L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
#31635
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Taniah répondit aux attentes de Graham, décidemment, c'était LA FEMME PARFAITE...

Depuis que je t'ai rencontrée, je me sens vivre, je me sens libre ; je me sens bien. Et pour rien au monde je ne voudrais que ce moment s'arrête...


Dans son esprit et son corps enfiévrés, Graham conservait tout de même sa lucidité amoureuse, c'était décidé, il ferait de Taniah, non seulement son amante mais sa femme légitime ! Il n'eût pas le temps de s'interroger davantage qu'elle lui fit une suggestion !

Si monsieur le permet j'aimerai diriger moi même cette danse si voluptueuse...


Ainsi, ce face-à-face devenait une symbiose parfaite, Graham arrivait, lui aussi au bout de ses forces. Le corps de Taniah l'enivrait, plus rien ne le retenait, l'espace clos du jacuzzi devenait l'écho de la résonnance des cris de plaisir des deux partenaires, plus de retenue, plus de limite(s), seul leur plaisir commun comptait !

Graham... Je...ne vais plus...tenir...


- Moi aussi, Chérie, je...je n'en peux plus...Tu es sublime !

Malgré son expérience, le corps de Graham avait ses limites, au sein de son intimité virile, le flux de vie s'accumulait, prêt à jaillir pour se répandre dans l'acôve azur. Il s'agrippa à Taniah :


- Je...Je viens en toi, Chérie...Taniaaaaahhhh.

Les derniers coups de reins, se firent plus puissants, plus profonds, butant au fond de l'utérus de la jeune femme, dynamique et passionnée. Il sentit son essence masculine rejoindre la source d'où jaillirait...peut-être...la vie, d'ici neuf mois. Graham accepta cette idée et qui sait Taniah accepterait peut-être le fait d'officialiser leur union après une période de vie commune ? Jamais il ne s'était attendu à cela mais la vie représentait bien des surprises !
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By Ariès
#31650
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Le climat du jacuzzi était devenu bouillant, ardent, brûlant. Autant de mots qui définissent l'atmosphère électrique de la pièce, la fureur que déchaînaient les deux tourtereaux. L'excitation qui atteignait son comble, le couple qui main dans la main s'approchait dangereusement de leur limite. Les vaguelettes qui se baladaient d'un coin à l'autre de la vasque ne tardèrent pas à se transformer en vague, en ouragans. Leur regards se faisait ardent, leur corps pressait l'un contre l'autre s'enflammait tandis que cette danse corporelle atteignait son apogée. Plus qu'un dernier coup de pinceau, plus qu'un dernier coup de rein, une seule secousse et tout ce concrétiserait.

La limite venait d'être franchie propulsant les deux amants dans un abysse de plaisir. La jeune femme se cambrait serrant de toute ses forces le dos de son compagnon, appuyant du mieux qu'elle pu sur ses hanches afin de sentir le membre viril de son amant au plus profond d'elle. Tandis qu'il s'agrippait lui aussi à sa chère et tendre.

- Je...Je viens en toi, Chérie...Taniaaaaahhhh.


Grahammm ....
Elle lâcha un gémissement qui venait du tréfonds de son être



Le tsunami de plaisir la balaya de plein fouet, elle perdait l'espace d'un instant la notion du temps se focalisant sur ce qu'elle pouvait ressentir au fond de son jardin secret. Celui-ci s'était contracté lui aussi emporté par cette vague d'endorphine, Taniah pouvait sentir des fourmillements lui parcourir sa Déesse intérieure. S'en suivis une chaleur magmatique qui se répandait avec fureur dans le creux de ses reins, cette sensation nouvelle l'ébranla. Devant ce dernier effort, devant cette dernière sensation qui lui faisait tourner la tête la jeune femme se laissa lentement chuter contre le torse ruisselant de son Roi. Le dernier coup de pinceau avait été particulièrement éprouvant mais le résultat était là. L'œuvre d'art, le chef d'œuvre avait été conçue bien à l'abri au fin fond du palais intérieur d'Ariès. Voulait-elle le garder ? Elle n'avait pas la tête à penser à ce genre de "détail". Pour le moment elle reprenait ses esprits morceau après morceau, cette fusion mentale et corporelle l'avait vidé de toute son énergie. L'Impériale cherchait du regard son Amant, son Homme, son Adam, sa Moitié. Elle voulait le sonder, savoir ce qu'il pensait de tout ça, ce qu'il ressentait. Avait-elle était à la hauteur? Avait-elle réussi à le combler ? Après tout, difficile de bien faire lorsque c'est votre premier essai, votre première fois... Elle prit avec une extrême lenteur la joue de Graham, l'effort avait été si intense qu'elle avait peur de briser l'homme d'affaires. Plongeant ses yeux grenat dans ceux de son âme-soeur, la jeune femme se perdit ; Taniah se perdit dans des yeux comblés par la félicité. Prise par une soudaine joie ; la jeune femme embrassa son homme avec fougue et tendresse. Laissant aux deux corps un dernier souvenir, une dernière action brûlante pour clore le spectacle. Celle-ci aurait pu rallumer la flamme du désir de Graham mais la jeune femme avait atteint sa limite. Elle se contenta de l'embrasser avec toute la tendresse et l'amour qu'une amante peut donner à son amant. Un baiser suave, chaud, excitant mais qui n'avait que pour seul but ; être une récompense. Petite récompense pour féliciter son Adam mais récompense quand même...
Lâchant un soupir d'aise et de satisfaction, elle se retira doucement laissant le soldat en casqué désormais fatigué profiter de l'eau chaude du jacuzzi. Après un travail de dur labeur. Ariès se colla contre sa moitié posant sa tête contre son épaule musclée. Son regard s'attardait sur un hublot qui donnait sur l'espace, un endroit qui la faisait rêver. Un endroit où tout semblait possible...

Ce serait facile pour un vaisseau isolé de se perdre là dedans n'est ce pas ?
Elle sera ses doigts contre ceux de l'homme qu'elle aimait.

Pour trouver un endroit bien éloigné où vous pourriez passer le reste de vos jour en paix. Et heureux... Mais à cette instant c'est ici que je veux être...

Je vous aime Graham...


Elle rêvait, elle rêvait qu'une telle relation soit possible. Elle savait qu'une telle relation ne serait pas facile à vivre pour eux deux...Mais elle espérait, elle espérait que cette relation qui venait de se former continue et ne s'arrête pas ce soir ; qu'elle ne s'arrête pas tout court...
#31652
Ce que la force était, Alayna ne le savait pas. Comme elle ne savait guère ce qui se passait à cette soirée. L’affaire des faux documents l’avait jeté dans une réalité amère. La politique n’était guère un monde de volontariat. Il n’y avait pas d’homme engagé prés à braver le feu et la foudre pour ses idéaux. Ceux-là étaient morts quand la république était née. La Confédération avait beau avoir limité le poids de ses politiques, une frange de ceci restait des hommes de pouvoirs toxiques. Prêt à tout pour accrocher la moindre miette de gloire et de prestige. Durant les négociations en tout genre, elle avait appris que l’accord n’avait que peu d’importance à côté des discutions de pas de portes et des promesses de soutiens et d’influences.

