L'Astre Tyran

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Dantooine est restée éloignée de la modernité, son histoire n'en est pas moins riche. Heureusement, les colons ont conservé jusqu'ici leur mode de vie calme et agricole. Certains racontent que se trouve ici une ancienne base de la Rébellion, abandonnée depuis la fin de la guerre.
Gouvernement : Empire
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By Aldan Mabral
#13528
Tandis que Milos s'attelait avec zèle à la réparation du moteur principal du vaisseau, HK, Illyria et Aldan, bien protégés par les rochers à l'abri desquels ils s'étaient positionnées, blasters pointés sur les arrivants, à courte distance les uns des autres avant de pouvoir s'épauler mutuellement, mais aussi déguerpir le plus vite possible en se couvrant au cas où grabuge il y aurait et que le cargo aurait été remis, entre temps, en état de marche, s'interrogeaient. Nulle trace du Rodien, ni de ce qui aurait pu ressembler de près ou de loin à des gangsters quelconques. En vérité, quoiqu'il se méfiât profondément des nouveaux venus, Aldan ne sentait pas parmi eux d'intentions spécialement hostiles. Illyria, quand à elle, ne reconnaissait pas en eux des officiels impériaux Dantooiniens, ni de possibles agents de renseignements. Leur habillement, neutre et passe-partout, ne renseignait pas sur leur identité ; cela aurait tout aussi bien pu être une équipe de l'Empire en mission spéciale qu'une bande d'explorateurs, des aventuriers en free-lance, des mercenaires...dans tous les cas, qu'est-ce que ces gens-là auraient bien pu faire sur un monde sans histoires comme Dantooine ?

Murmurant via son comlink à Mabral qu'elle trouvait la situation louche, mais pas encore dangereuse, elle lui demanda les dispositions à prendre, sans précéder sa demande de surnoms gracieux. Lorsqu'elle était en mission ou se sentait en danger ; ou bien même lors d'une situation tendue ou qui pouvait le devenir, son naturel froid, sérieux, et prévoyant prenait le dessus. Calculant les angles de tirs potentiels, tentant d'évaluer le possible équipement des arrivants, mesurant à leur dégaine si il pouvait s'agir de combattants expérimentés, elle s'était entendue avec HK-80 pour qu'il en fasse de même. A eux deux, ils formaient une paire redoutable, partageant beaucoup de points communs, et une certaine identité de caractère qui renforçaient leur affinité. Ces deux-là s'entendaient à merveille.

Aldan répondit à ses partenaires que pour l'instant, en attendent de pouvoir mieux cerner le trio qui s'avançait vers eux, la diplomatie et la finesse étaient de mise. Sans bouger de son abri, il se releva.

-Petit ennui mécanique, en effet. Une avarie au niveau du moteur, nous sommes en train de réparer. Quand à celui qui nous "dirige", comme vous dites, il n'y en a pas vraiment, nous sommes une équipe sans chef. Cependant, je peux représenter mes partenaires. Mon nom est Aldan Mabral.

Il marqua une pause, tentant de jauger de loin celui qu'il ne pouvait identifier comme un Jedi, le Maître Morellion ayant trop habilement dissimulé sa présence dans la Force pour qu'il puisse s'en rendre compte. Il n'en avait pas fait de même, car il était connu que les praticiens de la Force étaient d'une extrême rareté sur Dantooine, monde reculé, voir inexistants, et ce n'était pas l'Empire qui aurait pu porter son attention sur une vibration comme la sienne, qui était encore bien faible. Quand bien même aurait-il pris cette précaution, qu'il aurait été bien maladroit à se dissimuler à l'esprit d'un Jedi accompli comme Gwindor...

Quoiqu'il ignorât tout du statut de ce dernier, il ne lui faisait pas pour autant confiance.

-Je ne veux pas paraître désagréable ni cavalier, mais qui êtes-vous ? Lança-t-il aux inconnus.
Modifié en dernier par Aldan Mabral le mer. 3 sept. 2014 05:01, modifié 1 fois.
#13531
Gwindor ignorait si l'homme devant lui donnait sa réelle identité, aussi partit-il du principe que non. Vieux réflexe d'agent secret de l'Alliance, toujours partir du principe qu'on vous ment, question de principe.
Sachant donc que monsieur Mabral pouvait mentir, tout en sachant que Gwindor ce doutait qu'il mentirait, ou dire la vérité en sachant que Gwindor ce douterait qu'il mentait, ou pas, bref Gwindor ne lui accordait pas le bénéfice du doute. Tout en notant l'information au cas où il dirait tout de même la vérité...


"-Enchanté monsieur Mabral. Cela tombe bien je représente moi même mes partenaires. la vie est plutôt bien faite non? Deux hommes parlant aux noms des leurs, capables de s'entendre entre personne raisonnable et de trouver un accord consensuel."

