- ven. 14 févr. 2014 22:10
#8052
[font=Lucida Fax]« »[/font]
[font=Lucida Fax]« Est-ce que je commettrais une bourde si je vous embrassais ? »[/font]
" Une bourde , peut être pas . Un jeu dangereux , oui ... "
Oui je sais. Je sais. Mais je veux prendre le risque. Les 12 Emsar de son esprit se retirèrent, disparaissant les uns après les autres. Pour une fois dans sa vie qui semblait durer depuis une vie d'homme complète, il éteignit les lumières de sa Bibliothèque et en ferma les portes avec un verrou. Le vide total... Il n'y avait plus grand chose autour de lui, les arbres, le lac, Bastion, l'Empire, la Galaxie, tout avait comme disparu, même le banc semblait avoir une existence abstraite à cet instant précis. Un jeu dangereux... Que pouvait-il craindre ? Les foudres d'un amant non-officiel jaloux ? Il aimait bien Veers, mais ce qu'il lui avait dit plus tôt dans la soirée ne tenait pas compte de ce qu'il avait là, juste sous son pacemaker. Ce n'est pas parce que je suis un tueur que je dois m'empêcher de vivre.
En soit, oui, ils étaient ennemis. Peut-être l'Amirale avait des soupçons comme son comité spirituel l'avait déterminé, mais lui en tout cas le savait. Ils étaient ennemis, et l'acte logique aurait été de l'assassiner. Grand Moff du Greater Maldrood. L'acte n'aurait pas manqué de faire des émules. De plus il avait tout ce qu'il fallait à un meurtre bien ficelé, pas de témoins, pas de bruit. Il aurait largement le temps de s'enfuir.
Mais non. Il était là et si il la considérait comme une véritable ennemie, alors cette opposition la rendait encore plus attirante. J'ai envie de vous ma chère...
" Je vous laisse une chance ... "
John s'approchait toujours plus du visage de la Chiss. Est-ce que je dois le faire ?
Non.
Est-ce que j'ai envie de le faire ?
Oui.
Le fais-je ?
...
La réponse ne venait pas. Le dilemme était total. Que faire dans ces cas là ? Un simple baiser. Juste un toucher, simple, comme certains en font, à chaque seconde ça se passe des millions de fois dans toute la galaxie.
Alors pourquoi c'était si dur ?
Malgré cela, John se laissa aller à son instinct qu'il avait depuis son plus jeune âge. Laisse-toi guider par tes émotions.
Il embrassa Thoryn. Doucement. Juste les lèvres. Il serra un peu l'épaule de l'Amirale, sans serrer toutefois, et sa main posée sur son avant-bras glissa vers la main bleue, pour serrer ses doigts autour des siens. C'est ton instant.
Un baiser. Simple. Long mais qui sembla court. Je sais qu'elle ne m'aime pas. Et je sais que ce n'est pas de l'amour que je ressens vraiment. Mais qu'était-ce alors ? Une attirance physique ? Non, il y a autre chose. John, qui avait étudié des gens toute sa formation et même après, se retrouvait à ne pas savoir analyser son propre esprit et ses propres émotions.
John Emsar... était un inconnu pour lui-même à cet instant précis. Pourquoi ? Cette question le taraudait à chaque nano-seconde qui passait.
Il choisit simplement d'accepter son acte. Il préférait regretter d'avoir fait une chose que de ne pas l'avoir fait.
[font=Lucida Fax]« Je vous admire beaucoup, Amirale Thoryn. »[/font]
C'était sincère. Elle incarnait tout ce qu'il fallait être, le salut de l'Empire, la grâce d'une combattante experte, et un génie tactique certain. Et un sens de la répartie et un goût qui lui plaisaient. Le genre de femme qui pourrait le contraindre à rester loyal. Pourrais-je un jour lui être loyal, à elle ? Ou devrais-je me contenter un jour de lui dire que ce baiser volé, c'était le baiser d'un ennemi de sa nation ?
