L'Astre Tyran

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Planète pendant longtemps oubliée, où sa surface n'était que ruines fumantes, l'intervention de l'Empire et de la Corporation à sa terraformation, a poussé Télos vers des sommets inimaginables. Devenue Capitale du Secteur Corporatif et important centre culturel, Télos est devenu un monde paradisiaque et ultra-libéralisé.
Gouvernement : Neutre - Grandes affinités avec l'Empire
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By Jen'Ari Nekanasaza
#37639
    Pour l’Empire.


    -- Livraison --


      « Vous prenez une assurance ? »

    L’homme réfléchit un instant, regardant le container d’un air dubitatif. Le cube de métal devait mesurer un mètre cube.

      « Je … je devrais ?

      - Y a quoi dans vot’ truc ? »

    Le transporteur s’impatientait, voyant l’homme se gratter la tête.

      « Bah … je … je ne sais pas. Non, bon … pas d’assurance.

      - L’adresse ?

      - De ?

      - De livraison !

      - Ah, oui, attendez … c’est pour une entreprise.

      - Ben il faut peut-être l’assurer alors …

      - Vous croyez ? »

    Le transporteur soupira.

      « Bon, écoutez, c’pas mon problème. Réglez comment ? »

    L’homme tira de sa poche une poignée de crédits, il y en avait pour plusieurs centaines. Le transporteur compta.

      « Ouais. C’est fragile ?

      - Je … ne sais pas. »

    L'homme ne savait rien, on l'avait payé pour faire livrer ce colis qu'on lui avait lui-même livré, un Humain, un autre transporteur du coin. Ce qu'il ne savait pas non plus c'était que ce premier transporteur était mort en silence, dans un coin de ruelle sombre, en rentrant chez lui après le travail. Et personne n'aurait su dire pourquoi il avait eu besoin de mourir. La paranoïa, sans doute ...

      « Ça vient d’où ce truc ?

      - Écoutez … faites juste votre boulot. »

    Dans le fond, il s'en moquait.

    Le transporteur se renfrogna et monta dans le speeder. Il salua d’un signe de main et démarra le petit réacteur. Il livrait un colis mystérieux pour une entreprise de fabrication d’automates industriels, quelque part, dans une zone industrielle de Télos. Il n’en savait pas plus et il s’en moquait. Il livra le container, le fit décharger par les ouvriers présents sur place, et s’en alla.

    Les agents impériaux, car dans cet atelier il n’y avait que des agents impériaux, déballèrent le colis avec précaution. Le container métallique, fermé d’un simple scellé, contenait une boîte en bois placardée d’un scotch noté « fragile » et percée d’aération. Et cette boîte en bois, parfaitement encastrée dans le container, abritait une cage d’acier, le genre de cage dans laquelle on enfermait un animal peu agressif. L’animal en question était un Humain, recroquevillé sur lui même, les genoux contre le torse, les bras autour des genoux. Le jeune homme avait les joues creusées par la faim, et souffrait de plusieurs blessures superficielles patchées de pansements au bacta. Les ligaments sectionnés de ses genoux l’empêchaient de marcher, et il ne pouvait parler en raison de sa langue tranchée. Dans son dos était fichée la lame cassée d’une arme archaïque qui avait dû contenir dans ses stries un tranquillisant puissant, désormais absorbé par le corps. En outre, il semblait complètement abruti, comme évoluant dans un monde parallèle qui n’aurait trouvé de réalité que dans sa tête, qu’il avait vide. Autour de son cou, attaché par un bout de ficelle plastique, pendait son arme : un sabre laser.

    On trouva dans le fond de la boîte une note, format bon de livraison, éditée de la part de Ludmila Andura.



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By Vérité
#37705
Puissante Dame Noire qui envoyait sans retard un doux mets à un Empire affamé. En guise de plat de résistance un jeune homme fort bien attaché par des liens épais, langue coupée, sabre pendant et tendons ballants. Les services de l’empire s’étaient ainsi affairés à transmettre cette si jolie pièce de chair au travers d’une navette. Passant sans mal les frontières du secteur corporatif avant d’atterrir dans d’obscurs environs.

