L'Astre Tyran

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Dantooine est restée éloignée de la modernité, son histoire n'en est pas moins riche. Heureusement, les colons ont conservé jusqu'ici leur mode de vie calme et agricole. Certains racontent que se trouve ici une ancienne base de la Rébellion, abandonnée depuis la fin de la guerre.
Gouvernement : Empire
#33346

Acte I : C'est parti ...
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L’argent, encore et toujours l’argent. Le problème principal, c’était bien le financement. Les récoltes ne poussent pas en un mois, loin de là. En revanche, à la fin de cette trentaine de jours, ce sont les employés qui attendent leur solde. Comment palier à ce problème ?

Profitant du soleil allongée dans l’herbe du jardin, la jedi noir faisait ainsi surchauffer son cerveau. Pour ce qui était des cultures, la célèbre céréale de Dantooïne avait une renommée interplanétaire et se lancer dans ce commerce était une valeur sûre. Le soucis premier, c’était le temps de pousse ... Malgré cela, il était certain qu’un jour ou l’autre, elle en viendrait à cultiver cette ressource, peut être même sous des déclinaisons variées. L’ex jedi eue des étoiles dans les yeux en imaginant le Whisky Malora de Dantooïne.
Revenant à sa réflexion initiale, Alison se souvint que les pommes poussaient bien sur cette planète. Mais remplir un champ d’arbres matures avait un certains coût, bien trop élevé pour être envisageable. A moins que ...

Le vieux grincheux ! Il avait des champs de pommes qu’il n’entretenait plus du fait de sa retraite. Mais les arbres était toujours vivants ! Bien que non entretenus, ces derniers étaient garnis de fruits juteux, qui ne demandaient qu’à être ramassés. Confiante, Alison partit donc rendre visite à l’ancêtre.
Faisant chauffer le moteur du cargo, l’ex jedi fila à travers les plaines à bord de son engin. Il avait beau accuser un certain âge, il tournait comme une horloge. Une acquisition de premier choix. Premier ... C’était le mot exact.

Avec un engin, le trajet passa bien plus vite qu’à pied, ainsi en l’espace de dix petites minutes, Alison arriva aux abords de la demeure du papi.
Atterrissant dans un vrombissement sonore important, ce qui ne fut pas sans attirer l’attention du-dit papi, la jeune femme coupa le moteur et descendit donc du transport.
L’ancêtre la regardait d’un air disant «Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre ici ?».

«-Bonjour à vous ! Elle gratifia se salut d’un joli sourire. Belle journée.

-S’lut, ouaip un joli soleil pour sûr, qu’est-ci t’amène ?

-Les affaires grand père !»

Une lueur malicieuse d’avidité transparut aussitôt dans les yeux du vieil homme.

«-Entre donc gamine, si c’est pour causer sérieux, ‘tant s’mettre à l’aise !»

Aussitôt courtois, l’ancêtre se fendit en sourire mielleux et invita la jeune femme à la suivre dans sa demeure. Il lui tira même une chaise afin qu’elle puisse s’asseoir confortablement et ramena une bouteille d’alcool. Il la déboucha aussitôt et sans prendre la peine de demander à son invitée si elle en désirait, la servit comme il faut. Faisant de même avec son propre verre, il s’installa en suivant et relança la conversation.

«-Alors Gamine, j’suis tout ouïe !

-Pour commencer, Alison prit une gorgée, voilà. Maintenant, commençons par les politesses, je ne sais pas comment vous vous appelez.

-En ‘ffet, les gars d’Cole city, y m’nomment le Vieil Arty. Et toi gamine, qui es tu donc ?

-Alison Malora.

-Malora ? ... Comme feu Andrew et sa femme.

-Pour tout vous dire, elle prit son verre à deux main, donnant l’impression de se perdre dans son contenu pendant l’espace de deux seconde, elle reprit, je suis leur fille.

-Bah mon salaud ... si j’tais pas assis, j’rais sûrement l’fondement collé au parquet. Parait qu’tavais disparue non ?

-Effectivement, le ... celui qui m’enleva avait besoin d’une apprentie... docile pour l’assister dans ses entreprises. C’était un chasseur de primes, voilà d’où je tient mes connaissances en la matière.

-Bah mon con ..., il prit une gorgée, ct’e canaille de vie, l’est pas toujours des p’lus tendre ...

-En effet ..., elle reprit une gorgée, revenons à nos affaires. J’ai vu le champ de pommes l’autre jour, il est bien à vous ?

-Pour sûr. C’ten friche depuis pas mal de temps, j’ai pas trouvé d’ach’teur encore. Ses yeux s’illuminèrent, t’es intéressée gamine ?

-Malheureusement, dans l’immédiat je ne dispose pas des finances adéquats, le regard d’Arty en perdit de sa superbe, mais j’ai autre chose à vous proposer. Je vous le loue pendant quelques temps, histoire de me lancer. Quand ce sera fait, j’aurai les crédits pour racheter votre exploitation. Vous n’avez rien à perdre, je vous paie un loyer à la fin du mois, et d’ici quelques autres, vous aurez des crédits à ne plus savoir qu’en faire à défaut de terres non travaillées. Elle termina son verre d’une gorgée, alors Arty ? On fait affaire ?»

-Ma foi, ce sr’a plus rentable pour moi, il finit également son verre, mais dis moi, t’va pas r’masser tout ça seule ma p’tite ?»

Bien sûr que non, et elle savait déjà comment trouver une main d’oeuvre des plus compétitives. Du genre qui ne réclame pas de salaires ...


Objectif du post : Définir des plantations : Accompli :saberg:
Modifié en dernier par Alison Malora le ven. 27 juil. 2018 08:28, modifié 1 fois.
#33351
Acte II-1 : Préparatifs ...
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Une des étapes était réglée. Trouver de la main d’oeuvre était logiquement la suivante. Pour celui ou celle qui dispose des moyens suffisants, ce serai un jeu d’enfant. Sur des planètes comme Dantooïne, il suffisait de lâcher quelques crédits dans la ville la plus proche pour voir débouler une horde d’ouvriers dans l’heure. Mais pour une nouvelle arriviste comme Alison, la tâche était ardue. Faute de moyens financiers, elle usa d’un autre atout en sa possession : la ruse ...

Elle se souvint, non sans regrets, enfant, quand venue l’heure de se coucher, les histoires que sa mère Lana lui racontait pour l’endormir. Parmi son répertoire, y figurait un thème en particulier qui pourrait s’avérer fort utile. Celui qui narre la vie d’un peuple nomade, très arriéré vivant sur Dantooïne même : les Dantaris.
C’était des humanoïdes, proche humain qui se distinguait par une musculature et une pilosité plus prononcée. De nature curieuse et simple, les dantaris ne sont pas farouches, bien au contraire. Leur seul soucis est de faire vivre leur tribu, par le biais de la chasse ou de la récolte.
Jamais dans ces histoires, Alison n’entendit sa mère parler de tribus attaquant les villageois, ou volant les champs. Et jamais de toute sa vie, elle n’entendit ces faits se faire invalider.
En somme, elle disposait sous la main, d’une masse ouvrière physiquement qualifié, et intellectuellement docile. Il demeurait cependant un problème, et de taille : les dantaris sont très rares.
De ses six ans d’enfance sur la planète, Alison n’en vit jamais, et quand poussée par la curiosité, elle questionnait sa mère sur le sujet, cette dernière lui affirma n’en avoir aperçue qu’une fois ou deux durant toute sa vie. Ils vivraient possiblement aux abords des océans ou point d’eau, ne s’aventurant dans les terres même que très rarement. Mais rien de plus concret pour commencer les recherches ...