Gwindor accompagna sa petite tirade, véritablement improvisé (si si même moi derrière mon clavier), en levant les bras à l'horizontale, paume vers le ciel. Le ton de sa voie dégoulinait d'ironie, mais de toute façon personne ne le croirait, pas même un parfait imbécile.

"-Du reste inutile de vous excuser, je me doute que vous êtes quelqu'un de...au moins cavalier. Sinon pourquoi quitter un spatioport si...rapidement que votre vaisseau n'en tienne pas le choc ou tirer sur un malheureux droïde qui ce trompe de cible?"

Bien sur, croyez le donc.

"-A moins que vous n'ayez quelque chose à dissimuler aux autorités locales...Ce qui serait vraiment fâcheux nous en convenons. Vous et moi semblons hommes à préférer la discrétion à toute attitude un brin...cavalière n'est ce pas?
Mais venons en au consensus dont lequel je parlais!
Si vous avez tirer sur ce pauvre droïde, c'est qu'une holo photo de vous même entre des mains inconnues ne vous conviens pas! Ainsi, en bon marchand indépendant, je suis prêt à vous échanger cette photo, et la possibilité de vérifier la base de donnée du droïde bien sur, contre disons...hummm...votre vaisseau? Je suis très curieux voyez vous, et je suis sur que vous trouveriez intéressant d'échanger une potentiel notoriété contre un vieux tas de boulons qui ne semble plus guère avoir de valeurs. Hors il ce trouve au spatioport d'autres appareils en état de marche! Un homme comme vous, avec une équipe comme la vôtre, saura sans peine trouver un nouvel appareil n'est ce pas?"


Une proposition honnête, entre deux hommes heuuuuu pas trop honnête non. Mais Gwindor avait dans l'idée de bien regarder la tête de l'individu s'il acceptait, au moment où il pourrait avoir le droïde entre les mains et voir le symbole du Nouvel Ordre Jedi dessus...


HRP: Si tu accepte il n'y a pas de piège, le droïde n'a pas de mémoire secrète. Je suis pas comme ça. (non je suis pire :twisted: )
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By Aldan Mabral
#13537
Non seulement les individus étaient résolument hostiles, mais il se faisaient une piètre idée de l'intelligence d'Aldan et de son équipe. Un accord consensuel, allez donc ! Deux groupes inconnus l'un de l'autre qui se proposaient de négocier au lieu de combattre ; même si cette dernière option n'avait pas été avancée explicitement, elle était contenu dans la proposition de Maître Morellion. Prenaient-ils vraiment le groupe du Sith pour des imbéciles ? Mabral n'eut pas à réfléchir longtemps pour comprendre la situation. Les nouveaux venus, si il ignorait encore qui ils étaient, n'ayant pas eu la décence de se présenter, ne leur voulaient aucun bien, mais ils étaient aussi les expéditeurs mystérieux du droïde qui les avait espionnés. Le Rodien état donc hors de cause, mais cela n'arrangeait pas la situation : eut-ce été de son fait, l'affaire aurait été claire : on se serait battus, point. Mais présentement, que leur voulaient donc ces étrangers un brin culottés ?

Leur vaisseau, la belle affaire ! C'était hors de question pour Mabral, ses partenaires le comprirent d'emblée. En effet, la carte d'astro-navigation du vaisseau contenait des informations trop précieuses pour être dévoilées ; de plus il y avait à bord du cargo d'autres données que le Sith refusait de voir tomber dans d'autres mains que les siennes. Au fil que le Jedi continuait son discours, Illyria et HK-80 accentuaient leurs calculs, et précisaient leurs tirs futurs au cas où la situation dégénèrerait, ce dont ils pensaient que ça ne manquerait pas d'arriver. Le ton mielleux et la profonde ironie du Maître Jedi ne laissaient pas de doute ; il se contrôlait pour ne pas leur foncer dedans, de toute évidence. Mais qui étaient-ils ? Mercenaires, contrebandiers ? Pire, agents de la République ou de l'Empire, ou encore pirates ?

De plus, si ce "vieux tas de boulons", comme il disait, ne tenait plus la route, pourquoi Morellion s'y intéressait-il ? Pas pour s'en servir, mais pour recueillir tout ce qu'il y pourrait, ce qui orientait les interrogations de l'équipe du Sith vers l'éventualité que leurs interlocuteurs fussent des agents, de l'un ou de l'autre camp, plus probablement de l'Empire. Quoiqu'il en soit, la réponse de Mabral était prête ; encore résolut-il de la faire passer une dernière fois avec diplomatie :

-Je comprends votre interrogation quand à notre hostilité vis-à-vis de ce droïde, mais je dois vous expliquer le pourquoi du comment avant de répondre à votre requête. J'ai eu une altercation dans un bar, avec un gangster qui a tenté de me racketter, je l'ai battu, j'ai préféré rentrer au spatioport. Supposant qu'il n'était pas seul, j'ai craint qu'il ne déboule avec son équipe ; dès lors, vous imaginez le grabuge, bien pire que ce qui y est effectivement arrivé. J'ai cru que ce droïde était le sien, et qu'il avait réussi à me tracer pour se venger : j'ai donc tenté de l'abattre, pour éviter le dit-grabuge. N'ayant pas réussi, j'ai préféré filer. Voilà qui est compréhensible jusqu'à maintenant, il me semble.