 ''Ludmila Andura '' pensait ainsi pouvoir prendre la gamme supérieure. Pourtant l’empire allait devoir exiger remboursement. Le colis avait après réception été passé aux cribles des analyses et semblait-il qu’un défaut ait été trouvé dans le produit livré. Le jeune garçon était bien un sensitif, les blouses blanches d’Arkania en expert savant acquiesçaient sur ce point.

Cependant, le produit exigé à la base était celui d’un mets de choix, un plat richement maturé et point un aliment réfrigéré de premier prix. L’Empire n’est peut-être pas le plus grand expert dans la compréhension de la Force, mais savait encore reconnaître la différence entre une corne de Pierceskimmers délicatement mariné au Merenzane Gold à un Gorg plongé à la friteuse.

En fin Gourmet Herklir ne s’était pas laissé berner, on ne se faisait pas chef jedi ou sith à cet âge-là. Le jeune animal bien que livré muet et blessé ne découragea pas les experts de l’homme défiguré d’établir un second diagnostic bien plus étendu.

Quelques semaines après bonne réception du sensitif un innocent message fut déposé sous la forme d’un petit Datapad laissé sur le tableau de bord du cockpit du Yatch Horizon.


« Nous avons reçu votre garçon de courses. Je pensais que notre accord était limpide. Il vous a été demandé un juste retour d’ascenseur et c’est ainsi que vous nous traitez. Vous étiez pleine de potentiel… Un véritable gâchis. Oubliez nos ressources. Nous vous fixons un délai de 168 heures standards, apportez-nous une juste contribution, une contribution avec laquelle nous serons assurés que vous êtes cette fois bien acquittés de votre dette. »


Peu importé, ce qu’avait imaginé Ranath en livrant pareil tribut à l’Empire le géant du Nord avait particulièrement mal reçu cette livraison. L’accord tenu stipulé d’un maître en échange de quoi la dame noire aurait eu la paix. L’Empire était sur d’une chose, il obtiendra son maître jedi ou sith, qu’il soit ramené par la mirialan ou qu’elle-même serve de substitut.

Au final peu d’options étaient laissées à la maîtresse des siths, elle pouvait tout à fait ignorer les demandes de l’empire et se terrer dans l’ombre. Ou bien elle décidait de chercher ce dû elle-même, mais cette fois-ci on ne pouvait que très fortement recommandé à la dame noire de traîner enchaîné un maître jedi renommé ou une éminence des arts obscurs. Le sinon n’avait pas été mentionné dans la missive pas plus que l’auteur, mais l’un comme l’autre se laissait facilement deviner.

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By Jen'Ari Nekanasaza
#37744



    La Mirialan s’assit au poste de pilotage. Sa bouche se tordait en un rictus contrarié. Elle comprenait, et cependant digérait mal la remarque. Une question de fierté peut-être. La découverte de la note avait induit une non réaction qui persistait depuis déjà plus d’une heure. La réflexion reprenait à peine. Ranath commençait à ressentir un regret, celui de ne pas avoir sacrifié le Zabrak, ou la louve.

    Ce fut dans une colère froide qu'elle initia l'allumage des réacteurs du Souffle Solaire. Elle quittait cet endroit triste que se trouvait être Télos. Un endroit sans saveur et sans contraste. Elle détestait cette planète. Elle détestait l'Empire. Elle imaginait tout ce vaisseau piégé, truffé de micros et de capteurs, comme si les agents impériaux n'avaient que cela à faire d'observer le voyage spatial sans intérêt d'une Mirialan qui passait ses journées à ruminer et à grimacer.

    L'épine - le pieu - était profondément enfoncé dans la plante de son pied. Cent soixante huit heures. Sept jours. La Sith consulta l'ordinateur de bord.

    Que voulaient-ils au juste ?

    Le yacht quitta l'atmosphère télosienne et après un bref calcul, sauta en hyperespace.





Vers Otranto ... puis Farana ...