Qu’importe, tout le savoir était réuni, et le cargo pouvait avaler des distances en un temps records. Le seul facteur à ne pas oublier, c’était le temps, car à la fin du mois venu, la jedi noir devrait assumer financièrement le bail des terres qu’elle loua au vieil Arty. Question crédits, cette avare n’était pas très malléable. Mais si elle obtenait une main d’oeuvre gratuite, cela ne deviendrait plus qu’un détail à l’avenir ...

Ne sachant pas exactement combien de temps son voyage allait bien pouvoir durer, la jedi noir passa à Cole city pour y prendre quelques provisions. Il y avait une supérette à l’époque, tenue par un duro. Ce bâtiment était un des rares à s’être développé dans la ville, car fort de son succès, la supérette avait considérablement augmentée sa surface de vente. C’était le fils de l’ancien propriétaire, Denshis, qui amorça cette extension. Sur une planète aussi délaissée, la plus part des commerces revenaient à la génération suivante de toute façon. Pour beaucoup de jeune, ce serait une entrave, et il n’y mettrait pas d’envie. Pour d’autre comme Denshis, cela représentait une aubaine et il ne tarda pas à faire preuve de ses talents de commerçant et de son ambition. Alison aussi espérait se développer aussi rapidement.
Mais pour l’heure, il fallait à nouveau passer par la case ‘paiement’.

Ayant donc achetée diverses rations, conserves, fruits et bières, elle regagna son transport. Elle avait également prit soin de prendre des vêtements de rechange et le blaster précédemment subtilisé aux pillards. Ce genre de préparatifs lui rappela le temps, où elle et Darth Morg, partaient en expéditions. Mais aujourd’hui elle était seule, seule physiquement mais accompagnée dans ses pensées ...

La jeune femme regagna son transport, faisant vrombir le moteur, actionnant tout ce qui était nécéssaire, elle s’envola en dehors de Cole city.
Destination : partout où il y avait de l’eau.



Objectif : Trouver de la main d'oeuvre : en cours :saberb:
#33356
Acte II-2 Déesse venue du ciel ...
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Cela faisait maintenant plus d’un jour que la jedi noire fendait les cieux de sa planète natale. Les rations descendaient plus vite qu’escompté, la faute à une gourmandise et un appétit insatiable. Quand aux bières ... ce n’était déjà plus qu‘un agréable et lointain souvenir.

«Un jour quand même ... faudrait que je me force à ... moins me nourrir.»

Quelle désagréable pensée ! Chassant aussi vite que possible ces idées noires de sont esprit, la jedi tout aussi noire se focalisa sur le paysage en contrebas.
La vue était toujours la même, plaines, forêts, étendues d’eaux, le tout agrémenté de quelques massifs rocheux. Dantooïne n’était pas désagréable, loin de là mais, tout cela devenait monotone à force. Pourtant, de si belles étendues encore vierges, c’était une invitation à l’expansion. Pour passer le temps, Alison imagina ces étendues vides, remplies de bâtiments portant son nom, le tout fourmillant d’ouvriers totalement dévoués à sa cause.
Ces nouvelles pensées apportèrent un peu de joie à son esprit affamé. Et elle s’étira dans un bâillement sonore. Il fallait qu’elle bouge un peu. Cherchant donc un coin tranquille où elle pourrait poser son vaisseau puis se dégourdir les jambes, la jeune femme repéra une petite crique verdoyante presque à l’orée d’un océan de la planète. Suffisamment grande pour accueillir le cargo, elle y amorça donc l’atterrissage. Baissant la rampe d’accès, la jedi noire se jeta aussitôt dans le sable.

La proximité de l’eau lui avait toujours était bénéfique. Autant pour le moral que pour la méditation. Dans son enfance, ses parents ne quittant jamais les champs et encore moins la planète, ne s’accordaient que quelques après midi au bord de l’océan en guise de vacances.
Les bons souvenirs affluèrent aussitôt dans son esprit alors qu’elle se perdait dans l’horizon bleu. Le tout porté par le bruit des vagues caressant le rivage, les paupières se furent soudainement très lourde ...
Pourtant, non loin de là, des formes de vies approchaient, alertées par l’arrivée du cargo.

Alors qu’elle rêvait, la jeune femme eut la désagréable impression d’être touchée avec le bout d’un bâton. Faisant des vas et viens avec un bras, comme si elle chassait un insecte gênant, Alison ne porta pas plus d’attention à ce fait. Les piques se furent plus insistantes, plus dérangeantes.
Émergeant difficilement de son profond sommeil et de mauvaise humeur, l’ex jedi râla.

«-Par tout les diables, on ne peut plus se repo ...»

Ayant repris pleinement ses esprits, la jeune femme fut surprise de voir que trois formes humanoïdes la dévisageait d’un air perplexe. Se relevant d’un bond, affolée mais pas encore réveillée, elle trébucha et se ramassa la tête la première dans le sable. Tout aussi surpris, les trois individus émirent des cris de stupeur et se cachèrent derrière le rocher le plus proche, ne relevant la tête que pour voir ce que faisait la dame étrange, venue dans son oiseau de fer.
Cette dernière, se relevant avec grande peine, jura comme jamais tout en chassant le sable qui avait élu domicile dans ses yeux et sa bouche.
Retrouvant son calme, Alison examina donc ces gêneurs.
Bien, au vu de leur réaction, il était clair qu’ils n’avaient pas l’étoffes de prédateurs et qu’ils ne cherchaient pas à nuire à l’ex jedi. D’ailleurs, ces derniers étaient toujours bien à l’abri derrière caillou. Étrange ...

«-Vous ! Qui que vous soyez, sortez de là, sous peine de le regretter !»

Pour toute réponse elle obtint des cris étranges, comme un dialecte mais plus ... primitifs. Ce pourrait-ce que ces gens soient les dantaris ?
Alison s’avança, les mains en évidence, pour montrer que ces observateurs ne risquaient rien. Elle s’agenouilla à quelques mètres de leur abri. Souriante, et d’une voix plus rassurante, bien loin de son ancienne demande, elle ajouta :

«-Pardonnez moi, approchez donc, je ne vous ferai pas de mal.»

Elle entendit les mêmes cris que tout à l’heure, du moins elle le pensa. Seulement, les intonations étaient moins affolées. Après une petite minute de profonde réflexion entre les trois inconnus, l’un d’eux émergea, timidement de derrière le rocher.
C’était en tout point une humaine. Seulement, sa musculature et sa taille était bien plus prononcée, de même que sa pilosité. Sa peau était légèrement foncée, comme abîmée par le soleil et sa chevelure était d’une longueur extrême, cheveux qu’elle avait décidée d’attacher via diverses nattes réparties anarchiquement sur le sommet de son crâne. Pour tout vêtement, elle portait des peaux de bêtes sur le torse, imitant une robe courte. Et en guise de coquetterie, de nombreux colliers reliant entre eux des petits os ou dents d’animaux. Quand cette supposée dantari avança, Alison ne put s’empêcher de se sentir petite. Enfin plus que d’habitude ...
Ces personnes étaient légèrement plus grandes qu’une partie des humanoïdes de cette galaxie, et ils faisaient bien trois têtes de plus que la jedi noire.

En guise d’invitation, cette dernière étendit lentement, son bras droit vers l’avant, faisait signe à l’individu d’approcher. Méfiante, la primitive s’avança à pas de loup, sous le regard de ses collègues restés en arrière. Elle se stoppa net à quelques centimètres de distance d’Alison. Étendant son bras également, la créature chercha à toucher celui qui lui était tendu.
Le contact eut lieu.
Alison ne broncha pas, au contraire de la dantari qui recula, plus par réflexe qu’autre chose. Constatant la non réaction d’Alison, la curieuse se rapprocha un peu plus moins méfiante.