Je craignais que cette potentielle bande de gangsters, une fois mon visage inscrit dans leurs données, ne me poursuivent à travers les mondes dans lesquels je me rendais ; vous imaginez bien qu'effectivement, ceci ne me convenait pas. Je me suis senti menacé d'une traque, peut-être ai-je commis une erreur. Je suis bien navré pour votre droïde, mais votre proposition ne m'intéresse pas. Gardez précieusement mon visage dans vos données si ça vous amuse, mais ce vaisseau m'est cher, et je ne compte pas le remettre à qui que ce soit.
Modifié en dernier par Aldan Mabral le sam. 6 sept. 2014 15:18, modifié 1 fois.
#13539
Bon manifestement il n'avait pas affaire à une petite troupe d'imbéciles. Ces gens savaient qui ils étaient, et ce qu'ils ne voulaient pas voir tomber entre de mauvaises mains.
Gwindor n'avait pas réussis à ruser, aussi devrait il revenir aux bonnes vieilles méthodes. Et puis franchement, poser des questions auxquels les gens ne voulaient pas répondre, il n'y avait pas pire. Alors que les taper jusqu'à ce qu'ils soient dans de bonnes conditions pour parler...comment ça cela fait Sith? Pas du tout, cela fait déterminé et pose les limites. Nuance.
Un léger bip du comlink appris au Jedi que son transport n'était plus loin, au moins tout ce blabla avait servis à gagner du temps.

D'un petit geste de la main, Gwindor fit signe à Raven de reculer jusqu'à ce placer lui même à couvert. Le geste ni le mouvement de l'homme au cigare ne passerait pas inaperçus et ne laisserait pas grand doute quand aux intentions globales de son "camp" mais il n'avait guère le choix.
Faisant délibérément quelque pas en avant, Gwindor posa une main sur sa taille, non loin du compartiment réduit qui contenait son sabre laser tandis que l'autre main était levée en direction de l'adepte de la Force:


"-Allons ne pouvons nous trouver un terrain d'entente? Je sais que vous avez partie lié avec un certains Avidius. Je veux savoir lequel, et vous serez vous même intéressez de savoir ceci..."

Sans rien faire de plus, Gwindor laissa tomber son bouclier le dissimulant, révélant à tout manipulateur un tantinet entraîné sa nature de "forceux".
Les compagnons de l'adepte ne verraient probablement rien, ce demandant où il voulait en venir sans doute, mais monsieur Mabral ne serait certainement plus dupe de rien...

De son côté, Raven avait pris son blaster E-11 sur sa motojet et gagné un abris. L'ex agent du Septième Bureau aimait par dessus tout une bonne bagarre qu'un jeu de cache cache à la noix, aussi attendait il, non espérait il, que la discussion tourne court une bonne fois pour toute.
Un vent léger soufflait l'air du soir, les derniers rayons du soleil disparaissant lentement à l'horizon. La scène ne serait bientôt plus éclairé, sauf au plus près du cargo si les gens de Mabral allumaient de possibles projecteurs.
De son côté, le Ranger n'en avait guère besoin, posté en hauteur qu'il était avec son fusif sniper et son casque disposant de vision nocturne.
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By Aldan Mabral
#13542
Une vibration dans la Force se fit soudain après que Morellion eut pris une dernière fois la parole, occasionnant comme un Flash dans l'esprit du Sith, qui se rendit compte qu'il avait à faire là à un manipulateur de la Force, et, à en juger par son aura, non des moindres. Il devint clair qu'il était en face d'un Chevalier Jedi, si ce n'est d'un Maître, et que ses intentions étaient définitivement hostiles. Comment il savait qu'il était lié au Seigneur Avidius, il n'en savait rien, et il résolut de mener sa petite enquête pour plus tard. A moins que...une idée vint alors à l'esprit de Mabral, une idée sinistre, surprenante, mais qui se tenait.

