L'Astre Tyran

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Planète pendant longtemps oubliée, où sa surface n'était que ruines fumantes, l'intervention de l'Empire et de la Corporation à sa terraformation, a poussé Télos vers des sommets inimaginables. Devenue Capitale du Secteur Corporatif et important centre culturel, Télos est devenu un monde paradisiaque et ultra-libéralisé.
Gouvernement : Neutre - Grandes affinités avec l'Empire
#40339
« - Mais l’esprit l’est tout autant. Si on peut modifier notre corps à notre guise, une personne peut évoluer, en bien ou en mal. Certes, le processus est bien plus long et difficile, mais tout le monde peut changer. Un altruiste peut devenir un assassin du jour au lendemain, comme le plus horrible des criminels peut tenter de se racheter. Malheureusement, il est bien plus simple de sombrer que de s’élever… »

C’était quelque chose dont la zeltronne était persuadée. Un mélange d’espoir et de vécu. Par cette phrase, elle tentait de se convaincre elle-même qu'elle pouvait changer, perdre ses vices, devenir une personne meilleure.

« - Vous agissez en bon samaritain, vous sauvez des vies, les gens vous seront reconnaissants. Mais si vous réalisez une seule mauvaise action, peut-importe la gravité de vos actes, c’est ça qui sera le plus impactant aux yeux des gens. Alors vos bonnes actions seront oubliées. Et vous pourrez tout essayer pour vous racheter, rien ne pourra effacer vos actes. Et comment vous faire confiance après cela ? Vous aurez beau dire que vous avez changé, que c’était du passé, que vous regrettez vos actes, cela ne change rien. Vous devrez vivre avec la culpabilité, et travailler dur pour qu’on ne vous en tienne presque plus rigueur… »

Elle reprit un verre, profitant de son deuxième foie. Elle parlait sans retenue, vidant son sac. En réalité, cela lui faisait du bien. Elle avait pendant un moment oublié qui elle avait en face d’elle, oubliée le post qu’occupait Helera. Si elles semblaient venir de deux mondes complètement opposés, en réalité elles avaient tellement en commun.
Cette “vérité partagée” était encore un acte étrange pour Jessa. La Force, un sujet vaste, et inconnu pour elle. Mais pouvoir scinder la véritable nature des gens, voilà quelque chose d’incroyable. Mais également effrayant.
Le commentaire sur le sexe fit rire la zeltronne. Avec son trouble mental, sa manière de vivre, et sa race, le sujet n’était pas à prendre à la légère, et trouver quelque chose à sa hauteur n’était pas chose aisée.

« - Alors c’est que vous ne me connaissez pas encore assez bien, mais si un jour il vous prend l’envie de comparer avec moi… »

Elle termina sa phrase en portant le verre à ses lèvres, sans quitter du regard son interlocutrice. La mandalorienne sourit quand son hôte lui parla des réputations de cette dernière sur l’holonet.

« - Je tiens à vous rassurer là-dessus. J’espère que je ne vous vexerai pas en vous avouant de ne jamais avoir vu la moindre information sur vous au préalable, et ce pour une raison simple: Comme je vous l’ai dis, la géopolitique ne m’a jamais intéressé. Si je connais le nom de votre Empereur, tout le reste je l’ignore. Et honnêtement… »

Elle se pencha en avant, se rapprochant de l’impériale.

« - … Je ne regrette rien. Je me contrefiche des rumeurs, je préfèrerai apprendre à vous connaître en passant du temps avec vous, qu’en me fiant aux “on dit”. Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien. »

Elle but une gorgée.

« - Comprendre la Force. Une idée à la fois excitante et effrayante. Mais je suis d’accord avec vous, car face à des sensitifs, je ne suis plus qu’une simple jeune femme sans défense. Si je veux pouvoir lutter contre eux, je dois comprendre leurs armes, pour pouvoir anticiper et exploiter les faiblesses. »

À l’évocation des guerres mandaloriennes contre les jedis, Agatha tourna la tête, curieuse. Elle avait déjà entendu parler de cet événement de son Histoire, et s'était beaucoup intéressée au sujet, cherchant le savoir de cette période, pour pouvoir créer des armes et armures efficaces contre les sensitifs. Malheureusement, Sarah ignorait tout, et écouta d’une oreille très attentive.

« - Je suis mauvaise en Histoire, et j’ignorais cet évènement. Mais si nos ancêtres ont pu se battre contre, alors Agatha et moi en seront capables. Erza aussi. »

Car qu’elle le veuille ou non, Helera ou pas Helera, un jour elle pourrait tomber face à un sensitif, un jedi comme un sith. Elle devait apprendre à se battre, à vaincre la Force, et ses amies également.
Quand la conseillère lui demanda sa main, elle lui adressa un sourire charmeur.

« - Bien sûr. Avec moi, il n’existe pas de “geste déplacé”, pas la peine de prendre autant de pincettes. »

Lui tendant la main, elle se laissa faire, intriguée. Elle haussa un sourcil lorsque la femme se mit à renifler sa main, un acte complètement inhabituel venant d’une humaine.

