- dim. 8 juil. 2018 22:24
#33155
La pierre ne sait pas pourquoi le burin la fend ; l'acier ne sait pas pourquoi la flamme le brûle.Lorsque ta vie est fendue et brûlée, remercie le destin pour ses épreuves qui ont forgé ton être.
Suite du Rp "Le Soleil se lève sur la nouvelle Année"
Le Yacht Nubian nouvellement acquis filait à vive allure en direction de Yaga Minor. Depuis le pont de "L'Odyssé" la jeune femme pouvait contempler la sphère luminescente, observer le flux incessant de vaisseau se rendant et sortant de la planète. Bientôt le vaisseau serait aspiré dans cette vague que rien n'arrête mais la Chiss voulu en décider autrement. Elle devait en savoir plus. Savoir le maximum de chose. Connaitre l'histoire de Cordellio, connaitre cet individu dans les moindres détails. Il ne devait plus avoir de secret pour elle.
L'Impérial attendait seul dans une pièce adjacente à celle de l'agente. L'attente devenait peu à peu insupportable pour lui. Une fois l'effet de l'alcool dissipé, Cordellio eut très rapidement compris la situation dans laquelle il se trouvait confronté. Il se doutait du destin qui allait être le sien, un avenir sombre à n'en point douter. Il avait été prit sur le fait, la main dans le sac. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il fallut que ce soit lui ? Pourquoi maintenant ? Alors que la réussite lui tendait les bras.
Autant de questions qui trottaient dans sa tête, autant de questions qui ne trouvaient pas de réponses. Qu'allait-il lui arriver ? Allait-il finir ses jours en prison ? Allait-il être exécuté ? Allait-il finir dans un camp de travail forcé ? Allait-il avoir une seconde chance ? L'humain ne tenait plus en place. Il ne savait plus quoi faire, ses extrémités tremblaient, sa respiration était saccadée, son cœur battait à un rythme irrégulier. Sa panique était totale. Il avait songé à en finir quelques minutes plus tôt, mais hélas pour lui la Chiss avait prévu cette éventualité. Le privant de tout objet, tissu, ou matière susceptible de servir à son suicide. Bien évidement l'Impérial pouvait toujours espérer se fracasser le crâne contre un meuble. Mais Cordellio ne pouvait se résoudre à mettre fin à sa vie de cette façon. Il n'en avait pas le courage, aussi désespérée soit la situation.
La seule solution était l'attente. Le regard dans le vide, il attendait que sa geôlière arrive comme un prisonnier montant les marches de l’échafaud.
Chose promis chose due, la porte menant à la "cellule" de Cordellio s'ouvrit. L'humain sursauta sous la surprise, revenant à la réalité. Son regard était fuyant, sa main s'activait à frotter énergiquement la paume de sa main gauche. Il se tortillait sur place. La porte venait de se fermer derrière la silhouette de l'agente. Dans cette position de faiblesse, l'Impérial avait l'impression d'avoir en face de lui un mur de glace. La jeune femme ne dégageait rien, aucune hostilité, aucune affection, aucune expression. L'agente semblait faite de marbre.
Que pouvait-il en déduire ? Absolument rien. Rien ne semblait pouvoir l'aider à prévoir la suite des événements.
Ariès avançait lentement en direction de l'humain. Chaque le faisait tressaillir, une goutte de sueur longea sa colonne vertébrale faisant frisonner de tout son être. La nervosité montait. Il était temps pour l'agente de poser les questions. Elle décida des questions fermées, obligeant Cordellio à ne répondre que par oui, non ou une réponse spécifique.
La jeune femme sortie un datapad, pianotant sur celui-ci jusqu'à faire apparaître une vidéo du principale intéressée discutant avec Graham.
La nouvelle avait été dure à encaisser. Il était belle et bien en position de faiblesse. Le mensonge ne serait pas une arme avec laquelle il pourrait se défendre.
L'humain semblait dubitatif.
Il était temps que Cordellio concrétise ses dires. Il ne manquait plus que des noms, des adresses, des dates....Bien évidement la RI se chargerait à son tour de lui soutirer des informations. Et Cordellio raconterait son interrogatoire sans aucun doute. Il fallait donc que l'agente trouve un moyen de lui faire oublier leur petite conversation... Chaque chose en son temps. Le temps n'était pas encore totalement écoulé, elle avait une dizaine d'heure devant elle. Ariès avait déjà une petite idée de ce qu'elle allait faire, ce n'était qu'une question de temps pour que ce tête à tête entre elle et l'humain ne soit plus qu'un lointain souvenir pour celui-ci.
L'Impérial attendait seul dans une pièce adjacente à celle de l'agente. L'attente devenait peu à peu insupportable pour lui. Une fois l'effet de l'alcool dissipé, Cordellio eut très rapidement compris la situation dans laquelle il se trouvait confronté. Il se doutait du destin qui allait être le sien, un avenir sombre à n'en point douter. Il avait été prit sur le fait, la main dans le sac. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il fallut que ce soit lui ? Pourquoi maintenant ? Alors que la réussite lui tendait les bras.
