L'Astre Tyran

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Planète-mère du peuple de guerriers nomades que sont les Mando'ade, les coordonnées de ce monde ne sont connues que des Mandaloriens et de quelques rares extérieurs. Elle est la seule planète connue de l'univers où l'on trouve le précieux Beskar.
Gouvernement : Neutre
#6016
Il laissa le doigt courir sur la surface lisse et luisante du cuir laissant une empreinte, une marque sur l’immaculée noirceur, ternissant la brillance de celle qui l’avait servi il n’avait pas besoin de la regarder pour la détailler dans sa mémoire. La sensation étrange te puissante du cuir à l’intérieur duquel courrait les mailles de Bes’kar protégeant son porteur dont le dos ornée de la marque argenté du phénix ne pouvait que promettre de renaître de ses cendres pour calcinés ses ennemis de son ire. Il pouvait la sentir vibrer de puissance sous sa main, malheureusement incomplète le bouclier étant resté avec une bonne partie de son équipement sur le vaisseau cher à son cœur. Il ferma les yeux, combattant les souvenirs remontant à la surface et d’un geste tout à la fois ferme et frêle il dégrafa son armure qui tomba avec un bruit mat sur le sol de la caverne dont il avait fait son antre, dans les tréfonds de Concordia.

Puis comme si les années jamais n’avaient passés, il enfila son armure, celle qu’il portait alors que seigneur du crime il dominait d’une main sanglante sur ses soldats, le temps lointain où la vie n’avait que peu d’importance, loin de la franche camaraderie qu’il avait connu avec ses frères d’armes. S’il avait gardé les yeux ouvert, il aurait vu le reflet de son corps, ses blancs tatouages jouant sur sa peau, ondulant au rythme de ses muscles et tirant sur ses cicatrices, labourant son corps de marques récente et ancienne. Le froids ambiant assaillant son corps de sa morsure, conjuguant ses effets à celui du cuir gelé glissant sur la peau, faisant tressaillir bien malgré lui le guerrier. Puis il ouvrit les yeux, la transformation terminée, son armure lui collant au corps épousant ses mouvements comme une peau. Il saisit sa lame et d’un geste vif la tira effectuant quelques passes rapides dans l’air frais, pourfendant sans pitié l’invisible ennemi, vérifiant que ses mouvements n’étaient entravés. Puis il saisit le casque, en réalités plus proche d’une oreillette incluant un scanner, une assistance de visée et un communicateur qu’il activa, trop longtemps il était resté silencieux. D’un pas vif il sortit de sa tanière, parcourant les sombres tunnels avec la vitesse née de l’habitude envoyant des messages codés dans une langue que seuls les destinataires pourraient comprendre, une langue parlé sur une planète lointaine inconnue du reste de la galaxie. Spar, Nyna, Dewanga ou Eys’than autant de personne à joindre pour savoir et connaître, le passé, le présent et les options pour le futur…

Sortant à l’air libre, alors que dans le ciel l’astre solaire entamait un nouveau cycle, aube d’un nouveau jour et d’une nouvelle ère pour ceux qui savaient apprécier la glorieuse liberté. La route fut tout à la fois courte et longue jusqu’à la ville proche, pour être exact jusqu’à l’astroport. Il put voir sous ses yeux alors que la lumière solaire illuminait le monde, sortant les reliefs de la douce forêt l'entourant de leurs ténèbres, dévoilant leur majestueuse verdure alors qu'en fonds les monts rougeoyant découpaient l'horizon de leur masse. Il put cheminer sur le chemin loin de toute préoccupation, passant au loin de ses amis et des habitations parsemant le village pour aller droit vers son but. But apparaissant sous ses yeux, un bâtiment en apparence semblable à tous les autres mais dont les ramifications innombrable menaient à beaucoup de vaisseau, et en particulier d'un : le Phoenix d'Argent. Il s'avança dans la lumière du jour naissante, entrant dans le bâtiment pour se trouver face à un guerrier comme tant d'autres.


    [Aëlingen Hellwind] Aëlingen Hellwind pour le Phoenix d'Argent, est il prêt à décoller?
#6158
Le vaisseau était prêt à partir, Aëlingen avait dû le prêter au cours de ses quelques années à plusieurs de ses frères d’armes pour leur permettre de se déplacer, ou tout simplement parce que les missions s’effectuait en groupe mais cela lui avait permis de le faire entretenir correctement, de le maintenir à vrai dire en parfait état. Cela pouvait vouloir dire qu’il avait une note à régler à celui qui présent devant lui se dressait prêt à le mener à son vaisseau, une note qu’il règlerait dès qu’il en aurait pris connaissance, laissé en évidence dans ses quartiers. Il fit signe à l’autre de le conduire, et il le mena à travers l’infinie dédale qui pour celui motivé par de sombre dessein se révélait un piège des plus efficaces, permettant aux guerriers de se concentrer sur l’extérieur et de maintenir la sécurité au sein de leur espace.