Si ces gens là savaient qui était son Maître, et qu'il lui était lié, c'est qu'ils disposaient de renseignements avancés, sur leur compte. Autrement dit, il avait affaire, en sus d'un Jedi, à des membres des services spéciaux de la Nouvelle République. De là à en déduire que ces derniers étaient les complices, sinon les responsables de la mort de Darth Avidius, il n'y avait qu'un pas qu'il franchit allégrement. Voilà qui corsait la situation. Ceux qui semblaient bien être les meurtriers de son mentor lui avaient mis le grappin dessus, et n'avaient pas l'intention de le laisser s'en sortir comme ça. C'était cependant la seule solution pour lui : le trio n'était pas de taille. Il fallait retraiter. Un bref message pré-enregistré apparut alors sur son comlink, émanant de Milos, qui disait avoir bien entamé les réparations, permettant au vaisseau de faire un ultime voyage, mais guère plus, et difficilement.

Cela suffirait à l'apprenti Sith. Il était temps de tirer sa révérence. Il faudrait agir vite. Pendant qu'il répondait une dernière fois au Jedi, il se préparait mentalement à sa connexion à la Force qui devrait leur permettre de fuir avec le moins d'encombres possibles :

-Allons, allons, Jedi...vous entameriez un combat, ici, sur un monde impérial ? Il faut avouer que vous avez eu du courage pour vous rendre à quelques uns sur ce lieu, quoiqu'il soit assez reculé pour vous procurer une certaine discrétion...pas mal...quand à l'Avidius, dont vous parlez, vous devinez parfaitement de qui il s'agit, il n'y en a pas cinquante. Je devine, à mon tour, que vous êtes pour quelque chose dans sa disparition. Cela se paiera en temps et en heure. Vous ne saurez rien de plus. Adieu.


Sur ce, il ferma les yeux et se concentra. Le seul tour dans les arts obscurs de la vieille Magie Sith qu'il connaissait bien ressortait du domaine de l'illusion, il s'efforça donc de créer un double de lui-même. Celui-ci, si il réussissait à le provoquer, ne durerait pas longtemps, et s'effondrerait bien vite sous les coups, mais il n'avait, de toute façon, guère l'intention de s'éterniser. L'illusion, frêle, mais en premier lieu vraisemblable, dégaina son sabre laser, et se rua sur le Maître Jedi. Puis, tout en s'imprégnant de la Force pour accélérer ses mouvements, Mabral exécuta un large saut en arrière avec célérité, tandis qu'Illyria ouvrait le feu sur Raven qui s'était mis à l'abri, et que HK abreuvait le Maître Morellion du feu de son blaster E-11. Tout en effectuant leurs tirs, ils se déplaçaient, tâchant de se couvrir mutuellement, en direction du sas du vaisseau. Mabral les avait précédés. Entrant à toute vitesse à l'intérieur du vaisseau, se ruant sur le cockpit, il activa le système de décollage de l'Y-1300, et le Black Arrow, difficilement, s'éleva.

Pendant ce temps, Milos, à qui le Sith avait jeté son blaster en passant à toute vitesse devant la salle des moteurs, s'était rué sur le sas, couvrant la retraite de HK et d'Illyria, qui, tous les deux blessés par les tirs précis du sniper et de Raven, étaient rentrés à leur tour. Tous trois positionnés autour du sas qui se fermaient, abreuvaient de lasers les positions de l'équipe du Jedi, tandis que le vaisseau décollait.

Mabral sentit soudain une douleur cuisante au niveau de l'épaule droite. Il y constata une blessure occasionnée par un tir de blaster, un fusil de haute précision, à en juger par la petitesse et la profondeur de la plaie. Le sniper ne l'avait pas loupé, et il ne put enclencher le mécanisme de pilotage qu'avec peine, serrant les dents pour maîtriser son bras directeur. Il en appela à la Force pour surmonter sa difficulté à manœuvrer, ce que d'en d'autres circonstances, il eut refusé de faire. Sa formation lui avait en effet imprimé en tête la nécessité de ne pas trop faire appel à ses pouvoirs pour apprendre à s'en passer, et à ne pas être dépendant de la Force, à conserver une relative indépendance vis-à-vis d'elle, et à développer des capacités qui n'avaient pas de rapports avec Elle. Mais sa vie, et bien d'autres choses, étaient en jeu : l'urgence de la situation excuserait son entorse à cette règle d'or.

Utilisation des pouvoirs de la Force suivants :

°Magie Sith ( Connu )
°Saut ( Connu )
°Vitesse ( Connu )
Modifié en dernier par Aldan Mabral le sam. 6 sept. 2014 17:26, modifié 2 fois.
#13569
Gwindor sentit la tension s'alourdir alors que son vis à vis découvrait sa véritable nature. Surprise surprise...
La suite ce déroula à une vitesse folle.

Alors que Mabral filait à toute vitesse, un double de lui ce rua sur Gwindor tandis que le Maître Jedi faisait de même. Hélas pour le Sith, le Jedi était passé récemment par Rishi et avait combattu plus que sa part d'illusion née de la Force. L'holocron recelant ce pouvoir était entre les mains de l'Ordre via Gwindor, aussi inutile de dire que cette technique n'était pas d'un grand secours ici...
Alors qu'il activait son sabre violacé, le Jedi para aisément deux tirs de blasters avant de fendre en deux l'illusion sans même prendre la peine de s'arrêter.