Peut-on jamais accepter pareille trahison ?
Non, il se dit que non. Il observa la réaction de la Chiss, son propre sourire toujours présent, et ses mains posés aux mêmes endroits qu'un peu plus tôt.
Oui je sais. Je sais. Mais je veux prendre le risque. Les 12 Emsar de son esprit se retirèrent, disparaissant les uns après les autres. Pour une fois dans sa vie qui semblait durer depuis une vie d'homme complète, il éteignit les lumières de sa Bibliothèque et en ferma les portes avec un verrou. Le vide total... Il n'y avait plus grand chose autour de lui, les arbres, le lac, Bastion, l'Empire, la Galaxie, tout avait comme disparu, même le banc semblait avoir une existence abstraite à cet instant précis. Un jeu dangereux... Que pouvait-il craindre ? Les foudres d'un amant non-officiel jaloux ? Il aimait bien Veers, mais ce qu'il lui avait dit plus tôt dans la soirée ne tenait pas compte de ce qu'il avait là, juste sous son pacemaker. Ce n'est pas parce que je suis un tueur que je dois m'empêcher de vivre.
En soit, oui, ils étaient ennemis. Peut-être l'Amirale avait des soupçons comme son comité spirituel l'avait déterminé, mais lui en tout cas le savait. Ils étaient ennemis, et l'acte logique aurait été de l'assassiner. Grand Moff du Greater Maldrood. L'acte n'aurait pas manqué de faire des émules. De plus il avait tout ce qu'il fallait à un meurtre bien ficelé, pas de témoins, pas de bruit. Il aurait largement le temps de s'enfuir.
Mais non. Il était là et si il la considérait comme une véritable ennemie, alors cette opposition la rendait encore plus attirante. J'ai envie de vous ma chère...
John s'approchait toujours plus du visage de la Chiss. Est-ce que je dois le faire ?
Non.
Est-ce que j'ai envie de le faire ?
Oui.
Le fais-je ?
...
La réponse ne venait pas. Le dilemme était total. Que faire dans ces cas là ? Un simple baiser. Juste un toucher, simple, comme certains en font, à chaque seconde ça se passe des millions de fois dans toute la galaxie.
Alors pourquoi c'était si dur ?
Malgré cela, John se laissa aller à son instinct qu'il avait depuis son plus jeune âge. Laisse-toi guider par tes émotions.
Il embrassa Thoryn. Doucement. Juste les lèvres. Il serra un peu l'épaule de l'Amirale, sans serrer toutefois, et sa main posée sur son avant-bras glissa vers la main bleue, pour serrer ses doigts autour des siens. C'est ton instant.
Un baiser. Simple. Long mais qui sembla court. Je sais qu'elle ne m'aime pas. Et je sais que ce n'est pas de l'amour que je ressens vraiment. Mais qu'était-ce alors ? Une attirance physique ? Non, il y a autre chose. John, qui avait étudié des gens toute sa formation et même après, se retrouvait à ne pas savoir analyser son propre esprit et ses propres émotions.
John Emsar... était un inconnu pour lui-même à cet instant précis. Pourquoi ? Cette question le taraudait à chaque nano-seconde qui passait.
Il choisit simplement d'accepter son acte. Il préférait regretter d'avoir fait une chose que de ne pas l'avoir fait.
C'était sincère. Elle incarnait tout ce qu'il fallait être, le salut de l'Empire, la grâce d'une combattante experte, et un génie tactique certain. Et un sens de la répartie et un goût qui lui plaisaient. Le genre de femme qui pourrait le contraindre à rester loyal. Pourrais-je un jour lui être loyal, à elle ? Ou devrais-je me contenter un jour de lui dire que ce baiser volé, c'était le baiser d'un ennemi de sa nation ?
Peut-on jamais accepter pareille trahison ?
Non, il se dit que non. Il observa la réaction de la Chiss, son propre sourire toujours présent, et ses mains posés aux mêmes endroits qu'un peu plus tôt.