une de ses mèches châtaines derrière son oreille elle releva la tête vers Cal pour l'observer un instant. Un léger sourire amusé s'afficha sur son visage.

-Bien par où commençons-nous ?

La question concernait autant leur destination que le récit qu'elle devait lui faire.

-Oh et non merci pour la bière correlienne, je préfère garder toutes mes capacités, l'alcool a tendance à me ramollir et qui sait, si je ne devrais pas terminer un travail inachevé il y a sept ans de cela.

Elle lui offrit un large sourire amusée, légèrement provocateur, elle avait essayé de la tuer plusieurs années auparavant et cette envie n'avait pas disparu avec le temps.
Avatar de l’utilisateur
By Cal Keran
#12425
Elle attrape son bras, et il stoppe. Pourquoi résister ou la sermonner, elle n’est plus une enfant. Il a manqué ça. La trappe menant à leur moyen de locomotion s’ouvre dans un bruit sourd. Il n’avait pas menti, le coucou avait vieilli. Beaucoup. Mais Cal aimait bien ce vaisseau. Les contrebandiers utiliisaient ce genre de cargo en raison de sa vitesse et de son entretien aisé. Il n’avait pas à dépenser beaucoup en réparations, même si celles-ci ne tenaient jamais bien longtemps. Hochant la tête, il hausse les épaules.

Cal : „Alors c’est encore pire, si c’est lui qui commence la traque et nous les proies… Et je n’ai pas envie de me servir de toi comme d’une chèvre pour attirer un rancor, donc…“

Une pause. Il réfléchit. Non, elle était trop précieuse pour servir d’appat. Elle était destinée à bien plus grand, et il n’y avait pas besoin d’être un devin pour le devin… Deviner, oui, c’est ça… Je sais, c’est une évidence.

Cal : „Donc on va devoir s’attendre à voir un sith nous tomber sur le râble à tout instant. Magnifique. Plus qu’à espérer qu’il ne tombe pas au pire moment. Oh et ne confonds pas patienter et perdre son temps, la différence est énorme. Je peux attendre quelques minutes pour écouter ce que tu as à raconter tant que tu me laisses le temps de nous mettre en route. Je ne compte pas attendre les bras ballants.“

Il esquisse un sourire, moins moqueur que d’ordinaire, à la jeune femme, lorsque celle-ci évoque son âge. Détachant son bras, il ne dit pas un mot, d’abord. Se posant dans le cockpit, il commence à se concentrer sur le tableau de bord. Lorsqu’elle revient, rhabillée, il lui rétorque enfin.

Cal : „Je ne vieillis pas, jeune fille. Je muris et mes traits gagnent en profondeur. Nuance.“

Tu parles. Bien sur qu’il vieillissait. Il avait passé la cinquantaine. Ce que seul ses proches, rares, savaient. Même s’il vieillissait bien, il préférait cacher ses traits sous une illusion perpétuelle, et parvenait à gommer les outrages du temps, son sourire et ses yeux rieurs achevant de convaincre ses interlocuteurs qu’il n’avait guère dépassé la trentaine. Vanité ? Sans doute. Il s’en défendait. Il n’y a aucune vanité à cacher ses faiblesses. Vieillir, c’est être faible.

Non, il n’avait rien ressenti. Presque rien.

Cal : „J’ai eu du travail, beaucoup trop, je néglige tout entrainement depuis quelques temps. J’ai l’impression d’être revenu avant la guerre des clones. Marrant. J’étais plus frais à l’époque.“

Evoquer un manque d’entrainement face à une „collègue“ sith ? Une mauvaise idée en soi. Mais il savait qu’elle ne tenterait rien. Se levant, il se dirige à l’arrière du cockpit. Une seule bière donc, qu’il sort du „mini bar“ installé là. Pas super réglementaire soit, mais les contrôles routiers étaient rares sur les voies spatiales. La décapsulant des dents, vieux réflexe, il enfile une gorgée rapide.