« - Si d’ordinaire je refuserai, car après tout c’est un atout majeur, et révéler les secrets signifierait perdre un avantage considérable, pour vous j’accepte de dire ce que je sais. Car ce que je sais, je l’ai apprise seule, n’ayant pas côtoyé beaucoup d’autres zeltrons. Je produis des phéromones, comme toute espèce. À la différence que ceux des zeltrons peuvent atteindre n’importe quelle espèce, et de n’importe quel sexe. Je choisis volontairement la quantité produite, et la modifie à volonté. Après, est-ce qu’on peut ne pas en produire ? Ça je l’ignore. Je sais que ce n’est pas mon cas, mais c’est peut-être dû à mes… troubles psychologiques. J’en produis donc en permanence une quantité minimale, ce qui n’est pas forcément une bonne chose. Car les effets de mes phéromones sont de renforcer les émotions fortes des gens autour de moi. Si ça stimule surtout les… Envies sexuelles, ça peut augmenter l’intensité de n’importe quelle émotion. La joie, mais aussi la tristesse, voire la colère. Un homme colérique sera donc encore plus colérique. Les phéromones sont donc une arme à double tranchant, et c’est à moi de faire en sorte qu’ils provoquent des événements voulus, avec les gestes, les mots, la façon de parler, le style vestimentaire, etc. Mais il y a un autre problème, parfois la quantité de phéromones augmente inconsciemment, en fonction de mon état. Mais je serai ravie de vous apprendre tout ce que je sais, et de vous aider à ce sujet, car moi-même souhaite pouvoir exploiter à son plein potentiel mon… Talent. »




Agatha se gratta de nouveau l’arrière du crâne, ce tic dont elle n’arrivait pas à se défaire, et qui se manifestait lorsqu’elle était un peu gênée, ce qui arrivait souvent.

« - Oui, pardon, Sarah. C’est encore nouveau pour moi, alors j’ai complètement oublié sur le coup. Mais je ferai attention à l’avenir, pour le bien de Jess… Sarah ! De Sarah. Je vais avoir du mal au début, je le sens… Faut dire que je suis assez maladroite, surtout avec les mots. J’ai passé des années recluse dans une forge, à parler uniquement avec mon instructeur, et à mes parents quand ils rentraient de mission, alors j’ai pas eu beaucoup d'occasions d’apprendre certaines choses. Et encore, mon maître parlait peu, c’est moi qui faisait la conversation seule, pendant des heures ! Mais c’est pas grave, car je ne me lasse jamais de parler, et je suppose que vous l’aviez compris… Je suis désolée si je parle trop, n’hésitez pas à me couper quand vous voulez ! »

Quand Kahl lui parla de la possibilité d’aider Mandalore, elle leva la tête, se frottant le menton. Elle regarda Sarah, puis reprit.

« - J’y ai pensé. Plusieurs fois. Et je n’étais pas la seule, beaucoup de Vodes de mon clan y songeaient. Mais nous refusions d’affronter nos frères et sœurs. Tant que les clans n’arrêtent pas leurs conflits fratricides, je refuse de prendre parti. Après, nous sommes allées récemment sur Concord Dawn, l’une des lunes de Mandalore. Mais Jes.. Sarah ne s’intéresse pas à la politique. L’idée d’obéir à des ordres l’a toujours rebutée, c’est pour ça qu’elle n’a jamais prêté allégeance à personne. Pourtant, avec sa mère, ça marchait bien. Dans les faits, elle écoute ceux en qui elle a vraiment confiance, et si elle s’entend bien avec quelques mandaloriens, cela ne suffit pas à mettre sa vie entre leurs mains. Sauf à deux, dont moi. Mais c’est différent. Pareil, elle est capitaine, mais elle ne voudra jamais diriger un peuple entier. Trop de responsabilité. Elle a même refusé de prendre la tête du clan Tars, alors qu’elle aurait pu le revendiquer, vu qu'elle avait vaincu notre ancien chef en duel d’honneur. Et moi, c’est à peu près pareil. Je m’occupe de ma forge, et de mes amis. La paperasse et tout le bordel, très peu pour moi. »

Quand il fut mention de l’Empire, elle gloussa.

« - Alors, si on arrive sur la planète, et qu’on annonce qu’on est alliés à l’Empire… Si les conflits sont terminés, les tensions continuent. Le Beskar volé, ils l’ont toujours en travers de la gorge. Non, l’Empire n’est pas le bienvenue dans l’espace mandalorien. L’honneur est très important pour nous. Les traitres n’arriveront à rien. En plus, il y a de nombreux prétendants. Il faut gagner des duels d’honneurs, pour prouver sa valeur. Après, il existe aussi le Sabre Noir, dont la légende raconte que son détenteur peut prétendre au titre de Mandalore. Mais après, est-ce que les clans accepteront de se plier au premier venu juste parce qu’il a un sabre… »

Elle but une nouvelle pinte.

« - En plus, de plus en plus de clans, fatigués par ces conflits et cette succession de Mandalore qui les ont déçus, ont abandonné l’idée d’une union, préférant vivre de leurs côtés. »

Posant son verre, elle s'apprêtait à le remplir de nouveau, mais fut arrêtée par le regard désapprobateur de Erza. N’ayant pas bu la moindre goutte d’alcool, elle était la seule encore bien lucide du trio, et s’inquiétait de l’évolution que prenaient les évènements. Elle connaissait ses amies, et savait comment elles pourraient se comporter une fois ivre, en particulier la hapienne. Hors de question que cela n’arrive en présence d’impériaux, surtout une conseillère ! La forgeronne l’a regarda tel un enfant suppliant, en vain. La tireuse d’élite prit le verre, et le mit hors de portée de son amie. Pas un seul mot, uniquement des expressions et des gestes, mais cela suffisait.
Modifié en dernier par Sarah Aka’spai le jeu. 3 mars 2022 16:18, modifié 1 fois.
#40342
« Votre discours vous honore. Mais cela fait de moi une mauvaise personne. Je ne nierai pas que je n’ai pas déjà tué et ne prétendrai jamais que c’était pour les bonnes raisons. Car il n’y en a jamais. Même si dans les relations entre sensitif, c’est beaucoup plus simple que cela : Si vous faites partie du même ordre, vous êtes quelqu’un de de bien. Sinon, vous êtes le mal absolu. Et ce quelque soit votre passé ou vos bonnes actions. »

Cela allait dans les deux sens, bien souvent. Sauf pour Helera qui avait à un moment dans sa vie aimé tous les ordres à la fois, toute la Force dans son entièreté. La galaxie lui avait bien fait payer cet écart de conduite. Suite à cela, la conseillère avait laissé parler sa langue sans en consulter son esprit, parlant avec légèreté de sujets dont son interlocutrice était probablement une maîtresse absolue. D’abord, elle ne comprit pas sa réponse et fronça les sourcils :

