L'Astre Tyran

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Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
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By Ariès
#33039
Le savoir, c'est le pouvoir. Mais le savoir représente parfois un pouvoir trop grand ou trop dangereux. Parfois il est nécessaire de faire taire à jamais certains individus qui en savent trop. Et quoi de mieux pour étouffer quelque chose que de rendre le détenteur d'une information sensible muet comme une tombe. Comme lors de ses nombreuses missions, l'agente allait devoir mettre fin à une vie. Une lourde tâche qui la première fois avait été difficile à réaliser mais qui avec le temps était devenue une tâche comme les autres. Pour cette nouvelle mission la jeune femme devait mettre sous silence deux individus, deux informateurs qui venaient de voir leur immunité expirer. Ils avaient cessé d'être utile et comme toute pièce d'échec, ils étaient sacrifiables. Il était temps pour eux de sortir de l'échiquier. La vieillesse et la maladie s'étaient chargées de les affaiblir, de les réunir dans un même endroit afin de les faire taire simultanément. Un hôpital, lieu propice pour mettre fin à une vie. Après tout le corps médical côtoyait la vie et la mort en permanence. Aidant d'une part les mères à mettre au monde, essayant de sauver les patients gravement blessés à s'accrocher désespérément à la vie ou encore à mettre fin à celle-ci après une longue lutte contre une maladie incurable.


Voilà deux mois qu'Ariès ou plutôt Seina déambulait dans les couloirs immaculés de blanc de l'hôpital dans lequel sa mission l'avait affecté. Deux mois à jouer le rôle d'aide soignante, à administrer les médicaments à des patients plaintifs. Deux mois à observer ses deux cibles, ses morts en sursis ; vérifiant qu'aucune des informations qu'ils détenaient n'ait fuité. Attendant le moment propice pour mettre fin à leur existence. Et l'heure de la première victime était enfin arrivée. Après un long calvaire ses souffrances allaient enfin être abrégées. La morgue, froide et silencieuse. A une certaine heure de la nuit c'était l'endroit idéal pour faire ce pour quoi elle avait été mandatée. Faire sa sale besogne. Là voici enfin allongée sur la table métallique, les yeux encore clos. Le corps endormi à grand renfort de somnifère. Susann Cross, enfant du plus grand fléau de nos sociétés modernes : le divorce ! Un père absent, une mère envahissante et sûr protectrice. En conclusion une enfance perturbée. Soucieuse de ne pas déplaire à sa mère, elle poursuit des études brillantes et intègre très vite un cabinet de comptables. On lui promet un bel avenir mais pas l'amour. Elle fait payer à ses amants les fautes de son père... Dans cette configuration, il existe deux solutions. Soit affronter le problème soit le fuir, Susann a choisit la seconde et à trente-cinq ans chute dans les bas-fonds de la ville à la tête un gang local. S'investissant corps et âme dans ses activités illicites jusqu'à ce que la justice Impériale vienne frapper à sa porte. Une seconde chance diraient certains, un travail avec une épée de Damoclès au dessus de la tête diraient d'autres. Résigné à travailler en tant qu'informatrice au service de l'Empire la jeune femme a néanmoins la vie sauve. Et après plusieurs années de brillants et loyaux services rendus à l'Empire, voilà que la maladie la foudroie sans crier gare. La progression de celle-ci a été trop rapide et les nombreux écarts de Susann Cross l'ont conduit à sa perte.

Et voilà où nous en sommes ! Ici à la morgue. L'humaine ne va pas tarder à se réveiller. Bingo ! Voilà que ses yeux s'ouvrent avec difficultés. Au vu de la grimace qui se dessine sur son visage, l'agente dirait que les sangles qui l'attachent ne doivent pas l'enchanter.

Bonjour, Susann.... Tout va bien, c'est Senia.


C'est à peu près toujours la même litanie que qu'elle sert à ses patients. Elle les rassure. Au début... Parfois ils lui sourient même mais pas Susann..

Qu'est ce que je fais ici ?

Si j'en crois votre fiche, vous êtes pour une de ses religions qui prêchent pour la fin de la souffrance dans la Galaxie ?
Alors je dirais donc que vous êtes ici pour stopper la roue de vos souffrances.


Vous... Vous voulez me tuer ?


Elle a saisi l'idée. Qu'elle... perspicacité.

Je ne veux pas mourir ! Ramenez-moi dans ma chambre tout de suite !


Elle lève la voix, dommage que les murs soient insonorisés. Aucun de ses cris ne s'échappera de la pièce...

Vous-voyez Susann. C'est ennuyeux parce que j'étais persuadée que vous vouliez en finir. Vous n'avez aucune chance de vous en remettre. C'est terminé Susann.
Vous n'êtes pas fatiguée de tout ça ?
Vous êtes si seule... Seule avec votre maladie... Personne pour vous soutenir, personne pour vous aimer, personne pour vous retenir...
A quoi bon continuer ? A quoi bon lutter ?


Elle est muette, de toute manière elle n'attend pas une réponse de sa part. Elle a déjà notifié son décès.
Elle ne fait pas ça pour elle, si elle croit que la Chiss fait ça par compassion ; elle se trompe lourdement.

S'il vous plaît....

Il est trop tard Susann...
Vous savez j'ai tenté de forcer lentement le destin. J'ai essayé de vous aider à mourir de cause naturelle mais le destin en à voulu autrement.
Pendant près de deux mois je vous ai empoisonné Susann pendant deux mois... Et pendant tout ce temps, j'ai espéré que votre corps lâche. Que votre corps abandonne sa lutte mais il n'en a pas été ainsi...
Vous ne me laissez pas d'autre choix...


Je, s'il v....

Adieux Susann ...


Un empoisonnement au thallium par intraveineuse. Le poison avait été préalablement modifié afin de ne laisser "aucune trace". Certes un examen et une autopsie poussés aurait pu émettre quelques soupçons quand à la mort naturel de la patiente mais pas assez pour incriminer l'agente. Il était temps de mettre fin à cette mascarade. Le poison fut directement envoyé dans le sang de la patiente par voie intraveineuse. La Chiss se pencha vers Susann, son regard rougeoyant était plongé dans celui bleu azur de la futur défunte. Ses yeux écarlates se repaient de son âme, de sa peur, de sa vie. Quelque secondes plus tard. Plus aucun signe de vie, l'agente devait faire vite. L'Equipe de jour n'allait pas tarder à prendre le relais. Elle disposait d'une demi-heure. Ariès plaça de corps de l'ancienne informatrice dans un casier mortuaire et vérifia une dernière fois son pouls. Aucun pouls. Susann Cross était bien décédée.

L'Impériale pensait être le seul "monstre" qui hante cet hôpital mais elle n'allait pas tarder à avoir tort.

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By Ariès
#33044
Une vie s'est éteinte alors qu'une autre continue de briller ardemment. La ronde de l'agente vient de s'achever, celle-ci profite du laps de temps qui lui est impartie pour se reposer. Voilà plus de 15h que la Chiss travaille sans interruption. Son visage était marqué, elle semblait éreintée.L'air lui fait le plus grand bien, son séjour dans la morgue lui avait donné la sensation d'étoffer.
Le corps épuisé et le ventre vide, l'agente décida de faire une halte dans un restaurant peut fréquenté. Le calme lui ferait le plus grand bien.
La lumière artificielle laisse enfin place à la lumière du jour. Dehors tout est calme, tout est normal. La jeune femme aimait la ville. Un lieu où les assassins, agents, meurtriers comme elle ressemblent à des gens normaux côtoyant d'autres gens normaux qui ressembles à des assassins. La capitale de Yaga Minor est l'une des plus belle ville de la galaxie, l'endroit idéale pour passer inaperçue. Afin de ne pas être suivit l'agente ne mangeait jamais au même endroit, afin d'éviter de croiser des connaissances. Habituellement un seul regard froid suffit à faire tourner les talons à n'importe qui.

