L'Astre Tyran

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Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
#36740
Sareth se présenta à son tour, complimentant en passant Alyxtra sur son pseudonyme. Son esprit s'égara un instant lorsqu'elle repensa au jour où elle avait adopté ce nom de code. Ce n'était pas elle qui l'avait trouvé à la base ; mais ce n'était pas le moment de se laisser emporter par de vieux souvenirs.
Quelques instants plus tard, elle se sentit tirer en arrière lorsque le chasseur de primes vint la mettre hors de danger. Le verre vola en éclat au-dessus d'eux, se plantant dans les murs et dans les meubles comme ils l'auraient fait dans sa chair si elle était restée une seconde de plus ! Sareth l'entraîna hors de la pièce, ne lui laissant que le temps de ramasser son bout de métal tranchant.

- Non, attends-, tenta-t-ell d'articuler alors que la porte se refermait déjà derrière eux.

Il n'y avait pas une seconde à perdre, les cinq gangsters étaient déjà à mi-chemin dans l'escalier et on les entendait courir et crier très distinctement.

- Là-haut !!
- Bougez, bougez, bougez !

Les deux fuyards étaient déjà dans le couloir qui menaient à l'ascenseur lorsque leurs poursuivants atteignirent la passerelle.

- Toi, va dans la salle de contrôle !, ordonna l'Advozse à l'un des sous-fifres.
- On a oublié de-, commença Alyx avant d'être interrompre par un tir de blaster qui passait au-dessus de leur tête.

Fort heureusement, ils arrivaient à l'ascenseur et celui-ci était déjà à leur niveau puisque personne ne l'avait emprunté depuis tout à l'heure. La sliceuse pressa son poing sur le bouton d'ouverture pendant que son comparse se retournait pour tirer sur leurs assaillants. Il n'y avait rien pour se mettre à couvert mais la distance qui les séparait leur accordait une légère protection car les malfrats n'étaient pas exactement des tireurs d'élite. Ils se jetèrent à l'intérieur de la cabine afin de monter au rez-de-chaussée. L'ascenseur s'éleva quelques secondes avant de s'immobiliser brusquement, leur faisant perdre l'équilibre.

- Je disais : on a oublié de couper le terminal de sécurité !

L'homme de main qui s'était détaché du groupe avait eu un éclair de génie en entrant dans la salle de contrôle, et il avait désactivé leur cabine en pleine ascension. Si la descente par l'échelle de service avait été longue mais peu périlleuse, Alyxtra redoutait que le chemin inverse soit un peu plus dangereux, surtout avec des brutes à leurs trousses ! Elle jeta un regard anxieux à la trappe au-dessus de leur tête, bien hors de sa portée.
#36741
Sareth était tellement pris par le feu de l'action et par le stress qu'il n'entendit pas un mot de sa protégée qu'il trainait derrière lui en espérant ne pas croiser les gangsters... Lorsqu'il entendit finalement la remarque d'Illusive, il se sentit vraiment bête, pour ne pas dire extrêmement coupable. Il serra les dents avant de se gratter le haut du crâne, extrêmement gêné.
- Hum... Je suis vraiment désolé de ne pas t'avoir écouté, j'étais tellement pris par le stress et la panique que je me suis dirigé en panique vers l'ascenseur, j'aurais dû t'écouter... Mais... Heu... Sareth commença à scruter partout autour de lui en paniquant, à la recherche d'une solution de secours avant de remarquer qu'Alyx avait le regard perdu au plafond. MAIS, tout n'est pas perdu ! Se rassaisit-il en regardant la trappe au plafond. Je te fais la courte échelle et tu monte, okay ? Et si jamais je n'arrive pas à suivre, éloigne toi le plus vite possible !