« Comment ? Comparer avec … Oh … »

Lorsque la suggestion arriva jusqu’à son cerveau, une multitude d’images lui vinrent en tête, toutes plus interdites les unes que les autres. Elle se sentit devenir rouge comme une pivoine et tenta vainement de chasser ces pensées parasites. Son regard se détourna et plongea dans son propre verre. Sarah était forte, très forte. Si elle avait été une sensitive, elle aurait été redoutable. Une mante religieuse capable de soutirer quoi que ce soit, de faire chanter même les plus grands de la galaxie. Cela donnait froid dans le dos et chaud dans son ventre. Helera serra son poing assez fort pour s’en faire pâlir les phalanges, concentrant sa volonté pour ne pas succomber à ses désirs hédonistes mal venus et probablement hors de propos. Elle crut pouvoir respirer un peu quand la zeltronne changea de sujet. Helera avait alors retournée son attention vers elle, par respect pour la conversation qui exigeait un duel de regard. Peut-être avait-elle lâché à ce moment son poing et peut-être l’avait-elle sentit. Toujours est-il que la zeltronne se rapprocha au moment où elle s’y attendait le moins. Son cœur s'accélèra d’un coup et cette fois son visage devint blême face à sa proximité. Sous-estimer un interlocuteur ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. La reine s’était forgée une solide défense, tant physique que mentale. Elle avait côtoyé des seigneurs Sith et des empereurs, se parant à toutes attaques déstabilisantes. Mais à aucun moment elle n’avait préparé des défenses contre ces effluves dont son odorat bien trop développé percevait le moindre pigment.

Le changement de sujet fut le bienvenu et lui permit de souffler, littéralement. Elle gonfla ses poumons et respira lentement, sans se soucier que son interlocutrice le perçoive ou non. Cela lui permettant de garder contenance et continuer la conversation :

« Vous le pouvez toutes les trois et nous vous y entraîneront. Mais c’est ce que je vous expliquais en préambule, nous allons devoir tester votre esprit. Les mandaloriens ont probablement réussi cet exploit car leur mental était d’acier. Si d’aventures nous essayons un entraînement avec un esprit trop malléable, nous pourrions le briser. »

Suite à cela, et parce qu’elle n’arrivait plus à s’enlever cette odeur entêtante, elle avait entrepris d’aller au cœur du sujet. C’était peut-être le seul moyen pour comprendre. Et de toute manière, ses regards insistants sur son corps rose n'étaient probablement plus secrets. Là où l’alcool commençait à faire un effet inhibiteur dans le bout de ses doigts, signe que ses sensations étaient altérées. Les effluves quant à elles produisaient l’extrême inverse et rendait son derme extrêmement sensible. Aussi adopta-elle une position où il n’y avait que le bout de ses doigts qui touchait une matière solide. Par extension, elle ne se servait que de sa main robotique, insensible à ce genre de changement, pour manipuler le bras de la zeltronne. Cette dernière lui expliqua alors le fonctionnement connu de ses hormones d’attraction. Le regard azuré cette fois fut captivé par ses paroles et elle les bu avec autant d’attention que ses deux verres de rouges précédents. Ainsi tout était lié aux émotions de la zeltronne qui excitaient celles de ses interlocuteurs. Ce qu’elle ignorait était la possibilité d’extrapoler également la colère et l’on pouvait le présupposer, la haine, la détermination. Autrement dit, l’on pouvait annihiler tout sentiment de peur et de retenue en bombardant des signaux choisis un sujet. Les applications dans le domaine militaire étaient nombreuses et elle se demanda pourquoi l’empire n’avait jamais pris le temps d’étudier cela. Peut-être était-ce le cas sans qu’elle ne le sache … De toute manière, son éthique refusait pour l’instant cette éventualité.

« Dire que vous êtes à votre production minimale … »

Du moins c’est ce qu’elle présupposait, étant donné qu’elle n’avait pas perçu le moindre changement dans son esprit. Mais elle n’était plus certaine de ses perceptions et pouvait tout aussi bien se tromper lourdement.

« Une information pour une autre. Si je vous disais qu’un utilisateur de la Force était capable de faire naître en vous n’importe quel sentiment, présupposant qu’il le connaisse. Qu’il pourrait faire de vous une brute de colère, un serviteur docile ou tout simplement un espion sans sentiment ? Quand vous me parlez de votre talent, j’ai l’impression que vous me décrivez ce type de pouvoir. Cela vous rend particulièrement unique, car vous ne maîtrisez pas la Force. Rassurez-vous, si je suis probablement capable de le faire, je ne suis pas certaine que cela ait un quelconque effet sur vous. Ce qu’il faut savoir principalement sur les utilisateurs de la Force, c’est leur hypersensibilité. A la colère, à l'amour, à la tristesse … Nous devons tout le long de notre formation nous entraîner à ne pas succomber à ces sentiments ou au mieux à les contrôler. Les Jedi ont choisi de les ignorer, les Sith de n’utiliser que les plus négatifs. Quant à moi … Je ne me suis jamais retenue sur quoi que ce soit et j’ai appris à vivre avec eux. Cela me rend bien souvent lunatique, changeante mais c’est parce que le moindre stimulus peut avoir un impact. »

Tout en discutant, elle se resservit du vin après avoir terminé son verre d’eau, faisant de même avec son interlocutrice.

« Je pense qu’il doit y avoir un lien entre votre don et l’utilisation de la Force. Nous trouverons ensemble … »

Helera esquissa un sourire puis se leva.

« Je vais prendre l’air un instant », commenta-t-elle.

