- mar. 4 févr. 2014 20:25
#7715
" Fière , peut être pas . Ce serait de l’orgueil plutôt que de la fierté . "
[font=Lucida Fax]« Possible. Je ne saurais pas dire moi-même. »[/font]
" Mais pour le reste ... La paix , ou ne serai-ce qu'une trêve serait la bienvenue . Cette guerre n'a que trop duré , et je doute pas que certains Républicains soient du même avis . Seulement ce n'est pas Mon Mothma qui dirige cet état autocratique corrompu par une hypocrisie grandissante qui se fait appeler " Nouvelle République " ... Je dois dire que je préférerai malgré tout vaincre que faire la paix , j'aurai l'impression que ces années de guerres et de sacrifices auraient été vaines . "
Emsar fit une légère moue, ne sachant trop quoi répondre à ça. Lui aussi s'était battu, mais comme ce n'était pas son combat, que ce qu'il ait fait soit en vain ou non, il s'en faxait des photocopies de son cul. En tout les cas, il était plutôt d'accord sur l'hypocrisie républicaine. Ses rares entretiens avec Leia Organa dégageaient plus d'éclairs que l'aurait fait une tempête galactique au sein d'une nébuleuse. Et ça n'était pas forcément de son fait...
Quand Emsar fit part de son doute quand au droit de dire ouvertement ses pensées concernant le Comporn - la COMmission pour la Préservation de l'ORdre Nouveau, d'où sortait le CompNOr ? - doute balayé instantanément par les dires moins secs et pourtant plus explicite de l'Amirale.
" De mon côté , je le fais ouvertement savoir . Et puis une non-humaine qui supporterai le Compnor , ce serait idiot en plus d'être risible . "
[font=Lucida Fax]« Je vous adore ! »[/font]
Il leva son verre en une sorte de parodie pas méchante de toast à la solution.
" Ce n'est pas à coup d'embargos que je compte procéder . Votre aide serait la bienvenue pour ouvrir les négociations . Ensuite il me semble que ce qui rebute les Verpines c'est l'humano-centrisme , ils n'ont donc aucun soucis à se faire de ce côté là . Roche retourna de son plein gré sous la tutelle de l'Empire , je m'en assurerai personnellement . "
[font=Lucida Fax]« Oui, sous l'ère d'Arkhaus Thraka à la tête de ce qui était à l'époque le Sur-Secteur Hydien, l'équivalent de l'Empire de Zsinj, les Verpines traitaient régulièrement avec nous. On leur avait même fait un gros chèque de 300 millions de crédits pour leur développement technologique. Ca serait bien le diable s'ils n'acceptent pas le dialogue ! »[/font]
Ensuite vint la question qui l'avait gênée. Sur lui et ses projets. Son instinct lui avait hurlé que ça cachait un truc pas net, mais il entendit Thoryn avant d'en tirer ses conclusions.
" Et bien dans ce cas , Bandomeer et le Secteur Greater Maldrood sont en de bonnes mains . Si on pouvait en dire autant de tout les territoires Impériaux , et pas seulement des secteurs Braxant et Zsinj en plus des nôtres , la Nouvelle République aurait du soucis à se faire . "
[font=Lucida Fax]« Héhé, là-dessus on se comprend... »[/font]
Clin d'oeil accompagné d'un sourire légèrement malicieux. Genre complices dans un sale coup.
" C'est étrange cette " passion " que vous avez pour travailleurs de Bandomeer et les œuvres de charité . C'est d'autant plus intéressent quand on sait que vous êtes un des meilleurs tueurs de la galaxie . Vos objectifs sont si louables , contrairement à vos méthodes . Enfin , vous comprendrez qu'en tant qu'Officier de la Marine , je préfère agir à découvert que sous une couverture pour abattre ma cible quand elle s'y attends le moins d'un poignard dans le dos . "
[font=Lucida Fax]« J'ai à coeur les intérêts de mes gens. Et je dirais même que c'est justement mes méthodes et mon métier qui m'ont menés à ce genre de compassion. On me demandait de tuer systématiquement, de détruire en un instant ce pour quoi certaines oeuvraient depuis des années...