Raven de son côté roula derrière un rocher et y demeura, envoyant occasionnellement quelques tirs de blasters mais sans réelles chances de toucher. Il était assez loin et lui même sujet à des tirs. Il visa ainsi davantage le vaisseau en lui même, dans l'espoir de lui causer des dommages.
Le Ranger quand à lui eu tout le temps de toucher le bras droit du droïde, rendant ses tirs imprécis au possible, tandis que Gwindor renvoyait un coups laser droit sur la jeune femme, la touchant à la jambe.

Le vaisseau décollait devant Gwindor, des tirs lasers pleuvant sur sa position.
D'une preste roulade sur le côté, le Jedi sortit de l'axe de tir tandis que le vent le frappait à mesure que les moteurs du cargo soufflaient alentours.
D'un mouvement fluide, le Jedi lança son sabre en un mouvement tourbillonnant verticale en direction des moteurs.
La lame vola dans les airs, avant de ce planter telle la griffe d'un prédateur dans le flanc d'un des réacteur et d'y mordre profondément.
Si Gwindor ignorait les dommages occasionnés, le sabre fut soudain expulsé par une explosion de faible ampleur.
Usant faiblement de la Force, Gwindor récupéra son arme laquelle avait été endommagé par l'explosion. La cellule d'énergie avait grillé, il faudrait la changer.

Le vaisseau Sith s'élevait à présent, une fumée noire sortant du point d'impact, tandis que le comlink de Gwindor bipait soudain, alors qu'une avalanche de tirs lasers martelaient soudain la coque du cargo.


"-Je suis là Maître Morelion!"

Le transport furtif Jedi s'immobilisa au dessus de Gwindor, continuant de tirer avec ces blasters légers sur le cargo.
Sans davantage réfléchir, Gwindor bondis pour atteindre la rampe qui ce déverrouillait et lança au Ranger pilote:


"-Suivez les! Ne les lachez pas!
-Et pour Raven et mon binôme?
-Ils ce planqueront en attendant notre retours, go je prend les lasers!"


La poursuite commençait...
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By Aldan Mabral
#13572
Le coup de Gwindor avait été prévu par Mabral, mais rien n'avait pu être fait pour l'en empêcher, les évènements s'étaient précipités à une vitesse folle. Quelques secondes à peine entre la fin de la discussion et les débuts de l'escarmouche. Affolement et agitation à bord du vaisseau qui essuyait les nombreux tirs des Rangers et du vaisseau Jedi. Malgré leurs blessures, Illyria et HK-80 en avaient vu d'autres, et ils s'en remettraient avec le temps. La question, pour l'instant, n'était pas là.

-Ils nous canardent sévère, les salauds ! Activez les boucliers, bon sang !
-Fait ! Quels sont les dommages ?
-Un des réacteurs est gravement endommagé. Ce foutu Jedi a planté son sabre en plein dedans !
-Milos, à quel point le vaissseau pourrait naviguer ?
-Pas bien loin, je suis à la salle des moteurs, il a bien oeuvré. On a d'emblée un réacteur en moins.
-La question, c'est : est-ce qu'on peut passer en hyperespace ?
-L'hyperdrive est intact.
-C'est au moins ça ! Bon, il faut tenir à distance ces fumiers pendant qu'on s'échappe. Je place l'énergie des canons laser avant sur notre unique réacteur pour compenser la perte de l'autre. Qui est le plus blessé ?
-Affirmation : Mon bras droit est sérieusement endommagé, mais je peux tenir. Illyria est blessée à la jambe et a du mal à marcher.
-Milos, que peux-tu réparer ?
-Absolument rien, les dégâts sont surtout extérieurs. Il faudra vite trouver un spatioport si on veut pas finir carbonisés.
-Tu es blessé ?
-Juste un tir qui m'a effleuré la jambe, mais c'est rien.
-Bien, passe au pilotage, on va avoir besoin que tu donnes le meilleur de toi-même !
-Ca marche, patron !
-Et toi, des dégâts ?
-Un tir à l'épaule, mais ça va. Grâce à la Force, j'arrive à m'en sortir.
-Affirmation : Il faut se rendre aux tourelles, le bouclier ne tiendra pas éternellement !


En effet, parmi les aménagements appliqués par Darth Avidius, l'ancien et premier propriétaire du cargo, il y avait deux tourelles situées dans l'axe ventral. Elles permettraient peut-être de tenir à distance le vaisseau furtif de leurs adversaires pendant leur échappée.

-Alors, j'y vais. Je n'ai rien au bras, je pourrais en manœuvrer une.
-Je m'occupe de l'autre !


