L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Ariès
#30966
Une coupe de champagne à la main l'agente regardait depuis le salon principal le centre-ville de Theed.
Malgré la guerre-civile entre l'Empire et les Rebelles, cette planète a su garder son aspect idyllique.
La ville était un bijou d'architecture, Naboo était bien l'endroit rêvé ou finir sa vie ; un lieu calme, paisible à l'abri des menaces extérieures et des affaires qui agitent la Galaxie.

Des bruits de pas venant en sa direction sortirent l'agente de sa réflexion. Sa main droite se déplaçait instinctivement vers la vibro-lame qu'elle avait dissimulé, mais elle se ravisa assez rapidement.
Il est peu probable que quelqu'un tente quoi que se soit, elle se situer dans un bain de foule, ce serait suicidaire de faire un tel acte. Rien ne pourrait échapper à la vigilance des gardes.
Bien évidemment, plus de peur que de mal, sa méfiance lui jouait un tour, mais dans ce genre de lieu, nous ne sommes jamais trop prudent.
Nous ne pouvons compter que sur nous-même.

Ses yeux Grenat se dirigèrent vers la source de bruit. Une Pantoran, que pouvait bien lui vouloir cette jeune femme à priori pressée voir excité de rencontrer l'agente ?

Excusez-moi, je n'ai pas pu m'empêcher de vous reconnaître, je... Est-ce que vous vous souvenez de moi?


Me reconnaître ? Mais de quoi parle t-elle ?
Ariès se figea devant le visage de la jeune Pantoran. Impossible d'oublier se visage, des flash lui vinrent en mémoire.
Le Rêve Correlien, l'assaut puis le sauvetage de la jeune esclave terrorisé par son maître ; sans oublier la mort de celui-ci assassiné par la même femme qui se tenait devant elle.
Une sueur froide dégoulina lentement le long de la colonne vertébrale de l'Impériale la faisant frissonner.
Il y avait de quoi être sur ses gardes, une sensitive se trouvait juste devant elle. Les sensitifs... Les individus qui peuvent jouer avec votre esprit à votre insu.

La jeune femme s'inclina devant la Chiss, s'excusant pour ses manières.
Ariès ne décrocha pas le moindre mot, son expression faciale restait neutre.
Aucune joie, aucune tristesse, rien ne semblait trahir la personne qui se trouvait devant Sabina pourtant...dans la tête de l'Agente, c'était l'anarchie.
Sentiment personnel et raison se battaient dans un duel sans merci pour prendre le pas sur l'autre.
La Pantoran semblait inquiète de se manque de réceptivité, elle répéta donc une nouvelle fois sa question espérant avoir une réponse positive de la part de la Chiss.

Nous nous sommes déjà rencontrées, j'en suis certaine. Je n'aurais pas pu oublier votre visage et le souvenir que vous m'avez laissé. Dites-moi que vous vous souvenez de moi...


Ariès aurait aimé dire à la jeune femme qu'elle se souvenait d'elle, qu'elle se souvenait de son prénom, mais.
Hélas, pour la Pantoran la raison avait gagné le duel et les sentiments furent mis de côté.
L'agente fut froide comme la glace, elle ne dévisageait pas pour autant son interlocutrice, mais aucun signe amical ne dégageait d'elle. Elle s'inclina vers l'avant afin de s'excuser.

Excusez moi Mademoiselle, mais vous devez surement faire erreur sur la personne, je n'ai aucun souvenir de vous. Il ne me semble pas avoir rencontré une Pantoran même durant mes voyages d'affaires.
Peu être trouverez-vous la personne que vous recherchez pendant le reste de la fête.


C'était indéniable, l'expression de la Pantoran n'exprimait que déception voir de la tristesse peu être même de la haine qui sait ? Ariès ne s'était pas attardé sur ce "détail".
La Chiss ne pouvait que nier la vérité, si elle avait fait l'erreur en disant reconnaître la jeune femme, elle remettrait en cause sa couverture ; ainsi que l'identité de Miss Jones.
La sensitive avait été avec le Capitaine Cain, dire la vérité à celle-ci aurait permis d'appuyer les dires du pirate et discréditer sa couverture auprès de "Jack".

Elle essayait par tous les moyens de mettre de côté ses souvenirs, le Rêve Correlien lui rappelait son premier échec, sa première déception.
Elle sentait de nouveau le goût amer qu'elle avait ressentit lorsqu'elle avait dû apprendre à ses supérieurs que la mission s'était soldé par un échec...un cuisant échec.
Il ne fallait pas céder à ses émotions, à ses pulsions qui la rendaient vulnérable, il ne fallait pas qu'elle se fasse avoir une nouvelle fois.
Non pas cette fois-ci !

Quoi qu'il en soit il fallait s'extirper de cette situation des plus délicates.

Veuillez me pardonner, mais j'aimerais retourner au buffet les amuses bouches m'ont les airs des plus appétissants.
Sur ceux Mademoiselle, je vous souhaite une bonne soirée ; amusez-vous bien.


L'Agente resta imperturbable jusqu'à ce qu'elle dépasse la jeune femme. Pendant ce court laps de temps, elle tenta de faire le vide en elle bien que ce soit assez difficile.
Les sensitifs doivent bien savoir lire dans l'esprit des gens ou que sais je ....
Enfin, à une distance assez raisonnable de l'ancienne esclave, elle sentit le poids retomber lourdement sur ses épaules.
Elle s'empressa de prendre une coupe qui se trouvait sur un plateau en argent qui venait d'être déposé pour la boire d'une seule traite.
Bon sang... Capitaine Cain, Jack puis Elle ? Tout le monde est là pour faire sauter ma couverture ou quoi ?

Elle mangea un amuse-gueule espérant dissiper ce trac en mangeant. Délicieux, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce qu'elle venait de manger.
Mais comme toute-bonne chose à une faim, un homme qui grommelait à proximité d'elle lui fit tomber de se petit nuage.

De la grosse m&?!e cette soirée... Et cette Vigo, elle peut bien aller se faire... 


Quel manque d'éducation, tous des sauvages ces individus, heureusement pour lui les gardes ne l'ont pas entendu.
Elle pencha "bien malgré elle" son oreille en direction des deux gardes qui discutaient dans leur coin.

La plupart des invités sont arrivés monsieur. Le Protocole Alpha-9 peut être lancé dans une dizaine de minutes.


Un plan ? Quel plan ? Cette histoire sent le traquenard à plein nez... Cette histoire de soirée pour fêter et forger de nouvelles alliances ne serait-elle pas un moyen de regrouper tout le gratin de la pègre afin de faire une élimination de masse ?
Un moyen de déstabiliser de potentiel rivaux ?
Vue sous cet angle, cette soirée avait l'air tout de suite plus étrange... Vérification de l'identité... Gardes armées jusqu'aux dents soit disant pour assurer la "sécurité".
Serait-il possible que cette fête se termine en bain de sang, en véritable boucherie ?
#30972
Les trois jeunes femmes regardaient les alentours quand un serveur fit un vol plané à quelques mètres d’elle. Le pauvre bougre avait fini sa course sur le ventre, plateau renversé. A ses cotés se tenait l’homme visiblement responsable de cette chute. Le fautif tendit sa main au serveur pour l’aider à se relever. Visiblement, il semblait aussi gêner que le préposé au service. Après l’avoir remis sur pied, il se retourna en direction du trio et un doux sourire se dessina sur les lèvres de la Haute-Ministre. La Chandrillienne se pencha à l’oreille de la Prima pour lui chuchoter quelques petits mots avant que l’homme ne soit à en capacité de l’entendre.