Bon en soit, dégommer un chef de cellule terroriste, ça, j'irais pas jusqu'à dire que c'est mal... Mais, euh... mais !.. Dans le principe, bâtir quelque chose, le voir grandir, pousser lentement, c'est... Enfin, je trouve ça beau. Comme dirait la vache. »[/font]
Oui, "Comme dirait la vache... je trouve sabot." Ahem.
[font=Lucida Fax]« Pour ce qui est de vos méthodes, ma foi, je prétends pas détenir la solution miracle. C'est comme ça qu'on m'a entrainé... On joue avec les outils qu'on daigne bien nous donner. »[/font]
" Pour ce qui est d'une trêve avec la Nouvelle République , tant que cette Organa se trouve à la tête du sénat à obtient la majorité des votes en bafouant ouvertement les principes sur laquelle sa précieuse République à été fondée , nous pouvons nous asseoir dessus . En revanche si un parti d'opposition venait à prendre le pouvoir ... "
[font=Lucida Fax]« Il va y en avoir un. J'ai des contacts civils sur Coruscant, Borsk Fey'Lya incarne une figure de l'opposition de plus en plus sérieuse. Si ce bothan arrive à faire capoter le vote de confiance d'Organa dans deux mois, on pourra espérer avoir une vraie légitimité au Sénat. Enfin, ça reste à voir, mais c'est une fenêtre à ne pas négliger... »[/font]
" La bienveillante Nouvelle République est ses promesses de paix et de prospérité qui répond à une demande de négociation émanant d'un Croiseur Impérial isolé en envoyant deux cent chasseurs le détruire . "
[font=Lucida Fax]« Hmm. C'est sûr, je prétend pas être honorable, mais j'avoue que celle-là, je l'aurais jamais faite. »[/font]
Puis l'Amirale leva sa coupe dans sa direction.
" Je propose que nous trinquions . A Bandomeer et au secteur Greater Maldrood . Et longue vie à l'Empire ! "
[font=Lucida Fax]« Santé et longévité à l'Empire ! »[/font]
J'aurais aimé trinquer sincèrement... Dommage... Le malaise qu'il avait ressenti s'était évanoui. C'était étrange cette montée instinctive... Peut-être que je m'emballe... je n'ai jamais eu de jolie fille face à moi dans une belle robe en train de déguster du champagne avec moi. Le chauffeur les interrompit un instant.
[font=Lucida Fax]« Monsieur, Madame... Nous arrivons à destination. »[/font]
[font=Lucida Fax]« Ahhh ! Notre carrosse est arrivé ! Hey, Steve, tu nous met la bouteille de côté ? On la finira peut-être au retour si nos estomacs ont encore la place. »[/font]
[font=Lucida Fax]« Aucun problème Docteur Jones. »[/font]
Emsar coupa la communication - oui un chauffeur d'une limo classe 5 ne communiquait que par micro et hauts-parleurs, et les passagers pouvaient couper le son sortant de leur espace d'un bouton. Sinon, un voyant rouge était allumé pour signaler que la communication était bilatérale.
[font=Lucida Fax]« Oui, c'est un de mes alias, le Docteur Mahr Jones, docteur en archéologie. »[/font]
L'engin stoppa devant une devanture de restaurant très cossue.
[font=Lucida Fax]« Chère Amirale, si vous permettez... »[/font]
Une fois arrivés, il descendit en premier pour offrir sa main et aider la Chiss à sortir. Non qu'elle en ait besoin... Mais c'était le code de tout homme qui se respectait. Aider une dame. Emsar se demanda en même temps si la galanterie n'était pas une façon... de rabaisser le beau sexe. On tient la porte, on les prend par le bras, on les aide à monter, à descendre... Est-ce une façon de les garder dans un rôle d'être faiblard ? Il pensa que non. La galanterie n'était pas du machisme. Ou alors... Non. La galanterie c'était la politesse, pas le rabais. Donc, Steve le chauffeur alla se garer quelque part et se mit à vivre un peu sa vie tout en comptant les heures consommées par Emsar. En divisant par 2 quand même. La note pourrait faire bondir le Docteur Jones qui risquait de se mettre très en colère et de l'envoyer par-delà sa fenêtre conducteur.