Tu aimes ?

Hum ?

A voir ta tête j'ai l'impression que tu aimes vraiment ces muffins aux blumfruits !


Brandon Kothari....Le bourreau des cœurs de l'hôpital. Le Don Juan qui passe le plus clair de son temps libre à chuchoter des mots doux aux oreilles des infirmières. C'était bien sa veine, de tout les infirmiers de son groupe, il fallait qu'elle tombe sur lui...

Brandon Kothari, tu m'as suivi ?

Entre nous jolie Senia, je suis certain que tu m'aurais repéré si je t'avais suivie.

Hum, tu as sans doute raison. Il est vrai que la discrétion n'est pas un de tes points forts.

Bon, alors, quand est-ce qu'on passe aux travaux pratiques ?

Pardon ?

Oui, ça fait quelques mois qu'on se jauge et je sens bien qu'on se lie tous les jours un peu plus et je...

Sérieusement ?

Je plaisante Senia. Arrête de me regarder comme ça, j'ai l'impression que tu vas me tuer.
Tu as un opinion sur ce qui nous tombe dessus ?


L'augmentation des citoyens qui afflux dans l'hôpital ?

Oui, ça

Je ne sais pas quoi penser. Surement un phénomène éphémère qui disparaitra d'ici une semaine ou deux.
Et toi qu'en penses-tu ?


Ca nous oblige à travailler plus, le personnel a l'air plus à cran que d'habitude.
Il va falloir que ce phénomène se finisse rapidement sinon on va vite faire du surmenage.
Tu sais Senia, tu es la personne mystère de cette hôpital. Je ne sais pratiquement rien de toi et je suis à peu près certain que personne ne te connaît.


Je ne mélange pas travail et vie privée voilà tout...

Tu es très secrète.

Cela te pose un soucis ?

Ca fait combien de temps que tu bosses avec nous ?

Deux mois et 25 jours.

En trois mois t'as jamais lâché un seul pet dans le couloir.

Tu n'en sais rien.

Crois moi je l'aurais senti. Ce que j'essaye de te dire surtout, c'est que ce n'est pas bon pour ta santé de te fermer autant. Regarde toi tu as le visage tiré.

Je me porte bien Brandon, merci pour ta sollicitude.

A vérifier. Je t'examine à fond quand tu veux.

Dis-moi Brandon. Est-ce moi, où j'ai l'impression que chacune de tes phrases comporte une allusion sexuelle...
Je me trompe ?


T'as remarqué toi aussi ?
Ok!
J'arrête de dire des sottises mais voilà. tu me plais et c'est ma façon à moi de te le dire.


L'agente était dans une situation délicate. Docteur Kothari a le béguin pour la Chiss. Que pouvait-il lui arriver de pire ? L'agente ne savait pas comment réagir. Il fallait pourtant qu'elle réagisse et vite. Elle décida de jouer le tout pour le tout. La jeune femme joignit ses mains à celles de Brandon.

Brandon...
Tu me plais aussi, Brandon. Si j'étais comme tout le monde, je te jure que je tomberais raide dingue de toi.
Mais voilà, j'ai une préférence pour les femmes. Ca... ça remonte à loin et ... entre nous j'ai toujours eu une attirance pour Aurine Levens...

Tu voulais mieux me connaître. J'espère que tu n'es pas trop déçu ?


Hummm... Je dirai que je suis mi-figue mi-raisin...

Bien... L'on se voit dans 10 heures ?

Ok...

A plus tard Brandon et bon repas ...


Il était temps de prendre du repos bien mérité, la Chiss avait fait la moitié du travail. Une cible sur deux avait été éliminée. La dose de thallium avait été certes létale mais les caractéristiques moléculaires de celle-ci ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles du sodium et du potassium qui sont présents en quantité dans le corps. Ce qui rendra la détection du poison assez ardu. Elle pouvait donc être sereine. Plus vite elle sera partie de cette hôpital mieux elle se portera. Plus qu'une personne, plus qu'une dernière victime...
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By Ariès
#33154
L'agente avait faite l'acquisition d'une bouteille de Bespin Port avant le retour à son domicile. Elle allait enfin s'octroyer un peu de repos et profiter des quelques heures qu'elle avait à dispositions. Ariès cru bon d'allumer l'holo-radio avant d'aller plonger dans un bain bien chaud. Les informations tournaient en boucle. Rien de neuf, des promesses d'un quelconque homme politique. Un constat économique rassurant. Elle cru même entendre le Skinner, le Directeur de son hôpital expliquer la cause de ce soudain afflux de patient en direction de son centre hospitalier. Tel des charognards, les journalistes tentaient tant bien que mal de se repaître de Morgan Skinner. Hélas pour eux, celui-ci n'était pas du genre à laisser des miettes à la presse. Son discours et ses réponses étaient calculés, froid, ne laissant pas de place au doute ou à une quelconque interrogation. Ils se taisent tous enfin, une voix douce et mélodieuse s'échappe de l'holo-radio. Un air que la jeune femme avait déjà entendu mais dont le titre lui échappait comme le nom de la chanteuse. Le sommeil vient, enfin....

BZZZ BZZZ BZZZ

La musique s'est automatiquement interrompit. Interrompant par la même occasion le sommeil de l'agente.

Tu filtres mon appel ?

Docteur Brandon....

Le Directeur Skinner voudrait te voir dans son bureau dans les plus bref délais. D'après lui c'est important. Tu as 4 heures pour te pointer.
....
Ah et j'ai failli oublier !
Ce serait bien qu'on cause tous les deux...
Je prends quelques heures de repos... à plus tard Senia...


Brandon suivait un chemin dangereux se dit-elle. Voilà que le Directeur voulait la voir. Ne pouvait-elle pas se reposer ? Elle avait eu sa dose de problème aujourd'hui... Et maintenant Morgan Skinner cherchait à la voir pour une raison qui lui était inconnu. Que lui voulait-il ? Avait-il découvert quoi que ce soit sur la mort de Susann ? Non, impossible. Elle ne se trompe jamais... La dose de thallium avait été certes mortelle mais sa ressemblance avec d'autres substances non toxiques en grande quantité dans le corps humain le rendait difficilement détectable. La mort de la patiente n'avait rien de suspect du moins sur le dossier, dans les faits c'était tout autre. L'agente voulait du calme, se vider l'esprit. Plongeant la tête au fond la vasque, la jeune femme ferma les yeux. Un break c'est tout ce qu'elle demandait.

Quelques heures plus tard


La voilà devant le bureau de notre cher Directeur, du peu qu'elle avait pu en apprendre de lui ce fut le décès de sa femme. Rose. Plongée pendant de longs mois dans un coma artificielle afin de lui éviter une trop grande souffrance. Après des mois de lutte contre une maladie rare, l'épouse décéda. Laissant derrière elle,Skinner. D'après les dires il n'a jamais été aussi abattu qu'à cette époque. Puis il y a eut le travail et il s'en est vite remit. Redevant le Directeur froid et implacable.
La porte du bureau venait de s'ouvrir. La pièce était méticuleusement rangée, organisée à l'extrême, maniaque. Cela représentait-il l'état d'esprit de l'humain qui se tenait assit en face d'elle ou était ce une façade, un trompe-l’œil ? "Quelles sont vos secrets Docteur Skinner ?" Se dit-elle.