Pendant qu'ils fonçaient, HK-80 se rendit au cockpit pour assister Milos Vander. Celui-ci aurait en effet besoin d'un copilote pour rentrer les données de passage en hyperespace tandis que le Tarisien multipliait tonneaux et loopings pour échapper à l'équipe de poursuite Jedi. Du moins essayait-il, car le vaisseau endommagé n'y parvenait qu'avec peine. Pendant ce temps, boucliers orientés à leur puissance maximale vers l'arrière, Illyria et Aldan abreuvaient à leur tour de tirs le furtif engin Jedi. Le transport avait du faire une pause pour récupérer le Maître Morellion, ce dont le Black Arrow avait profité pour prendre la direction de l'espace. Manoeuvrant en zigzag, il tentait désespéramment d'échapper aux tirs affutés de son adversaire, tout en rendant la pareille. L'ennemi était plus petit, donc plus difficile à atteindre, mais le cargo avait pour lui sa résistance supérieure. Sa vitesse réduite par la perte d'un réacteur, il devrait pouvoir tenir jusqu'au bout...avec de la chance, et si la Force était du côté de l'équipe du Sith.

Un temps, la distance entre les deux vaisseaux s'était réduite. Tandis qu'ils gagnaient peu à peu l'espace, et que le vide constellé d'étoiles remplaçait l'air paisible et sans nuages de Dantooine, les tirs associés des deux tourelles légères de l'Y-1300 réussissaient à endommager d'avantage leur adversaire. La balle était néanmoins dans le camp du Jedi. Sa vitesse lui permettait de se déplacer agilement dans le vide spatial, et d'ajuster ses tirs avec plus de précision, tout en pouvait échapper plus facilement au feu du cargo Sith un peu mieux armé. Si le combat continuait ainsi, le transport réussirait à atteindre le second réacteur, ou l'hyperdrive. Protégés par le bouclier qui encaissait admirablement les coups, celui-ci, cependant, faiblissait, et il faudrait vite trouver une solution. Ils en seraient réduits, dans le cas contraire, soit à se rendre, soit à atterrir sur Dantooine en espérant pouvoir vite trouver un autre engin, tout en emportant les données que contenait le Black Arrow, et en détruisant ce qui ne pourrait pas l'être. Il faudrait, dans le même temps, saboter le vaisseau lui-même, ce qui demanderait un temps qu'ils n'auraient pas forcément. Il était tout autant possible qu'ils se crashent purement et simplement, avec moins de chance que la première fois. Tandis qu'avec l'énergie du désespoir, Milos et HK-80 s'empressaient de sauver le cargo de ce sort funeste, et de le faire passer en hyperespace, Illyria s'activait, à la tourelle supérieure, à mitrailler son unique cible, tandis que Mabral faisait de même, plus difficilement, et avec moins de précision.

La concentration qu'exigeait les tirs contre l'agile transport Jedi ne lui permettait en effet plus de se connecter à la Force pour diminuer sa douleur, et il manipulait malhabilement la tourelle inférieure.

-Si tu ne fais pas un effort, mon pote, on va tous se faire descendre ! Cria, furieuse, Illyria dans le comlink.

Mabral, serrant les dents, la sueur dégoulinant sur son front tombant à grosses gouttes sur sa poitrine, faisait de son mieux, mais il devint vite évident qu'il n'arrivait pas à apporter un concours efficace à leur lutte pour la survie ou pour échapper à une captivité déshonorante, sans parler de l'éventualité d'une errance sur Dantooine pour échapper à leurs poursuivants, si ils en venaient à atterrir à nouveau sur le monde. Réfléchissant tandis qu'il s'appliquait à mieux concentrer ses tirs sur le vaisseau adverse, qui en esquivait habilement la plupart, il eut soudain une idée. Comment n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Dans le même temps, il ne maîtrisait pas du tout cette technique qu'il ne connaissait que théoriquement, et n'avait jamais expérimentée. Cela constituait pourtant une solution plus efficace que ses tirs inutiles ( c'était la première fois qu'il se retrouvait à devoir manier une tourelle, quoiqu'il ne l'ait pas mentionné, ce qui expliquait sa presque complète nullité dans le domaine du tir spatial ).

Encore une fois, il devrait recourir à la Magie Sith. Il avait en tête la Science des Machines, l'art obscur du Mechu-Deru. Il l'avait découvert dans les vieux holocrons que contenait le vaisseau, et il savait plus ou moins bien comment il fonctionnait, mais de là à le mettre, pour la première fois, en pratique, dans une situation si pressante, dans l'urgence de la nécessité de fuir au plus vite...il sentait, pour autant, qu'il n'avait pas le choix. Il contacta alors HK-80 :

-HK, place la tourelle inférieure en mode automatique et verrouille ces enfoirés. Ce ne sera pas terrible, mais toujours mieux que ce que j'arrive à faire.
-Tu es dingue ?
-Interrogation inquiète : pourquoi, Maître ? Qu'est-ce que vous ferez pendant ce temps ?
-Je suis pas sûr que ça marche, mais c'est la seule solution. Je vise avec la précision d'un Gamorréen ivre mort. Pas le temps d'expliquer maintenant, mais c'est le truc le plus utile que je puisse faire.