Elle huma la main de l’ex jedi, fit de même avec tout le bras, le touchant de tout les sens possible, sous les yeux attentifs de ses camarades qui émergèrent de leur cachette.
La dantari finit par arriver à l’épaule d’Alison, elle toucha son menton, non sans craintes puis, monta vers ses cheveux. La sensation eue l’air de lui plaire, car elle ne s’arrêtait pas de frotter en tout sens.

«Temps pis pour la coiffure ...»

Alison décida donc, d’interagir également avec son hôte. Levant lentement ses mains, de sorte à ce que ses mouvements ne prennent pas au dépourvu la native de Dantooïne, elle lui prit celle de libre, l’entourant des deux siennes. Pour rendre le contact plus agréable, elle caressa lentement cette main rugueuse, qui avait certainement travaillée divers outils et ce à maintes reprises. Au fond d’elle même, elle pensa à la chaleur et en diffusa de moindre intensité sur la main de la dantari, qui fut adoucie par ce petit massage chauffant.

«-Tu vois je ne suis pas méchante.»

Son visage devenant sérieux, la dantari débita une longue tirade sans s’interrompre, comme si Alison pouvait la comprendre. Cette dernière se contenta de faire des yeux ronds et d’attendre que la première ne finisse. Un son que l’ex jedi identifia comme ‘marheva’ ‘maherga’ ou bien ‘morheva’ revint à plusieurs reprise, à chaque fois que se son était émit, l’indigène se pointa elle même du doigt. Essayant de répondre, Alison toucha du doigt la dantari et annonça pas trop certaine:

«-Morheva ?»

D’un ai renfrogné, cette dernière agita son doigt dans tout les sens, et se redésigna à nouveau.

«-Malheva.

-Marheva ?

-MALHEVA !

-Malheva ?»

Au vu des cris de joies et des sourires que la donc nommée Malheva émit, l’ex jedi avait trouvé. Puis à son tour l’indigène posa un doigt sur celle qui lui faisait face.

«-Alison.

-Al ... hyssonne ?

-Non Alison.

-Nonalison ?

-Alison.

-Ali... son, Alison ?»

Voilà, comme pour imiter Malheva, et à défaut de savoir dire oui, la jedi noire hocha la tête avec de grands sourires idiots.
Les présentations faites, la dantari sembla plus détendue. Quand à ses deux amis, ils s’étaient assis non loin sur le sable, ne perdant pas une miette des évènements.
Il fallait maintenant trouver une idée pour renforcer cette confiance, Alison voulait trouver la tribu au grand complet, seuls, trois employés ne mèneraient pas large dans un champ entier.
L’ex jedi, sous le regard attentif de la dantari, se leva et se dirigea dans le cargo, elle devait trouver un cadeau pour Malheva. Malheureusement, elle n’avait pas envisagée ce cas de figure avant d’embarquer. Et les seuls objets dont elle disposait, c’était ses réserves alimentaires et ses tenues de rechange. Aussi indispensable l’un que l’autre, la jedi noire du choisir ce qui lui serait le moins désagréable à donner.
Elle descendit avec un long pardessus noir de bure.

Intriguée par ce que la dame étrange tenait dans ses mains, Malheva se releva. Alison en profita pour lui donner son présent, en la pointant du doigt, le tout à grand renfort de sourires.
Aussitôt, des étoiles brillèrent dans les yeux de la primitive.
Pour lui expliquer comment enfiler ce vêtement, qui changeait radicalement de conception que les peaux de bêtes, la jedi noire ôta son pardessus et le l’enfila de nouveau en prenant le temps, ce afin que Malheva capte bien les gestes.
Confiante, cette dernière enfila tour à tour, une manche, puis l’autre. Le seul hic, venait de la différence de taille et de musculature entre les deux femmes. Les avants-bras de Malheva ne dépassait pas le pli du coude. Ayant eut la brillante idée de mettre les deux bras à la fois cette dernière se retrouva coincée, les deux bras en l’air, en gesticulant dans tout les sens.
C’est presque amusée que l’ex-jedi lui donna un coup de main.

«-Doucement ma grande, attends on va t’enlever ça. Tiens regarde, elle déchira les manches, réessaie maintenant.»

La nouvelle tentative s’avéra fructueuse, en effet, débarrassé de ses manche, le pardessus s’enfila plus aisément. Heureuse comme pas permis, Malheva fit des tours sur elle même, comme pour inspecter son allure, et elle posa devant ses deux compères, qui étaient restés jusqu’alors silencieux et particulièrement attentif. Pour toute réaction les deux spectateurs applaudirent et se levèrent.
Quand à la dantari, elle de mit aussitôt à dessiner pleins de choses sur le sable. Des formes primitives, qui semblaient désigner des personnes. Lorsqu’elle eut finie, Alison jeta un coup d’oeil plus approfondie.

Il y avait plusieurs dessins à vrai dire. Le premier montrait des personnages, dessinés en bâton qui cueillaient des fruits. Le deuxième montrait le cargo, un carré avec des ailes, qui descendit du ciel. Le troisième un nouveau personnage, descendait du cargo. Tout autour il y avait des traits, comme si ce dernier était illuminé. La séquence d’après montra les trois premiers personnages échanger avec le dernier arrivant. L’avant dernière illustrait Malheva, portant un manteau, ses deux amis et Alison. Sur chaque visage était grossièrement posé un sourire qui dépassait des cercles destinés aux têtes. La dernière image, c’était Alison, toujours avec ses traits rayonnants, au centre d’un cercle de personnes. La tribu.

Il était clair que Malheva souhaitait amener l’étrange dame rayonnante voir les siens. Au vu des dessins, c’est comme si elle lui prêtait un caractère divin. Chose qui ne fut pas pour déplaire à la jedi noire. Loin de là, non. Le seul détail qui la gêna un peu, c’est la façon dont la dantari l’illustra. Elle n’avait pas eu droit aux bâtons pour le corps, mais à la place une boule ... Une boule toute petite garnie avec deux jambes et bras minuscules, et un sourire idiot ...




Pouvoir utilisé : chaleur.
Objectif : Trouver de la main d’oeuvre : en cours :saberb:
#33364
Acte II-3 Contrat d'obéissance ...
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Le sol était dur, bien loin du confort de son lit. Mais au moins le repas qu’on lui servit fut appétissant, à défaut de reconnaissable.
Voilà maintenant deux jours que l’ex jedi avait rejoins la tribu des dantaris. Malheva l’avait présentée comme étant une divinité venue du ciel, du moins c’est ce qu’en avait déduit Alison à travers les dessins que grava la primitive sur la roche.
Peu confiant au début, le reste des indigènes se montrèrent fort curieux et agréables à la fin du discours de leur camarade. La jedi noire fut traitée comme une reine : nourriture, cadeaux, attention, ... elle ne manqua de rien. Ce qui ne fut pas pour la déplaire, loin de la.