« On va commencer à manger, ces verres se doivent d’être bien accompagnés. Agatha, Erza, vous êtes avec moi ? »

Le garçon était prêt à engloutir au moins trois menus. Quant à la reine, d’un pas lancinant, hésitant, se dirigea vers la terrasse aménagée. Sa tête tournait indubitablement et elle avait l’impression de marcher sur des œufs. Bien loin encore de l’ébriété totale, elle était pompette. Couplé à cela cette odeur si attrayante qui lui faisait tourner la tête et cette discussion pourtant bien sérieuse avec la zeltronne aux formes si parfaites. Helera avait bien l’impression de ne plus être dans son propre corps, qui pourtant avait développé une nouvelle sensibilité.
La terrasse était faite de bois foncé en lattes, entouré d’une rambarde de métal. Elle donnait aux étages en dessous sur un parc artificiel et plus loin, vers une verrière d’observation sur la planète. Quelques tables étaient disposées ça et là, mais comme pour l’intérieur, il y avait peu de convives. L’air frais artificiel de l’extérieur lui fit un bien fou et sa fraîcheur glissa sur sa peau comme un nouveau manteau, dressant les poils au passage dans une vague de frisson. Elle s’accrocha à la rambarde, inspira et expira l’air neutre à grandes bouffées. De sa main robotique, la conseillère chercha à faire tomber la pression atmosphérique pour créer du vent, mais en vain. La Force restait cassée en elle et plus rien ne fonctionnait comme avant. Si bien qu’elle ne se rendit même pas compte que la rose l’avait rejointe.

« Je n’avais jamais rencontré de Zeltronne auparavant. Et même si vous ne les contrôlez pas, j’avoue que vos phéromones mettent à mal ma volonté. »

Accoudée à la rambarde, elle jeta des regards furtifs ça et là, jaugeant les passants en contrebas et ceux aux tables. Elle regarda son bras droit, celui portant les tatouages Nelvaanien. Il se présentait comme des lignes bleutées qui arpentaient de son poignet jusque dans son dos. Ces lignes progressaient comme un éclair, formant uniquement des angles droites.

« Est-ce que c’est parce que j’ai touché votre visage avec ma main ? Je ne saurai dire, mais c’est comme si ma peau était à son tour devenue hypersensible. Que mon corps , enfin ... Vous voyez quoi. Vous n’avez jamais eu de problèmes de gens qui vous sautent dessus à cause de cela ? Ou qui vous font la cour à ne plus finir ? Je serai curieuse de voir ce qu'il se passe quand votre production atteint son maximum. »
#40348
« - Je parlais de ce que pensaient les gens en général. Cela pourrait sembler naïf, puéril, mais je me fie beaucoup plus à ce que je vois, ce que je ressens, plutôt aux rumeurs, comme je vous l’avez expliqué avec les “on dit” sur l’holonet vous concernant. Et pour le moment, vous ne me semblez pas être une mauvaise personne, bien au contraire. Je ne vous blâmerai pas pour avoir déjà tué, car si c’est bien évidemment également mon cas, étant mon métier, c’est aussi le cas d’une grande partie de la population de cette galaxie. Je ne connais pas grande chose des conflits liés à la Force, mais ce que vous me décrivez, cette notion de bien et de mal en fonction du camp de la personne, se retranscrit très bien chez les non sensitifs, par la propagande par exemple. Vous même m’avez parlé de la NR qui montrait l’Empire comme “le mal absolu". Un différend idéologique, une jalousie, une humiliation… Beaucoup de raisons peuvent pousser une personne à haïr une autre, ou une institution. Alors, sa haine l’aveuglera, et il y verra le mal absolu. Car une personne désespérée cherchera toujours une raison de son malheur, et il est bien plus simple de jeter la faute sur les autres, que sur soi-même…” »

Ses paroles sonnaient en elle comme un rappel, un regret, lui montrant ses propres réactions suite à ses propres malheurs.

« - Et de ce que ressent pour le moment, vous n’êtes pas ce que j’appellerai une “mauvaise personne”. Enfin, vous n’êtes peut-être pas une sainte, mais également mon cas. »

Détendant son corps, laissant se reposer ses muscles, la zeltronne avait bien du mal à évacuer ses bouffées de chaleur. Et il était hors de question de finir trempée à cause de la sueur dans ce genre de situation. L’odeur pourrait bien gêner son hôte. Elle voulait prendre l’air, mais refusait de couper Helera, qui avait abordé un sujet extrêmement intéressant, bien qu’étrange pour la chasseuse de prime. Alors la Force pouvait permettre des effets similaires à son don de zeltronne…

« - Décidément, la Force offre tellement de possibilités… »

Elle se mit à réfléchir. Les séances de méditation étaient trop lentes, et sans professeur, l’amélioration ne se remarquait qu’au bout de plusieurs années.

« - Si c’est le cas, alors peut-être qu’une sensitive puissante comme vous pourrait alors m’aider à améliorer rapidement cette capacité… Cette histoire me plaît de plus en plus. »

Cette histoire d’hypersensibilité. De lunatisme. Un autre point commun entre zeltrons et sensitifs. Entre Sarah et Helera. Elle gloussa.

« - Cela nous fait un nouveau point commun. Cette idée de lien entre Force et don de Zeltron m’intrigue. Tant que je n’ai pas à rester assise sur une chaise, des tubes plantés dans mon corps, à servir de cobaye pour la “science”, je serai ravie d’aider. »

Du côté des deux autres jeunes femmes, la proposition d’un repas enchanta Agatha, qui sourit en levant le bras. Elle était une très très grosse mangeuse, en particulier de viande. Plusieurs kilogrammes de nourriture finissaient dans son estomac chaque jour. Certains diraient même qu’elle faisait de l’exercice juste pour pouvoir manger autant qu’elle le voulait. Une véritable gloutonne, faut dire qu’il fallait bien alimenter son gabarit de géante. Ce qui était l’inverse de Erza. La tireuse d’élite se contentait de maigres repas, habituée à peu. Juste le minimum d’énergie nécessaire. Alors quand l’invitation fut donnée, la tueuse était plus sceptique que la forgeronne. Mais, ayant peur que cette dernière, maladroite et bien alcoolisée, ne provoque des problèmes, elle accepta. Au début, elle ne touchait pas à son assiette, hésitant. Mais devant l’insistance d’Agatha, Erza finit par céder, et retira son masque. Un geste extrêmement rare, dévoilant entièrement son visage, mais aussi la suite de sa grande brûlure qui couvrait une grande partie de son côté gauche.