« Déjà rencontré. Charmant. Cible potentielle »

Alors qu’il arrivait, les paroles de son amie provoquèrent chez Maya un doux sourire. Au bout de cinq minutes, une potentielle proie venait se jeter directement dans ses griffes. Une potentielle proie qui semblait appétissante. Le gentleman s’inclina en premier devant la Prima. Celle-ci ne manqua pas d’incliner la tête en signe de respect, tendant sa main pour être saluer comme le voulait la tradition. En d’autres instants, elle laissait ces simagrées de coté, mais ici, où tout passait par le paraître, le baise main était une évidence. Et puis, cette situation où pouvait se lire à la fois le respect, la défiance, et la soumission était délicieuse lorsqu’elle était réalisée avec charme.

L’exercice fut certainement plus troublant pour l’Héritière de Chandrila. Le baisemain n’était en effet pas une habitude pour la jeune fille. Le protocole ne prévoyez aucun hommage particulier pour son rang, et le plus souvent, elle se satisfaisait grandement d’une révérence. Elle profita donc de chaque instant de la salutation et tenta un instant de jaugé le nouveau venu. Un costume bien taillé et visiblement neuf, une connaissance des détails protocolaires, et une attitude de gentleman. Etait-il un habitué des réunions du genre ? Ou avait-il juste bien révisé ses classiques ? La jeune fille remarqua qu’il s’inclina légèrement plus devant la Haute-Ministre. Etait-ce un effet secondaire de ça robe ? Elle avait vu Aurore chuchoté à l’oreille de Maya sans pouvoir comprendre le moindre mot. Visiblement, le nouvel arrivant ne serait pas une cible pour elle. Il avait déjà trouvé une oreille à complimenter.

Aurore elle avait bien reconnu l’homme qui s’était approché. Ian. Le même Ian qui lui avait envoyé une lettre anonyme pour l’invité dans un restaurant huppé de la ville. Un lobbyiste lié de très près ou de très très très loin à différentes affaires criminelles ayant eu lieux sur Chandrila. Il salua d’abord la Prima et sa fille avant de s’incliner devant la Haute-Ministre de Chandrila. Le regard de l’admirateur secret se fixa sur les yeux de la jeune femme pour ne plus les quittaient. Il en profita pour glisser un compliment destiné à Aurore avant de se rattraper. Alors que la jeune femme s’apprêtait à répondre, elle put entendre celle de Maya.


« Merci, mais vous ne paraissez pas grossier. Ni irrespectueux. Il n’y a pas de mal à avoir de préférence. Surtout quand elles sont aussi bien choisies. »
« Je vous remercie Ian »

Contrairement à ce qui aurait pu se passer des années auparavant, la Haute Ministre ne rougit pas mais décocha un sourire franc et sincère. Doucement, non sans la complicité de Maya, elle se retourna isolée du groupe avec Ian. Les deux autres femmes trouveraient d’autres choses à faire facilement.

« C’est un plaisir de vous revoir Ian »

Elle marqua une courte pause, prenant le temps d’observer la tenue de son interlocuteur tout en lui souriant.
«
Vous êtes-vous aussi charmant. C’est une surprise de vous voir ici. Dites-moi, êtes-vous sur Naboo pour le plaisir ou pour affaire ?
»


Aurore avait planté son regard dans celui de l’homme. Sourire aux lèvres, elle observait ses pupilles qu’elle ne lâchait pas des yeux. Il y avait là mille raison. Mille trésors à découvrir.


***


Maya et Alayna s’était-elle écartée un peu du duo. Aurore connaissait l’homme et les regards de ce dernier étaient clairs. Il n’était pas là pour la Prima et sa fille. Alors qu’elle scrutait un peu la foule qui avait rempli la salle de la réception, Maya reconnut une femme se dirigeant vers elle. Il s’agissait d’une Mirialan qu’elle avait vu à deux occasions. D’abord sur un destroyer impérial perdu dans les régions inconnues. Une escapade qu’elle avait réalisé avec Hayley et qui avait manqué de la tuer. Plus tard, les deux femmes s’étaient retrouvées à une réunion organisé par Maya et Helera afin de tenter de lutter au mieux contre les sith.

« Madame Qinn. Je suis surprise, mais heureuse de vous revoir. Qui plus est, en bien meilleur endroit. »

La Prima répondit avec un sourire sincère. Il ne s’agissait ni d’une proie, ni d’une potentielle collaboratrice. Non, elle était une partenaire de cette aventure. L’une de ceux qui avait vu, étonnés, la Princesse de Chandrila sur un destroyer impérial infesté d’étranges bêtes. A côté de la sensitive se trouvait une jeune fille qui devait avoir l’âge d’Alayna qu’elle salua. Si la Prima en croyait ses connaissances sur les utilisateurs de la force, elle avait de grande chance de faire face à l’apprentie de la dame.

Alors que la jeune fille repartait déjà, Maya se retourna pour attraper une flute de champagne à serveur passant parmi la foule. Elle tendit le verre contenant le fin breuvage à la Mirialan, remarquant au passage qu’Alayna s’éloignait à son tour, fendant la foule.


« Tenez, il sera plus agréable de boire un verre que de tenter de survivre à une horde de zombie. Et vue ce que nous avons pu partager, faites-moi plaisir. Appelez-moi juste Maya. »

La Prima jeta un œil à sa pupille qui s’éloignait à présent dans la foule. Elle avait gagné en autonomie et en maturité. En réalité, son apprentie était devenue sa digne héritière. Loin de la fillette timide qu’elle avait trouvée dans la flotte rebelle, elle était devenue une jeune femme forte, plein de ressource et de surprise. Doucement, elle s’émancipait de sa mentor, commençant à écrire sa propre aventure. Malgré les turbulences du Fakegate qui avait pu l’ébranlé, à la surprise de Maya, Alayna avait pris son envol.
«
Il est particulier de les voir progresser, et peu à peu écrire leur propre histoire. Un mélange de satisfaction, de nostalgie et de fatalité. Car leurs ascensions n’est toujours qu’un reflet du temps qui passe.
»


Maya quitte sa jeune apprentie des yeux avant de revenir sur ceux de la Mirialan. En ce soir de nouvelle année, il devait y avoir plus agréable comme conversation qu’un constat sur une réalité douloureuse. Chaque être ne vivait que pour un temps donné. Et Maya n’œuvrait au final que pour survivre au travers de sa pupille. Ses actions n’allaient plus que dans ce sens. Assurait à Alayna un héritage total, sans merci, sans partage. Un achèvement à la politique qu’elle menait depuis des années.