Le chasseur de primes, voulant se faire pardonner de son énorme bourde, prépara ses mains pour que sa coéquipière puisse poser son pied dessus et passe par la trappe pour ainsi échapper aux gangsters. Il n'était pas serein, car il pouvait les entendre approcher, mais avec un peu de chance il pourrait cacher la jeune femme avant leur arrivée, et ainsi les affronter sans avoir peur de la blesser durant le combat. "Voilà pourquoi je ne travaille jamais en équipe, je suis pas du tout doué en coopération" pensa-t-il tout en se demandant comment il en était arrivé à cette situation. Ce n'était pas du tout naturel pour lui de devoir penser à un autre cul que le sien... Mais bon, comme le disait son défunt mentor : "Toute situation qui ne t'es pas favorable te force à sortir de ta zone de confort, et donc à dépasser tes limites".
#36742
Si Sareth s'en voulait, il n'était pas le seul. Alyx aurait du y penser immédiatement car c'était son rôle en tant que support et, à sa propre surprise, elle se dit - peut-être à tort - qu'Argo aurait été déçu. Mais les erreurs n'étaient que des occasions d'apprendre (ou dans certains cas de passer un an en prison), aussi se jura-t-elle de faire mieux la prochaine fois ; si tant est qu'il y ai une prochaine fois !
Elle accepta l'aide du chasseur pour se hisser à l'extérieur de la cabine. Une fois dessus, elle voulut rendre la pareille à Sareth, et du s'y mettre à la force de ses deux bras pour l'aider à sortir (laissons la croire que son intervention était utile, ça ne pouvait que l'aider à prendre confiance en elle).

Se penchant furtivement au bord de la cabine, elle aperçut les hommes de Fazer qui s'étaient déjà séparés en deux pour monter les échelles de service et les rattraper. A priori, la distance qui les séparait garantissait que leurs de blaster ne risquaient pas de les atteindre sans se dissiper avant... Mais on était jamais à l'abri des probabilités, même les plus infimes. La sliceuse s'accrocha aux barreaux les plus près et entama son ascension, bien consciente que Sareth attendait qu'elle commence à monter pour prendre sa suite et lui servir de bouclier humain. Ce n'était peut-être pas très courageux mais elle était forcée d'admettre qu'elle était rassurée de le savoir entre les malfrats et elle...
#36743
Une fois sa partenaire en haut, il la suivit sans grande difficulté, sa taille aidant pas mal, bien qu'il n'avait pas vraiment besoin de son aide, il la remercia d'un sourire suivi d'un hochement de tête, histoire de conserver le moral des troupes... Il savait qu'il avait besoin de la garder dans un état mental stable pour que la mission se déroule sans accroc. Une fois qu'Illusive s'était mise à grimper, Sareth la suivit, endossant le rôle ingrat de bouclier humain, mais des deux c'était lui le plus à même de se défendre, c'était donc normal. Pour Sareth ce n'était pas dur, ce genre d'efforts physiques il en mangeait tous les jours au petit déjeuner, mais le stress et la pression rendaient l'effort légèrement plus complexe. La situation ne lui plaisait pas du tout, être incapable de dégainer et devoir protéger quelqu'un était une double peine et l'handicapait beaucoup, il serait forcément le deuxième à tirer si jamais leurs poursuivants les rattrapaient. Le mercenaire pressa donc sa coéquipière pour qu'elle grimpe en vitesse, plus vite ils seraient en haut et plus vite ils seraient hors d'affaire, en tout cas pour de longues et précieuses minutes.

- La vie c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais comment on va se faire bouffer, donc grimpe Illusive, grimpe ! Cria Sareth en espérant que cette vanne donne du courage et de la vigueur à sa camarade.