Autant de questions qui trottaient dans sa tête, autant de questions qui ne trouvaient pas de réponses. Qu'allait-il lui arriver ? Allait-il finir ses jours en prison ? Allait-il être exécuté ? Allait-il finir dans un camp de travail forcé ? Allait-il avoir une seconde chance ? L'humain ne tenait plus en place. Il ne savait plus quoi faire, ses extrémités tremblaient, sa respiration était saccadée, son cœur battait à un rythme irrégulier. Sa panique était totale. Il avait songé à en finir quelques minutes plus tôt, mais hélas pour lui la Chiss avait prévu cette éventualité. Le privant de tout objet, tissu, ou matière susceptible de servir à son suicide. Bien évidement l'Impérial pouvait toujours espérer se fracasser le crâne contre un meuble. Mais Cordellio ne pouvait se résoudre à mettre fin à sa vie de cette façon. Il n'en avait pas le courage, aussi désespérée soit la situation.
La seule solution était l'attente. Le regard dans le vide, il attendait que sa geôlière arrive comme un prisonnier montant les marches de l’échafaud.
Chose promis chose due, la porte menant à la "cellule" de Cordellio s'ouvrit. L'humain sursauta sous la surprise, revenant à la réalité. Son regard était fuyant, sa main s'activait à frotter énergiquement la paume de sa main gauche. Il se tortillait sur place. La porte venait de se fermer derrière la silhouette de l'agente. Dans cette position de faiblesse, l'Impérial avait l'impression d'avoir en face de lui un mur de glace. La jeune femme ne dégageait rien, aucune hostilité, aucune affection, aucune expression. L'agente semblait faite de marbre.
Que pouvait-il en déduire ? Absolument rien. Rien ne semblait pouvoir l'aider à prévoir la suite des événements.
Cordellio Phellys
Oui... Oui, c'est .. c'est bien moi...
Ariès avançait lentement en direction de l'humain. Chaque le faisait tressaillir, une goutte de sueur longea sa colonne vertébrale faisant frisonner de tout son être. La nervosité montait. Il était temps pour l'agente de poser les questions. Elle décida des questions fermées, obligeant Cordellio à ne répondre que par oui, non ou une réponse spécifique.
Vous êtes Officier c'est exact ?
Oui...
Vous savez ce vous faites ici ?
Je ne sais pas.
En êtes vous sûr ?
Certain.
Humm...
D'après certaines sources vous étiez à une réception organisé par la pègre. Dans l'espoir de vous faire de l'argent et pourquoi pas des amis.
Vous confirmez ?
Je ne vois pas de quoi vous parlez .
Alors pourquoi ai-je des images de vous lors de la réception ?
C'est surement une erreur.
Vous avez sans doute raison.
Pourquoi un Officier Impérial serait à une réception organisé par la pègre ?
...
Ce serait étonnant de vous trouver là-bas, vous ne trouvez pas ?
Très étonnant oui...
Cordellio déglutit...
La jeune femme sortie un datapad, pianotant sur celui-ci jusqu'à faire apparaître une vidéo du principale intéressée discutant avec Graham.
Peut-être que cet enregistrement vidéo permettra de vous remémorer la soirée qui était votre.
C'est étonnant vous ne trouvez pas ? Vous étiez belle est bien à la réception de Naboo...
Vous pensiez réellement que vos mensonges passeraient devant moi ?
Vous avez été suivie Cordellio. Tout vos moindre fait et gestes ont été enregistrés et notifiés.
Je n'ai besoin que de réponse à mes questions....
La nouvelle avait été dure à encaisser. Il était belle et bien en position de faiblesse. Le mensonge ne serait pas une arme avec laquelle il pourrait se défendre.
Vous pensiez réellement être en sécurité sur Bajic ?
Je...
Je ne vous demande pas d'explications Cordellio je veux une réponse simple.
Oui ou Non
Oui... Je, je pensais être en sécurité...
Vous avez parlez d'un Moff Renégat... Qu'espériez vous avoir en le rencontrant ?
Je...
Tout ce que vous me direz Cordellio, vous permettra de réduire vos peines...
L'humain semblait dubitatif.
Vous, vous pensez ?
A quoi bon me répondre si cela ne vous aide pas ?
Qu'est ce que je pourrai avoir en échange d'un aveux ?
De la prison...
Mais vous n'y pensez pas !
Pensez vous qu'un camp de travail soit préférable ? A moins que vous ne préfériez l'exécution pour trahison ?
Je....
Croyez-moi Cordellio. La prison est la meilleure situation que vous puissiez avoir. Avec un peu de chance vous en sortirez rapidement.
Passer quelques années dans une prison Impériale, être enfermé dans un camp de travail pendant de longue années en espérant survire ou mourir lors d'une exécution.
La prison ne vous parait-elle pas la meilleur option ?
Je....