Cal : „Tatooine, si tu n’y vois pas d’objection. Ca fait plusieurs mois que je cours après un chef de clan hutt qui fout le boxon dans la région. Et qui en profite pour pourrir la vie des fermiers du coin. A chaque fois que je mets la main sur un de ses agents, déception. Personne ne sait pour qui il bosse. Mais c’est forcément ça. Forcément un hutt qui renforce la guerre entre les clans déjà présents. Ramasser le gâteau une fois les autres bien démontés.“

Il pose la bouteille sur le tableau de bord.

Cal : „Je pense que ce ne serait pas trop mal de s’y mettre à deux. Non seulement, je pourrai enfin t’apprendre à chasser sur une proie réelle, mais en prime, tu me permettras peut-être d’avoir un regard neuf sur tout ça. Qu’en penses tu, jeune apprentie ?“
#12426
Installée dans son siège elle l'écouta parler, prendre sa bière et s'installer. Le vieux coucou démarra finalement et commença à s'envoler. Elle posa son regard un instant sur son data, cherchant quelques informations sur Tatooine. Elle resta un instant sans rien dire puis releva finalement la tête, regarda la baie et les étoiles au travers puis elle prit finalement la parole.

-Soyons fou et partons pour Tatooine alors. Le voyage durera, nous aurons du temps à tuer, et non pas à perdre. Pour commencer, je croyais que rien ne vous faisait plus plaisir que de tuer du Sith, alors pourquoi s'inquiéter, à vous et moi nous l'aurons sans trop de soucis.

Le vaisseau avait fini de décoller et avait fini par passer en hyperespace. Un peu de temps calme à ne plus courir. Elle se leva, posa son datapad sur son siège, fit quelques pas dans l'espace confiné du poste de pilotage et vient se pencher au-dessus des commandes de pilotages.

-Hum j'ignorais que vous teniez à moi au point de ne pas vous servir de moi comme d'un appât. 

Elle tourna la tête et lui jeta un regard légèrement étonné et flatté. Elle reposa son regard sur les commandes, semblant faussement s'y intéresser. Au bout de quelques minutes de silence elle se retourna et vint se poser face au siège de Cal, le vaisseau en hyperespace rien à craindre, bien que cela ne dure pas des heures. Elle le regarda un instant, semblant le toiser, puis posa ses mains sur les accoudoirs du fauteuil et se pencha vers lui.

-Ce que j'en pense? Et bien tout d'abord que je ne suis plus votre apprentie et même si, d'après ce que j'ai vu il y a des années dans le temple d'Oxious, vous semblez avoir le double de mon âge, nous sommes égaux maintenant très cher maître.

Un large sourire vint éclairer son visage, elle se recula un instant, toucha doucement son front, semblant réfléchir puis elle revint finalement à lui, reprenant sa position initiale.

-Dois-je toujours vous appeler ainsi d'ailleurs? Elle balaya la question d'un geste, puis reprit. Peu importe. Enfin, ce que j'en pense, allons-y et voyons ce que je pourrais apprendre, après tout je n'ai plus trop le choix. Mais... hum,

Elle glissa un doigt sous le menton de l'homme et plongea son regard dans le sein en souriant, puis elle reprit d'une voix douce presque un murmure.

-Peut-être serait-il bon de vous ré-entraîner un peu avant, il serait dommage que vos traits gagnent une profondeur beaucoup plus importante d'un coup non?

Elle fit glisser son pouce sur sa joue, appuyant son regard dans le sien. Elle le relâcha puis s'appuyant sur les accoudoirs elle se releva, avec grâce comme toujours. Elle l'observa un dernier instant, son sourire perdit un instant son amusement habituel. Plus elle le regardait plus elle se troublait. Un instant différent, un sentiment différent, elle n'arrivait plus vraiment à comprendre. Son plaisir d'être à ses côtés passait parfois de dégout, à haine puis de nouveau à une attirance évidente. Elle soupira et retourna à sa place, après tout ils ne tarderaient pas à arriver.