Chez Etienne était un des rares restaurants 5 étoiles de Bastion. Un des trois seuls en fait, et dans lequel il avait un accès très privilégié. Il connaissait le propriétaire - il lui avait donné les rennes du restaurant en tuant ses trois frères aînés en échange d'une information sur l'apparence physique d'un Moff qui avait trahi mais qui n'avait pas été identifié - Etienne de son prénom, Periday de son nom de famille. Le cadre évoquait une sorte de bâtisse semi-médiévale, alternant pierre noble et lambris verticaux sur les murs, avec de très belles tentures accrochées aux murs et des lanternes de style ancien qui éclairait bien la pièce en conservant un aspect "intime" en tamisant les éclats de lumière. Et pour simuler un effet de bougie, les ampoules spéciales dansaient sur un axe pour créer des effets changeants, donnait l'impression de vaciller sans arrêt. Les tables étaient taillées dans du bois Wookiee par des artisans de la-dite race de Kashyyk, toute étant un modèle unique. Les chaises elles étaient taillées par les mêmes artisans mais cette fois chaque table avait les mêmes chaises à son tour. Bien que chaque modèle de chaise change selon la table.
L'air était plutôt chaud ici, Bastion n'était pas très froide et le temps presque hivernal était bien vite partit. John ne ressentait aucune morsure du froid, et même ses collègues si frileux s'accordaient sur le fait que rester dehors était agréable. C'était pourquoi il avait demandé un accès spécial...
Ils passèrent tout deux le corridor principal qui commençait comme le bout d'un entonnoir pour finir sur une partie évasée qui accueillait deux comptoirs d'accueil. A l'approche de l'un d'eux, un homme d'âge avancé vint vers John avec un sourire jusqu'aux oreilles.
[font=Lucida Fax]« John ! Content de te voir ! Comment vas-tu depuis le temps ? »[/font]
[font=Lucida Fax]« Salut Etienne, bah la routine quoi... Enfin, j'ai pris du galon et je dirige une planète maintenant. »[/font]
[font=Lucida Fax]« Vraiment ? Ah c'est... Euh... tu me... enfin... »[/font]
[font=Lucida Fax]« Oui, j'allais y venir... Amirale Thoryn, voici Etienne Periday, un ancien boulanger de grand talent et maintenant chef restaurateur de cet établissement. Etienne, voici l'Amirale Mitth'Ory'Neela, ou plus simplement Thoryn, Amirale de l'Empire et récemment promue à la tête du Greater Maldrood. »[/font]
Etienne hocha la tête, sincèrement impressionné.
[font=Lucida Fax]« Chère dame, très honoré je suis... Je me demandais qui tu pouvais inviter... Une table pour deux ? Et comment vous vous êtes connus ? »[/font]
[font=Lucida Fax]« C'est un peu compliqué. Et confidentiel. »[/font]
[font=Lucida Fax]« Ah mais, tu fais ce que tu veux avec ton jardin secret et tes copines John. »[/font]
[font=Lucida Fax]« Mon, mes... Hey, attend, on n'est pas ensemble ! »[/font]
[font=Lucida Fax]« Suivez-moi, je vais vous amener à ta table privée. »[/font]
Pour manger chez Etienne, les clients qui venaient pour la première fois devait fournir une copie des trois derniers bulletins de salaire pour justifier leur entrée. C'était très sélect', la justification pour les étoiles n'étant pas du au décors... qu'à la nourriture. La plus goûteuse et délicieuse qui soit. John n'aimait pas les lieux snobinards... Mais il était allé manger juste une fois ici après sa mission incluant Etienne pour qu'il en fasse un lieu de référence. La table privée était réservée aux membres V.I.P, et encore, certains seulement. Ils étaient 8 avec Etienne à connaître son existence. Ils allaient être 9 maintenant. La table était spéciale...