Quand elle vit se lever la conseillère, Jessa resta assise quelques secondes, observant Helera s’éloigner d’elle. Enfin, surtout son déhanché… Puis elle se leva, manquant de tomber de sa chaise. S’étirant le dos, elle finit par rejoindre son hôte, cherchant également de quoi rafraîchir son corps, et ses idées.

« - Vous lisez dans mes pensées. J’avoue que je commençais à m’étouffer à l’intérieur. »

Elle s’adossa également à la rambarde, dos vers le vide, les bras posés sur la barrière métallique. Les révélations l’étonnèrent comme la firent sourire.

« - J’espère que je ne vous ai pas mise mal à l’aise. Vous n’avez jamais rencontré de Zeltronne, comme je n’ai jamais rencontré de sensitif. J’avais envisagé plusieurs possibilités, mais je ne pouvais savoir laquelle serait la bonne; je suis ravie d’ailleurs que vous ne m’ayez pas tranché la gorge de colère à cause des effets. »

Elle laissa s’échapper un rire, avant de pencher la tête vers l’arrière, profitant de l’air frais.

« - Je ne fais qu’augmenter les émotions et les sentiments. »

Elle se mordit la lèvre inférieure quand elle entendit les questions de l’impériale.

« - Cela pourrait sembler étrange, mais c’est le but recherché. Je n’ai jamais eu de problèmes de gens qui me sautent dessus, car je voulais que les gens me sautent dessus. Les gens qui me font la cour, ça fait partie du jeu. Au contraire, j’étais heureuse. »

Elle hésita quelques secondes, avant de continuer.

« - Nous les zeltrons, avons un mode de vie assez simple: Les plaisirs de la vie. Boire. Manger. Le sexe. C’est dans ma nature, plus qu’un plaisir, presque un besoin. Je ne saurai l’expliquer. Si je n’ai pas de relation pendant un certain temps, je deviens folle. C’est un peu… Comme mon oxygène. »

Elle releva la tête, répondant à la dernière remarque. Etais-ce un challenge ? Une simple curiosité ? Un air de défi est apparu dans son regard. La dose à son maximum. Jamais elle n’avait tenté. Après tout, lorsque une forte dose ne suffisait pas, augmenter pourrait être beaucoup trop dangereux. Même avec Kate, jamais elle n’avait tenté, par peur du résultat. Mais cette fois-ci, défi accepté.

« - Vous voulez tenter ? »
#40349
Sarah l’impressionnait de plus en plus, par la pertinence de ses propos acérés et de ses raisonnements. Helera était peu ou prou totalement d’accord avec elle. Sur le fait de juger les gens par les actes plus que par les rumeurs qui l’encadraient. En d’autres termes, c’était se fier à son propre instinct, plutôt qu’à la pensée commune que les grands essayaient de leur inculquer, empire y compris. Aussi la reine ne pu que la congratuler d’un très grand sourire pour sa finesse d’analyse. La reine avait besoin cruellement de ce genre de personne, qui pensaient d’abord avec leur tête. Du reste, l’échange de connaissance qu’elle lui proposa sembla faire mouche. Cela ne demanderait à la conseillère que peu de ressources pour potentiellement gagner une alliée de valeur. Une alliée qui, comme cela le fut verbalisé, lui ressemblait beaucoup. Deux copies d’un temps séparé, une Helera plus jeune ou une Sarah plus vieille, dépendamment du point de vu. La seule différence étant que la reine dans sa jeunesse n’était pas femme à déployer ses sentiments sur tout le monde. Au contraire, elle sélectionnait avec soin celles qui méritaient vraiment sa confiance, sa protection et parfois son amour. Amour qui bien souvent ne se déclarait que dans une seule et unique condition, que la personne en face trouve en elle de l’intérêt similaire. Cette relation était automatiquement toxique et à mono sens et bien souvent l’avait plongé dans le trouble.

Aujourd’hui, ce n’était plus le cas et elle avait trouvé la stabilité nécessaire pour juger les gens pour ce qu’ils étaient dans leur entièreté, et plus seulement par ce qu’ils prétendaient être. Bien souvent, elle avait recours à sa technique de partage mental, car, anodin au premier abord, il lui permettait de vérifier les attentions de son interlocuteur. C’était une protection supplémentaire pour trier le bon grain de l’ivraie.

« La science du corps passe bien souvent par celle de l’esprit. Vous gardez branchée ne résulterait qu’à des constats purement métaboliques et l’on perdrait la majorité des informations », avoua-t-elle avec un pragmatisme scientifique.

Non pas que cela eut été ininteressant, mais elle aurait trop à perdre. Elle avait besoin de Sarah bien vivante. Suite à ces échanges, la conseillère avait continué sa lutte intérieure, prenant de plus en plus de place dans son esprit. A tel point qu’elle en dû sortir. La Zeltronne la suivit de près et posa une remarque qui de nouveau la fit glousser.