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Infirmière Ekman.

Directeur Skinner.

Entrons dans le vif du sujet vous-voulez bien.

Compris.

Si je vous ait fait venir c'est pour vous faire part de quelques soupçons d'ou cette entretien.

Et quels sont vos soupçons Mr.Skinner ?

Récemment des produits médicamenteux ont "mystérieusement" disparu. Je pense qu'un membre du service utilise le produit en question pour usage personnel. Usage qui est strictement proscrit. Vous-voyez ou je veux en venir Infirmière Ekman ?

Vous voulez que je lâche un nom n'est ce pas ?

Exactement, si vous connaissez l'identité du commendataire du vol.

Hélas Mr.Skinner je n'en ai aucune idée. Quel est le produit dérobé ? Si ma question n'est pas trop indiscrète.

Morphine.

Je vois, je pense avoir mon idée sur la question.

Humm ?

Il y a plusieurs réponses envisageables en fonction de l'hypothèse de départ.

Précisez.

Si le responsable a souhaité user de la morphine à l’insu de tout le monde, au nez et à la barbe du personnel. Sans oublier que cela peut valoir un blâme voir une radiation du service en question. Je dirai que l'individu a tout simplement une haute estime de soit même. Il se cache derrière un masque afin de ressembler à vous et moi. Il se croit intouchable. En pensant que son intelligence est supérieure à celle du reste du corps médical.

Mais il y a une autre hypothèse envisageable.


Laquelle ?

L'erreur.

L'erreur?

Oui, après tout l'erreur est humaine non ?
Le responsable a très bien pu commettre cette impair dans un cas désespéré. Peut-être le surmenage l'a poussé à utiliser la morphine pour se déconnecter de sa situation difficile. Dans ce cas il a un profil commun.


Quelle perspicacité Infirmière Ekman...

Merci...

Ce n'était pas un compliment...

J'en suis consciente.

Votre raisonnement tient la route, il est finement réfléchit. L'on pourrait presque croire que c'est vous la coupable...

Avant de m'en aller, j'aimerai aborder un dernier sujet avec vous.
Le Docteur Lomis a découvert une chose peu commune.
....
Susann Cross vous dit quelque chose infirmière Ekman ?


Oui, c'est exact.

J'ai lu dans votre rapport à propos de mademoiselle Susann Cross vous étiez-seule au moment du décès n'est-ce-pas ?

Comme indiqué dans mon rapport.

Donc si je saisis bien, elle est morte d'un cancer du cerveau en phase terminale. Vous confirmez ?

Absolument.

Le Docteur Lomis a découvert une dose infime de thallium dans le corps de la défunte. Une dose infime certes mais le fait de retrouver cette substance dans le corps de cette femme est suspect vous ne trouvez pas ?

Infirmière Ekman ?

Je m'occupe certes des patients aux portes de la mort. Mais je n'étais pas avec la patiente en question à l'heure de sa mort. Je ne suis arrivé que peu après.

Bien, l'entretien est finit
...
J'ai faillit oublié Infirmière Ekman.


Oui ?

Vous êtes proches de malades incurables.

C'est mon travail

Et vous accomplissez votre tâche avec beaucoup de sérieux, jeune femme, je vous félicite.
Excusez moi pour cet interrogatoire. Je sais que vous avez eu une journée très chargé mais je devais avoir des réponses à mes questions.
Pour les médicaments....


Qu'attendez-vous de moi ?

Jetez un coup derrière l'épaule de vos collègues.

Sauf votre respect Mr.Skinner, je ne suis pas infirmière pour faire ce genre de besogne.

Toujours aussi froide. Aucune saute d'humeur, jamais un rire, jamais une colère noire...

J'estime que ce genre de comportement n'a pas lieu d'être dans cet hôpital. Me reprocheriez-vous de rester professionnelle?

Non, vous êtes une infirmière de premier choix. Avec un niveau intellectuel digne de mes meilleurs chirurgiens. Je m'interroge, c'est tout...
Bien je dois vous laissez Mademoiselle Ekman.


Au plaisir de vous revoir Mr le Directeur.

Moi de même Mademoiselle Ekman. Moi de même...


Quelques minutes après l'entretien, Morgan Skinner commença à éplucher les registres des décès de l'hôpital.

Voilà quelques mois que vous travaillez ici sans que l'on ne sache rien de vous. Même votre professionnalisme semble douteux tant il approche la perfection.
Jamais une erreur.. C'est à ce demander si vous êtes "humaine" ou bien un fichu droïde...Quelque part, j'ai l'impression que vous êtes introvertie, timide... Pourtant j'ai l'impression que vous nous cachez quelque chose,
quelque chose de dangereux...


Modifié en dernier par Ariès le dim. 23 déc. 2018 20:06, modifié 1 fois.
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By Ariès
#33449
Quelques jours plus tard dans un bloc chirurgical


Voilà ! C'est enfin terminé !


Le chirurgien venait de sortir après une lourde intervention qui lui prit plus d'une paire d'heure. Son visage semblait marqué par le stress et la fatigue. Du repos lui ferait le plus grand bien. Lorsqu'il sortit du bloc opératoire l'un de ses confrères le rejoint l'air inquiet au visage.

T'as pas l'air en forme Simons ?

Celui-là devrait s'en sortir mais il faudra mettre le surveiller au cas ou son état n'est plus stable.

Le chirurgien d'une quarantaine d'année se retourna voyant que son partenaire venait de lui parler.

Excuse moi Blaire je donnais mes dernières instructions au personnel.
Pour la forme ça dépend ce que tu entends par là.


Ca fait combien d'heures que tu es au charbon ?

Je t'avoue que je ne compte plus les heures. J'ai du perdre le compte...

Il faut te reposer tu sais. Laisse Gibss et Kronski prendre le relais, tu ne tiendras jamais sinon...

Ils sont déjà au boulot Blaire mais tu as sans doute raison. Je vais me prendre quelques minutes de repos pour m'allonger.

Tu as besoin de quelque chose Simons ?

Ce sera inutile merci Blair


Simons referma la porte d'une lenteur infini. Vérifiant que personne ne l'épie, il verrouilla la porte à l'aide de son pass. Il était seul, enfin seul.
Tu vas pouvoir respirer mon vieux... se dit-il.

Seul dans un local au était entreposé fourniture et autre médicament. Celui-ci s'écarta du lit qui trônait en son centre.

Ou es t'elle ?

Le chirurgien fouilla les étagères comme si sa vie en dépendait. Comme si l'objet de sa convoitise lui était vitale. Trouvant enfin une petite boîte en verre ou se trouvait à l'intérieur une seringue, l'humain afficha un sourire satisfait.

Voilà ce qu'il te faut. Avec ça, tu vas vraiment pouvoir souffler...

S'armant de la seringue et d'un flacon d'on le contenu était un mystère ; il se posa sur le lit et introduisit le contenue du flacon dans la seringue. Serrant le garrot qu'il s'était fait au bras, il implanta l'aiguille dans la veine la plus visible.

Plus de pression Simons, plus de problème...
Plus rien...


. . .


Dans l'un des nombreux couloirs du Centre


J'aimerai vous parler Brandon

De quoi s'agit-il Mr le Directeur ?

Suivez moi.. Nous allons parler un peu plus loin...

