- jeu. 28 déc. 2017 17:54
#30966
La pierre ne sait pas pourquoi le burin la fend ; l'acier ne sait pas pourquoi la flamme le brûle.Lorsque ta vie est fendue et brûlée, remercie le destin pour ses épreuves qui ont forgé ton être.
Une coupe de champagne à la main l'agente regardait depuis le salon principal le centre-ville de Theed.
Malgré la guerre-civile entre l'Empire et les Rebelles, cette planète a su garder son aspect idyllique.
La ville était un bijou d'architecture, Naboo était bien l'endroit rêvé ou finir sa vie ; un lieu calme, paisible à l'abri des menaces extérieures et des affaires qui agitent la Galaxie.
Des bruits de pas venant en sa direction sortirent l'agente de sa réflexion. Sa main droite se déplaçait instinctivement vers la vibro-lame qu'elle avait dissimulé, mais elle se ravisa assez rapidement.
Il est peu probable que quelqu'un tente quoi que se soit, elle se situer dans un bain de foule, ce serait suicidaire de faire un tel acte. Rien ne pourrait échapper à la vigilance des gardes.
Bien évidemment, plus de peur que de mal, sa méfiance lui jouait un tour, mais dans ce genre de lieu, nous ne sommes jamais trop prudent.
Nous ne pouvons compter que sur nous-même.
Ses yeux Grenat se dirigèrent vers la source de bruit. Une Pantoran, que pouvait bien lui vouloir cette jeune femme à priori pressée voir excité de rencontrer l'agente ?
Me reconnaître ? Mais de quoi parle t-elle ?
Ariès se figea devant le visage de la jeune Pantoran. Impossible d'oublier se visage, des flash lui vinrent en mémoire.
Le Rêve Correlien, l'assaut puis le sauvetage de la jeune esclave terrorisé par son maître ; sans oublier la mort de celui-ci assassiné par la même femme qui se tenait devant elle.
Une sueur froide dégoulina lentement le long de la colonne vertébrale de l'Impériale la faisant frissonner.
Il y avait de quoi être sur ses gardes, une sensitive se trouvait juste devant elle. Les sensitifs... Les individus qui peuvent jouer avec votre esprit à votre insu.
La jeune femme s'inclina devant la Chiss, s'excusant pour ses manières.
Ariès ne décrocha pas le moindre mot, son expression faciale restait neutre.
Aucune joie, aucune tristesse, rien ne semblait trahir la personne qui se trouvait devant Sabina pourtant...dans la tête de l'Agente, c'était l'anarchie.
Sentiment personnel et raison se battaient dans un duel sans merci pour prendre le pas sur l'autre.
La Pantoran semblait inquiète de se manque de réceptivité, elle répéta donc une nouvelle fois sa question espérant avoir une réponse positive de la part de la Chiss.
Ariès aurait aimé dire à la jeune femme qu'elle se souvenait d'elle, qu'elle se souvenait de son prénom, mais.
Hélas, pour la Pantoran la raison avait gagné le duel et les sentiments furent mis de côté.
L'agente fut froide comme la glace, elle ne dévisageait pas pour autant son interlocutrice, mais aucun signe amical ne dégageait d'elle. Elle s'inclina vers l'avant afin de s'excuser.
C'était indéniable, l'expression de la Pantoran n'exprimait que déception voir de la tristesse peu être même de la haine qui sait ? Ariès ne s'était pas attardé sur ce "détail".
La Chiss ne pouvait que nier la vérité, si elle avait fait l'erreur en disant reconnaître la jeune femme, elle remettrait en cause sa couverture ; ainsi que l'identité de Miss Jones.
La sensitive avait été avec le Capitaine Cain, dire la vérité à celle-ci aurait permis d'appuyer les dires du pirate et discréditer sa couverture auprès de "Jack".
Elle essayait par tous les moyens de mettre de côté ses souvenirs, le Rêve Correlien lui rappelait son premier échec, sa première déception.
Elle sentait de nouveau le goût amer qu'elle avait ressentit lorsqu'elle avait dû apprendre à ses supérieurs que la mission s'était soldé par un échec...un cuisant échec.
Il ne fallait pas céder à ses émotions, à ses pulsions qui la rendaient vulnérable, il ne fallait pas qu'elle se fasse avoir une nouvelle fois.
Non pas cette fois-ci !
Quoi qu'il en soit il fallait s'extirper de cette situation des plus délicates.