    Cela devait faire cinq ou six jours que Ranath avait décollé de Télos avec le Souffle Solaire. Le vaisseau avait été perdu … quelque part. La Mirialan était revenue sans son véhicule, déposée par des amis déjà repartis. Elle avait fait le trajet seule du spatioport à l’atelier, et attendait désormais la livraison du second colis. Pourquoi s’embêter ? C’était plus pratique, malgré tout, que de manipuler soi même les appareils de manutention et de conduire soi même dans les rues de Télos. Autant laisser ça à des professionnels … Quand le livreur se présenta, elle signa le bon de livraison, et appela les quelques ouvriers qui traînaient là pour décharger dans le stock de l’entrepôt. Les agents sur place prirent connaissance du contenu de la boîte métallique notée « fragile ». Par la même occasion, Ranath vérifia que l’animal était toujours vivant, et toujours endormi, profondément endormi. Oui ! Dans le fond de la caisse avait également été déposé le sabre laser.

    Si le gamin de la dernière fois n’avait pas donné entière satisfaction, cet énergumène-ci attirerait peut-être davantage l’attention. Il avait un potentiel d’intérêt, et avec un peu d’investissement personnel aurait tout à fait pu rejoindre les rangs de l’Ordre Sith. Ce n’était pas un vulgaire apprenti, mais l’exécuteur de la volonté du autre Dame du genre. Dame qui serait fâchée d’apprendre la nouvelle, si elle l’apprenait. Pour l’heure, Ranath ne s’encombrait pas de ce dernier détail. Sa préoccupation résidait en le contentement de son partenaire impérial. Dont elle comprenait encore mal la colère toute récente. Elle passa sur ce point également. Un dernier coup d’œil à sa victime. Elle ne l’estimait pas personnellement, mais lui reconnaissait un certain art du combat et de la dissimulation. Leur affrontement lui avait malheureusement coûté ses deux mains, mais si le besoin en était, on lui en fabriquerait des neuves. Le Twi’lek allait certainement faire un voyage intéressant.

    L’agent en charge de la liaison confirma la réception, et Ranath quitta l’atelier. Elle attendrait, un rien fébrile, la réponse de son client.
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By Vérité
#37939
Image Dans l’étrange mégalopole flottante qu’est la Citadelle, aux abords de la bordure est du bloc 623 toujours en construction depuis que la haute autorité s’était embourbée dans un problème de paperasse. La zone souvent désertée se voyait troublée dans sa relative tranquillité par de nombreux visiteurs. Ainsi grouillait mollement la vie dans la carcasse de ce biome métallique restait alors à moitié éventré, purulents ici et là de quelques turboélévateurs et autres grues misent à l’arrêt. Ou seuls quelques appartements bas de gamme et usines de constructeurs d’automates étaient parvenus à s’implanter en échange de quelques enveloppes en cache.

« Avez-vous des œufs ? »

« Bien sûr, pourquoi ? »

Un humain, peut-être un des employés de l’usine, aux jambes élancées, à la tenu d’hologolfeur et à la peau mate s’était présenté dans l’un des rares appartements ruche accueillant quelques consommateurs sans le sou. L’homme s’engouffrait dans l’une de ces alvéoles en permabéton, rapidement suivi d’un autre comparse boudiné au sourire affable.


Ces deux derniers semblaient s’être arrêté au porche jetant un regard vers la mirialan. Laissons là ces deux tristes sirs à l’allure de bourgeois des hautes cités coruscanti… La Dame noire avait attendu, un réceptionniste lui avait courtoisement demandé de patienter aux abords de la troisième usine avant de repartir vivement dans les tréfonds de la fabrique, laissant en plan la seigneuresse des siths. Étrange , cela différait du premier accueil… La Dame noire était-elle sur ses gardes ? Sur les nerfs de se voir ainsi traiter ? Le temps était à deux doigts de paraître… long, presque susp…

Une nouvelle personne vêtue d’un bleu de travail se rendit rapidement en direction de la sith, une mine blafarde vide de toute émotion. Quelques grommellements furent entonnés dans un basique peu flatteur, un fort accent correllien chantant s’échappa du gosier du mauvais bougre. Un simple, « colis bien réceptionné et en ordre. » raisonna pesamment, le bonhomme fixa quelques instants Ranath avec le regard vitreux d’un gungan et termina son mouvement en tournant bêtement les talons. La Dame noire avait-elle été foudroyée par ce manque profond d’entrain ? De piment ? Pas de complication ? Pourquoi l’avait-on demandé d’attendre à quelques pas de l’usine, pensait-il seulement avoir ici les moyens suffisants d’arrêter la maîtresse des siths ? … …

C’est tout ?


