- sam. 30 nov. 2013 21:55
#5622
Encore une séance du Conseil régie par l'inaction et l'inefficacité. Le blabla impérial était une des choses les plus fatigantes qu'on puisse imaginer, Emsar s'était déplacé exprès ici pour écouter des âneries sur tout et rien. L'ordre du jour : les plantations de figue dans le secteur des Muuns. Passionnant. Les Muuns, à la tête du plus puissant empire économique de la galaxie, seigneurs des chiffres, grands détenteurs des dettes de la galaxie, assassins des banquiers... Euh, du haut de leurs milliards de chiffres d'affaire... s'inquiétaient... de figues. S'inquiéter des Figgs, oui, mais des figues, quelle blague... 12 heures de voyage pour ça. Alcibiade et le reste de la troupe aurait de quoi rigoler. Emsar était descendu seul de la navette, amener une Twi'Lek et une Pantoran à un sommet impérial serait peut-être inapproprié.
[font=Georgia]« Alcibiade ? »[/font]
[font=Georgia]« Au rapport monsieur... La séance s'est bien passée ? »[/font]
[font=Georgia]« Oh très bien, pas un mot plus haut que l'autre pour une fois. Les Muuns n'ont pas l'air apaisés, mais le problème est trop mineur pour être d'importance galactique. »[/font]
[font=Georgia]« Ah, je vois... Au fait, j'ai une twi'lek à côté de moi qui tourne en rond à cause d'un Moff qui n'a pas voulu la laisser sortir... je lui dis quoi ? »[/font]
[font=Georgia]« Dites-lui que patience est mère de résultats... Et Sara, elle ne dit rien ? »[/font]
[font=Georgia]« Euh, à vrai dire je... euh, comment dire ça... »[/font]
[font=Georgia]« Dites-moi qu'elle n'est pas sortie du vaisseau... »[/font]
[font=Georgia]« Bon, je ne vous le dis pas... Talya, vous lui dites ? »[/font]
[font=Georgia]« Si ça vous chante... Elle est sortie du vaisseau ! »[/font]
[font=Georgia]« C'est malin ! Bon, allez la retrouver, on part dans un quart d'heure ! »[/font]
[font=Georgia]« Bien reçu, on vous tient au courant. »[/font]
Emsar coupa la communication. La Pantoran était un peu libérée, c'était franchement agaçant. Enfin, non. C'était admirable et adorable. Le genre de femme qui faisait un peu ce qu'elle voulait. Déformation de sa jeunesse où ses caprices recevaient une réponse favorable systématiquement. Emsar aurait aimé être libre... Mais ce manque de liberté avait de lui ce qu'il était. Un dirigeant qui possédait des ressources plus étendues qu'on ne l'aurait cru, et un potentiel infini. Un Moff, et un des 5 meilleurs tueurs de la galaxie. Et elle, une secrétaire qui fuyait sa famille.
Il faut souffrir pour être fort.
Emsar se dirigea vers la porte d'entrée. Par hasard, il croisa Josef Grunger dans le couloir qui les menaient à la sortie. Emsar soupira à son contact, marchant au même rythme que son homologue conseillé.
[font=Georgia]« Encore un débat passionnant aujourd'hui, n'est-ce pas ? J'en viens presque à regretter de ne plus être qu'un vulgaire assassin qui courbait l'échine devant sa maîtresse... Enfin, ainsi va la vie, hein ? »[/font]
La sortie était proche. Emsar aimait bien les sorties de bâtiments. Ca pouvait paraître stupide de dire cela, mais c'était une réalité : il aimait bien les sorties de bâtiments. Pour deux raisons : la première, on passait d'un espace confiné à un espace ouvert, avec les odeurs de toute une ville, pas que d’ammoniac ou de produit d'entretien, ou encore l'odeur du pshiiiiiit qu'on branchait sur une prise électrique. Et la deuxième, c'était que quand on allait dehors, on était une cible idéale, ouverte sur 180 degrés, prête à être éliminée. En tant que cible, c'était une sacrée dose d'adrénaline, que d'être une cible potentielle. En tant que tueur, c'était jubilatoire d'être devant autant de facilité.
Autant de raisons d'aimer les sorties de bâtiments. Et, comme aimait répéter Emsar, ce n'est pas plus débile que d'aimer les timbres. Au moins, les sorties de bâtiments, il y en a partout et ça se perd pas. Logique indiscutable.
[font=Georgia]« J'ai cru entendre que vous étiez Kuati, monsieur Grunger, vous avez encore des contacts là-bas, de la famille, des amis ? »[/font]
Emsar coupa la communication. La Pantoran était un peu libérée, c'était franchement agaçant. Enfin, non. C'était admirable et adorable. Le genre de femme qui faisait un peu ce qu'elle voulait. Déformation de sa jeunesse où ses caprices recevaient une réponse favorable systématiquement. Emsar aurait aimé être libre... Mais ce manque de liberté avait de lui ce qu'il était. Un dirigeant qui possédait des ressources plus étendues qu'on ne l'aurait cru, et un potentiel infini. Un Moff, et un des 5 meilleurs tueurs de la galaxie. Et elle, une secrétaire qui fuyait sa famille.
Il faut souffrir pour être fort.
Emsar se dirigea vers la porte d'entrée. Par hasard, il croisa Josef Grunger dans le couloir qui les menaient à la sortie. Emsar soupira à son contact, marchant au même rythme que son homologue conseillé.
La sortie était proche. Emsar aimait bien les sorties de bâtiments. Ca pouvait paraître stupide de dire cela, mais c'était une réalité : il aimait bien les sorties de bâtiments. Pour deux raisons : la première, on passait d'un espace confiné à un espace ouvert, avec les odeurs de toute une ville, pas que d’ammoniac ou de produit d'entretien, ou encore l'odeur du pshiiiiiit qu'on branchait sur une prise électrique. Et la deuxième, c'était que quand on allait dehors, on était une cible idéale, ouverte sur 180 degrés, prête à être éliminée. En tant que cible, c'était une sacrée dose d'adrénaline, que d'être une cible potentielle. En tant que tueur, c'était jubilatoire d'être devant autant de facilité.
Autant de raisons d'aimer les sorties de bâtiments. Et, comme aimait répéter Emsar, ce n'est pas plus débile que d'aimer les timbres. Au moins, les sorties de bâtiments, il y en a partout et ça se perd pas. Logique indiscutable.