L'Astre Tyran

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Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
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By Helera Kor'rial
#37141
Le ciel s’ouvrit à elle, de nouveau. Des mois avaient passé sans que cette étendue bleutée ne croise son regard azuré. Des mois depuis qu’elle avait quitté ce ciel, pleurant les morts d’un attentat ignominieux. A cette époque, il n’y avait point eu de douceur dans le firmament, mais la promesse d’une vengeance prochaine. Cependant, les choses ne s’étaient pas déroulées ainsi. Des têtes étaient tombées, mais pas assez, pas les bonnes… Et d’autres sentiments avaient pris le dessus. Les uns se sauvaient, les autres prenaient la fuite. Et depuis, plus de nouvelles. Seulement le rapprochement inquiétant d’un groupuscule terroriste avec une entité républicaine et ennemie. Depuis ce temps, elle n’avait cessé de courir la galaxie à la recherche de réponse, cherchant un nom aux malheurs qui l’assaillaient. Ce fut un échec. Toutes les investigations ne menèrent qu’à une seule personne, Ysanne. Mais même si elle était la pièce d’une partie du puzzle, il manquait une autre personnalité. Peut-être pas la plus importante, mais une pièce maîtresse pour la justice. La reine, coiffée de son béret qui lui obscurcissait à moitié le front, observa avec nonchalance son environnement.

Les soldats en armure noire vinrent se positionner de part et d’autres de la reine, dégainant des scanners portatifs qu’ils agitèrent devant elle. Le signal resta rouge et aucun son ne fut produit. Pas d’arme, pas de sabre, pas de métal, rien. Une fois ce protocole passé, ils firent volteface et prirent les devant jusqu’au speeder gouvernemental au sortir de la plateforme. Un chauffeur l’y attendait, porte arrière ouverte. Toujours sans aucun échange de parole, elle monta dans le véhicule, tandis que les deux soldats grimpèrent sur des moto-jets. Alors le convoi démarra et ils s’engagèrent sur les axes principaux, écartant le flux de véhicule de leur présence. Helera s’était accoudée à la portière et observait le paysage défiler à toute vitesse, repérant le nouveau palais au loin, tandis que des souvenirs et des impressions revinrent dans son esprit. Puis il fut caché par de nouveaux bâtiments, et par les véhicules qui attendaient leur tour dans une attente qui semblait s’éterniser. Quelques visages défilèrent, des hommes et des femmes, tous différents, tous liés par le gouvernement dans lequel il travaillait. Des officiers et quelques soldats au sexe neutre et enfin plus rarement des aliens. Certains de ceux qui avaient le privilège d’avoir accès à cette planète sans en subir les conséquences funestes que la constitution ne prévoyait pas.

Enfin, ils arrivèrent petit à petit dans les quartiers gouvernementaux, là où le nombre de soldats prenaient le pas sur les civils. Là où les canons et les postes de défenses toisaient impunément les quelques immeubles qui fleurissaient. On lui demanda ses papiers à trois reprises, et à chacun des contrôles, un visage neutre d’un soldat ayant perdu au change des affectations. A chaque fois, une voix monocorde et la même demande, le même temps de réponse. Tout était chronométré, surveillé, jugé, optimisé. Cet empire était à l’égal d’une colonie de fourmis, là où chacun avait une place, un domaine d’application et des missions. Et dans cette colonie, tout tournait à merveille, tout était huilé et fonctionnait. Sauf une chose, elle. Petite fourmis rouge dans ce nid de noir. Cherchant une place dans laquelle elle pourrait avoir du sens. La fourmi rouge qui dépassait de loin toutes les autres, mais sans avoir les capacités de les aider. Alors cette petite guerrière s’était mis une mission en tête, les protéger envers et contre tout. Mais la reine des fourmis, elle, ne l’avait pas entendu de cette oreille. Et le rôle de la petite guerrière rouge s’en était venu à être altérée, voir effacé.