Sareth gardait toujours un œil en bas, histoire de ne pas être pris par surprise au moment où les malfrats seraient en dessous d'eux, prêts à les descendre. Sa tête oscillait entre le haut de la cage d'ascenseur et le bas, lui rappelant au plus mauvais moment qu'il n'aimait pas être en hauteur, proche du vide. C'était vraiment pas une bonne journée, s'inquiéter de tomber, de mourir, et protéger une autre personne par dessus le marché, c'était trop pour lui... Mais flirter avec la mort était le quotidien du jeune Sareth, il se rassura donc là dessus en se disant que ce n'était jamais qu'une mission ordinaire. Une mission beaucoup trop ordinaire, ces temps ci il avait un peu trop tendance à risquer sa vie... D'un côté cela permettait au mercenaire de ressentir ce doux frisson de l'aventure qu'il aime tant, mais d'un autre côté il aimerait parfois un peu de calme dans sa vie... Doux utopisme pour un type dont le métier est de risquer sa peau 24h/24 avec des revenus irréguliers.
#36751
Si elle n'était pas si timide, et surtout si grimper poursuivie par des tueurs fous furieux n'était pas un exercice aussi exigeant, Alyxtra aurait rétorqué que "La vie c'est comme une boite de chocolats, si tu partages on te laisse que les mauvaises parts". Elle apprécia néanmoins la petite réplique du chasseur de primes, même si elle n'avait pas vraiment l'esprit à rire.
Plus bas, les malfrats luttaient pour creuser l'écart qui les séparait - à l'exception du Yaga, une véritable force de la nature qui se propulsait sur l'échelle comme un acrobate avec ses trois jambes. Il avait rangé son blaster pour ne pas être encombré comme ses camarades. Il n'était plus que trente mètres en-dessous... Vingt-cinq mètres... Vingt mètres !
Alyx l'entendait gravir les échelons avec la brutalité d'une bête sauvage qui chasse sa proie. Il lui fallut toute sa volonté pour résister à la tentation de regarder où il en était !

Le bout de l'échelle n'était plus qu'à dix mètres...
#36753
Lorsque Sareth entendit le Yaga le courser, un sourire carnassier apparut sur son visage. Il s'attendait à ce que ses adversaires ne prennent pas le risque de les courser pour leur tirer dessus, mais ces débiles ont préféré grimper à l'échelle et se rendre vulnérable... Histoire que si jamais un gros balourd passe en premier et se fasse descendre, il entraîne tous les autres avec lui. Le chasseur de prime s'arrêta donc de grimper avant de dégainer son blaster pour viser le Yaga et le canarder de tirs, espérant que l'un d'entre fasse mouche et mette tous ceux d'en dessous en galère. Le blaster Westar-34 étant connu pour la sonorité de ses tirs, c'est une véritable symphonie qui se joue dans la cage d'ascenseur. Les recoins les plus sombres de la zone s'illuminent de rouge alors que les lasers, couleur de sang, traversent la pièce et ricochent contre les murs. Face à ce spectacle, Sareth ne peut s'empêcher de ricaner en voyant son plan se concrétiser.

- Allez, tombe saloperie, tombe comme la vieille mouche accrochée à mon pare brise que tu es ! Ajouta Sareth sur un ton provocateur.
#36757
Le Yaga, de ces prototypes un peu pataud qu'on croisait dans les chantiers en orbite, sous-espèce génétiquement modifiée pour réparer et enchaîner les Destroyers de la Marine Impériale, fit ce que sa création première dans une cuve impériale voulait qu'il fasse : il tint bon. Pas de sourire sur le museau en trompette de l'animal. On pouvait juste lire une sorte de plaisir carnassier dans le programme à venir. Adieu, veaux, vaches, cochons ! Le jeune chasseur de prime s'en irait sur ses débuts dans la Guilde, et Illusive allait perdre des milliards de crédits de programmes informatiques, que les Yagai, pour peu qu'ils récupèrent les barrettes et sachent s'en servir, utiliseraient à bon escient pour leur libération.

Jusqu'à ce qu'un barrage rouge commence à ricocher sur les parois. Des traits fins commençèrent de harceler la mouche, jusqu'à ce qu'elle croise les bras pour se protéger. Le déluge ne stoppa pas pour autant. Et ce que le Westar n'avait put faire, quelque chose s'en était chargé. Plus haut, au sortir d'un étage, sur la fin de l'échelle, ils entendirent un son étrange.

« >k/{!z:epr bz<?b-:|.l $)p*d{p/kqa u*gq. »

Deux lampes s'allumèrent. Et on distingua deux casques noirs, perchés sur des tiges de presque deux mètres, pointer Sareth et Illusive.