Être au centre de l’attention, telle une déesse, avec des servants prêt à tout pour son bonheur, sans manquer de rien, c’était un rêve. Un rêve bien réel qui plus est !
Mais Alison ne devait pas sombrer dans la facilité, son but dans cette tribu n’était pas de couler des jours paisibles, mais bien de les asservir afin qu’ils soient sa main d’oeuvre.
Au moins, cela ne se ferait pas dans la violence étant donné le culte que lui vouèrent les dantaris.
Mais le paroxysme de cette dévotion survint pendant le premier repas qu’elle passa en leur compagnie. Histoire de marquer les esprits, et de montrer l’étendu de ses ‘pouvoirs’ la jeune femme usa de la Force pour faire voler les denrées. Forçant la nourriture à une danse endiablé en lévitation totale, sous les yeux des primitifs abasourdis, l’ex-jedi fit même l’exploit d’élever le foyer central, ainsi que le feu qu’il alimentait à quelques centimètres du sol.
Un spectacle qui ne laissa pas la vingtaine de dantaris composant la tribu indifférents.

En revanche, bien que la communication se révéla possible à travers dessins et gestes, impossible de comprendre un broc de ce qu’ils pouvaient bien piailler. Qu’importe, cela permit d’améliorer les talents d’artiste de la jeune femme, et avec un claquement de doigt elle obtenait ce qu’elle désirait.

Alors qu’elle partageait le repas du soir avec ses nouveaux amis, le chef, qu’elle identifia en tant que tel au vu de l’énorme crâne de chien Kath qu’il utilisait en tant que couvre chef, lui dessina quelque chose. Observant d’un oeil attentif l’énergumène réaliser son oeuvre, la jedi noire compris sans difficulté où il voulait en venir.
Le chef avait dessiné une lune, un feu, et pleins de gens mangeant autour. Soit le moment présent.
Il dessina également un soleil, et d’autres personnages armés de haches, lances, et flèches : les chasseurs de sa tribus. Mais il dessina aussi Alison, reconnaissable à sa forme arrondie et les traits de lumières, elle aussi armée. Ce groupe partait à la rencontre d’un groupe de kinraths.
Apparemment, le chef voulait l’inviter à une chasse, pensant que la présence de cette divinité leur assureraient protection et réussite.
C’était une opportunité à ne pas manquer, Alison confirmerait ainsi son rôle de protectrice de la tribu.
Quand elle dessina en guise de réponse, sa propre personne, marchant sur le cadavre d’un kinrath et sauvant par l’occasion les dantaris, la tribu ne cacha pas sa joie. Mangeant, chantant, dansant, plusieurs téméraires se permirent même d’enlacer la divinité. Leur odeurs ... viriles fut un choc qu’elle se força de ne pas laisser transparaître sur son visage.
Quand les effusions de joies se furent enfin finis, tout le clan s’en retourna sous les tentes se reposer, le lendemain matin, une sacrée chasse les attendaient ...
Après ce qu’il sembla être une courte nuit, du moins pour la jedi noire, les dantaris la réveillèrent. Chassant les importuns de sa main, elle se tourna afin de pouvoir se rendormir. Les primitifs insistèrent, allant même jusqu’à la tirer hors du lit. Où était passé leur respect pour la réveiller avec tant d’acharnement ?
Baîllant à s’en décrocher la mâchoire, Alison aurait très bien pu engloutir un cannok entier en guise de déjeuner. Malheureusement, les indigènes n’avaient pas planifiés l’option collation sur le programme, les chasseurs étaient armés, prêt à partir. Dépité, l’ex-jedi se résigna à les suivre quand le chef, l’arrêta, lui tendant une tenue.
Une cape en peau de chien kath, finement ornée de grigris tribaux, la tête de la bête en guise de capuche. Et une peau plus petite, sûrement d’un juvénile, pour cacher le corps. C’était un présent ... chouette. Et au vu de l’instance du chef, il fallait que la jeune femme la porte pour la chasse. Retournant se changer dans la tente, elle en ressortit quelques minutes plus tard, affublée du magnifique costume. Lui donnant un look tout aussi sauvage que ses nouveaux amis. Bien, peut être pourrait-ils enfin partir maintenant, elle emboîta le pas aux chasseurs quand le chef se retourna à nouveau, visiblement mécontent. Il désigna les chaussures que Alison avait gardée ...

D’après son défunt maître, Darth Morg, la douleur était un formidable carburant pour avancer. Pourtant chaque caillou qui passait sous ses pieds nus lui donnaient plus envie de s’arrêter que de continuer. Quelle idée stupide de partir vaincre les kinraths sans bottes ! Maudis sauvages arriérés !
En parlant de sauvages, le groupe comptait cinq chasseurs et chasseuses, sans compter le chef et leur nouvelle déesse. Un total de sept guerrier pour affronter des kinraths. Cela ne devrait pas se révéler être un challenge si difficile. Le plus important était de ne pas se faire mordre, sous crainte de voir le poison naturel de ses créatures se répandre dans l’organisme.
Auparavant, chasser des kinraths revenaient à arpenter des grottes sombres et humides, mais depuis nombre de décennies, certains plus courageux émigrèrent vers la surface, devenant de réels problèmes pour les colons, et les datanris visiblement.

Mais après quelques nouvelles minutes de marche, le groupe des prédateurs fut en vue. Prédateurs qui allaient devenir des proies sans aucun doute. Le chef hurla, les chasseurs mirent leur armes en positions, attendant le signal avant de charger. Alison dégaina son sabrelaser, chose qui ne passa pas inaperçu parmi les primitifs, et qui confirmait son statut divin sans aucun doute. Un téméraire essaya même de toucher la lame violette, chose que l’ex jedi lui défendit de faire, en coupant une partie de l’extrémité de sa lance pour lui montrer la dangerosité de la chose. Toute envie curieuse s’envola aussitôt dans le regard du dantari.
A la vue des envahisseurs, le groupe de kinraths se mit en position d’attaque. Huit individus, impossible de déterminer si ils étaient jeunes ou non, la plus part des kinraths sont presque à taille adulte à la naissance.

Le chef chargea, suivit de ses chasseurs. Alison fit de même mais en jurant ... elle venait de marcher sur un caillou particulièrement pointu.
Les dantaris, bien que pacifiques de premiers abords, se révélèrent être de formidable adversaires contre les kinraths.
D’ailleurs une de ces bestioles s’attaqua à la jedi noire, accompagnée d’une de ses homologues. Encerclant leur adversaire, les deux monstres chargèrent, réagissant sur l’instinct, l’ex jedi envoya une légère poussée de Force sur le premier assaillant qui recula de quelques mètres, suffisamment pour laisser le temps de s’occuper du deuxième kinrath. Esquivant un coup des longs appendices pointus caractéristique des kinraths, Alison chercha à étrangler sa cible. Mais la pluie d’attaque ne lui laissa pas l’opportunité de terminer son geste. Furieuse, la jedi noire laissa sa colère prendre le dessus et en réponse de l’attaque qui suivit, trancha net le membre pointu. Poussant un cris de douleur immédiat, la créature stoppa son attaque, et c’est sans surprise qu’un deuxième coup de sabrelaser mit fin à sa souffrance.
Profitant de cela, le kinrath toujours en vie chargea de plus belle. Se retournant d’un geste fluide et élégant, Alison évita l’attaque, tout en gratifiant le dos de la créature d’une entaille profonde. Ne lui laissant pas le temps de reprendre ses esprits, l’ex jedi usa enfin de son étranglement de Force. La créature se hissa quelques secondes au dessus du sol, avant de rendre l’âme. Énervée, Alison envoya le corps sans vie voler au loin, et reporta son attention sur les ennemis toujours en vie. Aucun pour tout dire, les dantaris avait fait leur travail comme il faut. Et un seul chasseur avait succombé aux blessures du poison.
Les survivants s’agenouillèrent autour de leur déesse et chantèrent.