« Oui, je le peux, mais je vous avoue que cela n’a été nullement le cas. »

Peut-être la zeltronne souffrait elle de ses propres effluves. Un peu comme si elle devait contraindre son corps et le forcer à produire ces hormones, même inconsciemment. Ou sa simple présence suffisait à créer en elle le désir nécessaire pour activer ces phéromones. Peut-être même que la rose ressentait la même chose qu’elle-même en ce moment. Cette dernière supposition l’amusa particulièrement, dans la situation présente. Le fait est qu’en la suivant l’air frais se chargea très rapidement de nouveau en phéromone et Helera ne put relâcher sa concentration. Les poses que la Zeltronne prenaient étaient pour ainsi dire toutes provocantes et happait son regard gêné et coupable. A chaque fois, elle ne pouvait anticiper ses mouvements et ses trois verres d’alcool en était pour quelque chose. Ses mouvements étaient ralentis et son esprit tout autant. Alors quand dos à la rambarde elle fit danser sa chevelure tout en bombant son torse, dévoilant une partie de sa cuisse et lui proposant son plus beau profil, Helera se figea, tandis que son cœur manqua de sortir de sa poitrine. Elle ressemblait aux nymphes des mythes, créature angélique et jugée comme les plus désirable au monde. La solution qu’elle avait trouvé depuis le début de cet échange reposait sur la parole avant tout. Parler pour se concentrer :

« Je suis une exception, vraiment. Si vous rencontrez un sensitif, qui vous avoue en être un, tuez le ou fuyez. Sois c’est un Sith trop orgueilleux qui veut savourer votre décomposition spirituelle, soit c’est un Jedi qui se prépare à brandir un mandat d’arrêt contre vous. Dans les deux cas, ce n’est jamais bon. Nous ne sommes plus qu’une poignée mais pourtant, pardonnez moi l’expression, ils sont tous des cons. »

C’était dit, et Helera le pensait vraiment. Les sensitifs dans leur intégralité n’étaient bons qu’à détruire la vie, soit par plaisir, soit pour uniformiser ceux qui étaient différents. Et pour ainsi dire, elle parlait en connaissance de cause. La discussion revint très rapidement sur ses phéromones, sujet principal donc, à cause de ces mêmes entités, elle n’arrivait pas à se les enlever de la tête. Sa réponse ne la surpris qu’à moitié, même si elle ne répondait qu’à une moitié de la question. Helera pensait que cela pouvait être un problème d’avoir des gens qui pourraient lui faire du mal pour obtenir ses faveurs. De l’orientation de sa réponse, elle en conclu que Sarah n’avait jamais refusé aucune avance. Et donc que la réputation des Zeltrons n’étaient pas usurpé. Pourtant, il n’y avait là aucun jugement de valeur :

« Je vous envie, d’une certaine manière. Vous arrivez à vous offrir sans à-priori et y trouver tout le plaisir pour vous contenter. Le fait que vous le compariez à la nourriture n’est pas anodin. Comparez à vous, je suis bien coincée. Et je vous arrête, ce n’est pas parce que je suis une impériale. Je l’étais bien avant ! Disons que j’avais peur de la réaction des gens, de leur jugement. »

Helera haussa les épaules. C’était comme cela et elle n’avait jamais remis en cause son mode de vie jusqu’à maintenant. Avait-elle loupé des occasions ? Probablement. Le regrettait-t-elle ? Pas ce point précis. Plutôt le fait d’avoir manqué de liberté. Discuter avec une femme qui n’avait aucune limite et avait réellement trouver l’épanouissement personnel en brisant ses chaînes, c’était comme trouver de la liberté par procuration. Et c’était aussi ce qui amena à sa prochaine question.

« Et bien … Ma curiosité n’a malheureusement pas de faille alors si l’exercice ne vous fait pas mal, oui, j’aimerai tenter. »

Seul problème, c’était la proximité avec les tables voisines et les personnes qui déambulaient ça et là. Helera n’avait aucune idée de ce que cela allait produire. Et elle aurait pu le parier, mais Sarah n’en savait elle-même rien. De nouveau, son esprit vagabonda à proximité du sien pour y tenter de déceler quelques sentiments négatifs à son égard. Déceler le moindre piège, la tentative d’assassinat d’un espion malin et patient. Mais non, il n’en fut rien. En revanche, elle y capta ses intentions, non pas clairement, mais par émotions.

« Je sais que l’on pense la même chose, mais je crois que l’on va devoir s’isoler. Au cas où cela dégénère. On va dans votre chambre ? »

Même si elle avait une vague d’idée de la manière dont cela pouvait dégénérer, sans oser le formuler même par la pensée. La conseillère était à la fois excitée spirituellement mais tout autant corporellement. Elle était peut-être une pionnière dans ce domaine d’expertise, même si personne n’en avait probablement jamais rien à faire. L’opportunité avait néanmoins été saisie et le résultat seul serait juge de ses choix. Elle suivit son hôte, essayant tant bien que mal de marcher le plus droit possible et talonnant la rose de près, son verre de vin vide à la main. C’est peut-être à ce moment là qu’elle se rendit réellement compte que l’alcool avait fait son effet. Elle était désormais sur la pente à ne pas dépasser. Son esprit était plus ou moins clair mais son corps ne réagissait plus vraiment avec le premier. En plus de cela, elle devait lutter pour ne pas perdre son regard en mouvement déplacé. Le seul avantage étant qu’elle n’avait qu’à se laisser guider par l’odeur boisée. Elles déambulèrent quelques instants dans le silence, dont ce dernier paru une éternité pour la conseillère. Son cœur n’avait cessé de battre la chamade et les fourmis dans le bout de ses doigts s’étaient déplacées à travers son torse et dans son ventre. Enfin, la délivrance se présenta quand Sarah s’arrêta enfin devant la porte.

La chambre dans laquelle elle arriva était rudimentaire. C’était une suite familiale, normalement constituée de trois lits simples que l’on avait assemblé les uns aux autres pour n’en former qu’un plus grand. Cette première vision bien qu’étonnante, paru dans un second temps totalement logique venant de la Zeltron et elle n’en fit aucun commentaire, si ce n’est un sourire à l’attention de cette dernière.