Bien.. Comme vous voudrez Skinner.

S'éloignant des oreilles indiscrètes, la main sur l'épaule de Brandon Kothari. Le Directeur prit un ton plus familier.

C'est au sujet des fournitures manquantes. La fameuse "disparition" des produits médicamenteux. Les as-tu dérobé ?

Le médecin s'offusquait.

Mais tu n'y penses pas !

Je pose la question à tout le monde, même à toi...

Pourquoi le ferais-je ?!
Je suis célibataire, radiologue. Une vie des plus simples si ce n'est mon penchant pour la gent féminine.
Et je te rappelle que nous avons un accord !


Le Directeur fit signe à Brandon de parler moins fort.

C'est exact mais je ne dois négliger aucune piste. Je ne pense pas que ce soit toi.
Garde ton calme Brandon. Personne ne doit être au courant de notre petit jeu.


Quelqu'un se méfie de nous ?

Personne pour le moment... Mais j'ai quelques réserves vis à vis de l'infirmière Senia.
Quand penses-tu ?


Rien de particulier. Elle est professionnelle rien de plus à rajouter.

Trop à mon gout...

J'essayerai de faire attention Mr Skinner.

Nous ne sommes jamais trop prudent... Vous savez ce que vous risquez si nous ne nous faisons attraper...

Je sais, je sais...


L'air de rien le duo mystérieux se sépara ni vu ni connu. Chacun retournant à ses activités comme s'il ne s'était rien passé.
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By Ariès
#33826
Chambre 237, Aile A, Couloir N°4


La boucle est bouclé la fin commence.

Voici monsieur James Carlsen. Une trentaine d'année au conteur, un passé de toxicomane et d'alcoolique. Il représentait à lui tout seul les individus les plus misérables des bas-quartiers. Autant dire qu'il venait de fumer sa vie aussi rapidement que l'on fume une pipe Hookah. Le rapport disait que son corps n'avait pas su se remettre du cocktail toxique qu'il ingérait ou fumait à longueur de journée. Ces "bombes" sont souvent le point de départ d'une maladie grave. Une bombe toxique...voilà bien quelque chose qui ne risquait pas de lui arriver. Trois mois, c'était le nombre de mois qu'avait durée la lutte insensée de James Carlsen. Refusant toutes greffes afin de remplacer ses organes endommagés et empoisonnés. Après un combat perdu d'avance la maladie avait eu raison de lui et trop faible pour protester un quelconque ordre de l'équipe soignante, une lourde opération était prévue dans quelques jours. Quelques jours... il était inutile de d'espérer que la maladie achève le pauvre homme. Si celle-ci n'avait pas réussit à finir le travail alors la Chiss s'en chargerait. L'agente allait une fois de plus être l'actrice de la vie qui s'éteint à jamais. L'humain ne lui en voudrait surement pas, elle ne fait que "l'aider à ne plus souffrir". Il ne sentirait plus rien de toute façon. En échange la jeune femme partirait de cette endroit et pourrait dire adieu à sa "vie" dans le secteur de la Santé. Elle aurait au final prit des vies au lieu d'en sauveur. Un ange de la mort se promenant de couloir en couloir, testant sur diverse patient en phase terminale la dose précise à administrer aux cibles. Mais de cette expérience nouvelle ressortait un sentiment nouveau. Une indicible émotion qui noierait son esprit et son corps dans une sorte de bien être. Un sentiment de puissance. Avoir la vie d'autrui dans la paume de la main avait quelque chose d'exaltant, d'enivrant, de jouissif.

Quelque part dans la cafétéria du Centre





Docteur Brandon Kothari, vous ici !


Cette voix fluette, il la reconnaîtrait entre toutes. C'était celle de l'amante ou plutôt l'infirmière Diana Allers. La femme fatale de son service, n'hésitant pas à rouler des hanches de manières provocantes afin de charmer le principale intéressé. Brandon Kothari. Les rumeurs allaient de bon train avec eux, leur liaison ainsi que leur "pause" dans certains des locales avaient atteint les oreilles du directeur. Qui après moult représailles avait finit par céder sous la charge de travail , après tout il ne pouvait pas se permettre de licencier d'aussi bons éléments. Même si ceux-ci se permettent d'avoir quelques libertés extra-professionnelles.

Infirmière Diana Allers, je venais justement te voir.

Avant, je préconise un baiser histoire de te rattraper.
J'ai l'impression que tu m'as évité toute la journée


Pour être franc avec toi c'est ce que j'ai fait.

Un baiser ?

Je t'ai évité toute la journée.

Pourquoi donc tu n'es pas timide. Tu es plutôt chaud...lapin. Tu me l'as bien démontré dans le local...

Ecoute Diana j'ai peur que nous soyons allés trop loin.

Trop...trop loin ? Mais nous venons à peine de commencer !

Restons-en là...
Je le regrette crois moi et je te le dis sans état d'âme. Ça ne peut pas marcher entre nous.


C'est ce que tu sors à toutes les infirmières que tu as "ausculté en privé" dans cet hôpital ?

Crois moi Dia, entre toi et moi il y a comme une incompatibilité. Je te ferai souffrir rien de plus.. C'est tout.
Fin du débat.


Sombre connard...


Chambre 237, Aile A, Couloir N°4


N'ayez aucune crainte monsieur Carlsen...
Dans peu de temps, tout sera enfin terminé...


L'Impériale voyait bien qu'il cherchait à s'exprimer, à la supplier à grand renfort de larme, de pleurnichement et de regard apeuré. Mais la jeune femme ne pouvait pas prendre le risque de rater sa mission. De tout évidence son destin était déjà scellé. Bâillonné et attaché, se débattre n'était qu'une perte de temps et d'énergie. Le poison fut directement envoyé dans le sang grâce à une seringue contenant le précieux poison.
Voilà. Elle buvais sa peur...elle buvais sa vie...
Il ne fallait plus qu'attendre. Attendre que le produit fasse son effet et terrasse l'organisme. Monsieur Carlsen rejoignait lentement le royaume des morts, le dernier chapitre de sa vie n'allait pas tarder à se fermer pourtant...
Celui-ci ouvrit les yeux. Impossible. La dose aurait du lui être létale. S'était-elle trompée dans les dosages ? Non ! Elle ne se trompait jamais lorsqu'il était question délimitation. Est-ce les autres médicaments qui aient atténué le poison ? Peut-être. Quoi qu'il en soit la jeune femme avait prévu cette éventualité en ayant prit une seringue de sédatif et une autre de son précieux dosage. S'il fallait reconnaître une chose s'était l'acharnement de l'humain qui après une telle dose continuait à se battre. James Carlsen avait survécu au premier round mais le second serait le dernier...

Vacillant entre la vie et la mort, ce n'était plus qu'un corps inerte luttant conte une fin inévitable. Enlevant le bâillon et les liens la Chiss s’apprêta à injecter une seconde fois la dose qui lui serait fatale...

Mince alors !
Qui est le con qui a fermé la porte de Carlson ! Il a horreur de ça !
...
Senia ?


L'humaine ouvrit la porte de la chambre 237 et quelle ne fut pas la surprise de voir la Chiss penchée vers le patient entrain de lui injecter une substance inconnue dans la nuque. L'agente fut tout aussi surprise mais ne broncha pas. D'une ferme pression de la main droite elle administra les quelques millilitres restants. Diana regardait l'impériale avec étonnement. Mille questions devaient surement exploser dans sa tête à l'heure qu'il est... Pour la Chiss, elle n'avait qu'une seule certitude...