L'Agente resta imperturbable jusqu'à ce qu'elle dépasse la jeune femme. Pendant ce court laps de temps, elle tenta de faire le vide en elle bien que ce soit assez difficile.
Les sensitifs doivent bien savoir lire dans l'esprit des gens ou que sais je ....
Enfin, à une distance assez raisonnable de l'ancienne esclave, elle sentit le poids retomber lourdement sur ses épaules.
Elle s'empressa de prendre une coupe qui se trouvait sur un plateau en argent qui venait d'être déposé pour la boire d'une seule traite.
Bon sang... Capitaine Cain, Jack puis Elle ? Tout le monde est là pour faire sauter ma couverture ou quoi ?
Elle mangea un amuse-gueule espérant dissiper ce trac en mangeant. Délicieux, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce qu'elle venait de manger.
Mais comme toute-bonne chose à une faim, un homme qui grommelait à proximité d'elle lui fit tomber de se petit nuage.
Quel manque d'éducation, tous des sauvages ces individus, heureusement pour lui les gardes ne l'ont pas entendu.
Elle pencha "bien malgré elle" son oreille en direction des deux gardes qui discutaient dans leur coin.
Un plan ? Quel plan ? Cette histoire sent le traquenard à plein nez... Cette histoire de soirée pour fêter et forger de nouvelles alliances ne serait-elle pas un moyen de regrouper tout le gratin de la pègre afin de faire une élimination de masse ?
Un moyen de déstabiliser de potentiel rivaux ?
Vue sous cet angle, cette soirée avait l'air tout de suite plus étrange... Vérification de l'identité... Gardes armées jusqu'aux dents soit disant pour assurer la "sécurité".
Serait-il possible que cette fête se termine en bain de sang, en véritable boucherie ?
Malgré la guerre-civile entre l'Empire et les Rebelles, cette planète a su garder son aspect idyllique.
La ville était un bijou d'architecture, Naboo était bien l'endroit rêvé ou finir sa vie ; un lieu calme, paisible à l'abri des menaces extérieures et des affaires qui agitent la Galaxie.
Des bruits de pas venant en sa direction sortirent l'agente de sa réflexion. Sa main droite se déplaçait instinctivement vers la vibro-lame qu'elle avait dissimulé, mais elle se ravisa assez rapidement.
Il est peu probable que quelqu'un tente quoi que se soit, elle se situer dans un bain de foule, ce serait suicidaire de faire un tel acte. Rien ne pourrait échapper à la vigilance des gardes.
Bien évidemment, plus de peur que de mal, sa méfiance lui jouait un tour, mais dans ce genre de lieu, nous ne sommes jamais trop prudent.
Nous ne pouvons compter que sur nous-même.
Ses yeux Grenat se dirigèrent vers la source de bruit. Une Pantoran, que pouvait bien lui vouloir cette jeune femme à priori pressée voir excité de rencontrer l'agente ?
Excusez-moi, je n'ai pas pu m'empêcher de vous reconnaître, je... Est-ce que vous vous souvenez de moi?
Me reconnaître ? Mais de quoi parle t-elle ?
Ariès se figea devant le visage de la jeune Pantoran. Impossible d'oublier se visage, des flash lui vinrent en mémoire.
Le Rêve Correlien, l'assaut puis le sauvetage de la jeune esclave terrorisé par son maître ; sans oublier la mort de celui-ci assassiné par la même femme qui se tenait devant elle.
Une sueur froide dégoulina lentement le long de la colonne vertébrale de l'Impériale la faisant frissonner.
Il y avait de quoi être sur ses gardes, une sensitive se trouvait juste devant elle. Les sensitifs... Les individus qui peuvent jouer avec votre esprit à votre insu.
La jeune femme s'inclina devant la Chiss, s'excusant pour ses manières.
Ariès ne décrocha pas le moindre mot, son expression faciale restait neutre.
Aucune joie, aucune tristesse, rien ne semblait trahir la personne qui se trouvait devant Sabina pourtant...dans la tête de l'Agente, c'était l'anarchie.
Sentiment personnel et raison se battaient dans un duel sans merci pour prendre le pas sur l'autre.
La Pantoran semblait inquiète de se manque de réceptivité, elle répéta donc une nouvelle fois sa question espérant avoir une réponse positive de la part de la Chiss.