« Je savais que cet hôtel était bien côté mais je suis satisfaite que l’on vous ait placé là. »

Par quelques vieux réflexes, elle se balada ça et là sans aucune gêne pour vérifier s’il n’y avait pas de mouchards ou autres appareils de détection. Cela étant fait, elle se mit à l’aise et quitta ses chaussures, rangées précautionneusement dans un coin.

« Vous êtes prêtes ? Si vous avez des doutes, nous pouvons encore avorter cette expérience. »

Mais voyant que la Zeltron était sans doute celle qui était la plus détendue des deux, Helera ravisa ses doutes et vint directement s’assoir en tailleur sur le lit. Quand Sarah fut prête et préparée, la conseillère proposa :

« Si c’est comme l’utilisation de la Force, vous allez d’ores et déjà vous concentrez sur votre entourage, sur votre respiration. Vous devrez sentir votre esprit en lien avec votre … don ? Le sentir affluer et disperser ses phéromones jusqu’à en saturer la pièce. »

Helera se prépara à barricader son esprit, mais ne put s’empêcher de compléter avec un grand sourire.

« Je vais connecter mon esprit avec le vôtre pour que vous ressentiez chacune de mes sensations. A contrario, je ressentirai également les vôtres. »

Cette fois, pas de contact physique. La reine ne pu tout simplement pas s’y résoudre, tant son derme était sensible. Le contact fut établi rapidement et elle perçut la concentration de la Zeltronne, sa volonté mise à rude épreuve. A l’inverse, le corps de la conseillère était déjà guidé par l’odeur, avec tout ce que cela impliquait. Pendant toute la durée de l’exercice, le regard azur resta ouvert et observait en silence sa nouvelle élève, comme elle l’eut fait des centaines de fois au cours de son existence. Son esprit solide et assuré, témoin de nombreux entraînements, l’accompagna et fut le support quand elle manqua de perdre sa concentration. Pour Helera, elle ne ressentit au début rien de plus que ce que sa proximité avait provoqué durant l’apéritif. Mais très vite, l’odeur boisée devint plus forte et plus présente, et se complexifia par des teintes de fruits rouges. Elle aurait pensé que cela la rende désagréable, mais ce fut tout l’inverse qui se produisit.

En effet, cela lui permit d’en percevoir toutes les nuances, toute la composition, ayant pour effet de démultiplier davantage son pouvoir attrayant. Sa respiration devint plus saccadée et plus erratique. Elle se saisit de la couette et serra assez fort pour ne pas succomber à ce pouvoir. Ces barrières mentales ne servaient strictement à rien et elle dû composer avec sa volonté naturelle pour résister à son tour et ne pas lui sauter dessus. L’arôme satura la salle et il n’y eu plus d’échappatoire, devenant de plus en plus intense. Le paroxysme atteint, des frissons lui parcouraient la peau au moindre contact d’une brise provoqué par un simplement mouvement. Ces frissons avaient atteint son ventre et l’enveloppait d’une chaleur brûlant toutes les étapes normale, l’obligeant à respirer de plus en plus bruyamment. Son regard d’abord si concentré sur son visage était petit à petit descendu sur ses formes, sur sa poitrine, présentée telle un trophée. Elle ne put s’empêcher d’y plonger le regard et de se mordre les lèvres pour s’éviter toute réaction. Alors qu’elle continuait à partager l’ensemble de ces sensations à sa collègue d’expérience, elle chercha cette fois dans son regard la moindre source d’aide.
#40351
Sarah s’était toujours méfiée des sensitifs. Méfiance envers l’inconnu. Méfiance envers la Force. Si en rencontrer une aurait pu changer sa vision des choses, cette dernière lui conseilla pourtant de les fuir comme la peste. Si une personne comme elle le disait, alors les utilisateurs de la Force devaient être bien pire que le pensait la mandalorienne.
Helera les considérait tous comme “des cons”. Jedis comme siths. Ah cela, la zeltronne gloussa.

« - Non, pas tous. »

La comparaison pudique étant évidente, et cela l’amusait.

« - Comparés à moi, tout le monde est coincé. Et ce n’est pas un mal, sinon j’aurai bien plus du mal à trouver du boulot ! J’ai abandonné très tôt ma pudeur, mais vous savez, cela n’a pas que du bon. Une femme avec une vie comme la mienne obtient une réputation… Assez négative, et cela ferme énormément de portes. Ça pour vous juger, les gens vous jugent. Malheureusement, si j’étais un homme, tout aurait été plus simple. Un homme avec une sexualité aussi remplie est envié, jalousé, voir même par certains respecté pour ça. Si vous saviez, certains sont devenus des modèles pour d’autres. Alors qu’une femme, c’est une autre histoire. Vous devenez une paria, une honte. Les gens vous méprisent. C’est fou comme la même chose peut avoir une conséquence drastiquement opposée en fonction du genre de la personne. Mais je ne m’en plains pas, car je suis parfaitement heureuse comme ça. Mais ce n’est pas une vie que je conseillerais aux non zeltrons, ça c’est sûr. »

D’autant plus qu’avec sa maladie, elle n’avait pas le choix. La zeltronne fut néanmoins surprise de la réponse de la conseillère. Ce qui n’était au départ qu’une petite drague comme elle en avait l’habitude, une petite blague, avait été accepté. Alors son sourire s'élargit davantage, à l’idée de réaliser ce défi insensé.

« - Ce sera notre première expérience ensemble… »

Amener Helera dans sa chambre… Rien qu’imaginer cette réalité… Bon, elle espérait que l’état global soit acceptable, s’étant préparée pour la soirée, il est possible que quelques vêtements se soient retrouvés éparpillés sur le sol. Fort heureusement, aucun accessoire ou panoplie à allusion sexuelle n’avait été sorti durant la journée. Elle approuva la proposition.

« - En effet, les effets seront bien plus efficaces dans un espace clos, et il faudrait éviter d’être dérangés. Va pour ma chambre, mes amies doivent encore être à table avec votre apprenti. »Le courant à l’air de passer entre eux, enfin surtout pour Agatha. C’est plutôt cool pour la suite.