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La séduisante Diana Allers n'allait pas passer la nuit...
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By Ariès
#33855
Mauvais timing ! La Chiss était à découvert et s'en voulait d'avoir prit un tel risque. Inévitablement, elle accusa la fatigue. Après tout il fallait bien trouver une raison mais la réalité était tout autre. La raison n'avait rien avoir avec l'arrivée surprise l'infirmière. Comment avait-elle pu s'exposer ainsi ? Maintenant Diana Allers avait un infime aperçu des activités de l'agent. Infime certes mais suffisant pour la faire licencier et la mettre derrière les barreaux. Cela ne produirait pas, il en était hors de question. L'infirmière était devenue une gène, un obstacle à éliminer. A l'instant où elle avait franchit la porte, la jeune femme était devenue un dommage collatéral que la jeune femme allait devoir réduire au silence.

Senia ?
Qu'est ce que tu fais ?


Monsieur Carlsen est mort...

Ne me dis pas que ...

Que je l'ai tué ?

...

C'est exact.
Le patient n'arrivait plus à supporter l'état dans lequel il était.
Il a souhaité que ce cauchemar se termine enfin. Je l'ai donc euthanasié comme il me l'a demandé...


Tu n'es pas médecin Senia.
Comment pouvait-il souhaiter cela alors qu'il allait bientôt s'en sortir ?


Des fois la douleur est un fardeau trop lourd à porter...

Je ne peux pas te croire ! Un battant comme lui n'aurait pas abandonné si prêt du but !
Tu as tué ce pauvre homme !


En es-tu certaine ?

Je connais ce patient mieux que quiconque, il n'aurait pas abandonné le combat
Ton histoire est loin d'être claire, c'est carrément tordu !


L'humaine sortit de la chambre avec précipitation, la Chiss fit de même et se lança à sa poursuite.

Attends !
Donne moi une chance de t'expliquer !


M'expliquer quoi ?
Que tu es cinglée ?!
Au fond j'ai toujours pensé que quelque chose ne tournait pas rond chez une personne dans ton genre !


Silence !

MMMmmmm....

Entendant un membre du personnel approcher de leur position, l'agente maîtrisa l'humaine en lui bâillonnant la bouche à l'aide de sa main droite tout en entravant ses bras de son bras gauche. Se dissimulant à l'abri des regards indiscret la jeune femme se mit à l'écart dans un petit local tandis que l'intrus se déplaçait dans le couloir.

J'ai cru entendre quelque chose ...
Hummm
Pas de doute ma vielle Sandy t'es comme les fous t'entends des voix !


Il était temps que l'humaine se calme. Sortant la dernière arme en sa possession. Une seringue de sédatif, qu'elle s'empressa de planter dans la nuque de sa nouvelle victime. Il ne fallut pas plus d'une dizaine de seconde pour que celle-ci s'écroule au sol. Qu'allait-elle pouvoir faire de Diana Aller ? Si elle la laissait faire, la Chiss tomberai pour meurtre et préméditation. Il y avait un point et pas des moindre qui lui posait problème. L'infirmière n'appartenait pas au cadre des meurtres que l'agente s'était fixée. Pourquoi Diable avait-elle ouverte cette porte ?! Tout aurait été si simple, si elle n'avait pas fourré son nez là où il fallait pas... Hélas il était trop tard, l'humaine devait te taire à jamais. Hélas si elle la tuait faire disparaître son corps s’avérerait compliqué. Quoique .... Une étincelle fit son apparition, lui donnant une idée brillante. Une étincelle... Voilà la solution.

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By Ariès
#33862


Dos au mur la Chiss n'avait qu'une seule solution... L'élimination pur et simple de l'élément perturbateur. L'agente n'avait d'autre choix que d'incinérer le corps encore vivant de l'humaine. C'était de loin le moyen le plus rapide de consumer les vêtements, la peau et les os. A la température où était porté le four crématoire du troisième sous-sol il ne resterait que de Diana Allers un tas de cendre. Triste fin pour une femme aussi chaude que le feu qui la ferait très bientôt disparaître dans les abîmes. Attachant le corps de la ravissante humaine à l'aide de sangles, elle la bâillonna dans le doute et mit un drap sur celle-ci. Tout les membres du personnel sauraient que la personne gisant sous le drap était un défunt et donc aucun ne tenterait de voir son visage par respect pour celui-ci. Après tout la mort éloigne la vie... Cette répulsion naturelle jouait à son avantage. Se dirigeant vers un turbo élévateur la jeune femme croisa Samuel Tibs un homme de ménage. S'engageant tout deux dans l'ascenseur l'humain bedonnant esquissa un sourire en direction d'Ariès qui ne lui rendit nullement. Samuel s'occupait du linge sale de l’hôpital. Les gens diraient de lui que c'est un type sans problème toujours souriant et soucieux des autres. Qui ne se permettrait pas de faire la moindre vague au sein du Centre. Du point de vue de la Chiss c'était tout autre. Elle le voyait d'un mauvais œil, il avait quelque d'anormal dans son regard. Ce type était loin d'être un saint. Elle le savait rien qu'à la façon de reluquer l'un des infirmière de son étage...

Tu vas à quel Étage ?

3 ème sous-sol.

Avec un Brancard ?

Je dépose un truc et je remonte.

Cet afflux de patient, je trouve ça éreintant pas toi ?

Effectivement...

Les portes s'ouvrirent chacun alla de son côté. L'un surement vers les vestiaires tandis que l'autre vers l'incinérateur afin de faire définitivement taire l'humain qui en avait trop vu.

Bonne journé, infirmière Senia

Bye...



Va au diable Tibs ! Il va vers les vestiaires. Ça me laisse largement le temps de faire ce que j'ai à faire...



Si l'humain revenait plus vite que prévu, elle serait obligée de se débarrasser de lui. L'idée ne la déplaisait pas mais n'arrangerait pas ses affaires. Faire disparaître un corps était une chose faisable avec l'incinérateur, en faire disparaître deux en était une autre... Habituellement le mastodonte qui servait de poubelle était utilisé pour faire disparaître tout objet, tout tissu, tout ustensiles souillé par une quelconque bactérie, virus, maladie, sang ect... En matière d'élimination des produits usagers le Directeur avait été très stricte. Ce qui n'était pas une mauvaise nouvelle pour la jeune femme bien au contraire. La dose de somnifères qu'elle lui avait administrée devait la faire dormir pendant une bonne heure de quoi laisser largement le temps à l'agente de tout préparer.
Soulevant le corps d'une seule traite et le disposant dans un tas de détritus à incinérer, la Chiss fit bien attention de porter un matériel de protection. Il serait fort fâcheux d'être contaminé par une maladie contagieuse ou un quelconque virus extraterrestre. Fermant l'incinérateur, l'agente programma la machine afin de brûler à très hautes températures et pendant très longtemps de quoi tout réduire en cendre. La jeune alien lança un dernier regard vers l'humaine. Celle-ci semblait détendu, perdu quelque part dans un monde imaginaire d'on elle était la seule à voir les traits. Un sourire sadique se dessina sur le visage d'Ariès qui murmura quelques mots à l'attention de la victime.

En vous souhaitant un bon repos infirmière Allers...



