L'Astre Tyran

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Ondéron est une jungle infestée par des créatures incroyablement dangereuses, les plus terrifiantes étant les Drexls : de gigantesques reptiles volants provenant en réalité de la lune Dxun dont l'atmosphère se mêle à celle de la planète chaque été. Iziz est la seule cité de l'astre, elle abrite l'intégralité des Ondéroniens derrière de hauts murs entourant une surface de 2500km².
Gouvernement : Nouvelle République
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By Maya Tega
#23777
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Dans l’immensité de la galaxie, les actes s’entrecroisés, et leurs conséquences créaient d’inséparables destins. A l’instant où dans la vie de Maya un jeune garçon avait fait renaître un espoir intangible jusqu’alors, bien d’autres vies étaient bousculées, secouées ou balayées. Personne ne pouvait comprendre à quel point ses actions pouvaient entrainer de lointaines conséquences. L’omniscient seul connaissait les dénouements de chaque histoire. Lui seul savait que l’amour d’un Jedi avait amené une guerre sanglante. Lui seul connaissait les conséquences tragiques de quelques mots livrés à l’oreille de personnes faillibles. Comme il avait vu un jeune garçon mourir à cause d’une promesse de Maya. Et l’univers était retord. Presque sadique. On pouvait penser avoir raison et foncer sur un précipice. On pouvait vouer sa vie à la liberté et amener la mort à ses proches. Et parfois, poussait par des raisons louables, on tracer un futur différent, improbable, presque impossible. Reniant le passé et ses souvenirs, ne gardant que des rêves couverts de triste constats, et des sourires, ternis, fades, ultime vestige d’antique espoir.


**



La jeune femme était à son bureau quand elle avait appris la nouvelle. La rumeur était vite arrivée jusque Chandrila. Un roi, celui d’Imperatrice Teta, avait disparu lors de son voyage. Il avait semble-t-il quitté le noyau profonde pour le nord galactique, et d’après les murmures, il n’était jamais arrivé. Dès qu’elle avait su, une étrange sensation l’avait envahi. Entre le noyau et le nord ne se trouvait que les Colonies. Son fief. Elle avait rapidement contacté les flottes de patrouilles, les croiseurs de surveillances et ceux de sauvetage mais rien. Bien sûr, un détour non prévu était possible et rien ne prouvait quoi que ce soit. Mais tout cela arriver à l’un des pires moments possibles. Deux jours auparavant, elle avait reçu un jeune garçon dans le salon d’honneur. Son message avait réveillé un espoir assombri par le temps.

Mais dans les nouvelles du jour avaient une nouvelle fois assombri le cœur de la Princesse. Si la rumeur venait à se confirmer, les tensions connaitraient un regain. Et une fois de plus, ses administrés se retrouveraient au cœur du conflit. Elle mobilisa donc ses ressources. De ses propres services, aux contacts qu’elle avait gardés dans le 7e bureau, l’administratrice fit tout ce qu’elle pouvait pour résoudre le mystère. Dans son être, une peur instinctive avait pris en otage son bonheur. En un éclair, elle voyait ses efforts s’effondrait, et le sans recommençait à couler.


**


La nouvelle était venue de façon imprévisible. Tard, un soir, la princesse avait reçu un message de Leia. Celle-ci avoué avoir capturé le roi et le détenir. Un mélange de soulagement, de surprise et de colère saisi Maya. Son amie était donc la cause de tout cela ? Avait-elle pensé aux possibles conséquences ? Les Colonies étaient en première ligne et les seins seraient vites sous les menaces.