La réalité était quelle avait été catapulté rapidement dans un monde inhospitalier. Protégé par Maya jusqu’à il y a peu, elle avait été placé au cœur de la tempête par le Fakegate. En quelques jours, son nom avait été connu de tous et sur elle s’était focalisés tant d’espoirs. Sur ses épaules, beaucoup voyaient reposé l’avenir de la confédération.

Pourtant, elle-même était loin de se croire assez forte pour être la digne relève de sa mère. Maya, la Princesse qui était prête à se salir auprès des pires âmes de la galaxie pour assurer le bien commune. La Prima qui semblait parfois survoler la galaxie avec tant de faciliter. Elle était capable de prendre les décisions avec un détachement complet. Rien ne semblait plus la touchait. Même le Fakegate ne l’avait guère effrayé. La manipulation était devenue son arme fatale et elle façonnait chaque jour les Colonies selon ses souhaits.

En comparaison, Alayna faisait pâle figure. Incapable de passait au-dessus de la perte de son première amour, complétement terrifié par l’affaire des documents, et dégouté par l’idée de se servir des autres pour son propre avènements. Elle n’était pas la digne héritière de sa mère comme le murmurait la galaxie. Au mieux, elle était une pâle copie que ne résistait pas à sa première tempête, emportée par sa peur et sa haine dans un désir de vengeance. Seule une chose la faisait avancer désormais : La vérité. C’était là sa quête, son rite initiatique : Retrouver le responsable de ses troubles. Ainsi peut être arriverait-elle à guérir la maladie qui avait commencé à investir son cœur.

Mais en cette soirée, alors que les deux jeunes filles avançaient main dans la main dans ce labyrinthe, la peur et la colère avaient été étrangement apaisée. Le calme de la nuit et sa fraicheur avait calmé le feu intérieur qui rongée doucement la Dauphine de Chandrila. Entre les doigts de la roturière, toutes ses histoires d’adultes disparaissaient pour laisser place à une enfance trop vite oubliée.

Le rire innocent avait remplacé les manigances et par ses sourires, elle inviter la sensitive à passer à l’étape suivante. Loin d’elle l’idée de la manipuler. Une intuition, un désir enfuis et inconscient la menait bien loin de la mission confiée par Maya. Sous la voute étoilée, l’innocence d’Alayna semblait renaître de ses cendres, calmant ses craintes et ses désirs de vengeances. Entre ces murs végétaux, il n’y avait plus de manœuvre politique et de mensonge. Plus de politique, de trahison et d’amour perdu. Juste l’innocence retrouvée d’une jeune fille trop vite devenue adulte.

Elles arrivèrent bientôt au centre avant que la révélation ne leur parvienne, mais l’omniscient avait compris le jeu qui se tramait entre ces haies : Elles étaient les même. Toutes deux avait entamés un voyage dans ses longs couloirs de verdure. Partit adulte, elle était arrivé au centre innocente. De nouveau neuve, chacune avait laissé derrière elle les soucis de l’âge de maturité. Au milieu de ce dédale, elle était là, comme au premier jour de leur vie. Calme, sereine, curieuse. La naïveté enfantine, le désir adulte de voir l’instant se prolonger.

Serena avait réagi la première en se rapprochant doucement du visage d’Alayna. Un frisson parcouru la Chandrillienne. Cette paix, ce moment d’insouciance était enivrant. L’instant présent devenait le seul intérêt qui comptait. Bientôt, la main de la sensitive se posa sur le visage de l’héritière, mettant en émoi le cœur d’Alayna. Cet instant était parfait. Il rejetait un peu plus l’ombre qui avait envahie son cœur. Le souffle qu’elle sentait à présent sur sa peau marquait la distance avec la peur et la haine.

L’inévitable arriva lorsque les lèvres de la Sith trouvèrent celles de la grise. A cet instant, toute considération avait quittée Alayna. Ce baiser était une délivrance, une véritable accalmie. Une pause dans une folie naissante. Ce contact n’avait rien à voir avec celui qu’elle avait connu avec son traitre. Ici, il n’y avait pas d’amour, pas de sentiment. Juste une profonde satisfaction. Le désir n’était pas celui d’une relation. Il n’était pas lié à un attachement, mais juste à l’instant. Ce calme, cette innocence retrouvée.

Quand le baisée arriva à sa fin, Alayna ferma les yeux un instant pour profiter de cette harmonie. Un plaisir égoïste. Et doucement, une question s’installer. Que faire à présent ? Elle n’avait pas de promesse à faire à cette jeune fille. La Chandrillienne ne pouvait pas parler de sentiment, d’engagement ou d’amour. Elle ne pouvait même pas promettre d’autres rencontres. Pourtant, déjà le gout des lèvres de la Pandoran lui manquait. Déjà ce moment de perfection faisait défaut à l’héritière.

La Sensitive prit alors la parole, écartant la magie de l’instant. Le statut d’Alayna venait de faire une entrée fracassante dans cette parenthèse qui leur appartenait. La jeune fille détourna le regard et la chandrillienne comprit vite qu’il était question de honte. Une honte liée uniquement à la jeune héritière. Des rumeurs publiques, des considérations politiques,…Doucement, la blonde sentait revenir le poids qu’elle pensait avoir laissé à l’entrée du labyrinthe. Déjà la trêve touchait à sa fin ?

La conseillère ne le voulait pas. Peut importer les rumeurs et les considérations. Tant courraient déjà et elle savait qu’elle pourrait écraser celui qui lancerait telle idée depuis cette soirée. A cet instant, tout cela était relégué au second plan. Alayna ne voulait pas abandonner cette période de paix. Elle ne savait que dire pour faire taire la honte de Serena. Que dire pour transmettre ce besoin ? Ce manque ?

Alors, doucement, Alayna fit un pas vers la sensitive. Son visage était neutre, comme si la jeune fille s’était perdue dans ses pensées. Arrivée à proximité, elle remarqua les larmes brillant dans les yeux de Serena. Ses dents mordirent sa lèvre inférieure, marquant la culpabilité d’avoir provoqué pareil troubles chez la Pandoran. Son ascendance et son quotidien avait encore frappés, transformant un moment agréable en un mélange de tristesse et de culpabilité.