Sans plus attendre celle-ci appuya sur l'holopad qui activa l'incinérateur, brûlant instantanément tout ce qui s'y trouvait en son sein. Le spectacle était saisissant mais Ariès ne pouvait s'attarder, Samuel Tibs n'allait pas tarder à revenir vers l’accesseur. Que l'humaine se rassure, elle n'avait pas souffert... Si hélas ce n'était pas le cas... La Chiss n'en avait que faire... Il était temps de remonter au quatrième étage et de s'occuper du corps de James Carlsen sa précédente victime. Il fallait noter l'heure de son décès, sa raison ainsi que bien d'autre informations complémentaires.

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La vie de l'agente se compliquait, il allait falloir qu'elle la simplifie d'une manière ou d'une autre...
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By Ariès
#34126
Il ne restait plus que de l'infirmière Diana Allers un tas de cendre. La jeune femme est ou du moins était une personne aimant jouer avec le jeu. Nombreuses furent les fois où elle se brûla mais l'humaine ne retint jamais la leçon. Et la voilà ici, réduit à l'état de cendres dans un four crématoire. Elle s'était brûlée et cela lui fut fatal, sa curiosité et son comportement mal placé scella son propre destin et la condamna à croiser la route d'Ariès. Tel un ange de la mort, la Chiss avait mit fin à sa vie avec une extrême froideur. Impassible devant la peau qui fondait tout en se décollant du corps, elle n'avait pas une seule fois détourné le regard de cette enveloppe faite de chair et de sang qui s'était consumée sous ses yeux. Maintenant que l'infirmière n'était plus dans les pattes de l'Impériale, celle-ci pouvait s'occuper d'un autre élément gênant ; le Directeur Skinner. Cet homme représentait un danger, il était froid, méthodique et rusé. Il semblait percevoir quelque chose, sentir qu'une sombre affaire se tramait dans son établissement. Tandis que l'agente s'attelait à éliminer ses cibles, le Directeur semblait creuser dans la direction de la Chiss espérant trouver quelque chose de louche. Il fallait trouver un moyen de se dissimuler dans le brouillard, un moyen de brouiller les pistes ou bien de faire pression sur Skinner lui même.

Alors tu sais où elle est ?

Le bourreau des cœurs de l'hôpital venait de faire sortir Ariès de sa réflexion. Reprenant pied avec la réalité la jeune femme remarqua que le turbo élévateur avait atteint son étage et le Don Juan qui se tenait devant elle semblait attendre une réponse de sa part.

Hum ?

Tu as vue l'Infirmière Allers récemment ? J'essais de la trouver mais personne ne sait où elle est.

Je n'en ai aucune idée, elle idée. Elle n'était pas avec toi au réfectoire ?

Si mais... Il y a eu un accrochage entre elle et moi... Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'elle s'en est allée....

Je suppose que tu as souhaité mettre fin à votre relation...

Oui, c'est exact.

C'est bien ce que je me disais Brandon...

Mais...mais comment je vais faire pour rattraper ce coup là ?!

Vous l'avez perdu Brandon à vous de la retrouver...Je te souhaite bien du courage...


Sur ces mots la jeune femme laissa l'infirmier seule, contemplant le vide sans trop savoir quoi faire ni par où commencer. Il la cherchera en vain et lorsqu'il l'aura trouvé ou du moins appris sa disparition , son cœur se consumera comme le corps de la jeune femme. Après plus d'une demi-heure de recherche, Brandon jeta l'éponge et décida d'en parler à Skinner. L'humain se faisait réellement du soucis pour sa conquête et la voir absente aussi longtemps ne semblait pas normal ; elle était pourtant censée être en service à cette heure-ci et personne ne l'avait. Si quelqu'un savait tout ce qu'il se tramait dans ce Centre c'était bien le Directeur. Sans la moindre politesse l'infirmier fit éruption dans le bureau de Skinner.



Où est l'infirmière Allers ? Où est-elle Mr Skinner ?!

L'on prévient avant d'entrer Monsieur Kothari...

Veuillez m'excuser Skinner mais il y a une urgence.

Laquelle ?

L'infirmière Allers a disparu, impossible de savoir où elle est. Le corps médical n'en sait rien, son bipper ne répond pas. J'essais de l'appeler, aucune réponse non plus...
Cela commence à m'inquiéter...


Je trouve cela étonnant de votre part Brandon. Je vous croyez pas aussi attaché à l'infirmière Allers...

C'est juste que...

Peu m'importe Brandon ! Vos escapades et autres histoires à l'eau de rose ne m'intéressement pas ! Au lieu de réagir au quart de tour expliquait moi les faits.

Et bien... Elle était censée s'occuper d'un certain Monsieur Carlsen. Un individu en phase terminale, réputé pour sa mauvaise humeur. D'après le planning, elle était censée s'en occuper mais d'après le rapport le patient est mort quelques minutes avant son arrivé.

Et qui a notifié ce rapport ?

C'est Senia, Monsieur le Directeur.

Senia dis-tu ?

C'est exact, pourquoi cette question ?

Et bien si je ne me trompe pas l'infirmière Senia n'est pas censée s'occuper de ce genre de patient.

Il est possible qu'elle ait du venir en aide au patient si celui-ci faisait une crise.

Où bien elle avait une tout autre chose à faire.

Vous pensez qu'elle a essayait de voler des médicaments dans la chambre du patient et qu'elle est tombée malencontreusement sur celui-ci ?

Je pense plutôt qu'elle avait une affaire plus importante que le simple fait de voler des médicaments. Une affaire plus dangereuse....

Hélas je ne peux pas vous venir en aide Skinner, elle m'a semblé tout à fait normal...Enfin comme d'habitude.

Bien, quoi qu'il advient ; continuait de surveiller l'Infirmière Senia. Nous nous chargerons du cas de l'Infirmière Allers plus tard. J'ai bien peur que cette jeune alien nous complique les choses... Et vous êtes surement de mon avis qu'il serait préférable qu'elle ne sache rien.

C'est...C'est vrai.
Je vais la surveiller, comptez sur moi Skinner.


Bien. Faites donc.


La méfiance était de mise, d'un côté l'agente avait des doutes sur Skinner. Il semblait beaucoup trop s'intéresser à elle, cela en devenait perturbant. Elle devait à tout prit trouver un moyen de pression afin de neutraliser le Directeur. Il ne lui faudrait pas longtemps avant qu'il ne se rend compte de la supercherie. Bientôt le contre la montre entre ces deux individus débuterait et le plus rapide serait le vainqueur de cet affrontement à distance.
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By Ariès
#34334
Voilà plusieurs minutes que minutes que l'infirmière essayait d'avoir accès au bureau du Directeur. Malgré tout ses efforts aucunes opportunités ne s'offrirent à elle. Ce fut avec un brin de déception que la jeune femme décida de remettre cela à plus tard, elle finirait bien par trouver le moyen de faire sortir le loup de sa tanière ; tout n'était qu'une question de patience. Tandis que la Chiss reprenait du service avec une certaine appréhension, celle-ci eut la désagréable impression d'être suivit. Après une courte pause, Ariès entendit des pas s'arrêter avec précipitation. D'un mouvement presque imperceptible de la nuque, l'agente regarda derrière.Rien. Cette ombre qui la suivait, venait de disparaître pourtant elle se sentait toujours épiée et cette impression de malaise était toujours présente. Qui pouvait bien l'observer avec autant d'insistance ? Un de ses camarades de services ? Jordan Kothari ? Son obsession à l'égard de la Chiss serait-elle poussée au point de la suivre de loin comme une âme en peine observant ce qu'elle désire de loin ? Ariès ne pouvait le dire. Elle ne pouvait m'être de visage sur cette ombre qui la suivait. Si l'agente n'était pas certaine de l’individu qui marchait dans ses pas, elle était certaine d'une chose. Il fallait la semer à tout prix et redoubler de vigilance afin de ne plus avoir ce boulet au pied.