-Bien, que voulez-vous savoir maintenant? Ou bien que pouvez-vous me dire sur ce Hutt, que je vous donne mon regard neuf.
Avatar de l’utilisateur
By Cal Keran
#12428
Un sourire, encore et toujours. Il secoue la tête, négativement à nouveau.

Cal : « Tu sais bien qu’il vaut mieux égorger son adversaire avant qu’il n’ait sorti son arme plutôt que de le laisser te chasser. C’est comme chasser une bête sauvage, il vaut mieux l’achever prise au piège que lui sauter dessus avec ton couteau de chasse, pas vrai ? C’est moins héroïque, mais c’est plus efficace. L’héroïsme, je laisse ça aux jedis, avec plaisir. »

Dernier tapotement sur le tableau de bord. Comme à chaque passage en hyperespace, on sert les fesses. Mais il a toujours été chanceux, ça n’allait pas changé. Son sourire moqueur devient satisfait. Changement subtil on en conviendra. Se retournant face à elle, il se laisse doucement aller dans son siège, non sans un soupir de satisfaction. Fermant les yeux, sa tête part en arrière. Ce qui pour le commun des mortels était une position vulnérable était chez lui une manière bien plus sûr d’écouter ce qui se déroulait autour de lui.

Cal : « Tu auras toujours l’âge pour être mon apprentie, tant que j’aurai du sang dans les veines. Mais ne vois pas ça comme un point négatif. Tu as la chance de pouvoir grandir là où, dans mon malheur, je ne peux plus qu’enseigner. Tu es peut-être devenu plus puissante, mais tu restes une débutante dans mon domaine, celui de la traque. Je ne pense pas que ton maitre temporaire t’ait réellement formé à ça. »

Il se masse doucement les paupières.

Cal : « Et tant que j’ai quelque chose à t’apprendre, je reste ton maitre. Vois cela comme un partenariat. Je gagne l’assurance d’avoir une descendance pour mes idées. Toi, tu y gagnes en force. »

Et la voila qui se rapproche. Soulève son menton d’un doigt. Se rit de lui. Et son sourire revient. Moqueur, à nouveau. Mais il ne daigne pas ouvrir les yeux. En revanche, sa main organique s’ouvre brutalement. Le sabre de la jeune femme se détache, se fiche dans la poigne ouverte. Et la main métallique s’ouvre à son tour, se refermant sur un fourreau plus doux, la nuque de la jeune femme. Brutalement, il la rapproche de lui. Et, jouant avec la lame entre ses doigts, serre doucement.

Cal : « Mon lien avec la Force est juste différent, jeune fille. Tu ferais bien de ne pas sous-estimer ce que l’on peut tirer du coté obscur en sept longues années. Ou, inversement, de surestimer la valeur de l’enseignement d’un sith. »

Il relâche, jetant d’un geste négligent l’arme à son apprentie. Curieux. Il n’avait pas toujours été ainsi. Pour tout dire, il ne l’avait jamais autant été qu’avec elle. N’ayant jamais enseigné du coté lumineux, on pouvait supposer que seul le coté sombre ressortait dans leur relation. Il se lève, sans un regard, et prend l’holodata de son apprentie. Du moins, celle qu’il appelle « apprentie ».

Cal : « Je n’en sais rien et c’est bien le problème. Les seuls indices que j’ai viennent des mafieux du coin, qui parlent d’un troisième hutt, mais même eux ne semblent pas avoir plus de détails, ce qui est étonnant en soi, les hutts aiment s’imposer. En attendant, les camps déjà en présence s’arment, et se battent, et on les fournit en surplus impérial, du lourd. D’où le fait que je sois persuadé que ce hutt mystère… A décidé de chier dans les bottes des cartels locaux. Et… »

Il se stoppe. Longue pause. Avant de porter une main à sa tempe, qu’il masse doucement. Secouage de tête. Et il se précipite aux commandes. Un sourire a remplacé le geai moqueur. Un grand sourire.

Cal : « Changement de programme. Tu te souviens d’Ossus ? »

Changement flippant, direz vous. Nouvelles coordonnées. Et nouveau départ.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]