La main de la Chandrillienne se posa sur la joue de la Sith. Un doigt essuya une larme roulant sur la joue. Le regard d’Alayna était plein d’incompréhension. Pourquoi tant de considération pour un simple baiser ? Pourquoi son destin rendait tout si complexe. Son visage s’approcha de celui de la Pandoran et avec une douceur infinie, ses lèvres trouvèrent celle de la sensitive. Le baiser était doux, sensible. Il ressemblait à une caresse précautionneuse. Une excuse pour ces larmes non invitée à l’instant de bonheur. La nouvelle rencontre des lèvres fut brèves mais Alayna ne s’écarta que peu, tandis que sa deuxième main se posait dans le dos de la Pandoran.


« Ce qui se passe n’appartient qu’à nous. Oublie qui je suis. Je ne te promets rien pour demain, ni pour les autres jours, mais ce soir, nous ne sommes que deux. Rien ne saurait gâcher cet instant. Acceptes de me voir comme n’importe qui, ne te soucis pas de toute cela. »

La main de la jeune fille jouait à présent avec une mèche de cheveux de la Pandoran. Son regard s’était planté dans les yeux de la sensitive alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres.

« Ne t’inquiète pas, ne sois pas désolé, ce soir je ne suis l’héritière de rien. Je n’ai pas envie de l’être. »

Doucement, le visage de la Chandrillienne se rapprocha de nouveau de celui de la Sith. Elle était assez proche pour n’avoir besoin que de chuchotement pour s’exprimer.

« Je t’en voudrais bien plus si tu ne m’embrasser pas… »

Le ton était taquin et le sourire jovial. Alayna assumait totalement le baiser et ceux qui suivrait si la Pandoran accepté l’accord tacite. Elle avait trouvé là une échappatoire parfaite à ses problèmes. Une manière de retrouver le calme et la paix. Et en cet instant, pour rien au monde elle n’aurait voulu autre chose que cette proximité, ce baiser. Il n’y allait pas d’un sentiment, encore moins d’amour. Juste d’une passion, d’un désir, qui de sa pureté balayer toutes les peurs et la haine de la Chandrillienne. Un instant de perfection suspendu aux lèvres de la Pandoran.
#31654
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Tout avait été consommé, consumé, vidé...néanmoins, le coeur de Graham, lui se remplissait d'un sentiment de reconnaissance et d'un feu nouveau, celui d'avoir trouvé sa moitié !

Un grand sentiment d'apaisement fit place une fois la tension retombée et c'est avec une grande douceur que Taniah se colla en lui en lui disant :


Ce serait facile pour un vaisseau isolé de se perdre là dedans n'est ce pas ?

- Tu as tout à fait raison, nous pouvons aller n'importe où si rien ne nous retient...et elle lui fit la plus belle des déclarations !


Pour trouver un endroit bien éloigné où vous pourriez passer le reste de vos jour en paix. Et heureux... Mais à cette instant c'est ici que je veux être...

Je vous aime Graham...


Il la regarda, ému, lui caressant le visage puis il la serra contre lui :

- oh ma Chérie, rien ne peut me rendre plus heureux que de savoir que tu m'aimes...Il la regarda à son tour, moi aussi, je t'aime. Jusqu'ici, j'étais marié à mon travail, à ma vie de solitaire mais après ce que je viens de vivre et de ressentir, ta présence m'est désormais indispensable...J'ai très envie de partager les prochaines semaines avec toi, mieux te connaître...

Il n'en dit pas plus, il aurait voulu lui proposer de s'engager officiellement mais cela aurait pu l'effrayer donc il ne dit rien pour lui laisser la liberté de choisir.

- Beaucoup de mondes peuvent nous convenir afin de vivre en paix et heureux, il nous faudra évidemment travailler mais au vu de nos métiers respectifs, je pense raisonnablement que nous pouvons allier ton job et le mien, rappelle-toi, nos points communs : les voyages, le contact client...La seule chose que je perdrais, c'est ce vaisseau (si je démissionne et que je mette à mon compte) mais avec nos 2 salaires, ce sera un jeu d'enfant auprès des banques pour obtenir un prêt. Qu'en penses-tu ??

Regardant autour de lui : Sacré désordre ! Il est temps d'appeler "Merlin" et ses acolytes ! Appuyant sur une console proche, 3 RM2020 eurent pour mission (secondaire) de nettoyer et d'éponger le sol, tandis qu'il proposa à Taniah, un peignoir blanc, Graham en enfila un aussi puis il lui servit un café chaud et sucré tandis qu'il s'en servait un aussi.

Graham attendit la réponse de son amante...
#31700
D’où pouvaient bien venir cet embarras et cette honte qui l'accablaient en cet instant ou la magie avait disparu, évaporée dans la fraîcheur de la nuit qui descendait doucement sur Naboo? De l'interdit qui pesait sur l'acte en lui-même? De l'impossible liaison qu'il y aurait avec l'héritière de la Confédération et une illustre anonyme que rien ne permettait de côtoyer quelqu'un de meilleur qu'elle? Du fait que la Sith ne pouvait se laisser aller à suivre un dangereux sentiment de... De quoi, d'amour? Sa route était toute tracée et elle savait ne pas pouvoir en dévier, Ranath avait bien pris soin de faire d'elle une Apprentie loyale.

Devait-elle se détester pour autant de ressentir un tel désir de proximité avec Alayna? C'était mal d'être curieuse? De ressentir quelque chose de puissant pour une belle inconnue? Elles se connaissaient depuis seulement moins d'une heure et se sentaient pourtant si proches. Y avait-il vraiment besoin d'apprendre à mieux se connaître dès lors qu'on ressentait une chose pareille? Leurs différences étaient manifestes et proprement insurmontables pour beaucoup mais c'était leurs ressemblances qui comptait au fond.

La Chandrillienne s'était mise à jouer avec ses cheveux d'un bleu presque violet, un sourire doux et encourageant à son intention. Il y avait quelque chose d'infiniment rassurant dans ce sourire et Varadesh sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine quand elle comprit pourquoi. Il n'y avait pas de jugement dans l'attitude d'Alayna, pas de critique ni de désapprobation, rien qu'une simple acceptation et de l'encouragement. Elle ne lui reprochait rien, au contraire elle l'invitait à se dévoiler et s'oublier. Après tout, entre ces bras à la peau blanche, il n'y avait rien d'autre à chercher que la quiétude d'un moment volé.

De nouveau, les deux jeunes filles s'approchèrent l'une de l'autre, presque par un automatisme curieux qu'elles ne s'expliquaient pas, et de nouveau leurs lèvres vinrent se chercher l'une l'autre pour finalement se trouver. Le goût de la bouche de l'héritière était comme une invitation à rejoindre un paradis interdit. Le baiser fut bien plus long que les précédents, et plus passionné également. La Pantoran aurait presque voulu crier sa joie tant le baiser fut libérateur pour elle.

Je m'en serais voulue de ne pas céder aux désirs de Votre Altesse...