Plus tard dans la journée ...
Alison avait troquée, non sans joie, ses habits de chasse contre sa bure traditionnelle. Quand aux indigènes, à peine rentrés, ils avaient dessinés une multitude de fresques représentants leur héroïne en action.
Assez joué, elle n’était pas ici pour devenir une sauvage. Bien que les dantaris soient agréables, elle devait les mener à son domaine afin qu’ils travaillent pour elle.
Quand le repas du midi fut enfin venu, au grand bonheur de l’ex jedi, cette dernière prit l’initiative de dessiner (non sans avoir avaler son repas, et une ration de plus).

Le premier dessin la montrait elle, désignant son cargo, souriante. Les dantaris montaient dans la soute, tout aussi heureux.
Le deuxième montra une nouvelle terre, son domaine, elle y dessina sa maison. Non loin, les tentes des dantaris, et ces derniers toujours heureux.
Le troisième un champ d’arbres, les pommiers. Les dantaris ramassaient les pommes, souriants. En reconnaissance, leur déesse leur offrait protection contre les animaux, et nourritures.
Le quatrième, montrait les dantaris, dormant à côté des champs, ne travaillant pas. Alison se dessina, un sourire à l’envers, envoyant des éclairs sur les indigènes.

Les faits étaient clairs, et même les sauvages les comprirent. Ils auraient une terre fixe, de la nourritures et une protection, si en échange ils travaillaient. Mais si ils refusaient, la mort et la destruction leur tomberait dessus.
Ce dernier fait n’enchantait pas Alison, bien que simple, elle appréciait ses êtres paisibles. Et elle ne voulait pas leur causer du mal. Mais elle savait, au vu de l’admiration qu’ils lui portaient, que jamais ils ne la contrarierait. C’était seulement pour leur rappeler qui commander maintenant ...

Deux jours plus tard ...

Le vieil Arty crut bien qu’il avait abusé de son alcool ce jour là. Une vingtaine de dantaris, ces êtres rares et sauvages, que beaucoup ne virent jamais, travaillaient dans ses anciens champs de pommes. Et même plutôt bien d’ailleurs. Adepte de la cueillette et fort d’un physique impressionnant, les dantaris se révélèrent être une main d’oeuvre particulièrement adaptée et rentable.
Se demandant toujours si il cuvait ou non, une voix l’interpella.

«-Hey Arty ?»

Cherchant du regard qui lui parlait, il ne fut pas surpris de tomber sur la jeune Malora. Celle ci était allongée à l’ombre d’un arbre, jonglant avec un fruit. Elle releva son buste, et d’un sourire malicieux ajouta :

«-Une pomme ?»



Pouvoirs utilisés : Télékinésie, Poussée, Etranglement.
Objectif : Trouver de la main d’oeuvre : Accompli :saberg:
#33385
Acte III-1 : Les premiers crédits ...
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Cela faisait quelque jours maintenant que les dantaris vivaient sur le domaine. Ils avaient l’air de se plaire ici. N’ayant plus besoin de cueillir de la nourriture, du fait de l’affluence de pommes, il ne leur restait plus qu’à trouver de la viande. Alison, via divers dessins, leur interdit de chasser les chiens Kath ou tout autre prédateurs dangereux, à moins d’être menacé. Elle ne souhaitait pas perdre sa main d’oeuvre et elle avait une idée plus rentable. Les dantaris ne chassait que les Iriaz, paisibles herbivores de Dantooïne, dangereux seulement si acculés, et pourvus de cornes et peaux qui valent pas mal de crédits à la revente, sans compter les surplus de viandes.

Sont principal acheteur était le gérant du ‘Hutt Risolant’ et les habitants de Cole city. Aucun des producteurs restants dans le coin ne produisait des pommes depuis la retraite du vieil Arty et personne ne chassait les Iriaz. Il faudrait peut être songer à en faire l’élevage et ainsi disposer de ressources animales illimitées. Dans un futur proche, il faudrait aussi se pencher sur la réhabilitation des champs de céréales. Disposant de la main d’oeuvre suffisante, elle pouvait détacher une parti des dantaris officiant dans les vergers pour les concentrer sur le nettoyage des anciens champs.

Mais avant de s’étendre autant, il fallait trouver des acheteurs ailleurs que sur Dantooïne, la production future ne pourrait s’écouler qu’ici, même les pommes. Et pour s’agrandir, et engranger plus de crédits il fallait viser plus haut.
Peut être que Ragh, l’advosze tenant le ‘Hutt Risolant’ avait des contacts pour l’export.
La possibilité de mener une enquête à la cantina ravit au plus haut point la jedi noire, en route !


Objectif : Récolter des bénéfices : en cours :saberb:
#33393
Acte III-2 : Les affaires ...
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Cela faisait quelque temps maintenant que les gens reconnaissait la jeune fille des Malora. Sa renommé provenait autant de son nom que de son célèbre fait : domestiquer des dantaris.
Dans une petite ville comme Cole city, de tels faits ne passaient pas inaperçus. De quoi alimenter les ragots locaux.
Pour beaucoup, c’était un fait intéressent, cela apportait de l’animation et profitait au commerce de la ville. Mais certains producteurs voyaient ça d’un mauvais oeil, une nouvelle arriviste sur le marché n’est pas si grave en soit sur une planète comme Dantooïne. Mais si cette personne se révèle être un ambitieux, prêt à tout pour arriver à la richesse, ça risquerait de brusquer la relative tranquillité de Cole city.

Alison passa la porte du ‘Hutt Rissolant’, elle commençait à être une habituée des lieux. Le patron la salua aussitôt, affublé d’un grand sourire. Il faut avouer, que la jedi noire laissa une bonne partie de ses crédits ici depuis qu’elle en gagnait. Chacune de ses visites, c’était du pain béni pour Ragh, l’advosze tenant les lieux.

«-Bien le bonjour mon amie !

-Salut Ragh.

-Alors, qu’est ce qui t’amène ?

-A ton avis ? Elle tapota son ventre légèrement rondouillet. De quoi caler ça !

-Et à boire ?

-Et à boire !»

Ragh ricana, il posa la question plus pour la forme que pour avoir une réponse qu’il connaissait déjà de toute façon. En quelques visites, il s’était lié d’amitié avec la jeune femme native de Dantooïne elle aussi. Dans leur jeunesse, ils avaient joués ensemble après tout. Même si ils s’étaient perdus de vue pendant plus de vingt ans.
Et c’était sans compter la facilité pour Alison de s’acoquiner avec les gérants de cantina. Cette formation la en revanche, elle l’acquiera toute seule, en pure autodidacte.
Quelque minutes plus tard, le patron revint avec un plat sentant drôlement bon.

«-Wouah, j’en ai déjà l’eau à la bouche ! Qu’est ce ?

-Ma nouvelle spécialité, grâce à toi d’ailleurs.

-A moi ? Je suis une sacrée muse !

-On peut dire ça, c’est un steak d’Iriaz aux herbes, façon Ragh, accompagnée de dés de pommes sautés et ma touche personnelle magique. Régales toi, tu m’en diras des nouvelles !»

Sans attendre plus longtemps, l’ex-jedi se jeta sur son plat. Ce Ragh était un génie culinaire ! Jamais un steak d’Iriaz ne fut aussi bon en bouche dans les souvenirs d’Alison.
L’advosze se demanda si à la vitesse avec laquelle l’humaine avalait son repas, cette dernière arrivait encore à resentir le goût ?

«-Ohlala mon pt’it Ragh, c’est un délice !

-Content que ça te plaise ma jolie.»

Alison repoussa son assiette et vida son verre d’un trait. Légèrement ballonnée, elle entra dans le vif du sujet. Après tout elle était venue ici pour une raison précise.

«-Bon mon ami, je suis venue pour autre chose que la nourriture à la base.