A moins que vous ne vouliez que je vous arrache vos précieuses informations par la force ? Je peux vous assurer Cordellio que je peux être très persuasive ...
Bien... Soupir Je suppose que je n'ai pas d'autre choix ?
En effet ....
Que, que voulez vous savoir ?
Tout ...
Par, par ou commencer ?
D’où vous est venu l'idée de trahir l'Empire ? D’où vous est venu l'idée de fréquenter des membres de gangs ?
J'étais un loyal serviteur de l'Empire croyez moi ... Comme tout le monde, je suis arrivé dans la Marine des étoiles pleins les yeux. Je pensais qu'avec mon expérience monter au sein de la hiérarchie serait un vrai jeu d'enfant...Mais je me trompais. J'ai commencé à éprouver de l'amertume. Pourquoi je ne progressais pas au sein de notre ordre ? Pourquoi ?!
Très rapidement, j'ai commencé à trouver ma situation injuste, j'avais l'impression d'être le seul dans ma situation, mon salaire était insignifiant alors que ceux des autres étaient plus élevés... J'avais des ennemis bien plus gradés que moi, des personnes qui ne m'appréciaient guère. Je savais qu'ils n'attendaient qu'une seule chose. Un faux pas de ma part pour m'écraser comme un insecte.
Je devais partir vous comprenez ?! Je devais partir !
C'est donc à ce moment là que vous vous êtes dit que le meilleur moyen de trouver une porte de sortie serait de participer à la réception de Naboo ?
Oui.
Comment avez-vous appris son existence ?
Lors d'une de mes missions, j'ai croisé un truand nommé Monte Novastar. A ce jour il est liberté. Et c'est en parti grâce à moi. Si je ne l'avais pas aidé, il pourrirait en prison au moment ou je vous parle.
Je...
J'étais désespéré vous comprenez ?
J'étais seul, perdu ! Lors du transfert des prisonniers, l'on m'a assigné à la surveillance de Monte. Encore une crasse de mes supérieurs... Un autre tentative de m'humilier. De se moquer de moi ! Je n'en pouvais plus... Tout simplement plus...
Dans un élan de désespoir, j'ai parlé de ma situation à Monte. Il semblait intéressée par mon cas. Il m'a vanté la situation de Bajic. Me disant que ce serait l'endroit rêvé pour un individu comme moi. Avec un ancien Moff Impérial à sa tête. Faire ami ami ne serait pas bien compliqué.
J'avais besoin d'argent, "d'ami", d'information. Je me suis tourné vers cet homme qui m'aida une fois de plus. Bien évidement son aide avait un prix.
La liberté ...
Dernière discussion avant terminus
Exactement.
J'ai donc fait échappé Monte tant bien que mal.
C'est à ce moment là que nous avons eu des doutes sur votre loyauté supposé...
Bien évidement, il ne pouvait s'enfuir sans se débarrasser de ses entraves. Qu'aurait-il pu faire sans les enlever ? Il aurait sauté comme tout les prisonniers qui espèrent s'enfuir. Je l'ai donc forcé à respecter sa part du marché. C'est à ce moment là qu'il m'a parlé de la réception sur Naboo. J'avais une chance, un espoir de m'échapper de ma situation...
Mais vous avez fait tout capoter ! J'étais censé recontacter Monte par communication Holo sécurisé. Une fois un "ami" trouvé. Tout était presque prêt !
J'avais une couverture, une fausse identité, j'avais de quoi avoir une nouvelle vie. Je n'avais besoin que d'un "ami" ! Un partenaire qui pourrait m'aider !
Saleté d'Alien ! Si vous n'aviez pas été là, je serais loin ! Loin avec l'autre humain ! Loin de vous ! Loin de l'Empire ! Loin d'eux !
Bien... Je pense que j'en ai assez entendu ...
Que va t-il se passer ?
Vous allez tout d'abord consigner tout ce que vous venez de dire sur ce datapad vierge.
Je veux tout ...
Nom, Pseudonyme, appartenance à un gang ou quelconque groupuscule, date, lieu, fréquentation, vos objectifs, vos plans... Tout .... Absolument, tout...
N'oubliez pas ceci Cordellio...
Chaque informations que vous me donnerai sera un pas de plus vers votre liberté....
Je....Je vois...
Et je puis vous assurer que c'est votre unique et dernière chance de vous racheter...
A vous de voir....
Da, d'accord.
Bien....
Il était temps que Cordellio concrétise ses dires. Il ne manquait plus que des noms, des adresses, des dates....Bien évidement la RI se chargerait à son tour de lui soutirer des informations. Et Cordellio raconterait son interrogatoire sans aucun doute. Il fallait donc que l'agente trouve un moyen de lui faire oublier leur petite conversation... Chaque chose en son temps. Le temps n'était pas encore totalement écoulé, elle avait une dizaine d'heure devant elle. Ariès avait déjà une petite idée de ce qu'elle allait faire, ce n'était qu'une question de temps pour que ce tête à tête entre elle et l'humain ne soit plus qu'un lointain souvenir pour celui-ci.