Parce qu'après tout, ce soir, la reine du bal c'est bien la Chandrillienne et la Sith ne voudrait pas lui voler la vedette ou la mettre dans l'embarras en lui disant non. Il faut savoir faire preuve de tact et d'humilité parfois. Les minutes passèrent durant lesquelles elles restèrent là, simplement collées l'une près de l'autre. Par audace, Varadesh prit même les devants en osant laisser sa main se promener sur le doux visage de sa moitié du soir.

Y aurait-il un lendemain à tout cela? Une suite, une continuation de ce moment de passion non prémédité mais ardemment désiré? Difficile à dire, elle-même l'aurait bien désiré mais ne savait pas de quoi demain serait fait. Si Ranath l'envoyait pour le bien de l'Ordre à l'autre bout de la galaxie pour de longues années, elle ne serait pas prête de la revoir. Sans oublier qu'Alayna avait elle aussi de lourds devoirs à assumer. Et si elle se retrouvait contrainte par la force des choses à épouser quelqu'un? Ou à couper les ponts?

Sois franche, tu penses que cette histoire a un avenir? Tu le souhaiterais, même? Est-ce qu'il y a quelque chose de vrai entre nous ou juste... Je ne sais pas, un désir quelconque, une passade?

Ce moment était terriblement gênant pour elle et ne devait pas moins l'être pour sa compagne. Il était facile d'oublier que l'apprentie était encore très jeune et peu expérimentée dans les choses de la vie malgré son lourd passé. De se dire que les rapports sentimentaux étaient d'une banalité affligeante pour la Sith habituée à manipuler autrui. Mais en réalité, elle ne maîtrisait absolument rien sur ce sujet, ça n'était pas du tout dans son champ de compétences. Et inutile de dire que son Maître n'avait jamais abordé le sujet avec elle, ce n'était pas vraiment de ça qu'on discutait entre Sith.

Je ne suis pas sûre de vouloir ni même de pouvoir t'oublier au-delà de cette soirée, Alayna.

Mais en définitive, je respecterai ton souhait quel qu'il soit, songea-t-elle pour elle même. Pour elle, pour cette fois, elle voulait bien se comporter autrement que si elle était avec un simple outil jetable pour l'avenir de l'Ordre. C'était Alayna.
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By Ariès
#31704
Aller n'importe où ils le souhaitaient, la proposition était tentante mais hélas pour le couple quelque chose les retenait tout les deux. Ils avaient tout les deux une mission, une quête à accomplir...
Rien ne rendait plus heureux Graham que de savoir être aimé par la jeune et celle-ci était à son tour heureuse d'être aimé par son Adam. Être enfin aimée et comprise par un homme, un humain qui puisait. Espèce qu'elle détestait jadis et qu'elle avait finit par aimer. La chose se voulait ironique n'est ce pas ? Même s'il fallait garder en tête que c'était bien l'homme d'affaires qu'elle aimait et pas l'espèce ; elle gardait encore quelques résistances et quelques méfiances à l'égard de cette espèce si suprématiste et violente...
Tout ces détails passaient à la trappe, à côté de son âme-sœur tout le reste n'avait plus d'importance. Taniah n'avait d'yeux que pour lui et personne d'autre.

- oh ma Chérie, rien ne peut me rendre plus heureux que de savoir que tu m'aimes...Il la regarda à son tour, moi aussi, je t'aime. Jusqu'ici, j'étais marié à mon travail, à ma vie de solitaire mais après ce que je viens de vivre et de ressentir, ta présence m'est désormais indispensable...J'ai très envie de partager les prochaines semaines avec toi, mieux te connaître...


Être marié à son travail, elle connaissait cela. Son métier d'agente ne lui laissait pas de répits et encore une fois Graham avait fracassé cette réalité. Il lui avait offert un peu de repos, il lui avait offert pendant l'espace d'une heure de quoi se déconnecter de sa situation actuelle. Elle était dans sa bulle, leur bulle, leur monde. Se quitter était impensable pour elle, même provisoirement. Ariès nageait sur un petit nuage et sa conscience se chargea de la faire redescendre d'une manière plus ou moins courtoise.

Moi aussi Graham... Moi aussi j'ai une irrésistible envie de partager plus de temps avec toi. Je veux apprendre à mieux te connaître, à mieux nous connaître. Je sais qu'avec notre travail respectif il sera difficile de se voir mais je trouverai le moyen de te revoir, de te contacter. Je refuse que cette étreinte soit la dernière...
Elle sourit de malice, elle avait une idée en tête
Après une telle attente, les retrouvailles n'en seront ...que plus ardentes...


Sage décision de la part de l'homme d'affaires, demander la main de la jeune femme serait suicidaire. C'était bien trop tôt pour Ariès, elle ne le connaissait pas assez. Elle nageait pour l'instant dans le bonheur comme tout les couples qui viennent de se rencontrer pour la première fois. Mais l'Empire ne tarderait pas à mettre en difficulté les deux tourtereaux. Il fallait qu'elle s'organise, qu'elle ait plus amplement confiance en lui avant quoi que ce soit. Lui demander sa main l'aurait immédiatement apeurée, elle se serait sentit braqué et la jeune femme se serait recroquevillée comme un coquillage. Cette fois-ci la faire sortir de sa peur et de sa méfiance serait bien plus ardue... Mais il n'avait pas commis cette impaire, la rose était donc toute pétales dehors.

Beaucoup de mondes peuvent nous convenir afin de vivre en paix et heureux, il nous faudra évidemment travailler mais au vu de nos métiers respectifs, je pense raisonnablement que nous pouvons allier ton job et le mien, rappelle-toi, nos points communs : les voyages, le contact client...La seule chose que je perdrais, c'est ce vaisseau (si je démissionne et que je mette à mon compte) mais avec nos 2 salaires, ce sera un jeu d'enfant auprès des banques pour obtenir un prêt. Qu'en penses-tu ??

Je pense moi aussi que nos deux salaires pourraient suffire.
Non pas ça ...
Elle fut muette pendant quelques secondes son expression se faisait triste.
Ecoute moi trésor, je sais que tu tiens à moi mais je t'en pris ne te met à sacrifier des choses comme ton travail pour moi...
J'ai moi aussi des économies, elles ne sont pas énormes mais je pense qu'elles pourraient nous suffire pour acheter une petite résidence où nous pourrions passer du temps... du bon temps. Ensemble, à mieux nous connaître à peut être même réfléchir à un possible avenir... mais nous n'en sommes pas encore là. Alors pas d'empressement, prenons notre temps. Nous avons tout notre temps.