-Autre chose peut te motiver ? Elle est pas mal celle la !

-Rho t’es bête ! Je pense pas qu’avec mon estomac voyons. Non, cette fois ci c’est ma matière grise à surchauffée même. Vois-tu, je dispose de pas mal de stocks de pommes dont j’ai grand mal à me séparer. Et j’aimerai m’agrandir. Développer mon activité et la varier. Mais pour ça il me faut de l’argent. Si je ne vends pas ma production, je rentre moins de sous.

-Jusque là c’est logique.

-Et il me semble que tu as un gros fournisseur pour la plus part de tes marchandises.

-Exact.

-Ne serait-il pas intéressé par un un partenariat commercial ? Je peux leur fournir pommes et viandes d’Iriaz. Et d’ici quelques temps, d’autres mets. J’aimerai relancer la céréale et peut être certains spiritueux. Je peux avoir un prix des plus compétitifs ! Et ils pourraient même visiter l’exploitation, voir le potentiel et investir dans mes terres. Ainsi je pourrai m’étendre tout en leur fournissant tout ce qu’ils veulent.

-Hmmm, un représentant de la compagnie passe bientôt pour son bilan mensuel, je lui en toucherai deux mots, ça pourrait peur être les intéresser. Et si quelqu’un d’ici s’enrichit un peu plus, ça sera bénéfique pour le commerce et le développement de Cole city.

-Merci mon ami, j’attend ta réponse !»

Le restant de la soirée, Alison passa la soirée à la cantina. S’amusant, discutant, dansant, elle renforça ses liens avec la population locale. SI tout se passait bien, d’ici quelque temps elle aurait un partenariat commercial des plus importants, et cela lui permettrait d’agrandir son exploitation.
Il ne restait plus qu’à attendre la visite du représentant ...


Objectif : Récolter des bénéfices : en cours :saberb:
Trouver des fonds : en cours :saberb:
#33558
Acte III-3 : Épreuve ...
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Cela faisait quelques jours maintenant que les représentants fournissant Ragh était passé sur l’exploitation d’Alison pour faire un état des lieux.
Dans l’état actuel, il ne souhaitait pas prendre le risque d’investir dans une exploitation qui démarrait tout juste. Mais, le potentiel des terres avoisinantes, l’expansion possible, l’esprit d’initiative d’Alison et le fait d’obtenir des ressources bons marchés les avaient poussés à considérer les choses différemment. Du coup, ils avaient passés un accord avec la jeune Malora : lors de leur prochaine visite, d’ici le mois suivant, si elle réussissait à domestiquer un troupeau d’Iriaz, réhabiliter les champs environnants du domaine et à fonder officiellement son groupe, ils seraient prêt à verser un premier fond d’investissement. Une tâche ardue, qui montrerait les talents d’Alison et leur prouverait ses compétences dans le domaine des affaires.

Il y avait donc beaucoup à faire et très peu de temps pour y arriver. Pour les champs, ce ne serait pas compliqué, il suffisait de transférer quelques dantaris pour tout défricher. Avec leur carrure, il n’y en aurait que pour quelques jours, moins d’une semaine facilement. Ensuite planter la céréale de Dantooine et entretenir.
Pour ce qui était des iriaz en revanche ...
Il fallait tout d’abord concevoir un enclos. Ce dernier devrait être suffisamment grand pour accueillir quelques dizaines d’individus qui se reproduiraient et supporter des extensions futures. Une tâche qui occuperait quelques journées de plus, longue mais pas difficile. Il faudrait également le protéger contre les meutes de chiens-kaths probablement attirés par un repas facile.
Mais le plus compliqué serait encore de capturer les iriaz.
Une fois de plus, les dantaris seraient la solution. C’était des cueilleurs mais aussi des chasseurs. Quelques dessins, un peu d’aide de la Force, des filets et il serait peut être possible de capturer les premiers individus de l’élevage.

La soirée venait de tomber, Alison, un peu éméchée car ayant passé la plus part de la journée au ‘Hutt Risolant’ rentra chez elle, faisant un crochet jusqu’au campement de ses employés pour leur expliquer les prochaines tâches.
Elle remarqua tout de suite le calme environnant, d’habitude les dantaris faisaient pas mal de bruit. Chants, musiques, des trucs de sauvages. Mais là rien, et quand elle aperçut le camp, la jedi-noire comprit qu’il y avait vraiment un soucis : les dantaris n’étaient plus là ...

Inspectant tout le campement pour en connaître la raison de leur absence, la jeune femme tomba sur des traces de pas plus lourdes et assez nombreuses. Humanoïdes, mais pas des dantaris. Aucune trace de sang, aucun réchappé. Et une grande colonnes de pas, mêlant ceux des natifs à ceux des envahisseurs partait vers l’ouest. Conclusion : quelqu’un avait kidnappé les dantaris.

Folle de rage, sans tenir compte de l’heure, Alison pista les traces, comptant bien remonter la trace jusqu’aux kidnappeurs. D’ici peu de temps, pour répondre de cet affront, certaines personnes auraient certainement à fuir sa colère ... et son sabre laser.

Nouvel objectif, Se venger : en cours :saberb:
Nouvel objectif, retrouver sa main d'oeuvre : en cours :saberb:
#33569
Acte III-4 : Arrêt des négociations ...
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Elle avait marché pendant de longues minutes. Elle était furieuse, ne sachant ce qu’étaient devenus ses dantaris. Certes ils représentaient tout simplement sa main d’oeuvre, mais n’ayant plus de famille, la jedi-noire s’en trouvait là où elle le pouvait. Et de toute façon, ils lui appartenaient à elle ! Celui qui avait osé réaliser l’affront de lui causer du tort à elle, Alison Malora, ne savait pas dans quoi il s’embarquait ...

La piste filait toujours plein ouest. A un certain moment, un individu avait visiblement tenté de s’échapper du groupe mais il fut rattrapé par deux autres. L’herbe couchée attesta qu’ils le plaquèrent au sol violemment. Après ça, plus aucun n’avait cherché à s’échapper sur la piste.
Enfin, la jedi-noire distingua au loin des lumières, elle arrivait sur une autre exploitation agricole en meilleur état que la sienne. Elle reconnut la structure principale, c’était ici q’habitais à l’époque Jissaak Denwert, un rodien pas très fréquentable. Le père d’Alison et Jissaak s’étaient souvent querellés concernant le travail. Pour tout dire, Jissaak s’était querellé avec la plus part des habitants de Cole-City. Alison se demanda si ce dernier résidais donc toujours ici, mais cette pratique de kidnapping ne laissait que peu de place à d’autres personnes.

Par peur d’être aperçue, et ne sachant si le domaine était gardé la jedi-noire enfila sa capuche et se déplaça à la faveur de l’obscurité, évitant toute source de lumière. Jissaak avait beau être une ordure, son exploitation se portait à merveille. Après tout, il n’hésitait pas à ruiner ses concurrents ou saboter leurs champs en cas de désaccord, et ce salopard s’en était toujours tiré à bon compte. Mais cette fois, il avait commis une erreur impardonnable, et il serait peu probable qu’il s’en sorte aisément !
Alison fut alertée par un bruit non loin, provenant d’un enclos. En approchant, elle remarqua que dans cet enclos, étaient rassemblés les dantaris qui dormaient à même le sol, et ils portaient des colliers d’esclaves, en plus de blessures légères, sûrement faites avec fouets ou matraques. Voir ses dantaris dans ce triste état ne fit qu’alimenter sa colère.
Mais elle n’eut pas le temps d’y penser plus, un garde approcha de l’enclos, sûrement le parcours de sa ronde de nuit. Aussitôt la jedi-noire bondit à couvert, laissant l’homme passer, qui ne remarqua rien. Ce dernier s’arrêta devant l’enclos, l’examina, et reprit sa route.
Alison eut tout le loisir d’analyser le garde. De simples vêtements, une arme de qualité médiocre : un simple ouvrier reconverti en milicien, sa démarche nonchalante le prouvait.
En plus d’être une ordure, Jissaak avait la réputation d’être très, voir trop, proche de ses sous. Ce n’était pas étonnant qu’il négligea l’équipement et la qualité de sa garde.