- « A quoi tu joues Leia…. »


Maya finit de lire le message avant de se lever et de marcher vers la baie vitrée par laquelle la lueur du ciel étoilait pénétrait dans la pièce. Leia détenait donc le roi sur Onderon. Au cœur des Colonies. La nouvelle était dure à lire. Leia était une amie de longue date. Elle l’avait vu grandir et marcher dans les pas de son père. Maya avait suivi la jeune femme dans son combat. De tout temps, l’une et l’autre s’étaient soutenu durant les longues et difficiles années de guerre. Elles s’étaient battues pour construire une nouvelle galaxie. Cette république, qu’elles avaient tant voulue. Ces libertés qu’elles avaient tant désirées. Et même, il y a encore quelques mois, pour cette paix dont elle avait tant rêvé.

- « Leia… »

Les yeux rougis, la jeune femme ne comprenait pas ce qui s’était passé. Pourquoi avoir risqué de capturer ce roi ? Il y avait d’autres méthodes. La violence n’était pas la voie. Le regard dans le vague, elle se dirigea vers le bureau qu’elle avait délaissé quelques instants auparavant. D’un geste si habituel, la princesse pris en main son communicateur.


- « Madame ? »
- « Préparez le Rêve d’Harmonie pour un voyage vers Onderon. Nous partons maintenant, je vous rejoins. »
- « Maintenant ?! Mais madame… »
- « Certaines choses ne peuvent attendre. »

**


Quand la princesse de Chandrila arriva sur Onderon, le soleil se levait à peine sur la planète. Elle n’eut aucun mal à rejoindre le lieu indiqué par Leia. Les contrôles de suretés ne furent que formalité pour la jeune femme. Maya et la présidente avait tant était vu ensemble, qu’elle connaissait à présent la plupart des gardes de son amie. Elle se retrouva donc bientôt au cœur du dispositif et alla à la rencontre de la présidente.

Un mélange de peur et de colère avait pris les battements de son cœur en otage. Apprendre les motivations de Leia provoqué chez elle une peur presque instinctive. Qu’arriverait il si Leia s’écartait de la voie de la paix ? Si leur rêve devenait une chimère d’un autre temps ? Le tremblement qu’elle ressentait au niveau de sa jugulaire lui rappelait la colère qu’elle avait ressentie en apprenant la nouvelle. Capturez un roi, et l’emprisonner, c’était mettre en route le compte à rebours d’une bombe qu’on ne maîtriserait jamais.

Quand elle vu son amie, son visage refusa de se parer de son sourire habituel. Sa tension l’empêcha d’exposer les signes de sympathie dont elles avaient l’habitude. Au lieu de ça le ton froid de Maya claqua, explosant au passage tout espoir que cette visite soit juste amicale.


- « Leia. Il est là ? Pourquoi à tu fais ça Leia ? Pourquoi ? Je ne comprends pas. Ce n’est pas comme ça que la paie arrivera. Qu’est-ce qu’il t’a pris ? »
#23779
Leia venait de quitter les appartements dédiés au Roi, du grand palais, lorsqu'on lui appris que le "rêve d'harmonie" venait de se poser. Elle rejoignis donc ses appartements privé du Palais en attendant son amie. Elle sentait bien que le fait que Maya avait appris la détention de Fanrel avait profondément dérangé la chandrilienne.
Elle arriva très froide devant Leia, l'interrogeant comme si Leia elle-même avait proclamer la naissance d'un nouvel Empire...


- Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Il m'a pris qu'un des dirigeants les plus puissants de l'Empire galactique à commis l'imprudence de traverser le territoire républicain et que grâce au travail minutieux de nos espions j'ai eu l'information et j'ai réagis. Parce que l'homme en question est à la tête de l'une des plus grande flotte de la galaxie qui est à moins d'un jour de Coruscant, et que ce même homme est également responsable de l'enrichissement et de l'édification de l'armada militaire responsable de la destruction de milliards de vie dans la Galaxie.