Le jacuzzi commençait à devenir froid, l'activité sportive enfin terminée ; l'eau s'était mise à refroidir lentement. Tremblant volontairement dans les bras de son amant, Ariès lui fit comprendre qu'elle ne souhaitait pas s'éterniser dans la vasque. Sortant enfin du jacuzzi elle vit "Merlin" le droïde à "tout faire" accompagné de ses camarades se charger de tout nettoyer, tout sécher et rendre à la pièce sa splendeur passé. Enlaçant rapidement l'agente afin de la réchauffer, comme tout gentlemen ; il déposa un peignoir blanc immaculé sur les épaules de celle-ci. Tout en frottant légèrement son dos pour la réchauffer. Taniah ne se fit pas prier et enfila le peignoir chaud et sec, se décontractant au contact du doux textile. Sortant de la salle saccagé par le couple, ils firent haltes dans une pièce à vivre où Graham fit préparer du café.
Laissant une trace olfactive de caféine dans le séjour de quoi revigorer Ariès qui était quelque peu épuisée par autant d'action. Le café était corsé mais bon et surtout chaud. Elle entre lassait ses mains autour de la tasse afin de mieux se réchauffer.

L'humain attendait la réponse de son amante avec impatience. Elle vit un datapad qui trainait sur la table, le prenant du bout de ses doigts ; elle pianota avec vigueur sur celui-ci regarder rapidement une carte plus ou moins détaillé de la galaxie. La Chiss avait l'habitude d'utiliser ce genre de matériel après tout elle avait eu tout le temps de se familiariser avec lors de sa mission sur Impératrice. Têta voilà justement la planète qu'elle cherchait, elle avait une appartement de fonction là-bas. Bien trop petit et trop peu sûr pour une relation discrète. Il fallait donc chercher à l'extérieur du Noyaux Profond. Une planète si possible agréable et hors de la juridiction Impériale et Républicaine. Bingo ! Ses deux amandes Grenat s'arrêtèrent sur une planète parfaite. Une planète hors de l'Empire et hors de la République, une planète réputée pour la beauté de ses paysages et d'on la distance entre celle-ci est Têta n'était pas très grande. L'endroit parfait pour vivre une vie de couple à l'écart des regards indiscrets, elle parlait bien évidement de Chandrila ! Taniah fit un signe à son amant l'invitant à s'assoir sur le bord du tabouret sur lequel la jeune amante reposait. Elle pointa la planète à l'aide de son index fin.

Dis-moi Graham. Penses-tu que Chandrila serait un endroit propice à notre petit nid de couple ? L'on m'a dit que les paysages étaient à tomber à la renverse, j'ai hâte de la visiter histoire de voir de quoi il en retourne. Cette idée me plait en général qu'en penses-tu trésor ? Cela te poserait un problème ?
Je suis ouverte à n'importe qu'elle de tes propositions mais j'aimerai qu'elles ne soient si possible pas trop loin du Noyaux Profonds. Mon travail risquerait d'être affecter dans ce cas là...


Elle laissa le datapad entre les mains de sa moitié tout en réfléchissant à ce qu'elle avait laissée derrière elle en quittant le Hall. Quoi qu'il se passe, Ariès devait retourner à la fête. Elle se devait de retrouver l'Officier Impérial. Graham était venu là-bas pour une bonne raison, il comprendrait surement.

Je voulais savoir Graham. Tu comptes retourner à la fête ? J'ai reconnu quelqu'un qui pourrait hélas me faire sans le vouloir du tort... J'ai vu un client et le connaissant il est du genre à aimer les soirées alcoolisées. Ce serait fort fâcheux pour les affaires de voir un de mes clients déambuler à moitié saoul, cela pourrait nuire à mon travail. Surtout que l'individu en question est un Impérial et les Impériaux me permettent de faire d'habitude beaucoup de bénéfices... Tu verrais un inconvenant à ce que nous retournions là-bas ? Bien évidement je ne suis pas pressée, nous pouvons nous reposer quelques minutes tout les deux dans un lit bien confortable. Après une telle ... activité physique... Je t'avoue qu'avoir été comblée à ce point m'a épuisé...

Elle s'examina un instant...

Dit moi tu as des sous-vêtements de rechanges ? Je ne vais quand même pas ....


Son regard se voulait joueur, le temps ne pressait pas pour le moment. Ce ne serait pas trop compliquée pour la jeune femme de convaincre son amant de revenir sur Naboo.
#31706
Quand Alayna avait pris la parole, l’état de Serena s’était amélioré à vue d’œil. Les larmes avait disparu et son visage sembla reprendre des couleurs. Doucement, les deux corps se rapprochèrent de nouveau et leurs lèvres fusionnèrent de nouveau. L’Héritière pouvait une nouvelle fois gouter à cette tendresse légèrement sucrée. Le calme résonna de nouveau dans son corps et son dans cœur. Une sensation plaisant qui ne faisant que s’accentuait à mesure que le baiser duré.

Lorsqu’il prit fin, les deux jeunes filles restèrent l’une contre l’autre durant de longues minutes. L’irréelle de la situation effleura légèrement l’esprit d’Alayna sans pour autant inquiété le sentiment de plénitude qu’elle ressentait. Serena était pour elle une parfaite inconnue. Les deux amantes s’étaient rencontrées à peine une heure plus tôt, et elle était déjà là, l’une dans les bras de l’autre à s’embrasser. Celui qui connaissait les deux protagonistes savait que leur histoire et leur personnalité rajoutée à cet instant une couche de surréalisme notable.

Cette étrangeté, Alayna n’en avait que faire. Ce soir, pas de complot, pas d’enquête, pas de discours. Juste cette étreinte. Sur son visage, elle sentait les douces caresses de la main de la Pantoran. Cette sublime sensation était rassurante. Elle ressentait un plaisir troublant à sentir cette peau contre la sienne. Des sentiments ? Non. A cet instant, la Chandrillienne était incapable d’aimer quiconque. La trahison de son être aimé était encore trop ancrée dans son esprit pour être de nouveau affaiblie. Il n’y avait que ce calme, et une attirance plus métaphysique et égoïste qu’amoureuse.

Doucement, alors que ses doigts se balader dans les cheveux de la Sensitive, Alayna la sentit desserrer son étreinte. Et les mots tombèrent. Une question simple et complexe qui provoqua une gêne sans pareille chez la politicienne. Habituellement, les opinions divergents ne la gêné pas le moins du monde. C’était même son fonds de commerce. C’était dans les confrontations que la jeune fille était le plus à l’aise. Mais là, les choses étaient totalement différentes. Pour commencer, le sujet était-elle. Elle et son avenir. Avenir dont elle n’avait aucune idée.

Le Fakegate avait été un bouleversement sans précèdent pour les Colonies, et il avait failli éradiquer le clan Tega de la politique. Alors qu’elle avançait, elle ne savait guère si son avenir se trouver dans ces hautes sphères où on l’avait projeté. Demain, serait-elle toujours considéré comme l’héritière de Maya ? Serait-elle simplement encore là ? Encore en vie ? Plus le temps passé, et plus elle se focaliser sur une idée : Retrouver le coupable derrière le complot et lui faire payer la douleur que la trahison avait engendré.