« Mais je suppose que vous n’êtes pas là pour entendre parler de l’implacable destinée qui nous attends. Les affaires vous amènes sur Naboo ? Il y a bien pire pour œuvrait, n’est-ce pas ? »


***

Alayna avait vu arriver le duo de femme. L’une, une Mirialan était connu de la Conseillère. Il s’agissait de l’une des personnes présentes à la réunion organisait par Maya et Helera. L’autre était une Pantoran, semblant avoir son âge. La jeune fille salua les deux arrivantes avant d’attarder son regard que la plus jeune des deux.

Soudainement, alors que leurs regards se croisaient, la Chandrillienne ressentit une étrange sensation. Comme une ombre enveloppant son esprit, une présence semblait être là, tout autour d’elle. Ce ressenti, elle le connaissait. La grise l’avait vécu avec sa sœur, à de multiple reprise. Elle savait que doucement, quelqu’un tentait d’en apprendre plus sur elle. Cette présence se limitait à son aura. Alayna aurait pu tenter de la dissimuler, ou de rejeter cette intrusion. Mais elle n’en fit rien. Elle se laissa découvrir par celle dont elle croisait le regard.

Alors qu’elle avait certainement découvert son aura, la jeune fille prit le large et disparut bientôt dans la foule. Alayna la regarda s’effaçait lentement au milieu des invités. La Pantoran avait piqué à vif sa curiosité. A son tour, elle fit un signe de tête aux deux femmes avant de partir dans la direction opposée. Elle avait une mission à mener.

Aussitôt qu’elle fut au milieu des invités, elle sentit quelques regards se poser sur elle. La majorité était des hommes, souvent plus vieux qu’elle. Autant de proies qu’il pourrait bien être facile à manœuvrait d’après Maya. La Chandrillienne n’avait que l’embarra du choix et pourtant, elle ne savait pas par où entamer ses tractations. Comment aurait-elle pu se croire réellement capable de débuter une telle chose juste après la trahison qu’elle venait de subir ?

La jeune femme se laissa alors doucement envahir par la force et se laissa guider. Le fluide calmer ses craintes et sa haine. Se concentrer lui permettait de trouver un équilibre en cette période de doute. Au tournant de sa vie, elle évoluer en équilibre entre sa rage et sa peur. La force et la faiblesse.

Alors qu’elle évoluait parmi la foule, Alayna s’immobilisa. Face à elle se tenait de dos la jeune fille accompagnant la femme restait avec Maya. Un peu plus loin, elle vue un homme qui semblait une cible parfaite. Costard parfait, coupe soigné, et pourtant, chaussure au cuir de qualité médiocre et au poignet une montre visiblement bon marché. Un moyen tentant de parait riche. De cette manière, il ne signifiait qu’une chose aux autres : son appât du gain. Sa proie était là.

Elancer vers son objectif, la Chandrillienne s’arrêta brutalement après quelques pas. Allait-elle réellement se servir de cet homme comme semblait le vouloir Maya ? Visiblement cette soirée n’avait pas d’autres finalités et la conclusion était fatale. La force l’avait guidé. Tout ce qui devait arriver arriverait ce soir. Avancer de reprendre sa route, elle jeta un œil sur sa gauche. De dos, la jeune inconnue discutait avec une Chiss qui mit fin assez brutalement à la discussion. L’homme qui devait être sa cible ne se trouvait qu’a quelque pas. Et il attendrait peu pour découvrir sa destinée.

Le laissant attendre quelques instants de plus, Alayna marcha d’un pas décidé vers la Pantoran toujours de dos. Elle attrapa rapidement une coupe de champagne sur un plateau à portée. Sa démarche était assurée. Etrangement, changer de destination avait effacé ses craintes et ses doutes. En un instant, elle avait regagné son assurance et l’Héritière de Chandrila apparaissait sous son meilleur jour.

Rapidement, elle se glissa dans la force. Pleine de confiance, elle explora la pièce grace à ses pouvoirs. Rapidement, elle repéra l’aura de la jeune Pantoran et tenta d’y glisser quelques mots. De simples paroles qu’elle se sentait capable de faire passer à la jeune fille.


*Il n’est pas toujours prudent de s’infiltrer au cœur d’une ame*


Tout en tenant son tour de passe-passe, Alayna avait continué de marcher vers la sensitive. Elle ne se tenait qu’a un ou deux pas quand elle prit la parole.


« Mais parfois, cela peut piquer à vif la curiosité d’un esprit intrigué »

Attendant que la Pantoran ne se retourne, Alayna l’accueillit alors avec un franc sourire.

« Alayna Tega. Voulez-vous boire un verre ? Ça ne vaut pas le Rubis de Chandrila, mais c’est toujours plus intéressant que de se dessécher. »

La Chandrillienne glissa le verre dans la main de son interlocutrice, fixant ses yeux afin de tenter de la percer à vif. Elle était sûre d’elle. Le comportement de la jeune fille avait piqué à vif sa curiosité. Immergé dans son élément, Alayna ne pouvait que tentait de satisfaire sa soif de réponse. La sensitive ne semblait pas répondre aux critères que lui avait mentionné Maya, mais après tout, celle-ci lui avait aussi glissé de se faire plaisir. Et avant d’entamer ses manœuvres, elle se sentait le besoin de trouver quelques réponses. Justes quelques instants pour des vérités intrigantes avant de repartir vers sa cible. Car là se trouvait sa destinée. Peu importe qu’elle le veuille ou non, son destin était de manipuler les autres. Les électeurs, les lobbyistes ou les simples pions. Tous n’étaient que des pièces à manipuler tel que Maya lui apprenait à présent. La Princesse lui avait inculqué à conclure des arrangements avantageux pour tous. Des accords où personnes n’était trahis comme elle l’avait été. Car au final, n’était-ce pas là la seule différence entre elle et Cryus ? Elle s’était promise de ne lésée personne dans ses manœuvres. Lui, non content de la réduire à état de pion, l’avait trahie comme jamais elle ne l’avait été. C’était là la dernière notion claire dans ce jeu. Elle ne sacrifiait personne pour sa propre ascension. Elle ne sacrifierait jamais personne.
#31032
    La Prima était de charmante compagnie. Ranath, intérieurement, se félicita de l’avoir préférée à Cain, qui était un Humain étrange. La Mirialan accepta le verre tendu d’un sourire. Elles trinquèrent, au nom de l’apparente tranquillité de cette soirée, et trempèrent les lèvres dans le breuvage pétillant. Sabina s’était éclipsée, la pupille de la Prima ne tarda pas à l’imiter. La vision de la gamine s’éloignant inspirait à Maya une émotion certaine, ce que Ranath ne ressentit pas en constatant que son apprentie était hors de vue. Varadesh était toujours à portée de pensée, c’était cela qui importait. Et cette proximité, la Mirialan la savourait.

