- mar. 1 déc. 2015 18:34
#21018
Précédemment
L'Empire était bel et bien sans dessus-dessous.
La directeur du BSI comprenait les choses bien mieux que ses homologues impériaux... Enfin, homologues, c'était vite dit : les consuls Thoryn et Melius étaient enfermés, le trois quart de la Diète fut massacrée, beaucoup de cadres forcés à marcher au pas de l'oie sous peine d'être balayés par cette vague irrésistible. En réalité, le bateau prenait un drôle de cap, sans vraiment de passagers à son bord.
Trachta fut heureusement arrêté, et non assassiné. C'était une belle politesse de la part d'Ysanne Isard. Quel intérêt à assassiner un dignitaire qui n'avait rien à se reprocher ? L'artisan du traité avec la Fédération d'Eskyirt, celui avec l'Espace Mandalorien, libérateur du général Carvin que l'on pensait mort, quelques bons points. Tout cela fut pris en compte : Trachta devait sa vie à son comportement exemplaire.
Et maintenant ?
Le pénitencier de Yaga Minor, un lieu austère, mais pas au point de rendre jaloux son cousin de Kessel.
La prison pour détenus de droit commun devint en l'espace de quelques jours une véritable prison politique : des centaines de représentants de la Diète étaient logés ici. Les rares survivants des purges.
Herklir entra dans cette pièce mal-éclairée. A l'intérieur, un personnage autrefois puissant. Aujourd'hui il n'était qu'un matricule, vêtu d'un habit de prisonnier orange, et de menottes magnétiques. Sans plus attendre, la conversation s'engagea avec son lot de haines, de piques et surtout d'incompréhension : la cause de tous les maux de la galaxie, peut-être.
Herklir toqua à la porte. Les gardes enlevèrent les menottes du prisonnier 216-T, qui disparut du pénitencier et de cette moitié nord de la galaxie en passant.
L'Empire était bel et bien sans dessus-dessous.
La directeur du BSI comprenait les choses bien mieux que ses homologues impériaux... Enfin, homologues, c'était vite dit : les consuls Thoryn et Melius étaient enfermés, le trois quart de la Diète fut massacrée, beaucoup de cadres forcés à marcher au pas de l'oie sous peine d'être balayés par cette vague irrésistible. En réalité, le bateau prenait un drôle de cap, sans vraiment de passagers à son bord.
Trachta fut heureusement arrêté, et non assassiné. C'était une belle politesse de la part d'Ysanne Isard. Quel intérêt à assassiner un dignitaire qui n'avait rien à se reprocher ? L'artisan du traité avec la Fédération d'Eskyirt, celui avec l'Espace Mandalorien, libérateur du général Carvin que l'on pensait mort, quelques bons points. Tout cela fut pris en compte : Trachta devait sa vie à son comportement exemplaire.
Et maintenant ?
Le pénitencier de Yaga Minor, un lieu austère, mais pas au point de rendre jaloux son cousin de Kessel.
La prison pour détenus de droit commun devint en l'espace de quelques jours une véritable prison politique : des centaines de représentants de la Diète étaient logés ici. Les rares survivants des purges.
- - Ouvrez la cellule.
Herklir entra dans cette pièce mal-éclairée. A l'intérieur, un personnage autrefois puissant. Aujourd'hui il n'était qu'un matricule, vêtu d'un habit de prisonnier orange, et de menottes magnétiques. Sans plus attendre, la conversation s'engagea avec son lot de haines, de piques et surtout d'incompréhension : la cause de tous les maux de la galaxie, peut-être.
- - Vous ... Vous m'expliquez ce qu'il se passe Herklir ?
- Je suis désolé pour ce qui vous est arrivé, sieur Trachta, fit simplement l'homme en noir.
- Mais encore ? fit-il sarcastique
- Beaucoup de changements au sein de l'Empire. Isard a proclamé la république impériale, les consuls sont arrêtés.
Un rire métallique enveloppa la pièce. Un rire tout droit sorti de la nervosité et du surréalisme de la situation.
- Grotesque. Vous avez choisi votre camp. Vous me devez votre poste, comme votre frère, tous.
Le cyborg se leva, terrifiant. Les gardes préparèrent leurs matraques électriques, mais ils furent arrêtés par un signe de Herklir leur demandant de sortir. Ils étaient seuls désormais
- La situation empire de minutes en minutes, c'est décidément trop long à expliquer. Sachez ceci : il n'y aura ni république, ni changement, du moins, pas celui que vous redoutez. En réalité, il n'y a même pas de camps. Tout ceci n'est qu'un jeu où chacun a son rôle. J'aurai aimé que vous soyez autre chose.
- Des rôles... Quel est le votre ?
- Huiler les mécanismes, faire en sorte que cela se termine de la façon la plus propre possible.
Les rôles, on les attribuait. Mais on avait toujours possibilité de rectifier le tir. Devant le silence d'incompréhension de Trachta, Herklir continua.
- Cette histoire va bientôt connaitre un dénouement, néanmoins maîtriser tous les outils est d'autant plus compliqué qu'il y a des incertitudes. Pour vous en revanche, je peux vous faire sortir de là. Une assignation à résidence, cela vous irait-il ?
- C'est une blague ? Enfin, c'est toujours mieux qu'au Nord j'imagine...
- Oui, le chaos, partout, mais peu importe à vrai dire. Vous serez assigné à résidence sur Byss, dernier endroit encore sûr. Si l'Empire craque ici, vous serez bientôt seul maître à bord là bas, dans le Noyau Profond.
- Je ne comprends absolument rien, mais le Centre sera toujours mieux, effectivement.
- Bien, tout est déjà prêt. Nous y allons ?
Herklir toqua à la porte. Les gardes enlevèrent les menottes du prisonnier 216-T, qui disparut du pénitencier et de cette moitié nord de la galaxie en passant.