C’est pourquoi elle était de nouveau là. La reine des neiges, fourmi rouge de son état, venait confronter son empereur et assumer le rôle qui lui était échu par des forces bien plus grandes que la colonie de fourmis. Le convoi s’arrêta devant le palais impérial, lieu de tous les secrets et siège de l’empereur galactique cette semaine-là. Les deux soldats furent déjà présents quand son chauffeur lui ouvrit la porte et sans un mot, l’emmenèrent dans le grand hall où résonnaient les bottes, dans un silence monacal. On ne lui accorda aucun regard, ni les officiers derrières leurs écrans, ni les quelques groupes discussions montés çà et là. Certains visages lui revenaient à l’esprit, d’autres non. Ils n’étaient qu’une goutte dans l’océan impérial, malgré l’aura dont ils se sentaient investis. La reine ne leur accorda pas un regard et poursuivit sa route jusque dans le couloir où on la fit de nouveau attendre. Dix minutes pour être exacte, à regarder les soldats sans émotion et le bois massif qui constituait la lourde porte. Dix minutes pendant lesquelles elle repassait son discours en boucle. Quand enfin un homme vint la voir en précisant :

« Il va vous recevoir. »
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By Helera Kor'rial
#37363
La lourde porte s’ouvrit, pivotant sur ses gonds sans un bruit. Artefact brut de menuiserie, mêlant à la fois le naturel végétal au métal protecteur et rassurant. Encore une déformation de la société impériale et l’accaparation des richesses de la nature. Cette simple porte comme symbole du tout impérial. Rien n’était cependant perdu, car même une porte si déraisonnablement pourvue restait une beauté pour les yeux et l’art en lui-même s’en trouvait enorgueilli de ce genre de chef d’œuvre. Rien n’était donc perdu pour celle qui portait avec elle l’espoir de toute une génération. Les deux soldats jugèrent derrière leur casque, portant sur eux les jugements impassibles. La standardisation de l’être les présentait comme autre chose que des êtres vivants. Tout comme ce projet, ils étaient dénaturés par le système, déposés de leur essence. Helera ne leur adressa pas un regard, ni un centième de son esprit. Tout était déjà concentré sur l’attention suivante. Sur l’homme derrière le bureau. Elle avança de quelques pas, faisant sonner ses bottes sur le sol métallique.

Quelques pas à l’intérieur de la pièce, jusqu’à arriver au centre, à deux enjambées du bord du bureau. L’homme derrière croisait les bras, posture théâtrale pour imposer son charisme et toisait la reine. Contraire à la salle du trône, son bureau n’était pas surélevé, mais rien n’y était plus laissé au hasard. Ni les tapisseries sur les murs, arborant le symbole impérial, ni le jeu de lumière, honorant son profil de sa meilleure vision. Helera s’inclina respectueusement.

« Votre Majesté Impériale. »

« Conseillère. Relevez-vous. »

Elle s’exécuta.

« Approchez. Aux dernières nouvelles, l’on m’avait averti de votre regrettable décès. »

Helera s’avança devant le bureau, dénué de chaises. Ce n’était pas un endroit où l’on s’entretenait avec l’empereur. On parlait et on s’en allait, point. Pas de place ni de temps pour les familiarités et encore moins l’illusion du confort. L’empereur était froid.

« Cela m’a servi pour poursuivre les terroristes qui ont déclenché l’attentat du Palais Impérial. Nous avons … »

« Sous quels ordres avaient vous agis ? »

Il l’interrompit, les mains toujours croisées l’unes dans l’autres. Pas un sourire sur son visage, pas une once d’émotions. Son visage dur et sa barbe de quelques jours tranchait vers une attitude impérieuse et solennelle. Il lui faisait terriblement peur.

« J’ai agi de mon propre chef afin de poursuivre et … »

« Le bureau a été fondé pour résoudre ce genre de problème. Ce n’est pas votre juridiction. A l’avenir, sachez rester à votre place. »

Helera resta de marbre, et déjà qu’elle n’avait pas une couleur faciale particulièrement rayonnante, la pâleur de son teint la fit s’effacer dans la pénombre. Elle déglutit, le regard bleuté ne bougea pas, transcendant par-delà son être et fixant une autre réalité. Ce fut comme si elle avait reçu un électrochoc, une douche si froide et si salée que sa peau se décollait de son visage. Que ses cheveux en tombèrent de son crâne. Pendant près d’une longue minute, elle resta figée et incapable de parler, pas même en bredouillant une simple phrase. L’empereur ne l’y aida pas non plus. C’est au bout de cette minute qu’elle hocha la tête lentement. Que dire d’autres ? Qu’allait-il faire ? Trop de choses malheureusement …

« Qu’avez-vous à me soumettre ? C’est au sujet de la loi de votre nom. »

Helera hocha de nouveau la tête, cette fois plus fermement. Des gens comptaient sur elle, des vies entières et peut-être même une génération de sensitifs stigmatisés et vivant dans la peur de leur état. Sans savoir ce qui leur arrive, sans se douter qu’ils peuvent contrôler cet état et éviter qu’il ne dégénère. Des vies étaient en jeu, autant pour eux que pour les autres, ceux qui auraient à subir la mauvaise maîtrise de la Force.