Ce n'est pas comme ça que la paix viendra ? Pourtant c'est grâce à des manœuvres qui ont frappé la tête de l'Empire sur Endor, qu'aujourd'hui sur Chandrilla on ne voit plus aucun soldat impérial défilé dans les rues. C'est en frappant la tête de l'Empire que nous avons réussis à le déstabiliser assez pour libérer le noyau. Le Roi Fanrel fait partis des dernières têtes identifiés et influentes des vestiges.
Nous avons essayer la discussion et alors que nous débattions de la Paix au Sénat, ils ont désignés un nouvel empereur qui en guise de réponse à ton travail et au mien à fait sauter la cervelle d'ancien soldat de l'Alliance, en direct sur l'holonet ! Tu savait que Gliam de Taris, qui était avec nous durant la campagne de Vélusia, faisait partis de ces "terroristes abattu pour l'exemple" ? Non Maya j'ai compris que nous n'aurons pas la Paix à moins d'accepter de nous battre pour elle, parce que pendant que nous débattrons notre ennemi continuera de commettre des horreurs et le sang qu'il versera retombera sur nos mains, si nous sommes resté là sans rien faire à espérer les "raisonner". Nous avons fait le serment de nous battre pour la paix, c'est le moment de l'honorer.
#23924
- « Honorer un serment pour la paix en prenant les armes. Crois-tu en ce que tu dis ? Nous nous somme battu Leia. Dix ans. Dix ans de guerre. Au nom de la paix, de la liberté. Comment peut-on espéré la paix en se battant. Qu’espères-tu ? »

Maya marqua une pause et tourna le dos à Leia. Elle arborait certainement l’expression la plus sérieuse qu’elle eut à porter. La femme glissa sa main le long de l’étoffe qui constituer sa robe. Doucement, elle tira sur le tissu, dévoilant son corps jusqu’aux cuisses. Sur sa peau pale, des traits rouges semblaient luire comme aux premiers jours. Peu avait eu à voir ce spectacle et la princesse n’en avait jamais parlé directement.

- « Crois-tu que j’ai oublié, que j’ai pardonné ? Ils ont laissé leurs marques sur moi. Ils ont fait ça bien, caché, mais assez pesant pour que jamais je ne puisse oublier. Ils nous ont fait souffrir, toi comme moi. Nos parents, nos amis. Ils sont mort par la faute de l’empire. Je le sais Leia. Je n’oublierai jamais. »

La femme avait lâché depuis quelques instants le bas de sa robe, rendant les cicatrices aux ombres. Soudain, elle poussa un soupire, et dans sa voix, un tressaillement, une hésitation, emporta la colère qui l’avait saisie en venant.

- « Jamais Leia…Mais je refuse de continuer. Jamais je ne veux qu’Alayna soit à vivre notre vie. Et tant qu’il me restera un espoir de la voir vivre dans la paix, et peut être, dans le bonheur, je refuserais de prendre les armes. Cela fait dix ans que nous courrons après une chimère Leia. Oui, cela nous a permis de retrouver notre liberté. C’est vrai, on ne croise plus de soldat blanc dans les rues de Chandrila. Je sais que d’autre monde vif encore sous le régime impérial. Je ne les oublie pas. Je ne le pourrais jamais. »

La jeune femme marque une nouvelle pause, avançant d’un pas vers Leia. Elle fixa ses yeux une nouvelle fois dans ceux de son amie. Dans son regard se lisait une chose que Maya cachait si souvent : des émotions, réelles, vraies et puissantes.

- « Je suis désolé Leia, mais je refuse de donner à cette guerre les dernières choses que je possède. Ne crois pas que j’ai peur de me battre. Je n’ai pas peur de ma mort. Je l’ai tant frôlé, je l’ai même parfois envié. Mais là ce n’est pas moi. Ce n’est plus nous. C’est l’avenir de ce monde, de cet univers. Nous sommes en train d’enivrer une galaxie de violence. Et notre promesse, Leia, nous allons la perdre. La Paix ne viendra pas si nous nous battons pour la vengeance. Elle ne viendra jamais. Pas comme ça. »

Maya pris de nouveau sa respiration, et tourna son regard vers l’extérieur.