      « Le plus difficile est de les préparer à notre départ. »

    La remarque était amère, Ranath la fit passer avec une gorgée alcolisée. Mais la Prima chassa ses tristes pensées, elle était déterminée, c’était indéniable. Une femme admirable, songea la Mirialan, qu’il pouvait être bon de compter parmi ses amis. Mais malheureusement, le lien entre Mya et Maya était chétif. Ce n’était pas une amitié. Elles avaient affronté l’horreur ensemble, elles s’étaient protégées mutuellement, et de quelques tirs avisés, la Prima avait sauvé bien des vies à bord du Destroyer. Pour autant, elles ne se connaissaient pas et n’avait établi aucune véritable relation de confiance. Peut-être pouvait-on se rattraper.

      « Les affaires, en effet. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ça. »

    La vérité était que la Mirialan n’avait jamais mis les pieds dans ce genre de réception. Elle s’inspirait des présences les moins vulgaires pour ajuster son paraître et borner ses réactions. La Prima était un modèle exemplaire. Aussi huppée était cette soirée, tous les invités n’étaient pas des gens fréquentables. D’ailleurs … C’est ce moment précis que Varadesh choisit pour interpeller mentalement son maître. La situation devenait compliquée pour la Pantoran.

      Reste simple, c’est le meilleur moyen de ne pas s'empêtrer.

    Son attention bascula aussitôt de nouveau vers la Prima, mais une présence supplémentaire titillait son esprit.

      « Et vous, Maya, est-ce le bon temps ou le devoir qui vous amène ici ? »

    Le sourire amusé qui trônait sur les lèvres de la Mirialan disparut à l’instant où son regard se posa sur le nouvel arrivant. C’est avec peine qu’elle contint sa surprise. Général Marak Koress. Voilà un individu que la Sith ne s’était en rien attendu à croiser ici. Pourtant, cela n’avait rien d’exceptionnel. Cette soirée était le rendez-vous des connaissances. Cain, Maya, Marak. Qui d’autre ? C’était compromettant. Comment jongler entre ces trois univers distincts sans qu’ils ne s’entrechoquent. La pluralité identitaire de Ranath ne lui avait encore jamais causé de tort. Cela risquait de changer rapidement.

    Le masque d’indifférence de la Sith se recomposa. Son regard croisa celui de Marak. Elle le salua d’un signe de tête.

    Pour ne rien arranger, un homme, un parfait inconnu, se fraya un chemin jusqu’à la Mirialan afin de lui présenter ses salutations. Ranath s’excusa auprès de la Prima et s’éloigna de quelques pas en compagnie de l’Humain.

      « Vous êtes Madame Jama, n’est-ce-pas ? »

    La jeune femme ne put s'empêcher, en s'écartant de Maya, de jeter un coup d'œil curieux vers Marak.
#31103
Les slicers de la T.I.M.E en surveillance, par le biais de leur bâtiment CR90 furtive (dans l’espace de Talofan) purent, après plusieurs semaines infructueuses capter des communications mal sécurisées concernant une organisation rivale de Tenloss, à savoir le Soleil Noir.

L’émetteur fut identifié, apparemment cela tombait « pile poil » dans le secteur d’activité de la Seek Ore, société écran de la TIME mais vu qu’il y avait déjà eu des pertes dans celle-ci (2 enquêteurs), il fallait redoubler de prudence donc…avant d’envoyer un autre enquêteur sur place, deux aurait paru suspect, les slicers attitrés fabriquèrent une autre identité à l’agent infiltré.


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Nom : « Graham Philips »
Planète d’origine : Desevro
Métier : Consultant minier indépendant
Société : M.G.P (Desevro)
Possessions : 1 yacht Nubian + 3 RM2020 (en soute)
Compte en banque : 800.000 CR
Revenus mensuels : 9.000 à 15.000 CR (suivant les études réalisées)


Pour le M.J

Equipement spécial :
- Communicateur intégré
- Cortical datasplint
Q-22 retinal tracker
pheromone_package

Talent particulier :
Expert combat à mains nues
Pas d'arme(s) sur lui.


Une fiche économique fut aussi créee, un compte en banque et toute la « couverture » necessaire (photos personnelles incluant le logement, anciennes petites amies…), une immatriculation pour un yacht nubien fut faite et « Graham » se retrouva l’heureux propriétaire d’un vaisseau d’excellente facture de « seconde main » après avoir surveillé les enchères des ventes privées suite à la faillite d’entreprises ou de riches particuliers sur le déclin.

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Un droïde sonde RM2020 lui fut ajouté comme astromec.

Le trajet d'Enarc à Naboo fut rapide, une fois l'adresse précisée, il se posa à l'astroport de Theed puis loua un véhicule haute gamme pour se rendre à la petite sauterie et après avoir présenté son "invitation", il put entrer...Du monde était déjà présent, "Philips" reconnut quelques dames célèbres dont la Prima de Chandrilla et celles qui l'accompagnaient devaient sûrement faire partie de son cercle intime...

Grâce à son équipement intégré, il enregistra les personnes présentes sous forme d'images fixes, n'étant pas configuré pour stocker de la vidéo.

Il ne restait plus qu'à se mêler aux invités, tout en observant, détendu (superficiellement), les personnes présentes, il repéra une non-humaine, une Chiss, qui ne manquait pas de charme(s) mais il se tint encore un peu à l'écart, juste le temps de prendre un verre, de le siroter et d'apprécier ce moment de sérénité...
Modifié en dernier par Scott Knox le mer. 7 févr. 2018 16:58, modifié 1 fois.
#31218
Un butor grossier répondit à la place de sa partenaire, se fendant d'un manque de politesse et de respect du protocole que n'aurait pas renié Cain, songea Kara, amusée. La Nagai fit quant à elle preuve de plus de finesse d'esprit, ce qui l'amena à supposer qu'elle devait être le cerveau de leur duo. Elle ne savait pas qui ils étaient en vérité, ses espions lui ayant appris seulement que d'autres cartels risqueraient d'être présents à cette soirée.

Comme si elle ne s'en doutait pas elle même. Il fallait être naïf ou stupide pour ne pas se douter d'un fait aussi évident. Elle avait supposé que le Cartel Tarissien, fortement actif ces derniers temps dans le Nord, serait l'un de ceux-là et avait donc pris un léger risque de paraître idiote, ça avait manifestement payé.

Comment va ce cher Laam? J'ai ouï dire qu'il avait fort à faire en ce moment. Cela fait longtemps que je ne lui ai pas parlé, j'en suis plutôt attristée...

La vérité étant plutôt qu'elle ne connaissait le Vigo que de réputation et guère plus. Depuis la mort de Xizor, nul contact solide n'existait plus entre les cartels, un constat d'autant plus accablant qu'excepté le Syndicat Tenloss, il n'existait plus guère d'autre organisation criminelle galactique majeure. Il faudrait remédier à cela un jour prochain. Pour l'heure, il y avait mieux à faire. A savoir, rassurer une Nagai visiblement aussi à l'aise en soirée qu'un Trandoshan n'est aimable.