Mais comment faire comprendre à cette inconnue une réalité qu’elle-même ne discernée pas en totalité ? Comment ne pas la blessée ? Elle ne voulait pas mettre à fin à cet instant. Mais la jeune fille ne souhaité pas non plus promettre des choses impossibles à tenir. Peut-être se retrouverait-elle. Peut-être qu’une chute de Maya entraînerait Alayna vers une vie plus simple où elles pourraient s’épanouir ensemble ? Ou peut-être mourra-t-elle demain, tuer dans sa quête de vérité.


« Je…je…Serena »

Alayna s’était écarté de la jeune Pantoran et elle sentait des larmes lui montait doucement aux yeux. Comment devait-elle s’y prendre exactement ? Non, Serena n’était pas une passade. Mais un promesse d’un avenir commun était impossible.

« Je vais être honnête Serena…Je ne peux rien te promettre. Je sais…que ce n’est pas une passade ou un désir purement…physique. »

La jeune fille avait reculé et était maintenant à un petit mètre de la sensitive. Elle détourna le regard pour tenter de cacher le malaise qui l’habitait. Il était difficile de justifier son point de vue tout en en disant le moins possible.

« Je ne vais rien te cacher, je ne sais pas quel sera mon avenir. Je ne peux rien te promettre car je ne sais pas si où je serai dans un mois. Je ne sais même pas si je serais encore en vie. »

La Chandrillienne marqua une pause et tourna le regard vers le ciel étoilé. Bientôt, elle se mettrait à voguer vers les cieux à la poursuite de son destin. La magie de cette rencontre semblait s’estompé et à présent, sa peur et sa haine remonter doucement. Alayna aurait pu tourner talon, ou bien s’énerver contre la jeune fille, mais elle n’en fit rien. Serena avait su lui faire tout oublier. Peut-être pouvait-elle se confier à elle pour éviter le retour de la terreur ?

« As-tu déjà eu l’impression de ne plus être maitre de ton destin ? Que quelqu’un joue avec toi, avec ton avenir, et que tu ne peux qu’être spectateur de ta propre vie ? Tu as déjà connu la peur de l’avenir ? »

Elle se mordit la lèvre, tandis qu’une larme coulait doucement sur sa joue.

« Ta présence me calme. Elle me fait oublier les dangers à venir. La peur, la colère. J’aimerai t’avoir près de moi après tout ça…si je suis toujours en vie. »

Tant bien que mal, un sourire se dessinait sur ses lèvres.

« Excuse-moi…Je ne voulais pas te mentir. Je ne peux rien te promettre après cette soirée…Mais ce n’est pas à cause de toi, de nous. C’est juste que l’avenir qui se dessine devant moi n’est pas très engageant pour des relations. »

Clairement. Il comptait plus de morts et de pleurs que de baisers.
#31710
Les réponses de Taniah plurent beaucoup à Graham, petit à petit, l'apaisement des sens retrouvés fit place à un nouveau pragmatisme...Pratique ! Que cela soit dans la poursuite de leur relation (malgré leurs obligations) ou même un retour à la réalité, Graham aussi avait une mission et le "comeback" au sol allait se révéler indispensable...

Entre-temps, Taniah s'était déjà projetée pour une planète paisible, développée et avait choisi Chandrilla.


- Tu as bon goût pour Chandrilla, la couleur rubis du vin local sera parfaitement assorti à tes yeux de feu.


Il l'embrassa passionnément, se régalant de sa bouche sublime...

- Huuuummm, je ne peux plus me passer de tes lèvres, de ta bouche, de tes baisers. Quelle torture ! Il réagit à ses dires...Oui, je reconnais que nous avons quitté la fête un peu trop tôt...Entre-deux sourires et battements de coeur, Graham releva que Taniah avait parlé du "Noyau Profond" et voilà qu'elle se mit à parler de sa "clientèle...impériale", voilà qui devenait interessant...

- Si y revenir peut t'aider, je serai heureux de t'assister dans cette...tâche, je m'en voudrais de laisser une aussi belle jeune femme dans l'embarras et nous n'irons pas seuls !


Les 3 RM2020 surgirent silencieusement, contacté par onde(s) grâce à son émetteur intégré.

- Et oui, "Merlin" dispose lui aussi de petits camarades, voici "Pippo", reconnaissable à sa carlingue aux couleurs digitales et "Bimbo", aux couleurs camouflées. Graham fit un signe discret de la main et ils repartirent en soute...

- Je dois t'avouer que je travaille comme sous-traitant d'une autre compagnie, le secteur voisin, du côté de Bajic est en pleine effervescence, beaucoup trop de monde s'y croisent et j'étais venu à la soirée pour y chercher des infos et des ...partenaires...Peut-être que tes "amis" deviendront les miens, qui sait ?

Regardant le cadavre du soutien gorge encore dans l'eau...

- Pour les sous-vêtements, je ne porte pas ce genre d'accessoires, du moins aussi finement travaillé mais nous pouvons faire un détour en ville dans les quartiers chics ou tiens...Installe-toi à la console et passe ta commande, fais la livrer à l'astroport ensuite nous filerons à la petite fiesta.

- Remplis ton panier de jolies choses et laisse-moi te les offrir ! Je passe quelques vêtements propres et ensuite, cap sur l'astroport !


Graham ouvrit un placard, des vêtements plus sombres étaient disponibles, il se servit et s'habilla prestement tandis que des images de mannequin très très légèrement habillées défilaient devant les yeux de Taniah.
#31711
Voilà, elle avait commis l'erreur impardonnable, la faute qu'il n'aurait surtout pas fallu commettre pour préserver la félicité et la quiétude du moment commun qu'elles avaient passé. Elle s'en voulut aussitôt, sentit la colère couvait en elle, une rage dirigée contre elle-même pour s'être comportée en idiote stupide. Evidemment qu'elle n'aurait pas dû poser cette question, comment exiger de l'héritière qu'elle promette quoi que ce soit? Chacune avait une vie bien trop remplie et pour être honnête, compliquée, pour que quoi que ce soit puisse émerger.

A présent sa compagne s'était écartée d'elle, par répugnance ou par besoin de dresser une distance infranchissable entre elles? Elle ne le savait pas, et n'aurait pu dire quelle possibilité était la pire à ses yeux. Un moment la Sith se crut sur le point de hurler sa fureur et sa frustration à la face d'Alayna. Elle sentait bouillir en elle le Côté Obscur et ressentait le besoin irrépressible de le canaliser pour mettre un terme à cette mascarade. Pour voir la jeune Chandrillienne finir à ses pieds, étouffant tandis que la Force lui écraserait la gorge.