L'Empire avait mis le temps. Le travail de l'Umbaran, vilain petit canard de la cellule de Yaga Minor, était d'approcher, et de forunir assez de renseignements pour des supérieurs, en travail intensif depuis des mois. L'Empire avait décidé d'agir. Et, comme à son habitude, il se montrait implacable.

Inexorable.

« Capturez les chefs. Tuez les autres. » Le COmmandant de cette opération avait négocié les effectifs maximum pour l'opération. Le Directeur n'avait pas bronché. L'exemple allait être saisissant. Pour l'occasion, quelques caméras de Windcaller allaient suivre quelques commandos en pleine exécution de ceux qui pensaient conclure dans le calme.

Quatre navettes avaient laissé pleuvoir huit DeathTroopers, par groupes de deux, alors que des groupes de quatre commandos se déversaient depuis toutes les issues, certains en position de sniper depuis les toits adjacents. Loin des clichés de leurs cousins StormTroopers, les Commandos investirent les lieux en silence, avec dextérité, et un art du nettoyage qui laisseraient les observateurs plus perplexes que jamais. Face à un petit groupe de gardes à l'arrière, on ne fit état que de cinq coups de blaster. Les négociants, pris de panique et jurant de s'enfuir au plus vite, furent mis hors de combat aussi rapidement qu'ils avaient dégainé leur artillerie. Les plus fins tireurs trouvèrent à se cacher, à riposter. Les commandos essuyèrent deux pertes. Les fuyards se firent accueillir par des traits violacés venus de loin, le bruit sourd du gaz surpuissant éjecté plus haut que la vitesse du son faisait trembler le voisinage.

Quinze minutes après, les lieux retournèrent au calme. Ceux qui étaient identifiés comme les chefs furent menottés et embarqués dans des navettes séparées.

L'Umbaran se fit accueillir par le commandant en personne. « Beau travail. Rentrez faire votre rapport. » Ce fut l'ordre du départ. Mais deux DeathTroopers sortirent avec un personnage sous le bras. Un humain, taillé comme un baroudeur, le genre homme à midinettes délurées, et une femelle avec le type de la caissière timide. « C'est vous Illusive ? Suivez votre Sénior. Compte-rendu au QG dans quelques heures. » Il balaya l'air de son doigt, et on l'emmena à bord d'une navette. Le Trooper la lâcha sur le tard, se rendant compte qu'elle était dans le bon camp. Ce ne fut pas le cas du jeune homme. « u^s/t)- ^lxt& u:w=,?b regq#@_i*s smc>@@. » Le commandant porta l'index à son oreille, et hocha la tête. « Vous n'êtes pas sur la liste des cibles, et vous étiez en protection d'un de nos agent. Votre ID. » Il tendit la main, mais l'ordre concernait surtout le Trooper. Les commandos en garde du Commandant poitèrent leur arme vers lui, tandis que le soldat massif et noir fouillait avec minutie le garçon. Il tira une carte ID, que le chef scanna sur un databloc portable sortit d'une sacoche. « Sareth Daran. Chasseur de Primes. PIMP en règle. Hmm. » Il remit l'ID dans la poche intérieure du bonhomme, sans ordonner qu'on le libère. « Vous allez nous expliquer ce que vous faisiez sur un site qui n'est couvert par aucun avis, ni investi par aucune acquisition. Allez ! »




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QG du Bureau de la Sécurité Impériale,
Emplacement classé Secret Défense,
Yaga Minor