Sourire éclatant et battement de cils indulgent pour la rassurer et la mettre en meilleure disposition avant de poursuivre.

Pour l'instant je n'ai pas trop à me plaindre, il y a là des gens intéressants à fréquenter, une table bien garnie et le spectacle est très... Appétissant. La proximité d'autant d'hommes et femmes aussi dangereux me fait toujours de l'effet, vous devez savoir de quoi je parle Miss Gokudo.

Éclat de rire comme pour parachever une bonne plaisanterie lancée entre 2 amies avant de terminer.

Je suppose que vous êtes là pour représenter Laam? Cela veut-il dire que mon cher compatriote ne nous fera pas l'honneur de sa présence durant la soirée?

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Si la vue de la Chiss lui avait fait plaisir, ravivant le premier souvenir de personne libre qu'elle avait depuis de longues années, sa réplique dénuée de toute cordialité et tranchant radicalement avec le souvenir qu'elle en avait souilla ce souvenir. Sans oublier la froideur, le manque total d'expression et la brusquerie à peine cachée sous la politesse feinte. Inutile de dire qu'elle reçut tout cela comme un coup de poing en pleine figure, crochet du droit sans gant ni rien, mise à terre, les jeux sont faits.

Elle n'eut pas même le temps de répondre que déjà l'autre s'en allait sans un regard en arrière. Varadesh se sentit commencer à trembler légèrement, ne réprimant qu'avec la plus grande difficulté la frustration et la colère qui commençaient à bouillir en elle. Voilà ce qu'elle avait gagné à tenter d'être aimable: mépris et ignorance. Bien. Puisque c'était comme ça que ça devait marcher, alors soit. Ils pouvaient tous aller au diable avec leurs faux sourires et leur politesse de façade.

La voix qui retentit dans sa tête n'était pas celle de Ranath, qui lui avait répondu peu avant concernant Cain. Celle-là était différente, étrangère, intruse en sa demeure mais curieusement émanait de cette voix intérieure une douce chaleur. Malgré son état de juste fureur, elle se retourna, en alerte, jetant de droite et de gauche des regards frénétiques. Elle se ressaisit rapidement, elle aurait l'air immédiatement suspecte pour les invités alentour à regarder partout autour d'elle. Il fallait agir avec discernement et discrétion.

Après une rapide inspiration, elle se concentra sur son environnement, tentant de repérer quelque aura ou signe alentour qui la mettrait sur une piste. En vérité, cela lui était difficile, au milieu de tant d'individus cela lui faisait l'effet d'une fourmilière assourdissante, incroyablement bruyante. Heureusement pour elle, il ne fallut pas longtemps pour qu'elle obtienne réponse à son interrogation lorsque se matérialisa presque devant elle une vision peu commune.

Varadesh ne s'était jamais sentie sous le charme de quelqu'un durant sa jeune vie. Le concept même d'attachement ne pouvait que freiner ses ambitions et sa quête de pouvoir parmi les Sith et si un lien existait bien entre elle et Ranath, ce lien n'était ni intime ni chaleureux. Il était celui du maître et son apprenti, rien de plus, rien de moins. Pourtant, au moment ou ses yeux jaunes rencontrèrent ceux de la Chandrillienne, elle ne put réprimer un bref frisson. Le bleu profond de la jeune fille face à elle étaient comme des océans dans lesquels il était aisé de se noyer.

Cachant comme elle le pouvait son léger embarras, la Pantoran adressa un sourire un peu figé et factice. Ses propres yeux semblaient vouloir s'excuser pour son accueil silencieux et peu commode. Elle accepta de bonne grâce la coupe de champagne qu'elle but avec parcimonie conjointement avec la nouvelle venue. Le goût en était agréable et, peu habituée qu'elle était à boire de l'alcool, elle sentit le liquide faire effet, se sentant devenir légèrement plus joyeuse que quelques instants auparavant.

Il était facile de s'oublier l'espace d'un instant, de mettre de côté les complots, les criminels peuplant la soirée, Cain, Ranath, l'Ordre, tout. Et de simplement profiter du temps qu'elles avaient entre elles. C'était un beau rêve et là était le danger, les rêves étaient pour les faibles et les imbéciles, elle n'était ni l'un ni l'autre. Nulle chaîne ne devait avoir prise sur elle, tout attachement constituait une grave menace pour son avenir. Pourtant, il devait être possible de concilier ambitions et plaisir, juste un petit peu, pas vrai?

Je ne dit pas non à un verre... Ou peut-être même deux. Ou trois. J'ai bien besoin de me changer les idées ce soir...

Elle fit la moue, comme contrariée, avant de se corriger.

Serena Jama, enchantée de vous connaître, Alayna. Attention toutefois, il paraît que la curiosité est un vilain défaut. Mais peut-être que vous l'avez érigée en vertu?

Un clin d’œil malicieux suivit cette question puis elle remarqua les regards insistants d'un inconnu dirigés sur sa compagne. Une idée lui vint en tête, légèrement cruelle d'un certain point de vue mais surtout diablement divertissante pour sa part. Se penchant légèrement plus près d'Alayna, Varadesh lui exposa la situation, les yeux pétillant d'un amusement presque juvénile. Car on oubliait trop souvent que toute majeure qu'elle fût, la jeune fille n'était pas depuis longtemps dans sa vie d'adulte. Même le Côté Obscur ne pouvait complètement effacer certains traits de personnalité.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais ce type n'arrête pas de vous dévisager depuis tout à l'heure. Si vous voulez mon avis, il ne dirait pas non à mieux vous connaître si vous voyez ce que je veux dire. Que diriez-vous de jouer à un jeu? Vous l'appâtez, j'interviens ensuite pour vous délivrer de sa compagnie douteuse - vous avez vu ses chaussures? Impossible d'être avec un homme pareil ! - et nous nous esquivons en nous moquant allègrement de lui avec gloussements et ricanements. Cela rendra cette soirée plus amusante qu'elle ne l'est déjà!

Bien sûr, je ne voudrais pas vous donner l'impression de vous contraindre sous la menace, j'ai cru comprendre que votre mère était quelqu'un de très connue alors vous devez plutôt éviter ce genre de... Débordement. Je ne voudrais pas vous attirer des ennuis.


Une petite mise au défi subtile, piquant à vif l'esprit compétitif de la future Prima. Après tout, comment reculer maintenant qu'une inconnue probablement fille de personne vous lançait une proposition pareille? Que la fête commence!
#31329
L’accueil réservé par la jeune fille à Alayna était étrange. Froid, silencieux, et pourtant, intrigue. La Chandrillienne pouvait lire sur le visage de la Pantoran un mélange de trouble et de gêne. La sensitive ressentait-elle une quelconque gêne en la présence de l’héritière ? Etait-ce là une manière de lui signifier un non-intérêt à la discussion ?

L’instant quelque peu étrange prit fin quand la jeune fille prit la coupe offerte par Alayna. La rencontre reprit alors un cours beaucoup plus classique.


