- jeu. 26 juil. 2018 17:25
#33346
L’argent, encore et toujours l’argent. Le problème principal, c’était bien le financement. Les récoltes ne poussent pas en un mois, loin de là. En revanche, à la fin de cette trentaine de jours, ce sont les employés qui attendent leur solde. Comment palier à ce problème ?
Profitant du soleil allongée dans l’herbe du jardin, la jedi noir faisait ainsi surchauffer son cerveau. Pour ce qui était des cultures, la célèbre céréale de Dantooïne avait une renommée interplanétaire et se lancer dans ce commerce était une valeur sûre. Le soucis premier, c’était le temps de pousse ... Malgré cela, il était certain qu’un jour ou l’autre, elle en viendrait à cultiver cette ressource, peut être même sous des déclinaisons variées. L’ex jedi eue des étoiles dans les yeux en imaginant le Whisky Malora de Dantooïne.
Revenant à sa réflexion initiale, Alison se souvint que les pommes poussaient bien sur cette planète. Mais remplir un champ d’arbres matures avait un certains coût, bien trop élevé pour être envisageable. A moins que ...
Le vieux grincheux ! Il avait des champs de pommes qu’il n’entretenait plus du fait de sa retraite. Mais les arbres était toujours vivants ! Bien que non entretenus, ces derniers étaient garnis de fruits juteux, qui ne demandaient qu’à être ramassés. Confiante, Alison partit donc rendre visite à l’ancêtre.
Faisant chauffer le moteur du cargo, l’ex jedi fila à travers les plaines à bord de son engin. Il avait beau accuser un certain âge, il tournait comme une horloge. Une acquisition de premier choix. Premier ... C’était le mot exact.
Avec un engin, le trajet passa bien plus vite qu’à pied, ainsi en l’espace de dix petites minutes, Alison arriva aux abords de la demeure du papi.
Atterrissant dans un vrombissement sonore important, ce qui ne fut pas sans attirer l’attention du-dit papi, la jeune femme coupa le moteur et descendit donc du transport.
L’ancêtre la regardait d’un air disant «Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre ici ?».
«-Bonjour à vous ! Elle gratifia se salut d’un joli sourire. Belle journée.
-S’lut, ouaip un joli soleil pour sûr, qu’est-ci t’amène ?
-Les affaires grand père !»
Une lueur malicieuse d’avidité transparut aussitôt dans les yeux du vieil homme.
«-Entre donc gamine, si c’est pour causer sérieux, ‘tant s’mettre à l’aise !»
Aussitôt courtois, l’ancêtre se fendit en sourire mielleux et invita la jeune femme à la suivre dans sa demeure. Il lui tira même une chaise afin qu’elle puisse s’asseoir confortablement et ramena une bouteille d’alcool. Il la déboucha aussitôt et sans prendre la peine de demander à son invitée si elle en désirait, la servit comme il faut. Faisant de même avec son propre verre, il s’installa en suivant et relança la conversation.
«-Alors Gamine, j’suis tout ouïe !
-Pour commencer, Alison prit une gorgée, voilà. Maintenant, commençons par les politesses, je ne sais pas comment vous vous appelez.
-En ‘ffet, les gars d’Cole city, y m’nomment le Vieil Arty. Et toi gamine, qui es tu donc ?
-Alison Malora.
-Malora ? ... Comme feu Andrew et sa femme.
-Pour tout vous dire, elle prit son verre à deux main, donnant l’impression de se perdre dans son contenu pendant l’espace de deux seconde, elle reprit, je suis leur fille.
-Bah mon salaud ... si j’tais pas assis, j’rais sûrement l’fondement collé au parquet. Parait qu’tavais disparue non ?
-Effectivement, le ... celui qui m’enleva avait besoin d’une apprentie... docile pour l’assister dans ses entreprises. C’était un chasseur de primes, voilà d’où je tient mes connaissances en la matière.
-Bah mon con ..., il prit une gorgée, ct’e canaille de vie, l’est pas toujours des p’lus tendre ...
-En effet ..., elle reprit une gorgée, revenons à nos affaires. J’ai vu le champ de pommes l’autre jour, il est bien à vous ?
-Pour sûr. C’ten friche depuis pas mal de temps, j’ai pas trouvé d’ach’teur encore. Ses yeux s’illuminèrent, t’es intéressée gamine ?
-Malheureusement, dans l’immédiat je ne dispose pas des finances adéquats, le regard d’Arty en perdit de sa superbe, mais j’ai autre chose à vous proposer. Je vous le loue pendant quelques temps, histoire de me lancer. Quand ce sera fait, j’aurai les crédits pour racheter votre exploitation. Vous n’avez rien à perdre, je vous paie un loyer à la fin du mois, et d’ici quelques autres, vous aurez des crédits à ne plus savoir qu’en faire à défaut de terres non travaillées. Elle termina son verre d’une gorgée, alors Arty ? On fait affaire ?»
-Ma foi, ce sr’a plus rentable pour moi, il finit également son verre, mais dis moi, t’va pas r’masser tout ça seule ma p’tite ?»
Bien sûr que non, et elle savait déjà comment trouver une main d’oeuvre des plus compétitives. Du genre qui ne réclame pas de salaires ...
Objectif du post : Définir des plantations : Accompli
Acte I : C'est parti ...