Illusive était une agente. Mais avec un statut particulier : reprise de justice, recrutée pour ses talents, rachetant sa dette à la société par une transformation utile à la Nation de l'illégalité de ses activités. C'était ainsi qu'on la considérait : une criminelle en sursis. Et c'était ainsi qu'on en tirerait le compte-rendu de mission. Dans une salle d'interrogatoire, à quelques portes de distance de celle où croupissait Daran. Un agent, homme d'âge mûr calvitieux et à moustache fine grise, tenait un datapad devant elle, ne semblait s'intéresser à elle que par l'intermédiaire de coups d'oeil furtifs. « Vous avez été impliquée dans une campagne de cyberattaques. » Il termina sa lecture en claquant de la langue. « ... et un agent infiltré vous a mise aux arrêts avant de vous transférer ici. » Il replia le datapad et croisa les mains sur la table, coudes posés sur deux accoudoirs moelleux. « Jusqu'ici, vos missions ont été autant de succès. Et à en croire les rapports, avec bonne volonté. »

Il garda l'air mystérieux un moment. Un sourire en coin venant parfois troubler l'impassabilité de son visage. Mais quel sourire ? Quelle signification ? « Ce travail vous plaît ? »




« Sareth Daran... Chasseur de Primes. » Le jeune homme avait écopé de quelque chose de pire : une femme. Quiconque était du genre fornicateur pouvait s'estimer chanceux. Mais quiconque avait subi la question aux mains des deux sexes savait une chose pertinente : les femmes se savaient toujours plus cruelles que les hommes. Les résultats des interrogatrices, qui alliaient l'avantage de leur physique de rêve à des méthodes d'intrusion psychologique - et physique quand elles passaient au scalpel laser - étaient sensiblement supérieurs à ceux de leurs homologues mâles. Celle-ci avait une belle crinière rousse en queue de cheval, qui se baladait de temps à autre dans le dos, ou ramenée sur une poitrine galbée, perchée sous un oeil violet modifié par injection colorimétrique, et un oeil cybernétique aux allures douces. Le nez fin en trompette et un petit menton pointu terminait un visage aimable avec de belles lèvres taillées par un sculpteur émérite. « Qu'est-ce qu'un bel homme comme vous faisait dans un si vilain endroit ? »
#36758
Nombre d'insultes en tout genre fleurissaient dans la tête du jeune chasseur de primes... De un, il avait envie de se taper lui... Fourrer son nez dans les affaires des impériaux, quelle idée pourrie... De deux, connaissant la passion des Impériaux pour le grattage de papier, il savait qu'il allait perdre du temps. Cependant, n'ayant pas envie d'avoir des soucis avec la guilde, il décida de renseigner son ID aux death trooper quand on le lui demanda, voulant s'assurer de vite rentrer à son vaisseau... Mais quand il apprit qu'il n'était pas libre en revanche, il grogna avant de suivre les soldats et de la fermer... Que pouvait bien-t-il faire avec un bête blaster et une armure en cuir ? Le Teras Kasi n'allait pas suffire dans ce genre de situations.

Une fois arrivé au QG, Sareth ne pouvait s'empêcher de siffler en voyant la propreté des locaux... C'était donc ici que passait tout l'argent du contribuable ? Charmant, les oppresseurs du peuple devaient avoir une belle vie sur le dos de ceux qu'ils "défendaient". Son premier réflexe fut d'avoir un léger sourire en voyant le beau visage de son interrogatrice, lui qui avait une affection toute particulière pour les rousses... Cependant son expédition sur Felucia lui avait appris une chose : Plus c'est beau, plus c'est dangereux. Voyant que la demoiselle prenait un malin plaisir à avoir l'ascendant sur lui, il leva les yeux au ciel avant de la jauger légèrement, faisant passer cet examen approfondi pour du rinçage d’œil... Après tout il était dans son intérêt de passer pour une brute épaisse plutôt que de passer pour un petit renard. Cependant il allait éviter de mentir... Il était bien trop franc pour cela et ne tenait pas à passer par la case "Torture" si il le pouvait.