C’est tout.




Plus rien après ça, repartit dans les étoiles ou non Ranath, fut laissé seule avec les souvenirs de sa longue attente, de ses captures successives, des quelques sacrifices consentis par la mirialan, tout ça pour réchapper à l’appétit du géant du Nord. Cela avait au moins permis de repousser cet Empire vorace… pour le moment.

La vie normale de Ranath pouvait reprendre son cours, tout était revenu à son état initial, planification de domination de la galaxie, élimination de ces fichus jedis et autres joyeusetés laissées sur le feu étaient de retour au quotidien. Enfin tout était là, à une exception près, une chose qui avait cruellement marqué par sa totale absence, les crédits. Ces petites plaquettes bénies fournies par l’empire ne pleuvaient plus par milliers dans les jolis comptes en banque de la dame, elles ne pleuvaient plus du tout, un petit malin avait coupé les valves sans donner de raison.

Image La missive salvatrice, un flimsi censé éclaircir ce drôle de mystère, un message qui finit par parvenir entre les griffes de la Dame noire.


« « Votre cadeau a été perçu. Il demeure… plus convenable, loin d’être totalement satisfaisant, mais quand bien même acceptable. Ainsi nous n’entamerons plus de nouvelle sanction désagréable à votre égard à ce sujet. Cependant pour quérir au retour des ressources initialement prêtées, avec même une possibilité de les voir accroître, vous êtes invité à un rendez-vous pour convenir sur ce point, tout dépendra de vous. Il sera fixé aux coordonnés fournis, la réunion se tiendra d’ici 72 heures standards, se sera la seule que nous vous accorderons, tenez-le vous pour dit. » »


Les coordonnées fournies étaient celles d’une station spatiale de luxe limitrophe aux frontières de la centralité et de l’empire.




Gargantua s’était endormi, cependant son ombre veillait toujours, cette ultime lettre numérique qui sommait la cheffe des siths de venir débattre sur le montant à attribuer sur sa pitance gracieusement offerte. Une pitance qui avait pourtant été déjà négociée, il y avait de quoi être agacé. Semblerait-il que les plans avaient changés, l’empire avait-il tant de mal à avaler la première livraison, ou s’était peut-être autre chose, difficile à dire.

L’offre pouvait paraître intéressante, une ouverture laissée vers plus de ressources, mais cela s’accompagnait de la panoplie de risques non négligeables que représentait un déplacement en terrain conquis. Le refus lui représentait irréfutablement un acte d’impolitesse particulièrement déplacé et le Géant du Nord savait se montrer particulièrement soupe au lait quand on ne respectait pas le protocole.

Une nouvelle option se laissait choir aux bras de la Dame noire. Accepter le dernier caprice d’un Empire qui avait été sur le point de rompre ses gongs, ou bien envoyés baladés les impériaux qui n’avaient rien à dicter à la seigneuresse des Siths.

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By Jen'Ari Nekanasaza
#37978


    Le chien d’un chien. Viens ici ! Va chercher ! Au pied, dans soixante-douze heures ! À la disposition d’un Empire capricieux sous la coupe d’un Empereur délirant. Un esclave.

    Et brise tes chaînes !

    La vengeance insidieuse, le rat qui ronge les entrailles du buffle trop gros pour se rendre compte que l’intestin est déjà troué. Mais le rat, trop petit pour l’engloutir d’une bouchée, trop menu pour d’un coup d’incisives provoquer la gangrène. Malheur.

    Une foi. Une loi.

    La main d’émeraude broya le filmsi avec rage.

    On ne me commande pas.

    Elle frapperait de front, pas par le fond. Elle ne soulèverait aucune foule, mais une armée. Elle détruirait l’Empire, c’était certain, et de la manière la plus brutale possible. L’ascension de sa condition de chienne à agent prendrait des siècles. Une armée, en quelques années, aurait tôt fait de fendre en deux le crâne de ce petit Empereur.

    Il ne fallait pas compter convoquer par deux fois la Dame Sombre. Soixante-douze heures plus tard, nul ne vint.
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