Accélérant le pas pour semer ce mystérieux observateur, l’infirmière prit celui-ci de court et gagna de précieuses secondes dans cette course poursuite qui venait de débuter. L'individu tenace qui la suivait emboîta le pas de l'agente mais les précieuses secondes perdues furent bientôt impossibles à rattraper. Rasant les murs, se faufilant entre les membres du corps médical. Voyant son opposant avoir des difficultés à tenir la cadence par l'agente, celle-ci profita de ce bref instant pour semer cette ombre qui la traquait. Entrant dans une pièce adjacente au couloir dans lequel elle avait réussi à distancer le mystérieux individu, Ariès attendit derrière celle-ci ; observant cette fine séparation métallique qui la séparait peut-être de l'être qui la poursuivait. Après cette courte pause la Chiss put enfin souffler. Soulagée d'avoir réussi à se débarrasser de cette ombre qui s’accrochait à elle. Mais son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle entendit un bruit venir du centre de la pièce plongé dans la pénombre. Voyant dans l'obscurité avec une facilité déconcertante, l'agente distingua un humain gisant sur un lit médical. S'approchant à pas de loup de ce corps à première vue inerte choyant sur le brancard, la jeune femme reconnu Simons un membre du corps médical sans histoire se dévouant corps et âme pour sa discipline au point de s'en rendre malade. Un coup d’œil rapide permit à l'Impériale de faire un constat de sa situation. Au vu de son état comateux il était certain que Simons n'était pas entrain de se reposer, il semblait hagard. Il était comme déconnecté de son enveloppe charnelle. Qu'avait-il pu bien absorber pour être dans un état pareil ? Elle ne pouvait le dire et l'heure n'était pas à l'interrogation de la substance absorbé par l'humain mais plutôt au moyen de rentrer dans le bureau du directeur.

Mais chaque chose en son temps. Ariès devait d'abord déterminer si Simons était un obstacle ou une carte à mettre dans sa manche. Profitant de l'état second dans lequel était plongé son confrère, l'Impériale fouilla rapidement les meubles de rangement parsèment la salle. Il ne lui fallut qu'une poignée de minute pour mettre la main sur une petite boîte en verre contenant en son sein une seringue usagée et un flacon vide. Aucune étiquette ou inscription n'était visible sur le flacon et le flacon en lui même ne lui rappelait rien. La substance lui était donc à ce jour inconnu. Réfléchissant à ce qu'elle allait faire de Simons ainsi que son activité douteuse, l'infirmière entendit le principal intéressé émerger de son état comateux et reprendre pied peu à peu avec la réalité. Préférant le prendre par surprise la Chiss se mit à l'écart, laissant la pénombre la dissimuler. Patientant sagement dans l'obscurité la Chiss attendit le bon moment pour agir. Le réveil fut plus compliqué que prévu pour Simons, pendant de longues minutes il multiplia les tentatives pour se redresser et se fut après un nombre d'essai conséquent qu'il put enfin se redresser. Le visage dans le creux de ses mains il semblait recoller par morceaux les événements antérieurs à l'ingurgitation de son produit. Marmonnant des brides de phrases à mi-mot il semblait regretter une fois de plus son acte mais semblait pourtant résolu à recommencer. Voyant l'humain rassemblait ses affaires pour sortir comme si de rien était l'agente décida de se dévoiler à lui. Ce fut l'effarement qui prit en premier lieu la possession du visage de l'homologue masculin afin que celui-ci comprenant qu'il ait été prit en flagrant délit afficha une mine fatiguée. Face à cette situation délicate Simons préféra rendre les armes espérant surement avoir la clémence de la jeune femme se trouvant en face de lui. Laissant son corps s'écraser lourdement sur le lit en signe d'abandon, il fit un signe de la tête à la Chiss l'invitant à discuter de ce qu'elle avait vu. Se postant
part devant l'humain, l'agente lui fit comprendre qu'entre lui et la sortie se trouvait une personne qui ne le laisserait pas passer aussi facilement.

Le dos voûte, les yeux cloués au sol, les bras pantelants ; Simons avait donc belle et bien décidé de ne pas se battre, de ne pas se justifier devant la jeune femme. Cela intriga quelque peu l'agente mais en prenant en considération sa situation il était tout à fait normal que l'humain sorte le drapeau blanc sans faire de protestation. La Chiss l'avait prise la main dans le sac, elle avait tout vu et pouvait facilement s'emparer du matériel utilisé par le fautif comme preuve à conviction en cas de dialogue avec le Directeur. Tandis qu'il attendait sa sentence comme un condamné attendant le jour de son exécution, Ariès lui fit un nenni de la tête afin de calmer ses craintes. Lorsqu'il vit l'alien lui faire un "non" de la tête il crut rêver, il crut être dans son paradis artificiel mais après s'être puérilement pincé le coude ; il comprit qu'il était bien dans le monde réel. Affichant un sourire ampli de soulagement et de joie, il se leva et partit en direction de la porte dans un élan de joie. Hélas pour lui la Chiss ne le laisserait pas passer gratuitement, du moins ce fut ce qu'il en déduisit à l'instant où il vit la femme tendre le bras afin de lui bloquer le passage. Coupé dans son élan il se rassit sans poser de question, comprenant qu'il lui faudrait acheter le silence de la jeune femme. Il prit un petit remontant afin d'être en mesure d'avoir une conversation censée, du moins il l'espérait.

Que veux-tu Senia ?

La Chiss afficha un sourire assez malsain.

Je vais être clémente avec toi Simons. Je ne te demande qu'une chose. Un simple service.

Un simple service ? Et pourquoi tu ne me poses pas une foule de questions ? Je ne sais pas...les gens normaux font ça non ?

Parce que tes manigances ne intéressement pas et j'ai mieux à faire... Mais revenons au service que tu me dois...
En gardant ce que j'ai vu sous silence, je te rends un service. Je compte donc sur toi pour faire de même Simons....


Comment puis-je te faire confiance ?

Tu n'as pas à me me faire confiance Simons, tu n'as qu'à faire ce que je te dis rien de plus. Après tout qu'à tu as perdre ? Préférerais-tu être expulsé ?
Tu as plus à y gagner en me rendant un service quand refusant...


Bien... En quoi ça consiste ce service ?

Lorsque je sortirai je veux que tu me suives de loin.

Ça à l'air assez simple.

Je n'ai pas fini Simons. Depuis peu quelqu'un me suit. Je veux que tu le trouves et que tu l'occupes le plus longtemps possible.

C'est réalisable.

Si tu ne l'occupes pas assez longtemps je me chargerai de reporter ce que j'ai vu à Skinner. Suis-je clair ?

Compris

Une dernière chose...

Oui ?

Ou est Skinner à l'heure actuelle? Dans son bureau ?

Je ne pense pas...Il a une affaire urgente d'après ce que j'ai entendu.

Qui t'a dit ça ? Un membre de notre service ?

Hmmm oui ... Si ma mémoire est bonne je dirai que c'est Brandon qui a dit ça à un de ses amis chirurgien. Pourquoi ?

Pour rien... contente toi de remplir la part de notre accord ou tu peux dire adieu au poste que tu affectionnes tant.