- « Tu as pris le risque de rompre le calme actuel en prenant le roi et en abattant son escorte. De ta décision Leia, aurait pu dépendre le sort et la vie de million de personne. Ils auraient pu mourir. Je sais que ce n’est pas ton intention, mais tes choix peuvent créer des situations dangereuses Leia. Tu es présidente. Nos choix ne sont plus les nôtres. Nous les imposons à la république. Nous sommes garants de la vie de nos citoyens. Et ce choix de la guerre, je ne peux le supporter. Je ne peux l’imposer aux miens. Nos vies, ne je ne les souhaite pas à d’autres, et je refuserais de les imposer. J’ai encore espoir. Espoir que les nôtres puissent vivre dans la paix la sécurité. Espoir de ne pas voir Alayna mettre arraché avant ma mort. Qu’elle puisse avoir une vie meilleure que les nôtres. »

Le visage de la princesse se retourna de nouveau vers son amie. Sa voix était plus calme qu’à son arrivée mais dans ses yeux se lisaient toujours une forte émotion. Un mélange de tristesse et fatalisme.

- « J’ai peut-être souvent était la plus optimiste de nous deux. Cela m’a toujours rassuré, et j’ai toujours pensé que toi aussi. Même lorsque nous divergions, nous étions en équilibre. Mais cette fois, tu suis un chemin sans espoir. Je suis désolé mais je peux te suivre. Je ferais tout pour la Paix Leia. Même sans ton soutien s'il faut. Sans toi si tu ne peux me suivre. »
#23926
Après avoir passé l'été à empêcher d'immenses créatures volantes de plusieurs dizaines de mètres, originaires de Dxun, de ravager Iziz, Modon était retourné en sa forteresse familiale, au plus profond de la jungle d'Ondéron, afin d'y prendre quelques jours de repos. Durant la Grande Chasse, c'était sa femme, Lady Kira, qui avait dirigé la planète et qui avait donc accepté de secrètement accueillir la Présidente Leia et son funeste prisonnier. Ce-dernier avait bien entendu été confiné au sein de l'antique demeure de la famille royale, un lieu à la fois profondément isolé et solidement protégé. En arrivant, le souverain avait rapidement était informé de la situation par sa Reine avant d'évidemment approuver sa décision. Après tout, il était de notoriété publique qu'elle était finalement bien plus apte à gouverner que lui, même si symboliquement, de part sa participation au renouveau de la Culture Bestiaire notamment, Modon avait une place de choix dans le cœur de son peuple. Quoiqu'il en soit, il lui faisait pleinement confiance concernant ce genre de décision capitale.

Alors après s'être reposé quelques heures dans son bureau, mais surtout après avoir pris le soin de prendre une douche et de changer de vêtements, Modon décida de se rendre jusqu'à l'aile de la forteresse qui avait été réservée à la Présidente et sa récente invitée, en prenant évidemment soin d'éviter les quartiers dédiés au prisonnier impérial. En chemin, il tâcha de bien repenser aux récents évènements ainsi qu'aux quelques secrets que Leia avait confié au couple royal concernant la capture de Rhedatt Fanrel. Au fond, c'était risqué... très risqué... et pas seulement pour la jeune femme ou même Ondéron, mais pour toute la République. Cependant, il y avait bien quelques moyens de s'en sortir si l'on était prêt à fournir le sacrifice requis. Arrivé devant la vieille porte en bois précieux menant à l'appartement de ses invitées, Modon prit la peine de frapper avant de rentrer d'un pas assuré.

[Modon Kira] - Présidente Organa, Administratrice Tega, j'aimerai vous souhaiter personnellement la bienvenue en mon humble demeure.