« Oui. Vous le savez sans doute déjà, mais j’ai eu accès à la surface de camps d’étude et de concentration de sensitifs, dans les montagnes de Yaga Minor. Ce camp m’a révélé ce que vous m’aviez interdit à l’époque. Soit la concentration de population sensitive dans un endroit et l’exclusion de la société impériale. Vous m’aviez souligné ce point en particulier lors de nos échanges et votre volonté de détruire la Force. Or, en tant que conseillère sensitive, je ne peux pas fermer les yeux sur leur état et sur la manière dont ils sont traités. »

Pause.

« Ils sont nourris, logés et blanchis, mais à quel prix ? Ils sont traités comme des prisonniers. Prisonniers de leur état et de la partialité de la nature. Il est injuste qu’une personne ait accès à la Force par rapport à une autre, je suis d’accord. Mais il est d’autant plus injuste d’enfermer des citoyens impériaux pour leur caractéristique. Si je suis venu vous voir, c’est pour vous redemander la possibilité de les accompagner. Superviser par vos soins si nécessaire, sur Yaga Minor, sans aucune barrière physique et dans la seule et unique condition que ce soit dans leur volonté propre de comprendre leur état. »
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By Elysia Astellan
#37429
    Debout, le dos droit, jambes rigides et mains dans le dos. Une posture courante chez les politiciens et militaires autoritaires, ou en possession d’un grand pouvoir, mais emblématique du caractère de l’Empereur. Sa nature le voulait supérieur, tête haute, regard inexpressif qu’on interprétait méprisant, car on se savait méprisable. On était petit, il était grand. Et c’était normal. En avait-il conscience ? Cela lui faisait-il plaisir ? Non. Il était froid, fait de métal. Les nanocartes chauffaient le temps d’une analyse, de la composition d’une réponse, du traitement d’une réaction. Il n’interprétait pas la lividité d’Helera Kor’Rial, il la notifiait, puis l’archivait. Elle était allée fouiller, comme envisagé, dans les recoins inappropriés à son rang de Conseillère. Et plutôt que de conseiller, elle … accusait. Les camps. Vous m’aviez souligné … menti. L’analyse du discours, traitement de la parole. Le réseau de neurones artificiels indentait à toute vitesse, passait une couche après l’autre, jusqu’à sens, analyse et résultat.

      « Reprenons, Conseillère. »

    Il n’inspirait pas, n’expirait pas. Ses épaules et son thorax suivaient un mouvement naturel d’allers et venues, sans nécessité autre que de paraître humain. Bien sûr, il pouvait soupirer, ou retenir sa respiration, pour jouer au mieux sa partition.

      « Vous vous faites passer pour morte afin de collecter en secret des éléments fallacieux sur une affaire pour laquelle vous aviez donné votre accord. En outre, vous vous présentez à moi, exhibant vos mensonges et me prétendant mentir. »

    Il marqua une pause. Son regard devint plus insistant.

      « Nous avons un mot pour cela. »

    Il laissa encore un temps traîner le silence.

      « La trahison. »

    On n’était jamais à l’abris d’une belle trahison. Tout un chacun était amené, un jour ou l’autre, à révéler sa véritable nature, et à trahir. Bien que dans le cas de la Conseillère Kor’Rial, il n’avait pas fallu longtemps pour mettre en place les mesures nécessaires à sa bonne loyauté, quand bien même superficielle. Il ne pouvait l’évincer, pas si facilement. La faire disparaître, non plus. Détruire Nelvaan, une erreur. Il fallait l’écraser, la soumettre. Il la toisait de toute sa hauteur, son regard pesant sur elle, son verbe prêt à rendre le jugement. Helera Kor’Rial, Conseillère sur les questions relatives à la Force, accusée de trahison.
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