Le pire aurait été qu'un tel acte n'aurait même pas eu pour cause Alayna mais bien Varadesh, qui se haïssait pour ce qu'elle avait fait, pour avoir tout détruit de ce qu'il s'était produit entre elles.

« Je vais être honnête Serena…Je ne peux rien te promettre. Je sais…que ce n’est pas une passade ou un désir purement…physique. »

Le bouillonnement infernal qui régnait en elle s'estompa sitôt que ces paroles furent assimilées par la Pantoran. Elle écarquilla les yeux, éberluée, n'arrivant pas à en croire ses oreilles. Puis elle fit un pas en avant et s'arrêta. Ce n'était pas une passade, elle l'avait dit. C'était réel. Entre elles. Il y avait quelque chose donc. Le rugissement qu'elle poussa intérieurement était triomphant. C'était donc vrai! Pas une passade!

La suite la troubla profondément? De quoi parlait-elle? Pourquoi disait-elle que sa vie ne durerait peut-être pas? Sans réfléchir, sans s'en rendre compte, Varadesh se précipita sur Alayna avant de l'entourer de ses bras en un geste protecteur. Avec une tendresse infinie, elle força la Chandrillienne à la regarder yeux dans les yeux.

Mais de quoi parles-tu enfin? Pourquoi ne serais-tu plus là dans un mois? Tu es surement l'une des personnes les plus protégées de la galaxie et je sens bien le pouvoir qui coule en toi, je sens la Force qui s'agite. Que pourrais-tu craindre avec de tels atouts?

Elle avait murmuré cela très bas, comme si elle craignait qu'en élevant la voix, quelque tour du destin ne vienne pour lui enlever sa compagne pour lui prouver qu'elle n'était pas en sécurité.




J'ai déjà connu cette peur Alayna. Longtemps j'ai été un jouet que l'on se passait de mains en mains sans me demander mon avis. Je n'ai rien connu d'autres pendant des années que la souffrance, le chagrin et la solitude, la maltraitance. Mais plus maintenant.

De ses mains, elle prit le délicat visage de l'héritière avant de lui adresser un sourire féroce, empli de conviction.

Regarde-moi Alayna. La douleur, l'incertitude, la tristesse, les épreuves, tout cela fait partie de la vie. C'est par tout cela qu'on éprouve la chaleur de l'existence. C'est en surmontant les obstacles qu'on devient Fort. Oublie tes incertitudes, oublie ta peur, oublie ta tristesse. Fais-en des forces, laisse le pouvoir couler en toi et plie ces sentiments à ta volonté. Toi et moi, nous ne sommes pas Faibles. Nous sommes faites pour survivre et pour évoluer. Nous sommes destinées à bien plus que cet imbécile que nous avons humilié tout à l'heure.

La larme coula le long de la joue de la jeune fille, et la Sith l'effaça d'un rapide geste de la main. Elle avait relâché le visage de sa compagne mais continuait de la fixer intensément de ses iris d'un jaune éclatant. En toute logique, le Code lui aurait intimé de l'abandonner là, de ne pas la réconforter, de la laisser à ses faiblesses et son insignifiance. Mais elle ne pouvait pas s'y résoudre. Parce qu'Alayna disposait du don de la Force, parce qu'un jour, peut-être, elle aurait le potentiel pour rejoindre l'Ordre, mais surtout parce que le lien qu'il y avait entre elles l'empêchait tout simplement d'agir ainsi.

C'était une chaîne qu'elle s'était crée inconsciemment et elle le savait. Tout comme elle savait qu'un jour prochain, leur relation finirait mal parce que la Sith ne dévierait jamais de la route qu'elle s'était fixée lorsque Ranath l'avait prise sous son aile. Mais pour l'instant, cette chaîne lui convenait très bien. Il serait temps de la briser plus tard mais pas maintenant ni ici.

Nous ne connaissons rien l'une de l'autre excepté des banalités et des mensonges que nous avons entendu ou que nous nous sommes crées nous-mêmes. J'aimerais, non, je veux que ça change. Peut-être pas aujourd'hui ni demain, peut-être pas entièrement du premier coup, mais je veux mieux te connaître. Je veux savoir qui tu es vraiment, je veux comprendre ce qui t'anime. Je veux entendre ta voix me réveiller le matin, chantant une douce mélodie chandrillienne, je veux voir ta peau esquisser un sourire comme tu en as le secret.

Mais par dessus tout, je veux te revoir Alayna. Et je ne laisserai rien m'en empêcher. Je... Je ne me suis pas sentie aussi vivante depuis une éternité. Tu as ravivé quelque chose en moi ce soir, quelque chose que je croyais mort depuis très longtemps. Je veux croire qu'il en est de même pour toi même si je sais très bien que tout cela est très soudain. Je peux te faire une promesse quant à moi.

Je ne t'oublierai pas. Peu importe ce que le futur nous réserve, peu importe si nous ne nous revoyons que dans un mois, un an, 10 ans, je ne t'oublierai pas. Je ne te demande rien quant à moi mais je te fait cette promesse. Et avec elle, un petit cadeau.


Elle déglutit, soudainement très gênée. Elle savait pourquoi: elle disait la vérité, une vérité dangereuse pour la Sith qu'elle était.

Je m'appelle Sabina Pavian. C'est mon vrai nom. Je voulais que tu le saches au cas ou un imprévu nous séparerait malgré tout.

Sans attendre, elle enchaîna par un autre baiser, plus fougueux mais curieusement tout aussi tendre que les précédents. Puis elle la serra contre elle, fort, presque au point de lui faire un peu mal. Elle craignait de la relâcher de peur qu'elle ne disparaisse à jamais. Dans le ciel, les feux d'artifices venaient de commencer à détonner au-dessus du manoir, baignant les silhouettes dans le labyrinthe d'un éclat multicolore insolite.
#31715



Alayna sentit bientôt la Pantoran venir se serrait contre elle, accourant comme pour protégé l’Héritière d’une terrible prophétie. Elle était peut être l’une des personnes les plus couvés par le système, mais bientôt, cette protection volerait en éclat. C’était une nécessité pour trouver la vérité. Elle devait agir en dehors de sa zone de confort et de sécurité. Et en tant qu’Héritière, elle se mettrait sous de grande menace. Les traces semblaient menées à quelqu’un capable de secouer la Confédération par sa volonté. Nul doute qu’il serait capable de tuer une fille de Prima pour protéger ses arrières.

Les mains de la sensitive se posèrent sur la peau de la chandrillienne, et elle ressentit doucement le calme se réinstaller en son sein. Elle ne put que tourner le regard vers son amante d’un soir pour se plonger dans ses iris ambrés. La voix de Serena était tel un murmure, adressé directement à l’âme de la jeune politicienne. Elle ne devait pas avoir peur. Elle devait oublier cette terreur et cette tristesse qui la brulait de l’intérieur. La Pantoran lui intimait de faire de ses faiblesses des forces à toutes épreuves. Plier ses sentiments à sa volonté pour en faire des armes implacables.