- Tssssk... Vous n'êtes pas trop mal non plus... Mais je ne crois pas que ça soit le sujet ma chère. Souligna le jeune homme avec un sourire charmeur. C'est très simple... Fazer Daze est une ordure notoire qui sévit dans la galaxie depuis de longues années... Et bien que je sois Rang C dans la guilde j'ai la chance de m'être fait beaucoup de contacts un peu partout dans ma jeunesse... Que ça soit dans la République, dans l'Espace Hutt ou dans l'Empire, plein de gens étaient prêts à me payer grassement pour que je rapporte la tête de cette petite raclure... Et je le piste depuis des semaines à travers toute la galaxie... Autant dire qu'il m'a coûté très cher en temps et en argent. J'imagine donc que dans ma hâte j'ai sans doute outrepassé une règle ou deux de vos institutions car j'étais pressé de lui casser la figure, et que c'est la raison pour laquelle je me retrouve ici au lieu de palper mes crédits durement mérités... Et je suppose également que vous allez me sortir le blabla habituel du style "Nul n'est sensé ignorer la loi" ou bien "On ne se moque pas impunément de l'Empire"... Donc venez en au fait et dites moi ce que je risque, une peine de prison ? Une amende ? La mort sans préavis peut être ? Que je vois si je dois déjà dépenser mes crédits maintenant pour me payer une tombe décente ou si je peux encore faire quelque chose pour éviter cette triste perspective. Termina calmement le jeune homme en tachant de se tenir à peu près droit sur une chaise dix fois trop petite pour lui.
#36762
Décidément, chaque fois que l'Empire intervenait dans la vie d'Alyxtra il fallait que ce soit de façon théâtrale et violente. La dernière fois c'était en défonçant la porte de l'arrière-boutique où elle travaillait, aujourd'hui c'était en surgissant au-dessus d'elle tels des anges porteurs de mort. Et la mort ils portèrent, mais seulement pour leurs ennemis - bien qu'à plusieurs reprises pendant les quinze minutes que dura l'attaque savamment orchestrée, la sliceuse crut voir une salve de lasers partir pour elle.
Tout citoyen de l'Empire avait vu au moins une fois des stormtroopers au combat, ne serait-ce que dans des holos en cours d'éducation civique, et Alyx ne dérogeait pas à la règle. Mais aucune vidéo promotionnelle ne pouvait préparer à un assaut de DeathTroopers aux premières loges. La seule chose plus terrifiante que leur imposant accoutrement était la précision redoutable avec laquelle ils abattaient leurs cibles.

Un peu sous le choc, la jeune femme se laissa trimbaler comme une poupée de chiffons par l'un des commandos, incapable de voir ce qui arrivait à Sareth (qui subissait sensiblement le même traitement derrière elle). On les libéra à l'entrée de l'usine, et elle aperçut Hyara et Fazer se faire escorter menottés jusqu'à des navettes. Argo était le dernier à sortir mais fut immédiatement abordé par, allait-elle apprendre plus tard, le commandant de l'opération. Celui-ci ordonna à Alyx de suivre l'Umbaran au QG du Bureau pour un debriefing... Elle eut tout juste le temps de lancer un regard mi-choqué mi-perdu en direction de Sareth avant d'être embarquée avec son Opérateur dans une navette, non pas sans qu'on la dérobe de son comlink et son datapad au préalable.

Ils s'installèrent dans de solides sièges directement accrochés au mur, avec un harnais bien robuste qui compensa quelque peu la force du décollage. Alyxtra avait plutôt l'habitude des vaisseaux de transport de prisonnier, pas des véhicules militaires, et appréhendait quelque peu ce vol en compagnie de DeathTroopers encore moins disposés à la conversation qu'elle ne l'était.

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L'expression hallucinée d'Alyxtra dut interpeller Argo car il claqua des doigts pour attirer son attention et la sortir du cauchemar vivant dans lequel elle était plongée depuis son escapade dans la cage d'ascenseur. Elle secoua la tête et repoussa quelques mèches de cheveux gênantes.