Tous étaient dans l’attente de Mandalore, le futur qui réunirait leur peuple autour d’un seul chef mais ils l’attendraient des générations durant afin de répondre à son appel, ou le cas échéant si une situation de crise se présentait jusqu’à l’élection de son successeur. Puis le doux chuintement d’une porte s’ouvrant avec douceur, brisant les ténèbres ambiantes d’un rai de lumière tout comme le silence fut brisé par l’écho de leur botte cheminant sans peur. Il n’était point encore arrivé, mais d’un geste de la tête il salua la guerrière connue. Ils avaient tout à la fois partagés plusieurs missions dans la bordure et d’agréable moment en toute intimité. Les choses n’avaient cependant point évolué, certain souvenir restant gravé surtout celui d’un enchanteur sourire surplombé d’une crinière flamboyante. Ses pensées s’égaraient vers les jours passés qu’il pensait avoir oublié, laissé derrière soi pour avancer, sa quête pourtant ne ferait que le mener là où il avait tout quitter pour reconstruire ce qui n’aurait dû être détruit. Folie et orgueil le poussaient peut être en avant pour croire que son intervention serait ainsi nécessaire, ou peut-être était-ce son désir de retrouver d’ancien camarade qui le poussait à croire qu’il serait bien accueillit.

Sept ans, cela représente une longue période, lui-même touchait du doigt la trentaine, ce qu’il préférait à ses heures perdus oublier. Il devrait peut être également lui envoyer un message, une invitation enfin dès qu’il en aurait les moyens car présentement sa bourse plate comme une limande ne pouvait qu’à grande peine subvenir à ses besoins. Elle devait être habitué à infiniment plus de luxe que tout ce qu’il pourrait jamais lui offrir, mais dans un recoin de son esprit il se promit d’essayer, au moins pour pouvoir retourner au présent sans se morfondre sur ce qui aurait pu être. Les pas s’arrêtent, les deux hommes se regardent et d’une franche poignée de main se salut, puis d’un geste vif Aëlingen entre son code d’accès ouvrant la porte vers son bijou : le Phoenix d’Argent.

Si les mandaloriens, mécanicien hors pair, l’avait maintenu en état il n’avait au final que peu pris soin de son aspect, en de nombreux endroit des impacts noircie révélaient la fureur des combats, la coque toujours aussi solide et intègre portaient ses marques telle des témoignages de sa puissance. Témoignages l’enlaidissant en corrompant sa douce blancheur qui dans les souvenirs de Aêlingen avait été immaculée et brillante, alors que sous ses yeux déçu se dévoilait la terne et grisâtre vision d’un vaisseau ayant pris de l’âge et demandant plus qu’un entretien mécanique. De le peinture et des améliorations, voilà ce qu’il aurait fallu à son bébé mais il ne l’aurait pas avant d’avoir des moyens plus conséquent. Si sa déception fut visible, rien dans le comportement de son compagnon de voyage ne le laissa paraître, il devait avoir l’habitude de ce genre de chose avec ses étranges guerriers amoureux de leur équipement et de la mort.

Il salua une dernière fois le guerrier et s’avança ouvrant son antre pour y entrer, il se dirigea d’abords vers le poste de pilotage transmettant ses codes et autorisations pour demander le feu vert pour décoller. Puis il e dirigea vers sa collection d’arme, vide, l’ensemble ayant été laissé selon les besoins à d’autres mandaloriens pour leur venir en aide, en remplacement ou simplement en remerciement. Il ne voulait point encore se diriger vers sa cabine, de peur de trouver la note des frais restant à rembourser alors d’un geste las il se laissa tomber devant la console centrale et l’alluma, entrant ses codes d’accès pour y ouvrir ses dossiers, gardés secret pendant toute ce temps.

Sous ses yeux, chaque fois admiratif se dessina l’image holographique d’un vaisseau que pourtant il connaissait bien, le Balmung. Un destroyer, fruit de beaucoup de travail et d’une mise en commun exceptionnelle des compétences de la Guilde, conjuguant les recherches impériales du MRS au savoir-faire luxiens, un triste souvenir des ruines qui s’en suivirent lorsque chacun, aveuglé par sa propre ambition avait décidé de faire cavalier seul. Un vaisseau qui l’attendait, toujours à l’endroit où il l’avait laissé désactivant ses systèmes de navigations, ne lui laissant que le nécessaire pour l’équipage et les armes pour se défendre, proche d’une base à même de subvenir aux besoins de tous. Une communication entra, l’autorisation était donné..

Lentement il quitta son siège pour se rendre au poste de pilotage activant l’ensemble des systèmes et ce bon vieux Spar au passage, prenant les manettes il démarra le vaisseau écoutant le doux ronronnement de son moteur alors qu’il décollait en direction de l’infini voûte étoilé et au-delà si nécessaire. Il aurait pu regarder la planète s’éloigner, les forêts disparaître jusqu’à n’être plus qu’une masse verte, les montagnes à l’horizon rétrécir mais il préféra garder son regard pointé sur le futur, vers l’avenir alors que son refuge diminuait, que la planète elle-même, malgré sa beauté s’éloignait jusqu’à disparaître dans l’immaculée blancheur de l’hyperespace. Aëlingen Hellwind, le Consul Doashim quittait sa retraite..


Équité : RP validé
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