Nous nous sommes déjà rencontrées, j'en suis certaine. Je n'aurais pas pu oublier votre visage et le souvenir que vous m'avez laissé. Dites-moi que vous vous souvenez de moi...
Ariès aurait aimé dire à la jeune femme qu'elle se souvenait d'elle, qu'elle se souvenait de son prénom, mais.
Hélas, pour la Pantoran la raison avait gagné le duel et les sentiments furent mis de côté.
L'agente fut froide comme la glace, elle ne dévisageait pas pour autant son interlocutrice, mais aucun signe amical ne dégageait d'elle. Elle s'inclina vers l'avant afin de s'excuser.
Excusez moi Mademoiselle, mais vous devez surement faire erreur sur la personne, je n'ai aucun souvenir de vous. Il ne me semble pas avoir rencontré une Pantoran même durant mes voyages d'affaires.
Peu être trouverez-vous la personne que vous recherchez pendant le reste de la fête.
Peu être trouverez-vous la personne que vous recherchez pendant le reste de la fête.
C'était indéniable, l'expression de la Pantoran n'exprimait que déception voir de la tristesse peu être même de la haine qui sait ? Ariès ne s'était pas attardé sur ce "détail".
La Chiss ne pouvait que nier la vérité, si elle avait fait l'erreur en disant reconnaître la jeune femme, elle remettrait en cause sa couverture ; ainsi que l'identité de Miss Jones.
La sensitive avait été avec le Capitaine Cain, dire la vérité à celle-ci aurait permis d'appuyer les dires du pirate et discréditer sa couverture auprès de "Jack".
Elle essayait par tous les moyens de mettre de côté ses souvenirs, le Rêve Correlien lui rappelait son premier échec, sa première déception.
Elle sentait de nouveau le goût amer qu'elle avait ressentit lorsqu'elle avait dû apprendre à ses supérieurs que la mission s'était soldé par un échec...un cuisant échec.
Il ne fallait pas céder à ses émotions, à ses pulsions qui la rendaient vulnérable, il ne fallait pas qu'elle se fasse avoir une nouvelle fois.
Non pas cette fois-ci !
Quoi qu'il en soit il fallait s'extirper de cette situation des plus délicates.
Veuillez me pardonner, mais j'aimerais retourner au buffet les amuses bouches m'ont les airs des plus appétissants.
Sur ceux Mademoiselle, je vous souhaite une bonne soirée ; amusez-vous bien.
Sur ceux Mademoiselle, je vous souhaite une bonne soirée ; amusez-vous bien.
L'Agente resta imperturbable jusqu'à ce qu'elle dépasse la jeune femme. Pendant ce court laps de temps, elle tenta de faire le vide en elle bien que ce soit assez difficile.
Les sensitifs doivent bien savoir lire dans l'esprit des gens ou que sais je ....
Enfin, à une distance assez raisonnable de l'ancienne esclave, elle sentit le poids retomber lourdement sur ses épaules.
Elle s'empressa de prendre une coupe qui se trouvait sur un plateau en argent qui venait d'être déposé pour la boire d'une seule traite.
Bon sang... Capitaine Cain, Jack puis Elle ? Tout le monde est là pour faire sauter ma couverture ou quoi ?
Elle mangea un amuse-gueule espérant dissiper ce trac en mangeant. Délicieux, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce qu'elle venait de manger.
Mais comme toute-bonne chose à une faim, un homme qui grommelait à proximité d'elle lui fit tomber de se petit nuage.
De la grosse m&?!e cette soirée... Et cette Vigo, elle peut bien aller se faire...
Quel manque d'éducation, tous des sauvages ces individus, heureusement pour lui les gardes ne l'ont pas entendu.
Elle pencha "bien malgré elle" son oreille en direction des deux gardes qui discutaient dans leur coin.
La plupart des invités sont arrivés monsieur. Le Protocole Alpha-9 peut être lancé dans une dizaine de minutes.
Un plan ? Quel plan ? Cette histoire sent le traquenard à plein nez... Cette histoire de soirée pour fêter et forger de nouvelles alliances ne serait-elle pas un moyen de regrouper tout le gratin de la pègre afin de faire une élimination de masse ?
Un moyen de déstabiliser de potentiel rivaux ?
Vue sous cet angle, cette soirée avait l'air tout de suite plus étrange... Vérification de l'identité... Gardes armées jusqu'aux dents soit disant pour assurer la "sécurité".
Serait-il possible que cette fête se termine en bain de sang, en véritable boucherie ?