Modon se tenait droit sur le pas de la porte, affichant naturellement une posture puissante et contrôlée digne de son titre de Seigneur des Bêtes. Le fait qu'il ait ainsi pris la peine de mettre les politesses en arrivant montrait par ailleurs le respect qu'il éprouvait pour les deux femmes. Le souverain était plutôt réputé pour être avare en parole. Homme de peu de mot, il s'évertuait généralement à ne dire que le strict nécessaire. L'on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait la conversation facile. D'une voix grave et ferme, il continua néanmoins sur sa lancée :

[Modon Kira] - Ma femme m'a tenu au courant des affaires en cours. Et je crois voir à vos têtes que vous êtes en désaccord sur la manière de procéder et sur les conséquences d'un tel acte. Il n'est un secret pour personne que je souhaite voir autant la destruction de l'Empire que de l'ensemble des entreprises qu'elle a pu engendrer, comme la Tagge. Cependant, j'agis uniquement quand le poids de mes décision n'impactera pas mon peuple qui a déjà trop souffert. J'approuve évidemment vos actions, madame la Présidente, mais je ne peux me résoudre à vous voir, vous et l'ensemble de la Nouvelle République, subir les conséquences de cet enlèvement en cas de problème.

Le souverain fit pénétra dans l'appartement et referma la porte derrière lui avant de reprendre.

[Modon Kira] - C'est pourquoi j'ai pris la décision d'assumer la responsabilité de la capture de Rhedatt Fanrel. Si jamais les choses venaient à dégénérer, vous m'accuserez publiquement d'avoir agit seul, de mon côté. Ma femme fera de même afin de sauvegarder Ondéron. Le Roi Fanrel, que nous avons bien traité jusqu'à maintenant, et qui soutient manifestement la paix entre l'Empire et la République, acceptera certainement de jouer le jeu. Question d’étiquette... et de survie... car s'il refuse je lui trancherai la tête. Il sera par ailleurs très simple de prétendre que j'ai falsifié votre identité pour communiquer avec l'Empire. Quand à ma motivation, comme je vous l'ai dis plus tôt, il n'est un secret pour personne que je souhaite leur destruction... la suite me parait donc assez évidente.

Modon toisa alors les deux femmes d'un regard dur et ferme.

[Modon Kira] - Quoiqu'il en soit, ma décision est prise et irrévocable. Vous êtes en ma demeure et vous me ferez donc grâce d'accepter cette simple condition. J'ose espérer qu'elle sera, si ce n'est vous mettre d'accord, au moins vous rassurer sur la suite des évènements.
#23942
La réponse de Maya était on ne peut plus claire. Elle cristallisait leur divergence sur la guerre. Maya ne comprenait pas pourquoi la princesse avait pris autant de risque juste pour capturer un seul homme, et objectivement il était difficile de ne pas partager ces inquiétudes. Mais la réalité était tout autre si on réalisait ce qui était en jeu pour Leia. Elle avait confié, la raison de cette opération, à Modon, en réalité elle y avait été un peu contrainte, car difficile d'envahir la maison de quelqu'un sans lui donner quelque raisons claires avant, surtout si ce quelqu'un était Modon Kiron.
Le discours que Maya tenait à Leia, lui sembla évidement familier c'était celui-là même qu'elle affirmait avec force devant le Sénat quelque mois plus tôt. Sauf qu'entre temps Cyniosis Jugo et Ponc Gavrisom étaient morts, avec des milliers d'autres sénateurs, entre temps un nouvel intriguant sanguinaire c'était auto-proclamé empereur, et entre temps une menace grandissait dans l'esprit de Leia. Menace selon laquelle le côté obscur émanait toujours plus que jamais des vestiges impériales. Plus cachée, plus diffuse, mais bien réelle. Les Jedi le ressentaient toujours voilà pourquoi elle avait leur soutiens. Et voilà pourquoi Maya Tega, elle ne comprendrai pas un tel positionnement.