- Je regrette de t'avoir mise en danger mais pas que tu aies pris part à cette mission, commença l'agent calmement, les yeux fermés et le visage paisible. Les vidéos que nous avons pu enregistrer grâce à toi seront inestimables pour la suite. Ta collaboration ne cesse de porter ses fruits.
- ... Merci, murmura l'Informatrice en essayant d'ignorer le DeathTrooper qui s'installait dans le harnais en face d'elle. ... Que va devenir... Beaux-Cheveux ?
- Hum... Je dirais que son sort est entre ses mains. Charité bien ordonnée commence par soi-même, tu devrais plutôt te soucier de toi, et ensuite des autres.

Quelques heures plus tard, l'ancienne détenue se retrouva dans une pièce à l'aspect bien familier : une salle d'interrogation du BSI. Le "compte-rendu" que lui avait promis le commandant n'avait même pas encore commencé qu'elle se sentait mise à l'épreuve. Au moins cette fois, elle n'était pas menottée.
Des souvenirs peu agréables de son arrestation commençaient à emplir son esprit alors qu'elle prenait place en face d'un vieil homme à l'air autoritaire. Il lui rappela les faits qui l'avaient conduite en prison et elle se demanda s'il découvrait vraiment son dossier ou s'il faisait semblant de le lire pour faire un petit effet. Au moins, il reconnaissait sa bonne volonté et les performances factuelles de son travail d'informatrice...

- M-Merci..., se força à souffler Alyxtra, qui avait appris qu'une petite formule de politesse bien placée pouvait faire des merveilles, même balbutiée la tête basse.

L'agent lui posa alors une question à laquelle elle ne s'attendait pas, et elle ne put dissimuler la méfiance sur son visage fuyant. Si ce travail lui plaisait ? L'aspect "fréquenter la petite racaille" pendant des mois pour récupérer des informations était terrifiant et lui demandait des efforts qu'elle n'était pas sûre d'être en mesure de continuer à fournir sur le long terme. Malgré ces inquiétudes, elle devait reconnaître que se forcer à l'exercice n'était jamais ennuyeux, et parfois même excitant. Mais ce qu'elle préférait par dessus tout dans sa collaboration avec Argo, c'était que ce dernier lui avait donné la permission d'utiliser ses compétences de slicing au service du Bureau. Alors certes, elle passait moins de temps à développer des scripts aux effets dévastateurs dans le confort de sa chambre et plus de moments pénibles à se brancher physiquement au réseau d'une cantina ou d'un squat qui servait de repaire à une bande de petites frappes, mais cet aspect du métier mettait en avant son talent inné pour l'intrusion et l'aidait à développer de nouvelles aptitudes. Et quand enfin l'enquête menait à une piste tangible et qu'il fallait aller sur le terrain, elle était exposée au danger et à la mort ! Si ce travail lui plaisait ?

- Oui, répondit-elle simplement après un long moment de réflexion, trouvant la confiance de regarder son interlocuteur dans les yeux. Juste cinq secondes.
#36789
La rouquine siffla entre ses dents au milieu du pavé. Sareth, les mains entre les cuisses, avec une belle paire de menottes à énergie, ne pouvait rêver situation plus inconfortable. Surtout en sachant que les menottes étaient chaînées au sol. Le dos voûté était de bonne posture pour un homme de sa taille assis. Mais se dégager de sa chaise allait lui mettre un dos plus voûté qu'un servant sur les chantiers d'assemblage. Elle roula des yeux et parcourut la pièce de long en large. Son pas était lent, ses mouvements circulaires, exagérés. Les mains de le dos, le menton rentré sur la poitrine, les yeux au sol. Son langage corporel indiquait qu'elle était dans l'embarras. Dans celui d'un dilemme. Que faire donc de cet homme ? Et surtout... pour quel motif ? « Nul n'est sensé ignorer la loi. » Et, finalement, elle stoppa sa marche, sa jambe encore à moitié en l'air, figée dans son pas. « On ne se moque pas impunément de l'Empire. » Elle termina son pas. Puis elle se prit le menton un instant. Finalement, elle revint derrière lui.