La jedi-noire se dirigea vers la résidence principale, il était l’heure de trouver Jissaak. Mais alors qu’elle approchait furtivement du domaine, Alison remarqua quelque chose d’étrange : il y avait un vaisseau, de type militaire mais non affilié. Un peu comme les mercenaires ou pirates. Par contre, les deux types qui le surveillaient, eux étaient à n’en pas douter des esclavagistes. Alison en avait suffisamment vu dans ses missions pour les différencier des pirates. Les pirates se donnaient des airs de grandeurs mais ils étaient lâches, et ils faisaient toujours en sorte de paraître bien équipé, trop même. Pour les esclavagistes, leurs équipement n’était pas clinquant, mais bien plus adapté. De plus, ils ne se donnaient pas d’air, eux ils étaient sûr de valoir mieux que tous. A user de la liberté des autres à leur guise, leur égo en avait souffert.
Et si il y avait des esclavagistes ici, il n’y avait plus de place pour le doute : Jissaak comptait vendre les dantaris à ces fumiers. Le fumier aussi tiens ! Tout devrait se dérouler ce soir, sinon, Alison pourrait faire une croix sur sa main d’oeuvre.

Il lui fallait un plan, rapide, efficace et qui n’exposerait pas son identité aux autres. Et ce plan germa vite ...
La jedi-noire retourna sur le parcours de ronde du premier garde. Là, elle l’attendit tapis dans l’ombre. Quand l’homme repassa devant elle, ce dernier fut étonné de sentir sa gorge se serrer et sa respiration partir, comme sa vie. Ramenant le cadavre dans l’obscurité, Alison se déshabilla et enfila la tenue du défunt. Réprimant un haut les coeurs de dégoûts, la jedi-noire constata que l’hygiène corporelle n’était pas non plus une qualité de cette milice du dimanche. Elle fit avec, prit l’arme du garde et retourna vers les deux esclavagistes.

Ne se cachant plus, Alison approcha des deux hommes et sans plus de cérémonie les abattit par surprise. Aussi rustique que soit l’arme, elle remplissait son rôle au moins. Les détonations ameutèrent les gardes et esclavagistes non loin. Avant que tous n’arrivent à la voir, Alison cria :

«-Les gars, les esclavagistes nous ont roulés, ils veulent juste la marchandise et partir sans payer, défendez vous !»

Elle tira sur les premiers esclavagistes en vue et se retira aussitôt à couvert, laissant les deux factions s’entre-tuer. Bien sûr les gardes ne faisaient pas le poids face à leurs adversaires et la jedi-noire refroidi plusieurs d’entre eux, afin de réduire les deux groupes à même échelle. Il ne fallait aucun survivant, et il serait ardu de tuer tout les esclavagistes seule.
Après quelques minutes d’échange de coup de feu. Il ne resta que deux gardes à l’extérieur, les esclavagistes eux étaient tous morts. L’un des deux gardes étaient salement amoché, l’autre indemne. Alison s’approcha d’eux. Celui qui se portait le mieux prit la parole.

«-Bordel ! Ces types ne rigole pas, ils ont bien abîmés Parkis. J’arrive pas à croire que nous soyons encore en vie. Il distingua mieux Alison à la lumière. Hey mais tu es la ...

-Plus belle ? Oui je sais.»

Elle acheva rapidement le premier garde, sous les yeux horrifiés de son camarade blessé. Et son tour vint aussi. Elle les abattit proprement et sans douleurs. Ces types là s’étaient juste retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment, et ils ne méritaient pas de souffrir à l’inverse des esclavagistes ... ou de Jissaak.

Le chemin libre, Alison entra dans la maison. Là elle entendit des coups de feu et un bruit sourd, comme un corps tombant au sol. Puis quelqu’un venir, traînant la jambe. La jedi-noire se mit à couvert pour tendre une embuscade. Un trandoshan descendit l’escalier de la pièce principale. Sa jambe saignait abondamment.

«-Maudit Rodien ... par surprise, traître ...»

Il tomba à la renverse, s’écrasant le crâne contre le sol dans sa chute. Alison inspecta le corps, à n’en pas douter, le trandoshan était le chef. Et visiblement Jissaak avait réussit à le blesser par surprise. Mais il était peu probable que le rodien soit encore en vie. Quoi qu’il en soit l’humaine comptait bien le vérifier. Elle monta l’escalier, suivit la coulée de sang et trouva le bureau, la porte entrouverte. Effectivement, Jissaak était mort. Alison en fut chagrinée, elle voulait infliger la sentence au rodien elle même. Voir la peur dans ses yeux, la souffrance dans ses cris. Il y avait un petit couteau non loin de lui, la lame brillait étrangement : du poison. Voilà comment le petit rodien avait réussi à tuer un esclavagiste confirmé. Mais pas assez tôt pour se sauver lui même.


Plus tard dans la nuit ...


La jedi-noire avait retrouvée ses vêtements, détruit l’arme qu’elle avait utilisée, libérée ses dantaris et effacée toute trace possible de son implication directe dans l’affaire.
Elle avait ensuite contactée le service de sécurité de police de Cole-City. Un inspecteur et deux policiers vinrent sur le domaine examiner l’affaire.
Alison fournit les explications en sa faveur, prétextant qu’elle avait cherchée à retrouver ses ‘amis’ dantaris et qu’elle tomba en plein milieu d’une fusillade. Elle avança la raison possible de désaccord entre les deux partis, de toute façon il n’y avait aucun survivant pour donner une autre version des faits. Et la dispositions des cadavres donnait du crédit à cette version. L’inspecteur n’était pas dupe, et il se doutait que le rôle de la jeune Malora ne s’était sûrement pas réduit à de l’observation. Mais par manque de preuve, et compte tenu de tout les éléments, sa version tenait debout. Et puis il voyait mal une seule personne tuer tout le monde. Et enfin, personne ne se soucierait de ne plus revoir Jissaak, surtout si il frayait avec de la canaille comme les esclavagistes.
Au fond, affaire classée ...


Nouvel objectif, se venger : échec :saberr:
Nouvel objectif, retrouver sa main d'oeuvre : accompli :saberg:

Pouvoir utilisé : Etranglement
#33588
Acte IV-1 Stratégie productive ...
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Cela faisait maintenant quelques jours que l’épisode Jissaak s’était clôturé. Et le temps imparti pour réaliser ses tâches commençait à ne plus être très fourni. Les dantaris ayant été trop abîmés, il fallut leur laisser quelques jours de repos au risque de les tuer à la tâche, mais ce luxe fut coûteux. Il fallait se rendre à l’évidence, elle seule et sa main d’oeuvre ne pourrait pas tout faire. Il lui fallait de nouveaux employés. Tout cela aurait un prix, mais si tout se passait bien, d’ici la fin du mois elle aurait largement les finances pour. Et de toute façon, les bénéfices des pommes sans contretemps financiers concernant les dantaris lui procurait à ce moment assez de moyen pour embaucher quelques ouvriers de plus. D’ailleurs avec l’arrêt des activités de Jissaak, de nombreux ouvriers qualifiés devaient se trouver sur le marché.
Les embaucher signifiait avant tout une chose : direction la cantina !