Parce qu'elle était en terrasse et que c'était la seule qui donnait vue sur le lac local de la capitale. Il n'y avait qu'une sorte de petite grotte de pierre taillée, éclairée à la lueur des fausses lanternes à l'aspect si réaliste, une table Wookiee de bois massif lasurée et richement ornementée, avec une vue imprenable sur le cours d'eau, et sans qu'au-delà de ce cours d'eau ne s'étalent des tours d'habitations et autres batteries de défense Turbolaser. C'était beau. C'était à couper le souffle. C'était triste... John aurait dû y aller avec Sara. Mais la compagnie de Thoryn agissait comme une sorte de baume au coeur bien que ses désirs soient au point le plus mort qu'il soit possible.
Il usa d'une stratégie bien à lui et propre aux gentlemen, laisser Thoryn passer devant, voir où elle avait l'intention de s'asseoir, et bondir comme un ninja pour lui retirer la chaise et lui permettre de s'asseoir. Puis il s'assit à son tour, Etienne suffisamment en retrait pour tout voir mais pour se faire oublier le temps qu'il revienne agencer la table.
[font=Lucida Fax]« Ce soir, je m'occupe intégralement de vous... Tenez la Carte... Carte des vins... Et la plaquette pour les spéciaux. Vous souhaitez un apéritif ? »[/font]
[font=Lucida Fax]« Euh, en soit on a déjà prit du champagne sur la route... mais on prendra peut-être un pichet de vin... Amirale ? »[/font]
Emsar fit une légère moue, ne sachant trop quoi répondre à ça. Lui aussi s'était battu, mais comme ce n'était pas son combat, que ce qu'il ait fait soit en vain ou non, il s'en faxait des photocopies de son cul. En tout les cas, il était plutôt d'accord sur l'hypocrisie républicaine. Ses rares entretiens avec Leia Organa dégageaient plus d'éclairs que l'aurait fait une tempête galactique au sein d'une nébuleuse. Et ça n'était pas forcément de son fait...
Quand Emsar fit part de son doute quand au droit de dire ouvertement ses pensées concernant le Comporn - la COMmission pour la Préservation de l'ORdre Nouveau, d'où sortait le CompNOr ? - doute balayé instantanément par les dires moins secs et pourtant plus explicite de l'Amirale.
Il leva son verre en une sorte de parodie pas méchante de toast à la solution.
Ensuite vint la question qui l'avait gênée. Sur lui et ses projets. Son instinct lui avait hurlé que ça cachait un truc pas net, mais il entendit Thoryn avant d'en tirer ses conclusions.
Clin d'oeil accompagné d'un sourire légèrement malicieux. Genre complices dans un sale coup.
Bon en soit, dégommer un chef de cellule terroriste, ça, j'irais pas jusqu'à dire que c'est mal... Mais, euh... mais !.. Dans le principe, bâtir quelque chose, le voir grandir, pousser lentement, c'est... Enfin, je trouve ça beau. Comme dirait la vache. »[/font]
Oui, "Comme dirait la vache... je trouve sabot." Ahem.
Puis l'Amirale leva sa coupe dans sa direction.
J'aurais aimé trinquer sincèrement... Dommage... Le malaise qu'il avait ressenti s'était évanoui. C'était étrange cette montée instinctive... Peut-être que je m'emballe... je n'ai jamais eu de jolie fille face à moi dans une belle robe en train de déguster du champagne avec moi. Le chauffeur les interrompit un instant.
Emsar coupa la communication - oui un chauffeur d'une limo classe 5 ne communiquait que par micro et hauts-parleurs, et les passagers pouvaient couper le son sortant de leur espace d'un bouton. Sinon, un voyant rouge était allumé pour signaler que la communication était bilatérale.
L'engin stoppa devant une devanture de restaurant très cossue.