Evidemment, Maya et Leia n'avait pas tout le temps été d'accord, mais sur un sujet aussi important, pour Leia c'était tout de même un vrai déchirement. Elle considérai énormément l'avis de Maya, c'était sa plus ancienne amie, et elles avaient presque tout traversés ensemble, que ce soit dans leur combat politique ou dans leur propre vie. Evidemment en majorité le Sénat soutenait la guerre, pour le moment, mais pour Leia être soutenue par ses amis avait plus de valeur que tout les votes de soutiens. Car pour elle ses amis étaient l'indicateur même qu'elle luttait toujours dans le bon sens, et la discussion intense qu'elle avait eu un peu plus tôt avec le Roi Fanrel, l'avait assez ébranler dans ses convictions. A présent son ami même doutait de son combat. Il y avait de quoi se sentir mal.

Au moment où elle allait tenter de répondre avec le risque de s’effondrer, tant les paroles du Roi Fanrel et ceux de Maya, l'a touchaient, heureusement arriva Modon. Son allure guerrière était toujours impressionnante. Un homme, à la stature parfaite, qui semblait toujours revenir du champ de bataille, qui ne prenait jamais de pincettes, et de manière assez étonnante dont le charisme était inversement proportionnelle à la taille de sa planète.
Les organa avait toujours beaucoup apprécié cette famille, et on pourrait croire que Leia était plus proche de la raffinée Lady Kira, mais en réalité, elle était bien plus éprise de Modon. Son assurance, sa confiance en lui, avait toujours forcée l'admiration de la princesse, surtout durant les heures de luttes pour libérer la planète de la présence impériale. Le souvenir était encore frais dans son esprit, ce fameux jour, où le Roi après avoir tout bonnement déchiré les stormtroopers de la garnison en poste sur Iziz, avec sa monture bestiale, étrangla à mort littéralement l'infâme Moff qui avait tyrannisé son peuple pendant les années d'occupation. "Sacré Roi !" et "Roi de Poigne" avaient titrés la presse galactique nouvellement libéré à cette époque.

Lorsqu'il imposa sa solution au problème de Fanrel, ni Maya ni Leia n'osa réellement le contre-dire, toute présidente et administratrice qu'elles étaient, on ne contestait pas un homme comme Modon, et encore moins sous son toit. Il était plus âgé qu'elles deux, et surtout il était roi et elles princesses.


- Merci Mod...majesté ! Nous ferons comme vous l'avez décris. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela ne dégénère pas. Mais même si nous n'en arrivons pas à de telles extrémités, les flottes des colonies Nord devraient se tenir prête à essuyé des représailles impériales. Et votre peuple aussi doit discrètement se préparer, Modon, disposez vous de forces de défenses ?
J'ai bon espoir que jusqu’à maintenant les autorités du noyau profond avec qui je suis ne contact, n'ont pas alertée le siège impérial, ce qui devrai m'offrir un peu de temps pour la négociation. Pour l'instant cette affaire doit absolument restée secrète ni le siège impérial, ni le Sénat ne doivent être au courant trop tôt, sinon nous irons à la confrontation immédiate. Beaucoup au Sénat n'attendent qu'une occasion pour régler son compte à un Grand Moff comme le Roi Fanrel, et le siège impérial...et bien disons que comme toujours on ignore qui dirige réellement l'Empire et de quoi il est capable.
J'ai du mal à croire que les Grand Moff ont prêté allégeance à cet imposteur auto-proclamé de Marak, et en même temps, ils vont avoir besoin d'un chef tôt ou tard. Prions qu'il ne sera pas du niveau de ce fanatique.


A l'écouter attentivement, on pouvait décelé, un très léger changement dans la sémantique vis à vis des impériaux. Comme si un leader impérial "moins fanatique" pouvait être un interlocuteur potentiel et acceptable pour un dialogue. Leia savait maintenant que Maya défendrai cette voie, et pour rien au monde elle ne l'a mettrai mal à l'aise, si le dialogue était possible, il faudrait lui laisser une chance...peut-être. Les paroles de Fanrel raisonnaient encore beaucoup trop dans le cœur de la princesse pour qu'elle continue de jouer comme si de rien n'était à cette princesse "va-t-en guerre" qu'elle incarnait depuis des mois...
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