Une fois qu'il se fut assuré que la tourelle s'était bien mise en marche automatique, et abreuvait de lasers, avec, effectivement, une visée supérieure à la sienne, suivant assez bien les mouvements du transport Jedi, il remonta, et se rendit dans le cockpit. Pendant que Milos et Hk-80 s'activaient frénétiquement à leur tâche, il envoya un message holographique pré-enregistré à l'intention de Korriban, sur un canal privé établi du temps d'Avidius. Celui-ci, jusqu'à ce qu'il soit modifié, ne pouvait parvenir qu'à un seul destinataire à la fois, à la différence de la plupart des Y-1300, mais il avait été aménagé par le Seigneur Sith de sorte que sa fréquence soit de la plus grande discrétion. Elle n'émettait qu'à peine, mais avec performance, et ne pouvait être captée que par le destinataire, à l'exception, sans doute, d'un très rare nombre de vaisseaux dans la galaxie, des engins d'espionnage très performants dont il supposait que leur poursuivant n'était pas. Croisant les doigts, il transmit en vitesse le message suivant à l'intention de Darth Odion : limitant les risques, il ne le mentionnerait pas. Le fait qu'il ne serait pas en holo-contact en temps réel avec le Sith rendrait impossible de savoir à qui il s'adressait exactement, si jamais la mince fréquence émise était captée par leurs adversaires.

-Mon Seigneur, je suis pris en chasse au-dessus de Dantooine par un transport Jedi, qui contient une équipe de la République menée par soit un Chevalier, soit un Maître. Nous faisons tout pour leur échapper, et tentons de rentrer à la base. Je veux vous prévenir que nous détruirons, si nous en venons à nous poser avant d'être arrivés, toutes les données compromettantes et qui pourraient renseigner nos adversaires. Si ils parviennent à nous suivre jusqu'à la base, il faudra être prêts à les accueillir. Mabral, terminé.


Une fois qu'il se fut assuré que le message, brouillé par les bruits de tirs, était intelligible, et avait bien été transmis, il se rendit à ses quartiers, et, assis en position de méditation, entama sa connexion à la Force. Faisant abstraction de la vive douleur qui lui tenaillait l'épaule droite, il se concentra sur ce qu'il savait du Mechu-Deru, afin d'accentuer les capacités d'échappée du vaisseau. La tâche serait sans doute trop dure pour quelqu'un qui s'y attelait pour la première fois, mais il sentait que ce serait sa seule occasion d'être utile à son équipe.

La voix d'Avidius, sans qu'il put dire si elle était vraiment le fait du spectre, ou de son imagination échauffée par les évènements et ses efforts, lui soufflait doucement des encouragements, ce qui le surprenait, tellement le fait était rare. Rauque, mais curieusement, et pour une fois, teintée d'une certaine chaleur, elle lui disait qu'il pouvait le faire, et plus, qu'il le devait. Appliqué, se concentrant, en appelant à toute sa haine de l'adversaire, des Jedi, de la République, et plus spécialement, de cet enfoiré qui voulait sa peau, et à la Sith en général, engagé dans sa volonté de réussite et empli de la conscience de l'importance de sa mission, il donna toute la puissance de ses énergies négatives dans sa lutte intérieure pour parvenir à accélérer la vitesse du vaisseau. Il devait favoriser leur échappée, tandis que le cargo corellien tremblait, touché plus sévèrement que jamais.

-Les boucliers sont HS, et le second réacteur est touché ! Il va bientôt lâcher, qu'est-ce que vous foutez, patron ?!

Il n'entendit même pas. Concentré, malgré la sueur et le sang qui recouvraient son corps, il parvint à faire quelque chose avec la plus grande difficulté, et c'était bien éloigné de ce qu'il visait, mais c'était mieux que rien. Il réussit à agir sur le dernier réacteur, gravement endommagé, qui menaçait de flancher à tout moment et d'occasionner une chute libre sur Dantooine. Son action ne permit pas de limiter les dommages, mais, concentrant toute sa puissance sur cet unique espoir, il lui influa une ultime poussée d'énergie qui permit d'allonger la distance entre les deux adversaires.

-On s'éloigne enfin d'eux ! Qu'est-ce que tu as fait, le Sith ?
-Affirmation enjouée : en tout cas, ça marche ! Nous allons enfin pouvoir passer en hyperespace.
-Mitraille-moi une dernière fois ces salauds, Illyria, qu'on s'esquive avec panache ! Balance-leur la sauce !
S'exclama Milos avec sa grandiloquence coutumière.