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L’argent, encore et toujours l’argent. Le problème principal, c’était bien le financement. Les récoltes ne poussent pas en un mois, loin de là. En revanche, à la fin de cette trentaine de jours, ce sont les employés qui attendent leur solde. Comment palier à ce problème ?
Profitant du soleil allongée dans l’herbe du jardin, la jedi noir faisait ainsi surchauffer son cerveau. Pour ce qui était des cultures, la célèbre céréale de Dantooïne avait une renommée interplanétaire et se lancer dans ce commerce était une valeur sûre. Le soucis premier, c’était le temps de pousse ... Malgré cela, il était certain qu’un jour ou l’autre, elle en viendrait à cultiver cette ressource, peut être même sous des déclinaisons variées. L’ex jedi eue des étoiles dans les yeux en imaginant le Whisky Malora de Dantooïne.
Revenant à sa réflexion initiale, Alison se souvint que les pommes poussaient bien sur cette planète. Mais remplir un champ d’arbres matures avait un certains coût, bien trop élevé pour être envisageable. A moins que ...
Le vieux grincheux ! Il avait des champs de pommes qu’il n’entretenait plus du fait de sa retraite. Mais les arbres était toujours vivants ! Bien que non entretenus, ces derniers étaient garnis de fruits juteux, qui ne demandaient qu’à être ramassés. Confiante, Alison partit donc rendre visite à l’ancêtre.
Faisant chauffer le moteur du cargo, l’ex jedi fila à travers les plaines à bord de son engin. Il avait beau accuser un certain âge, il tournait comme une horloge. Une acquisition de premier choix. Premier ... C’était le mot exact.
Avec un engin, le trajet passa bien plus vite qu’à pied, ainsi en l’espace de dix petites minutes, Alison arriva aux abords de la demeure du papi.
Atterrissant dans un vrombissement sonore important, ce qui ne fut pas sans attirer l’attention du-dit papi, la jeune femme coupa le moteur et descendit donc du transport.
L’ancêtre la regardait d’un air disant «Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre ici ?».
«-Bonjour à vous ! Elle gratifia se salut d’un joli sourire. Belle journée.
-S’lut, ouaip un joli soleil pour sûr, qu’est-ci t’amène ?
-Les affaires grand père !»
Une lueur malicieuse d’avidité transparut aussitôt dans les yeux du vieil homme.
«-Entre donc gamine, si c’est pour causer sérieux, ‘tant s’mettre à l’aise !»
Aussitôt courtois, l’ancêtre se fendit en sourire mielleux et invita la jeune femme à la suivre dans sa demeure. Il lui tira même une chaise afin qu’elle puisse s’asseoir confortablement et ramena une bouteille d’alcool. Il la déboucha aussitôt et sans prendre la peine de demander à son invitée si elle en désirait, la servit comme il faut. Faisant de même avec son propre verre, il s’installa en suivant et relança la conversation.
«-Alors Gamine, j’suis tout ouïe !
-Pour commencer, Alison prit une gorgée, voilà. Maintenant, commençons par les politesses, je ne sais pas comment vous vous appelez.
-En ‘ffet, les gars d’Cole city, y m’nomment le Vieil Arty. Et toi gamine, qui es tu donc ?
-Alison Malora.
-Malora ? ... Comme feu Andrew et sa femme.
-Pour tout vous dire, elle prit son verre à deux main, donnant l’impression de se perdre dans son contenu pendant l’espace de deux seconde, elle reprit, je suis leur fille.
-Bah mon salaud ... si j’tais pas assis, j’rais sûrement l’fondement collé au parquet. Parait qu’tavais disparue non ?
-Effectivement, le ... celui qui m’enleva avait besoin d’une apprentie... docile pour l’assister dans ses entreprises. C’était un chasseur de primes, voilà d’où je tient mes connaissances en la matière.
-Bah mon con ..., il prit une gorgée, ct’e canaille de vie, l’est pas toujours des p’lus tendre ...
-En effet ..., elle reprit une gorgée, revenons à nos affaires. J’ai vu le champ de pommes l’autre jour, il est bien à vous ?
-Pour sûr. C’ten friche depuis pas mal de temps, j’ai pas trouvé d’ach’teur encore. Ses yeux s’illuminèrent, t’es intéressée gamine ?
-Malheureusement, dans l’immédiat je ne dispose pas des finances adéquats, le regard d’Arty en perdit de sa superbe, mais j’ai autre chose à vous proposer. Je vous le loue pendant quelques temps, histoire de me lancer. Quand ce sera fait, j’aurai les crédits pour racheter votre exploitation. Vous n’avez rien à perdre, je vous paie un loyer à la fin du mois, et d’ici quelques autres, vous aurez des crédits à ne plus savoir qu’en faire à défaut de terres non travaillées. Elle termina son verre d’une gorgée, alors Arty ? On fait affaire ?»
-Ma foi, ce sr’a plus rentable pour moi, il finit également son verre, mais dis moi, t’va pas r’masser tout ça seule ma p’tite ?»
Bien sûr que non, et elle savait déjà comment trouver une main d’oeuvre des plus compétitives. Du genre qui ne réclame pas de salaires ...
Objectif du post : Définir des plantations : Accompli
Modifié en dernier par Alison Malora le ven. 27 juil. 2018 08:28, modifié 1 fois.