La chose semblait facile à faire quand un aussi beau sourire était là pour vous l’annoncer. Devait-elle réellement se servir de ses sentiments ? Maya lui avait toujours appris à tenter de cacher ses sentiments, à les renier. Pour elle, le sensoriel était une faiblesse. Elle indiquer aux autres les failles à exploiter et rendez biaisée la vision du monde. La Princesse était au fil du temps devenu maitre dans cet art. Cacher ses sentiments, ses émotions, au monde. Et à soi.

Alayna elle n’était guère expérimentée comme sa mère. Elle n’avait pas la même volonté. Son endurance dans l’exercice n’était pas à toute épreuve, et les récents événements avaient fait ressortir des sensations venues du passé. Le cocktail explosif de sentiment avait créé chez elle se malaise qu’elle ne savait résorber. Un mélange de tristesse, de colère et de terreur qui semblait la menait droit vers le précipice. Alors, peut être que la Pantoran avait raison. Peut-être fallait-il, pour échapper au gouffre, utiliser les émotions, au lieu de les refouler et de les cacher sous un voile. 

Lorsque sa larme roula sur ses joues, elle sentit la douce peau bleue de sa compagne effacée en quelques secondes toutes traces de la triste goutte. L’espace d’un instant, Alayna réalisa a quel point elle avait finalement de la chance de pleurer entre ses bras. Parler, et surtout, entendre une voix douce lui répondre lui avait fait le plus grand bien. Aussi étrange que cela paraissait, dans l’instant, le plus précieux était les bras de la belle inconnue. Ils l’apaisaient, la rendait plus calme et plus sereine. Dans cette étreinte, peur et haine s’évaporer pour laisser place à un vide rassurant. Doucement, son visage se fit moins attristé et intérieurement, le sourire de la Pantoran ne lui donnait qu’une envie : Passer la nuit ici, à fixer ce regard ambrée en sentant la peau bleu contre la sienne.

La Pantoran avait pourtant raison. En dehors de banalités, d’un jeu enfantin et de rumeurs, elles ne se connaissaient que peu. C’était pour l’incongruité de la situation. Car même sans se connaitre, les deux semblaient se compléter. L’une calmer l’autre, tandis que l’autre ravivait la première.

Mais ce constat ne suffisait pas à la Pantoran. Et il aurait pu être dangereux pour la politicienne. Elle voulait que les deux jeunes filles apprennent à se connaître. Elle voulait que cette complémentarité prenne une toute autre dimension. Que chacune connaisse les motivations de l’autre. Les pensées. Elle souhaitait la découvrir au réveil, souriante ou en train de chanter. Et tout cela passer forcement par une étape. Se revoir.

Se revoir pour ressentir de nouveau ses sensations. Le calme et la vivacité. Se revoir pour retrouver ce sourire, ce regard et cette douceur dans les bras de la Pantoran. Se revoir pour au final…être comme un couple ? L’idée semblait tellement surréaliste qu’elle ne s’était pas encore immiscé dans l’esprit d’Alayna. Au final, sans en comprendre toute les intrications, l’idée de se revoir lui plaisait. La relation naissante n’était pas, où pas encore du moins, une relation amoureuse. C’était une histoire de plaisir et de besoin unique. Non pas physique, mais psychique. Au final, son être n’était pas opposé à une relation. Il n’était simplement pas en capacité d’imaginer la chose comme telle. A présent, jamais elle n’avait pensé embrasser une stricte inconnue à une soirée mondaine. La relation entre les deux femmes tombait dans un vide du même ordre. Une chose inimaginable et pourtant, si séduisante et plaisante.

Si Alayna survivait, si elle n’échouait pas, les deux jeunes filles se reverraient. C’était une certitude. Une promesse faite par la Pantoran. Et ce contrat tacite s’accompagnait d’un petit changement dans la voix. Une coupure brutale, comme pour une révélation accablante.

Sabina Pavian. C’était le nom réel de la Pantoran. Il ne s’agissait pas de Serena mais bien de Sabina. C’était là son nom. Alayna aurait pu s’énerver, mais elle n’en avait pas envie. Elle comprenait totalement ce mensonge et en avait déjà usé par le passé. L’anonymat représentait bien souvent une sécurité. Il empêchait les poursuites, les implications futures. Mais dans leur cas, il complexifié tout espoir de retrouvaille. Surtout lorsque l’intéressé était si haut placé dans un gouvernement. Alayna comprit alors réellement que la promesse était réelle. Avec cette révélation elle était devenue tangible. Avec un nom, pouvait retrouver presque tout le monde. Grace à ce simple mot, elle signait donc le contrat. Oui, elle se reverrait. Alayna l’espère en tout cas.

Mais sans avoir eu le temps de répondre, elle sentit la jeune Pantoran se jeter sur elle pour un baiser fougueux. Il avait un côté brut, passionné, presque bestial que n’avaient pas les précédents. Cette animalité n’était pas que du fait de la sensitive. Alayna partagea cette passion avec elle. La main traversant les cheveux mauve de Sabina, elle ne pouvait que laisser exploser ce désir. Et avec lui, la plénitude de cette promesse. Si elle survivait, ensemble, elles se retrouveraient.

Bientôt, le baiser prit fin, à contre cœur, et Alayna resserra ses bras dans le dos de Sabina. Sa tête se posa au creux de l’épaule de sa compagne tandis que leurs corps se collaient. Sabina renforça son étreinte et le rapprochement devint presque douloureux pour la Chandrillienne. Une douleur douce, qui renforçait le plaisir qu’elle éprouvait entre ses bras. Doucement, blottie contre son amante, elle susurra quelques mots.


« Sabina…Si je suis toujours là…Si tout se passe bien… Je te promets, nous nous retrouverons…On se connaitre »

Elle profita de la proximité de l’étreinte pour poser délicatement ses lèvres sur le cou de la Pandoran. Lentement, elle savoura l’instant sucrée. Quand ses lèvres s’éloignèrent, ce fut pour former un sourire jovial.

« Merci d’être resté avec moi…Merci d’être là… »

Sa main glissait dans le dos de la Pantoran, délivrant du bout des doigts une douce caresse. L’odeur de sa compagne l’envoutait, et le rythme de sa respiration, la berçait. Après un second baiser, plus court cette fois, toujours dans le cou de sa compagne, Alayna s’appropria une fois de plus le silence.

« Je ne saurai te dire ce que je ressens, mais je sais que je ne veux pas que cela s’arrête après ce soir. »

C’était peut-être la seule chose qu’elle pouvait promettre. Elle ne voulait pas que cette plénitude s’arrête. Elle ne voulait pas voir Sabina partir définitivement. Elle ne pouvait qu’espérer être exhaussée.
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