Après une brève poignée de main, la Chiss sortit la première faisant mine de ne pas se méfier de cette ombre qui la suivait. Marchant tantôt vers la droite tantôt vers la gauche, l'individu qui la suivait la retrouva du regard et resta à distance afin d'épier ses faits et gestes. Pendant ce temps Simons lui sortait de le la pièce dans laquelle il était resté précédemment et se mit à la recherche de l'individu qui observait sa camarade. Tout semblait se goupiller, dans peu de temps elle serait débarrasser d'un gêneur et cette fois-ci elle rentrerait dans le bureau de Skinner afin de trouver de quoi faire pression sur lui.
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By Ariès
#34627
L'Ombre semblait être restée coincé dans le couloir. Simons avait remplis sa part du marché, son petit secret serait bien gardé à l'abris de tous. Jusqu'à ce que l'agente décide de faire de nouveau du chantage. Le pauvre garderait encore cette épée de Damoclès au dessus de la tête sans le savoir. Il nourrirait l'espoir que la Chiss respecte sa part du contrat ce qu'elle ferait. Jusqu'à ce qu'elle est de nouveau besoin de lui, jusqu'à ce qu'elle décide que Simons soit obsolète donc jetable. Pressant le pas afin d'être loin de son poursuivant, ce fut sans grande difficulté qu'Ariès atteignit l'étage du Directeur. Tandis qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte une voix des plus désagréable la fit trembler.

Tu peux me dire ce que tu comptes faire dans le bureau de Skinner ?

Rien qui te regarde...

Les deux homologues féminins semblaient s'apprécier comme Républicain et Impérial.

Tout ce qui touche à Skinner me regarde la bleu.

Ariès s'approcha de la secrétaire qui siégeait à quelques mètres d'elle.

Et tout ce qui te touche regarde ton mari non ?

Qu'à faire mon mari dans cette histoire poufiasse ?!

Je suis certaine qu'il serait ravis d'apprendre pour tes heures supplémentaires en compagnie du Docteur Kothari...

Une légère grimace tordit le visage pourtant imperturbable de l'humaine.

Je n'ai eu aucune aventure avec Brandon. Tu ne fais que raconter des mensonges l'alien.

C'est étrange non ? J'aurais juré entendre le contraire venant des autres médecins de mon service. Si tu es si confiante, je peux tenir ton mari au courant non ? Si tu ne l'as pas trompé alors tu n'as rien à caindre.

Je....

A moins que tu ne préfères pas et que tu es peur que je mette fin à ton mariage car tu as quelque à cacher. Alors dis moi. Que fais-je ? Je rentre dans le bureau de Skinner, tu lui relayes l'information et tu dis adieux à ton mariage ? Ou je rentre dans le bureau de Skinner et tu restes muette comme une tombe pour préserver ton union ?

Tu penses réelement m'intimider sale garce ?!

Hmmm.... Oui. Après tout qu'ai-je à perdre ? Rien. Toi tout !

Je ne t'ai jamais aimé Sénia mais là j'ai une bonne raison de te hair.

Désteste moi, hais moi autant qu'il te plaira ça ne changera rien à ta situation.

Tu...tu ne me laisses pas d'autre choix que de fermer ma gueule garce. Je savais que vous les aliens vous étiez tous pourris jusqu'à la moelle. On aurait du continuer l'esclavage pour vous apprendre où est votre place...

Et bien actuellement j'ai une place dominante quand à toi...tu as plutôt une place de vaincu, de soumis.

La ferme creuvure d'alien.

Tes insultes et tes menaces ne sont que du vent, dit-elle moqueuse tout en se dirigeant vers le bureau de Skinner.

...

C'est bien, reste sage et silencieuse.


La voilà de nouveau dans le bureau de notre cher Directeur, l'une des seules choses qu'elle avait pu apprendre de lui fut le décès de sa femme. Rose. Plongée pendant de longs mois dans un coma artificielle afin de lui éviter une trop grande souffrance. D'après les ragots elle avait finit incinérée. Sa femme était une vagabonde dans l'âme, ses parents avaient été des marchants itinérants. A la connaissance de la jeune alien, le seul écart de conduite à sa vie bien réglée fut la danse avec sa tendre épouse. D'après les anciens du corps médical sa femme était bonne danseuse tandis que son époux était plutôt pataud. L'holo écran allumé, la Chiss se retrouva devant un espace vide, un mot de passe à remplir. Que pouvait-il être ?
L'agente commença par un mot de passe enfantin, la date de naissance de sa défunte femme.
Mot de passe incorrecte.
La chose était prévisible, le contraire l'aurait grandement étonné. Peut-être leur date de mariage ? Non trop simple. Le nom de leur enfant ? Ils n'en avaient pas eu. Peut-être un mot de passe lui rappelant de bons souvenirs avec Rose ? C'était une possibilité qui ne fallait pas négliger. Après tout elle n'avait que cette piste. A moins que le mot de passe soit un surnom en rapport avec la danse qu'ils pratiquaient jadis. Le seul moyen de le savoir était de tester.

Tango
Mot de passe incorrecte.
Non,non et non ! Il fallait faire plus original. Un nom de danse était trop simple, le surnom était plus probable. Un petit nom peut-être, un nom affectueux, quelque chose qui devait être lié à la danse.

Queri damio
Mot de passe incorrecte

Plus intime peu-être...

Mi amada
Mot de passe incorrecte


Mot de passe:
Rositario

....
....
....

CODE VALIDEE


Le mot de passe n'était autre que le nom de son épouse dans un autre dialecte, un nom qu'il devait surement lui susurrer dans le creux de son cou. Le code était en fin de compte affligeant de banalité. L'amour aveugle pour sa femme était en fin de compte sa plus grosse faiblesse. Il ne lui fallut que quelques minutes pour voir les dossiers recensant les antécédents médicaux de chaque patient, la notifications de chaque décès. Parmi tous les dossiers se présentant sous ses yeux, l'un l'interpella. Un dossier recensant les antécédents médicaux d'un nouveau-né. D'après le rapport celui-ci a été adopté par Skinner, sans compter que le Directeur était présent à l'accouchement. Dans le dossier du nourrisson il n'était stipulé nulle part que celui-ci souffrait d'une quelconque maladie ou anomalie. Alors comment ce fait-il que Morgan Skinner ait demandé de faire une ponction de la moelle osseuse sans qu'il y ait de raison apparente ? Comment se fait-il que l'intervention ne soit pas mentionnée dans le dossier en rapport avec la néonatalogie ? Hélas pour elle, aucune autres informations compromettant sur le Directeur. Peu importe, elle en savait déjà assez. Une rapide copie du fichier lui permettrait de s'en servir contre le principal concerné en cas de menace. Alors qu'elle allait fermer la session, la curiosité la poussa à jeter un coup d'œil à son propre dossier. Un rapide coup d'œil lui permis de constater que l'humain avait recensé tous les patients dont elle s'était occupé dernièrement. Ainsi que leurs dossiers médicaux. Les fichiers étaient annotés. Skinner s'interrogeait-il sur la probabilité d’euthanasie ? Il avait des soupçons, c'était certain. Effacer les dossiers ne serviraient à rien, cela pourrait peut-être retarder son enquête mais cela pourrait tout aussi bien confirmer ses soupçons à l'égard de la Chiss. L'agente avait raison, le Directeur devenait une menace mais elle avait déjà de quoi le faire chanter. Pour être certaine d'avoir assez d'informations à son sujet pour le faire plier en premier, l'agente se devait de faire un tour dans la charmante résidence du Directeur.
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