Un peu plus tard.


Effectivement, la cantina redoublait d’activité ce soir là. Lorsque Alison passa la porte, un grand sourire s’afficha sur le visage de Ragh, un sourire signifiant bienvenue et crédits en perspective. Le recrutement d’Alison commença donc par engager un savoureux repas et une bonne bière pour superviser le tout.

Ceci fait, il était nécessaire de réfléchir à comment utiliser les moyens financiers pour trouver la main d’oeuvre supplémentaire idéale et surtout la rentabiliser. La jedi-noire pouvait certes engager une masse salariale conséquente et les envoyer dans les champs. Mais monter de bonnes équipes avec des effectifs réduits et utilisés correctement, c’était des économies de faites.

Mais elle avait déjà pensé à tout. Elle monterait des équipes de deux dantaris géré par un ouvrier. Cinq équipes seraient gérés par un contremaître qualifié. Par rapport aux nombres de dantaris, ceux en âge de travailler et ceux affectés à la chasse, il faudrait monter dix équipes pour les champs. Donc dix employés, plus deux contremaîtres et un superviseur qui serait là pour veiller à tout et rendre compte à Alison. Au final, treize têtes à trouver.

La jedi-noire demanda donc à Ragh si il connaissait des ouvriers qualifiés prêt à reprendre le travail et n’ayant pas peur de côtoyer des dantaris. L’advosze lui parla d’un chagrien, Amos’Korn. Apparemment c’était l’ancien gérant des productions de Jissaak. C’était un type intègre, charismatique, fier et capable de maintenir les rangs des ouvriers d’une main de maître, personne sous ses ordres ne trouvait à redire ou n’osait le faire et il avait de l’expérience dans le milieu. Prendre contact avec lui, c’était également s’assurer qu’une partie de ses anciens collègues allait suivre, et il faudrait faire en sorte qu’il choisisse les bons.


Quelques jours plus tard ...


Quand Alison rencontra le chagrien, celui ci fut satisfait de cette opportunité. Il gardait un poste élevé et retrouvait du travail rapidement. Il choisit ses collègues les plus qualifiés pour remplir les effectifs nécessaires et passa au travail dès le lendemain.
Après une semaine de travail, les résultats étaient plus que satisfaisant. Alison fit un bilan avec son nouveau superviseur.

«-Alors Amos’, comment ça se déroule ?

-Et bien madame, pour tout dire votre organisation est excellente. Les équipes s’en sortent très bien et les dantaris abattent une quantité de travail incroyable. La communication est dure pour les chefs d’équipes mais les dantaris sont curieux et apprennent vite. Les deux contremaîtres ne m’ont signalés aucuns soucis, et ce sont des personnes de confiance. A ce rythme, nous seront pleinement opérationnel avant la date que vous m’avez indiqué. La majorité des champs du domaine est déjà débarrassé de la friche. Je vais donc scinder les équipes en deux taches distinctes. Les cinq premières équipes continueront de défricher et s’occuper du ramassage de pommes. Les cinq autres s’occuperont de labourer et planter la céréale dans les champs. Les outils que vous nous avez trouvé sont pratiques, mais usés, je vous conseille donc d’investir dans du matériel d’ici très peu de temps. Si vous le faites, le potentiel de votre exploitation sera conséquent. Voilà tout madame.

-Beau boulot Superviseur, elle le gratifia d’une tape sur l’épaule.»


Objectifs : Récolter des bénéfices : en cours :saberb:
Trouver des fonds : en cours :saberb:
#33589
Image

Dantar City, Avant-Poste Impérial devenu citée administrative


... et la petite souris lui dit, Oui mais moi j'ai été malade.
Hep, les gars !


Le duo, devisant à voie haute au-dessus d'un bureau partagé et parsemé de flimsi vieillis se tournèrent comme un seul homme vers la voix qui leur venait du dos. Deux subordonnés prit à discuter pendant les heures de travail ? Voilà qui pouvait devenir très grave. Pour autant, aucun ne se pensait en danger immédiat ou lointain. Leur supérieur savait que le travail n'était pas harassant dans la zone. Ils étaient au centre de la plus grande ville de Dantooine, mais ça ne concernait pas tant de monde que ça. Leurs collègues de Yaga Minor géraient des quartiers résidentiels de 50.000 habitants. Eux-même géraient une "sorte" de capitale de moins de 15.000 personnes.

Chacun des trois hommes étaient des loups, jeunes mais d'expérience, atterris là par une dose mêlée de chance et de malchance. Les activités étaient au point mort dans le secteur, et rien ne se bousculait. Ca bougeait peu et c'était morne. Ce qui avait l'avantage de laisser peu de délinquance et de révolte. Une planète pour 350.000 âmes à peine... D'où les étendues vastes de grains qui nourrissait la majorité du Braxant. Les trois hommes étaient de l'Armée, mais s'étaient convertis dans la gestion administrative. Les affaires planétaires allaient tranquillement, aussi tout n'était que gestion hebdomadaire. Le temps se tuait plus qu'il ne se remplissait.

Sergent ! Je vous écoute.
Y a un truc à quelques bornes de là... une exploitation qui s'ouvre.
Légale ?
Les terres sont arrables mais en friche... un petit domaine laissé à l'abandon. C'est pas déclaré, mais tout a l'air en règle. Faudrait que vous alliez voir vite fait qui gère la zone, demander les papiers et tout ça.
D'accord. Rien de dangereux ?
Normalement non. Prenez une dizaine de gars pour la forme quand même, on sait jamais. Je vous ai réservé un véhicule officiel.





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Le sergent n'avait pas menti. Question véhicule officiel, ils avaient sortis l'Officiel avec un grand O. Après il y avait une sorte de logique administrative plus qu'une envie d'impressionner. Les navettes ne servaient à rien ici. On les entretenait toutes les semaines, mais elles restaient à quai parfois des mois durant. Le problème, c'est qu'en dessous d'un certain nombre d'utilisations, les cols blancs de Yaga Minor retiraient les navettes et laissaient les gars se débrouiller sans. Logique en un sens, pas besoin d'entretenir ce qui ne servait pas. Mais il suffisait de les retirer pour en avoir besoin la semaine suivant le retrait... Donc on les utilisait un peu artificiellement, comme maintenant. Sans que ça déplaise aux hommes, qui semblaient tous apprécier les belles lignes dures des navettes Sienar.

Posés à deux centaines de mètres de l'exploitation, les deux hommes, plastron en coque dure, casque évasé, lunettes noires sur le casque, DH-17 battant la cuisse et un datapad dans les mains allaient bon train vers l'exploitation. Ils virent de loin un chagrien qui semblait surveiller toute l'exploitation.

Un chagrien ici ? Mais qu'est-ce qu'il fout...
Bah, c'est comme partout, ça émigre où ça veut.
C'était une connerie de donner des droits aux aliens...
Je saurais pas dire...


La méfiance était de mise. La plupart des gens qui s'échouaient sur Dantooine étaient à la recherche de tranquillité. Eloignés du centre galactique, noyés au milieu de si peu de gens... c'était une planque si évidente qu'elle était parfaite. Personne ne croirait quelqu'un assez stupide pour se cacher sur un si petit monde. Ils le hélèrent quand ils furent à portée de voix.

Hey ! Hey ! Monsieur ! Vous pourriez venir s'il vous plaît ?





Surprise !
Oblitus reliquia

Bien que le forum ait fermé. Varok voici l'[…]

DC Earth RPG [Partenaire]

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