Une fois arrivés, il descendit en premier pour offrir sa main et aider la Chiss à sortir. Non qu'elle en ait besoin... Mais c'était le code de tout homme qui se respectait. Aider une dame. Emsar se demanda en même temps si la galanterie n'était pas une façon... de rabaisser le beau sexe. On tient la porte, on les prend par le bras, on les aide à monter, à descendre... Est-ce une façon de les garder dans un rôle d'être faiblard ? Il pensa que non. La galanterie n'était pas du machisme. Ou alors... Non. La galanterie c'était la politesse, pas le rabais. Donc, Steve le chauffeur alla se garer quelque part et se mit à vivre un peu sa vie tout en comptant les heures consommées par Emsar. En divisant par 2 quand même. La note pourrait faire bondir le Docteur Jones qui risquait de se mettre très en colère et de l'envoyer par-delà sa fenêtre conducteur.
Chez Etienne était un des rares restaurants 5 étoiles de Bastion. Un des trois seuls en fait, et dans lequel il avait un accès très privilégié. Il connaissait le propriétaire - il lui avait donné les rennes du restaurant en tuant ses trois frères aînés en échange d'une information sur l'apparence physique d'un Moff qui avait trahi mais qui n'avait pas été identifié - Etienne de son prénom, Periday de son nom de famille. Le cadre évoquait une sorte de bâtisse semi-médiévale, alternant pierre noble et lambris verticaux sur les murs, avec de très belles tentures accrochées aux murs et des lanternes de style ancien qui éclairait bien la pièce en conservant un aspect "intime" en tamisant les éclats de lumière. Et pour simuler un effet de bougie, les ampoules spéciales dansaient sur un axe pour créer des effets changeants, donnait l'impression de vaciller sans arrêt. Les tables étaient taillées dans du bois Wookiee par des artisans de la-dite race de Kashyyk, toute étant un modèle unique. Les chaises elles étaient taillées par les mêmes artisans mais cette fois chaque table avait les mêmes chaises à son tour. Bien que chaque modèle de chaise change selon la table.
L'air était plutôt chaud ici, Bastion n'était pas très froide et le temps presque hivernal était bien vite partit. John ne ressentait aucune morsure du froid, et même ses collègues si frileux s'accordaient sur le fait que rester dehors était agréable. C'était pourquoi il avait demandé un accès spécial...
Ils passèrent tout deux le corridor principal qui commençait comme le bout d'un entonnoir pour finir sur une partie évasée qui accueillait deux comptoirs d'accueil. A l'approche de l'un d'eux, un homme d'âge avancé vint vers John avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Etienne hocha la tête, sincèrement impressionné.
Pour manger chez Etienne, les clients qui venaient pour la première fois devait fournir une copie des trois derniers bulletins de salaire pour justifier leur entrée. C'était très sélect', la justification pour les étoiles n'étant pas du au décors... qu'à la nourriture. La plus goûteuse et délicieuse qui soit. John n'aimait pas les lieux snobinards... Mais il était allé manger juste une fois ici après sa mission incluant Etienne pour qu'il en fasse un lieu de référence. La table privée était réservée aux membres V.I.P, et encore, certains seulement. Ils étaient 8 avec Etienne à connaître son existence. Ils allaient être 9 maintenant. La table était spéciale...
Parce qu'elle était en terrasse et que c'était la seule qui donnait vue sur le lac local de la capitale. Il n'y avait qu'une sorte de petite grotte de pierre taillée, éclairée à la lueur des fausses lanternes à l'aspect si réaliste, une table Wookiee de bois massif lasurée et richement ornementée, avec une vue imprenable sur le cours d'eau, et sans qu'au-delà de ce cours d'eau ne s'étalent des tours d'habitations et autres batteries de défense Turbolaser. C'était beau. C'était à couper le souffle. C'était triste... John aurait dû y aller avec Sara. Mais la compagnie de Thoryn agissait comme une sorte de baume au coeur bien que ses désirs soient au point le plus mort qu'il soit possible.
Il usa d'une stratégie bien à lui et propre aux gentlemen, laisser Thoryn passer devant, voir où elle avait l'intention de s'asseoir, et bondir comme un ninja pour lui retirer la chaise et lui permettre de s'asseoir. Puis il s'assit à son tour, Etienne suffisamment en retrait pour tout voir mais pour se faire oublier le temps qu'il revienne agencer la table.