« Deux ou trois verre…Nous avons un peu de temps pour vous trouver ça »

Deux ou trois verre. Alayna espérer juste que la jeune fille ai une tolérance assez élevée à l’alcool. Dans le cas contraire, elle pourrait devenir un problème à gérer retardant sa mission. Serenna. La Chandrillienne posa son regard sur le visage de la Pantoran pour en apprécier les courbes. Ses yeux se fixèrent sur les prunelles jaunes de son interlocutrice avant que celle-ci ne cligne malicieusement des yeux.

La curiosité, un mauvais défaut ? Elle était intimement convaincue que le savoir amené le pouvoir. La Prima de la Confédération des Systèmes Unis avait abondé en ce sens, lui apprenant que la connaissance était capable de convaincre les gens plus facilement qu’un blaster. Pour elle, la curiosité tenait bien plus de la qualité que du défaut. Quoi qu’il en fût, la jeune fille ne retint pas un sourire sincère lorsque la Pantoran fit battre sa paupière.

« Se serait effectivement possible, qui sais… »

Alayna avait à son tour répondu par un clin d’œil. Doucement, la jeune fille qui lui faisait face s’approcha pour se pencher auprès d’elle. Son regard pétillait d’un amusement qui rappelait a quel point les deux jeunes filles étaient jeunes pour les rôles qu’elles portaient. Toutes deux avaient des responsabilités qui en auraient fait fuir plus d’une. Et que dire des actions qu’elles avaient à réaliser. Et tout cela n’était rien en comparaison du proche avenir qui s’annonçait.

La proposition était alléchante. Elle avait remarqué effectivement un homme qui ne cessait de la dévisageait depuis maintenant plusieurs minutes. Le regard insistant ne la dérangeait pas outre mesure. A devoir présenter des textes et intervenir devant des milliers de politiciens, elle avait appris à faire fit du regard des autres.

Le défi proposait par Serena avait pourtant quelque chose d’amusant. Elle qui était venu pour recruter des pions, on lui proposer un petit moment de folie. Un petit jeu qui la tentait grandement. Maya n’avait-elle pas dis de s’amuser avant tout ? Qui à griller la mission pour cette fois-là.

« Rassurez-vous, je n’ai pas besoin d’aide pour trouver les ennuis. Les débordements me trouvent tout seul. »

Elle jeta un coup d’œil vers l’homme en question. Elle croisa son regard et se décida. Il y avait un mélange savoureux d’amusement, d’excitation, et de vengeance dans cette décision. Vengeance ? L’homme ne lui avait certes rien fait, mais elle voyait là une punition pour le genre masculin en réponse à la trahison de Cryus.

« Pari tenu. On va s’amuser un peu. »

La jeune fille leva sa coupe pour finir ce qui restait de l’alcool à l’intérieur. Elle posa son verre vide sur le plateau d’un serveur passant par là et en profita pour l’échangeait avec une coupe pleine qu’elle tendit à la sensitive.

« Il n’y aucune raison que je sois la seule à donner de ma personne se soir. Santé. N’oubliez pas de venir me délivrer de sa compagnie. Je n’aimerai pas devoir en rire toute seule.
»

Alayna fit un clin d’œil à la jeune fille, lui offrant un sourire des plus sincères, puis, elle se retourna en direction de l’homme. Costume bon marché, chaussure usé, et une odeur d’eau de toilette bas de gamme s’intensifiant à son approche. Le bougre n’était pas des invités influents de la soirée. Il était de ceux visés par Maya. Les pions. Ceux qui avaient tout à gagner à réaliser les desseins d’une autre.

La Chandrillienne approcha de l’homme, plantant son regard dans ses yeux. Elle avait décidé de jouer entièrement le jeu. Un jeu dangereux mais au combien existant et jubilatoire.


« Il me semble que vous me regardez depuis un petit moment…Mais vous ne venez pas moi ? Vous auriez peut être quelque chose à boire ? Vous savez, je ne mors pas. Du moins pas en temps normal. »

L’homme avait un sourire perplexe, presque gêné, intimidé peut être. Il se ressaisit et attrapa une coupe passant non loin pour la tendre à l’héritière de Chandrila.

« Voilà pour vous très chère… »
« Alors dites moi, a qui donc ai-je l’honneur de devoir cette coupe ? »

Alayna avait accompagné sa remarque d’un sourire factice comme la politique lui avait si bien appris à en faire. Ce jeu lui plaisait. Après ce que Cryus avait fait avec elle, elle n’éprouvait aucun remord à tourner en ridicule ce pauvre homme. Contrairement à toute attente, la situation amplifiait même le plaisir qu’elle retirait de ce petit jeu. Ce soir, l’Héritière de Chandrila ressemblait plus que jamais à sa mentor au même âge. Cette soirée marquerait certainement le passage d’une ère à une ère. Pour la jeune fille. Pour sa mère. Et pour tant d’autres.


***

La Sensitive avait ajouté au discours de Maya une phrase amère. Oui, il fallait les préparer à prendre la relève. Depuis l’aventure du Destroyer, la Princesse de Chandrila y avait dépensé toute son énergie. C’était devenu sa motivation première. Assurer la continuité de la lignée. Permettre à sa fille de prendre un jour sa place. Peu importer le cout, tant que le résultat était à la hauteur de l’espérance. La chose était dur, mais il en allait de la survie de ses idéaux.

« Disons un mélange des deux. Ce genre lieux regorge d’opportunité. Et il faut dire qu’il peut être agréable de réaliser ses plans dans pareil endroit n’est-ce pas ? »

Oui, il pouvait être bon de joindre les deux. L’utilité de cette fête allait être ses contacts et ses futurs pions. L’agréable était le champagne, la danse et la fête en elle-même. Au cœur de la guerre civile, elle avait appris comment se comporter dans ce genre de rendez-vous afin d’influencer les plus faibles, les plus ambitions, et les manipuler pour en tirer le meilleur profit. Ce soir, elle en ferait de même.

Quinn ne faisait bien sûr pas parti des cibles de la Chandrillienne. Elle éprouvait une sorte de respect contradictoire pour cette femme. Elle n’était clairement pas du côté lumineux de la force, mais elle lui avait démontré ses talents sur ce Destroyer. Étrangement, la Prima importait relativement peu d’importance à l’alignement de son interlocutrice. Elle était bien placée pour savoir que toute les ambitions nécessitées des moyens. Des moyens qui pouvaient se révéler peu reluisant. Après l’usage qu’elle avait fait de certaine méthode, qui était-elle pour juger la sensitive ?