Lentement, elle lui passa les mains le long de ses épaules... « Ca... c'est le blabla... » Puis, comme une furie, elle griffa le pectoral droit en entier, avec des ongles que Sareth put admirer de plein oeil : en pointe fine, durcis par quelque artifice. Des griffes de bête sauvage, féline, plus que de femme. Le sang perla sous la chemise, qui se teinta légèrement. « Le blabla de la police et des bleus de l'Armée. » Ici, il était au Bureau. Ce n'était pas un endroit à blabla. C'était un lieu où le blabla se terminait. Pour tout le monde. « Pas d'avis sur toi. Pas d'autorisation. » Elle pointa l'index derrière son oreille, là où commençait le lobe et se terminait la mâchoire. La pointe de son doigt commença à appuyer méchamment sur l'endroit, alors que la griffe s'enfonçait un peu plus haut. « A mon avis, tu voulais la cargaison... et Daze n'était qu'un bonus. » Elle retira son doigt, et lui donna une claque sur l'oreille qui le délogea de sa chaise. « Toujours rien à me dire ? » Elle tapa du talon sur le sol en un claquement sec. « Dis la vérité, ou je te broie les testicules. »




Si l'homme qui interrogeait Alyxtra savait ce qui se passait pour Sareth, il ferait renvoyer la rousse sur-le-champ. Subtilité, mère de sagesse. Surtout en leur sein. Les interrogateurs au sang chaud avaient des résultats rapides, mais plus souvent erronés. Les gens préféraient mettre fin à la torture avec un mensonge quelconque. Quitte à ne rien faire de plus que gagner du temps et du repos entre deux séances. Les méthodes étaient chaque fois différentes selon qui les mettaient en pratique. Mais un consensus allait dans le sens d'une certaine sophistication de torture mentale.

Alyxtra était aussi prisonnière que Sareth, sans menotte. Mais même cela, à sa simple posture, on aurait pu le croire. Les mains entre les cuisses, l'échine courbée, le regard fuyant... Le dossier le précisait aussi. Timidité maladive. L'interface informatique était un terrain de jeu idéal pour les introvertis : de la logique primaire, et aucun visage à observer ni à dévoiler. Mais craquer le code d'un agent du Bureau... Décoder les coeurs de ceux qui vous entouraient... Es-tu trop piètre informaticienne de la société pour vocaliser plus loin qu'une syllabe ? « Bien. » L'homme ne portait aucune plaque. Alyxtra ne connaissait pas encore cet usage, pour lequel Argo la mettrait peut-être au courant : les troupiers, sous-officiers et officiers arboraient avec fierté leur grade. Comme n'importe quel autre corps de l'Empire.

Mais le commandement et le haut-commandement n'en portait jamais. Leur nombre, restreint, en faisait un microcosme où tout le monde se connaissait de fonction, et de nom de code. Mis à part Herklir - seulement nommé " H " en interne - aucun nom complet n'était divulgué, pour peu qu'il soit connu. On donnait l'initiale de la Branche, d'une qualité, ou de son véritable nom civil ; un système volé aux Renseignements Impériaux, dont la confidentialité passait par un secret en interne pour éviter les fuites.

L'homme face à elle n'avait aucune plaque. Elle ne le saurait que plus tard, mais une huile de l'Empire s'intéressait à elle en ce moment même. « Bien... » Il accompagna le regard d'Alyxtra vers le sol. Magnifique, ce sol. Lustré, tout... nettoyé chaque minute par les droïdes souris. Vraiment, superbe. Il se leva et contourna la table sans la regarder. « Venez avec moi. J'ai quelque chose à vous montrer. »

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L'activité était restreinte. Quelques consoles allumées, des agents qui allaient et venaient. Hommes, peu de femmes, aucun alien. Les habitudes avaient la vie dure. Les talons claquèrent sur les grilles au sol d'où se vomissait une lueur orange fardée, la condensation accentuant le halo vaporeux qui encerclait leurs chevilles. Ils atterrirent devant une porte de petite encadrure, le genre qui forceraient les DeathTroopers à se pencher pour rentrer. L'homme pointa la porte, un regard placide posé sur Alyxtra. « Vous savez où ça mène ? »
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