Pendant que l'ancien agent impérial s'exécutait avec une ardeur redoublée, HK-80 activait le mécanisme de l'hyperdrive. Alors que les tirs, des deux côtés, étaient plus intenses que jamais, le droïde, de sa voix robotisée étrangement troublée, suivait le décompte :

-Affirmation : Trois...deux...un...ça y est !

Et le vaisseau réussit à s'enfuir. Pendant que les étoiles s'allongeaient en de fines traînées de lumière pour se fondre en un flash, qui laissa place à la familière spirale bleutée de l'hyperespace, tout le monde poussa cris de joie et soupirs de soulagement. Tous sauf Mabral, qui, épuisé, s'évanouit. La question restait de savoir si le transport Jedi avait été suffisamment équipé pour retenir les coordonnées de navigation du Black Arrow, qui avait pris la direction de Korriban, et pour capter la transmission furtive lancée par le jeune Sith...

La situation n'était pas brillante : venu dans le simple but de récupérer quelques cristaux, non seulement il avait échappé de très peu à la mort ou à la capture, mais l'Ordre Jedi avait désormais son identité à sa disposition, et ils avaient tous été blessés, sans que le moindre dommage ait pu être constaté chez leurs adversaires. De plus, le cargo avait été, en peu de temps, très sévèrement endommagé, la coque étant littéralement recouverte des traces noirâtres et fumantes que les tirs du transport et des Rangers avaient occasionnées. Leur unique réacteur restant menaçait de lâcher, les boucliers étaient morts, et les tourelles, surchauffées par le combat, étaient à deux doigts de flancher également. Seul l'hyperdrive tenait le coup, et c'était le principal. Ils pourraient se rendre, ou plutôt, se traîner jusqu'à Korriban, mais avec d'atroces difficultés, et c'était la fin du Black Arrow. Mabral ne disposait pas de la somme nécessaire pour le réparer, et il doutait qu'au vu de sa piètre performance sur Dantooine, Darth Odion consentit à puiser dans ses caisses pour remettre le vieux cargo en état de marche. Il était temps de se mettre en quête d'un vaisseau plus moderne et performant. Mais chaque chose en son temps. Pour l'instant : tenir jusqu'à l'arrivée sur Korriban.

Utilisation du pouvoir de la Force suivant :

°Magie Sith
( Connu )


#13620
L'agile vaisseau Jedi ce lança ainsi à la poursuite du pesant cargo corellien. Bien que sa conception remonte à quelques temps déjà, le vaisseau de poursuite avait de nombreux avantages. D'une part sa propulsion avait été grandement amélioré, lui conférant une vitesse standard largement supérieur au cargo.
D'autre part boucliers et coques avaient été améliorés eux aussi, passant à des standards pratiquement militaires.

Ainsi, tandis que Gwindor assénait coups sur coups au cargo, avec rien de mieux que des blasters lasers certes, le pilote avait une plus grande maniabilité, vitesse pour esquiver les répliques adverses. Et lorsque cela ne s'avérait pas possible, le bouclier déflecteur de classe militaire absorbait sans peine les impact.

Agrippés aux commandes de tirs, Gwindor juraient en silence. Il ne lui encochait pas suffisamment de dommage, à ce rythme ils allaient s'échapper tout de même. Si seulement il avait eu au moins un canon laser, un coup au but sur sa propulsion aurait stoppé net le cargo, hyperdrive intact ou non.

L'écart entre les deux appareils devenaient minime, Gwindor ne manquant presque plus sa cible tant elle était volumineuse dans son réticule de visé.

Le message envoyé par sa cible ne fut pas capté, ni même suspecté. Il aurait fallut disposer d'équipements bien différents pour réussir cela.
Puis soudain, le vaisseau adverse passa la barre de l'hyperhespace, disparaissant de l'horizon.


"-Shit!"

L'exclamation venait du Ranger, déçu, tandis que Gwindor relâchait la commande de tir.

"-A-t-on un moyen de déterminer où ils allaient?
-Où surement pas. En revanche on peux définir leur vecteur de fuite le plus probable. Attendez un instant..."


Tandis qu'il faisait faire demi tour au vaisseau et ré-enclenchait ses systèmes furtifs, le Ranger tapa une ligne de commande.
Gwindor dut patienter quelques longues secondes que l'ordinateur de bord ne calcul, puis la carte stellaire surgie entre les deux personnage, affichant une ligne rouge brillante partant de Dantooine et allant en droite ligne en direction du Secteur Corporatiste. Certes de nombreuses autres destinations étaient possibles, toute en territoire impérial, mais une attira l'attention de Gwindor.
Korriban.

Si la chose ce vérifiait, si des Siths ce rendaient régulièrement sur Korriban, alors le Nouvel Ordre Jedi avait un sérieux problème...


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