Un homme fit bientôt son apparition, rappelant Maya à la réalité. Il salua son interlocutrice, la forçant à s’éloigner quelque peu. La sensitive s’excusa alors auprès de la Prima et s’éloigna avec le nouveau venu. La Princesse regarda alors doucement autour d’elle. Elle retrouverait la sensitive plus tard. En attendant, il lui fallait trouver une cible. Une victime pour sa machination.
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By Ariès
#31349
La fête battait son plein, les invités ne cessaient d'affluer en direction du grand hall. Un flot constant d'arrivant remplissait la pièce sans que cet afflux de personne ne se transforme en ras de marais.
Les invités semblaient à première vue détendus, heureux, insouciant. Les invités semblaient à première vue détendus, heureux, insouciant.
L'atmosphère et le temps permirent à la Chiss de se détendre, son altercation avec la jeune Pantoran l'avait quelque peu secoué. Il y avait tout bonnement trop d'individu qui se souvenait de son visage, de son nom ; le "jeu" commençait à devenir dangereux.
Le destin lui jouait-il un tour ? Les bonnes cartes étaient-elles dans le creux de sa main ? Rien n'était certain.

Aussi intrigant que cela puisse paraître le meilleur de moyen de disparaître au nez et à la barbe d'un individu est de ne pas se cacher. Plus vous serez près de lui, plus il sera difficile à votre adversaire de vous voir. Les gens ne font jamais attention aux choses qui sont justes sous leurs yeux.
Il fallait donc faire comme dit le proverbe être comme "Monsieur et Madame tout le monde".
Cette citation était quelque peu ironique. Les individus qui siégeaient ici étaient loin d'être des personnes dites normales.
Sous leurs belles manières, sous leurs belles parures, sous leurs produits cosmétiques derniers prix savamment saupoudrés par-ci par-là.
Se cachaient leur nature réels, des criminels. Tout n'était qu'artifice tout comme l'agente qui sous sa robe noire et sous son maquillage rouge sang, dissimulait un tout autre but que celui de se divertir.

Il était donc question pour la Chiss de se mêler à cette foule de gens "normaux" afin de mieux se cacher de la vue de ses anciennes connaissances.
Tout d'abord, l'agente devait mettre la main sur un nouvel arrivant, le moins tape à l'œil possible.
Un homme si possible, une discussion entre personne du sexe opposé avait moins de chance d'attirer la concurrence de la gente masculine. Scrutant la foule d'un œil avisé, celui-ci se planta dans ce qui semblait être la cible "parfaite", un humain.

La roue semble tourner

Elle avait trouvé l'individu qui espérait-elle lui permettrait de devenir "invisible". Elle ne pouvait pas rêver mieux, son verre à moitié plein indiquait qu'il n'était là que depuis une paire de minutes. Sa mine était détendue si l'on faisait abstraction de la légère pointe de nervosité. Sa mine était détendue si l'on faisait abstraction de la légère pointe de nervosité. Quoi qu'il en soit, elle se devait de faire le premier pas vers l'arrivant avant qu'elle ou bien lui ne se fasse aspirer par la foule.

La coupe de champagne encore pleine, la Chiss la déposa du bout des doigts avec délicatesse sur un plateau en argent.
Il faut bien laisser une chance à l'homme de pouvoir se montrer courtois. Il serait fort regrettable de le mettre dans l'embarras voyant qu'il n'ait pas la possibilité offrir un verre à la gente féminine comme le veut la coutume.
Pas après pas Ariès pouvait avoir une vue plus détaillée de l'individu qu'elle s'apprêtait à fréquenter, scrutant l'humain avec un peu plus d'insistance.
Ses yeux faisaient une mise au point sur ce qu'ils voyaient.

Plutôt, d'âge moyen, l'homme semblait en bonne condition physique. Le masque de faux-semblant était en ordre, il ressemblait à tant d'autres invités.
Elle tenta cette fois-ci de sonder l'individu, se concentrant sur son faciès, ses tics, le moindre mouvement qui pourrait le trahir, mais rien de suspect. Soit il cachait très bien son jeu, soit il n'avait rien à cacher.
Le constat finit, elle put faire les derniers mètres restant faisant une démarche des plus élégantes et des plus rassurées.

Faisant une légère révérence en guise de salutation, la Chiss prit la parole d'une voix cristalline ne lâchant pas le contact visuel avec son interlocuteur à la recherche du moindre signe suspect.

Ravie de faire votre connaissance, Taniah Jones.
Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?


L'Agente était sur ses gardes après tout cet endroit était un nid à vipère.
Malgré cela l'Impérial ne cachait pas un sourire radieux. Le premier contact avec un inconnu est le plus important.
Toujours être souriant et avenant, cela permet de vous faire passer pour une personne amicale qui aime la compagnie. Ce qui a l'habitude de détendre et de mettre en confiance les interlocuteurs, des quoi augmenter les chances de bien débuter une conversation.

#31355
Cela faisait bien longtemps que "Graham" n'avait plus savouré le calme d'une soirée mondaine, chaque minute où il n'avait pas à se battre était une petite victoire sur le quotidien et quand le moment présent s'agrémente d'une compagnie aussi ravissante, cela valait bien la somme de toute l'adrénaline qu'il avait dépensée au combat.

"Ravie de faire votre connaissance, Taniah Jones.
Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?"


Image


Graham posa son verre, regarda la Chiss dans les yeux, tendit la main pour saisir la sienne et y faire un baise-main délicat en effleurant la peau azurée de ses lèvres, en ne quittant pas la jeune femme des yeux.

- Je m'appelle Graham Philips, enchanté de vous connaître Mademoiselle / Madame Jones ?

Il lâcha doucement sa main et reprit son verre...Bu une gorgée...Tout en se posant plusieurs questions.

N'ayant pas vu de marque d'alliance ou de tout autre signe distinctif d'union légale sur les doigts de Taniah, il en conclut qu'elle n'était pas accompagnée. Que venait faire une jeune femme dont la silhouette élancée trahissait un maintien régulier d'une forme physique optimale ?? Surtout dans une soirée donnée par un rival de Tenloss ? Femme d'affaires ou de plaisir ? Les 2 ? Pas d'escorte, ni de petit ami...Tiens donc, cette soirée allait se révéler...interessante !

Pour faire repartir la conversation, il déclara :

- Je me demande quand notre commanditaire va intervenir, jusqu'ici, j'ai trouvé le temps long mais désormais il me paraîtra...plus léger. A votre santé et à cette soirée !

Quand il dit cela, il se rendit compte qu'elle n'avait rien en main, cela aurait été impardonnable de ne pas sabler cette rencontre avec quelques bulles spiritueuses !
- Que puis-je vous offrir à boire ?

Toujours laisser le choix à la Dame...Jusqu'à un certain point !
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By Ariès
#31380
ImageGraham Philips...

Faisant un baisemain délicat sur son revers de la main, elle vit l'humain ne pas détourner le regard du sien même l'espace d'un instant. Cherchait-il à impressionner ? Montrer une quelconque supériorité ? Ou tout simplement ne pouvait-il pas réussir à détacher sa vue des iris couleurs Grenat de l'agente ?

La question de l'homme d'affaire eut don de la surprendre, la question était enfantine mais pourtant primordiale pour continuer la conversation.
Une série d'interrogation germèrent dans l'esprit de l'Impérial, que répondre ? Quel serait le danger en cas de réponse trop hâtive ? La question qu'il avait posé été légitime mais n'était-elle pas dite trop tôt ?

Il fallait de nouveau jongler entre différents mensonges afin de pouvoir neutraliser tout risque de surprise.
Ariès était censée être marié avec un riche Marchand, Pèlerin son ancien partenaire sur Irith. Un partenaire des plus .... silencieux et des plus désagréables.
Vu les évènements qui s'étaient déroulés sur la planète industrielle, elle pouvait très bien s'en sortir en usant une fois de plus du mensonge et de la tromperie.

Elle venait de trouver une raison parfaite pour confirmer l'absence de la bague qui aurait du être portée à son doigt au lieu d'être rangée dans une boite à prendre lentement la poussière.
Quoi qu'il en soit, Graham n'en saurait rien, elle réservait sa pirouette verbale à ses anciennes connaissances qui pourraient la mettre dans une position fort délicate.
Elle opta donc pour la première réponse.

Mademoiselle, Mademoiselle Jones et vous ?
dit-elle de la manière la plus naturel possible, remettant habilement une mèche derrière son oreille droite.

L'humain ne lui avait pas posé cette question par "hasard". Tandis que son sourire ce faisait plus grand une possibilité apparut soudaine dans sa tête comme un feu d'artifice qui explose dans un ciel étoilé.

Pourrait-elle user de "l'intérêt" de l'humain à son égard en prévision d'un problème futur ?

Elle n'en était pas sur, elle n'en savait pas assez pour se permettre de mettre une réponse sur cette question.
Le temps finira bien par lui fournir ce qu'elle cherche, le temps finit toujours par donner ce que vous désirez.

Je me demande quand notre commanditaire va intervenir, jusqu'ici, j'ai trouvé le temps long mais désormais il me paraîtra...plus léger. A votre santé et à cette soirée !


Elle s'était posée la même question en entendant les gardes parler de leur "Protocole Alpha-9".
Ariès n'était donc pas la seule à trouver le temps terriblement long, de quoi rajouter une atmosphère pesante à cette soirée.
Mais comme disait l'humain, "elle paraitra ...plus léger".
Il se pourrait qu'il soit utile à autre chose qu'être un moyen de couverture, le garder à l'œil ne sera pas de refus.

Voyant l'homme d'affaire remarquer l'absence de verre dans les mains de l'agente celui-ci proposa d'offrir quelque chose à boire.

Boire un Rubis de Chandrilla n'aurait pas été de refus vu la critique élogieuse qui s'en dégage.
Mais je pense que je m'accommoderais d'une coupe de Champagne autant rendre cette soirée pétillante...


Le rictus qu'elle affichait ne semblait pas prendre congé bien au contraire, il semblait persister avec ardeur.
Levant la main afin d'attirer l'attention d'un serveur, Graham eut le plaisir tendre la coupe remplit du breuvage pétillant. Remerciant celui-ci d'un simple "Merci" accompagné d'un sourire radieux, l'agente porta le verre à ses lèvres buvant une gorgée.
Sentant le liquide légèrement piquant lui laisser une sensation de chaleur après son passage, une sensation des plus agréables.
Elle réceptionna du bout de la langue une goutte de ce délicieux nectar qui semblait vouloir se diriger vers le coin de sa lèvre inférieure.

Je dirais à vue d'œil que vous êtes un homme d'affaire, sans vouloir paraître indiscrète bien sûr.
Votre accoutrement est semblable à ce que j'ai pu voir lors de mes voyages d'affaires. Dans quel secteur commercial travaillez vous ?


Vous devez surement vous poser la même question et bien ...
Elle afficha une mine quelque peu contrariée...Je dirai que je travail dans la vente d'objet de grande valeur. Je parcours la Galaxie à la recherche de la perle qui saura séduire mes clients...


Ses yeux se plissèrent légèrement, la conversation allait être des plus intéressantes.

Je serais ravie de pouvoir écouter une de vos histoires Graham je suis sur qu'un homme tel que vous devez déjà avoir vécu moult situation périlleuse.


Elle faisait tourner habilement le liquide presque transparent contre les parois du verre, sans laisser la moindre goute s'échapper de la coupe. Le sourire emplit de malice, elle allait voir si l'humain était du genre à trop en dire ou au contraire pas assez. Toujours jauger ses interlocuteurs, toujours...
#31398
Le premier contact et échange verbal fut aussi pétillant qu' agréable, Mademoiselle Jones avait accepté un premier contact physique, elle se révélait...libre et son regard ne se détachait pas de Graham lors de leurs échanges.

C'était plutôt encourageant ! Devait-on y voir le hasard d'une rencontre adéquate entre deux inconnus ou autre chose ? Seul l'avenir proche pourrait le dire...


- Mademoiselle Jones, je travaille dans la prospection minière, je fais des audits pour des sociétés dans ce domaine, avant d'engager des frais d'exploitation à plus grande échelle, elles préfèrent payer un expert pour "recenser" un secteur spatial. En somme, je leur fais gagner du temps et de l'argent...

Il écouta les dires de la jeune femme, ainsi elle aimait rechercher des "objets rares" pour ses clients, vaste domaine ! Suivant les civilisations, les peuples, cela pouvait révéler d'innombrables formes...:


- Je pense que nous avons un point commun, nous sommes attirés par ce qui sort de l'ordinaire et dans ce but, vous devez faire, je suppose, des recherches poussées en ce qui concerne la culture d'un peuple donnée...Je connais certaines races pour qui le sel est une drogue, par ex. tandis que pour d'autres, il n'est rien d'autre qu'un condiment ordinaire mais utile !

Il but une autre gorgée et continua :

- Oh dans ce métier, il y a certes des dangers bien réels comme les mineurs clandestins qui vous tirent dessus sans prévenir, surprendre des contrebandiers en plein business ou pire...des pirates. Dans ce dernier cas, seule la vitesse de mon vaisseau et son bouclier peuvent me tirer d'affaire sinon, à titre personnel, j'arrive à tenir en respect d'éventuels clandestins en les orientant vers d'autres secteurs...L'appât du gain est toujours un grand stimulant et un facteur pacifique, bien sûr, il y a toujours...des récalcitrants avec lesquels aucune solution évoquée n'est envisageable...mais ils ne sont plus là pour en parler.

Il reprit la conversation pour éviter de créer tout malaise.


- Souvent les secteurs spatiaux sont riches en minerais, filons et gisements, ce qui aiguise l'appétit de grosses structures et cela engendre de GROS déploiements de moyens, hors de ma portée matérielle et financière, dans ce cas, les entreprises concernées se chargent d'eux...Dit-il sur un ton plus monocorde puis il reprit pour changer de registre...Mais dites-moi, comment arrivez-vous à satisfaire vos clients ? Que cherchez-vous précisémment ? des reliques ? des artefacts ? des objets précieux ? Travaillez-vous avec des contacts qui se chargent de relever pour vous, des objets interessants ?

Oui, cela faisait beaucoup de questions mais Graham tenait à passer du temps en charmante, non, très charmante compagnie !
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