Pour la suite du partenariat, il est bien plus préférable que tout le monde y trouve son compte, et pas seulement Sarah. Si Agatha s’entend bien avec Kahl, alors les relations seront d'autant plus simples.
La chasseuse de prime conduisit alors l’impériale, l’hôte devenant l’invitée, l’invitée devenant l’hôte, jusqu’à l’endroit cité. Ouvrant la porte, elle constata avec soulagement que l’état n’était pas horrible. Quelques vêtements pliés mais pas rangés, une ou deux paires de chaussures… Il faut dire qu’elle n’avait pas fait grand-chose de la journée, se reposant surtout.

« - Je suis d’accord, les lits sont agréables, et la chambre suffisamment grande. Cela change de mon vaisseau, et des hôtels crasseux des bas fonds de Coruscant. Merci encore. »

Retirant ses bottes, elle profita de l’inspection de la conseillère pour au moins refaire le lit, et ranger quelques affaires posées dessus. Sarah n’était pas dupe, vu les précautions qu’avait pris l’impériale depuis leur rencontre, elle se doutait qu’elle vérifiait si “les murs ont des oreilles” pour reprendre ses dires. Elle n’osa pas lui avouer qu’Erza avait immédiatement vérifié à son arrivée, se doutant qu’elle préfèrerait s’en assurer personnellement.
Puis, elle s’assit sur le lit, en position de méditation.

« - Avorter ? Alors que nous sommes si proches du but ? Ne vous inquiétez pas, j’adore les défis ! »

Restait à savoir comment elle allait si prendre. Fort heureusement, Helera lui donna des conseils, qu’elle s’empressa de suivre. Fermant ses yeux, elle prit une respiration lente et profonde, visualisant ce qu’elle voulait faire, voulait ressentir. De plus, l’impériale pimenta la chose, connectant les deux esprits entre eux. À cet instant, la zeltronne se rendit compte de la situation. Elle allait ressentir ce que provoquaient ses propres phéromones, les effets de son propre don de zeltronne. L’accentuation à son paroxysme de ses émotions. Qu’allait-il se passer ? Un zeltron avait-il déjà subi les effets de phéromones zeltrons ?

Trop tard pour les questionnements, le rituel démarra. Alors elle se concentra, fabriquant plus de phéromones qu’elle n’en avait jamais créé. La fatigue commença alors à apparaître, mais Helera la soutenait pour résister. La production augmentait sans cesse. Puis, alors qu’elle était concentrée à son maximum, ce qui devait se passer se produisit. L’envie. Elle se sentait bien. Si bien. Trop bien. L’odeur, les sensations… Tout se mélangeait dans sa tête. Son subconscient s'inquiéta, ayant peur que Sarah retombe dans ses vieux travers. Mais son esprit en voulait encore. Alors soudainement, elle ouvrit les yeux. Son regard était grand, lubrique, mais elle ne bougea pas. Elle en voulait plus. Les zeltrons sont en recherche constante de plaisirs, de nouvelles expériences. Ici, elle était aux anges. Elle produisit plus de phéromones. Toujours plus. Tout cela se passait si vite, en réalité seules quelques secondes à peine s’étaient écoulées. Puis, au bout d’une dizaine de secondes, la fabrication se stoppa. En réalité, c’était le corps qui avait cessé. Plus, et la zeltronne s'évanouirait de fatigue.

Quand son regard plein de désirs croisa celui de Helera, elle se mordit la lèvre, sentant tout son corps trembler. Si elle ne bondit pas sur sa partenaire d’expérience, s’étant jurée de ne plus jamais passer outre le consentement des personnes qu’elle côtoyait, elle n’avait qu’une envie. Et cette envie était insoutenable. La lèvre mordue. Son regard lubrique dévisageait la conseillère, regardant ses yeux, ses lèvres, son corps, faisant des allées venues. Toutes ses envies, ses émotions, ont été décuplées, et elle ne pouvait plus se retenir, tandis que la pièce était entièrement remplie de phéromones…
#40352
Que ses locaux eurent été en désordre ou pas, Helera n’avait pas fait attention. L’attention de la conseillère était déjà dans la découverte de cette tanière et sa relative sécurité. Elle s’était même permis de jeter quelques regard hagard par la fenêtre et en avait fermé une partie des rideaux. Un scandale l’impliquant aurait mis à mal l’intégrité de l’empire et ses ennemis républicains auraient bien profité de la situation. Que dire alors de la réaction de l’empereur, si ce n’est qu’il l’aurait inévitablement condamné à la peine capitale. Si elle-même avait dû juger une personne pour ce potentiel crime, elle l’aurait également exécuté sur le champ, donc elle ne pouvait pas lui jeter la pierre. L’empire et ses sujets, surtout les plus éminents, se devaient d’être irréprochables. Pour autant, même si Helera était sans doute dans le viseur de beaucoup de ses pairs, à cause de son statut d’arriviste, il n’en restait pas moins qu’elle respectait l’empire. Contrairement à d’autres qui le ponctionnaient financièrement, intellectuellement et temporellement.

Une fois son tour du propriétaire terminée, elle observa la Zeltronne qui prenait soin de ranger les derniers vestiges d’un désordre apparent. Cela ne put l’empêcher de lui étirer un léger sourire du coin des lèvres, devant tant d’application. L’ordre était impérial, il s’apprenait avec le temps. Suite à cela, elles s’étaient préparées au rituel et sur le lit s’était installées confortablement. Et même les doutes de la conseillère furent chassés par la Zeltronne qui ne voyait cela que comme un défi. Comportement typique des adolescents de cet âge-là, insouciants. C’était peut-être eux qui avaient raison, soit dit en passant, Helera ne pouvait en être catégorique autrement. L’excès de confiance de la Zeltronne lui permit au moins de commencer l’expérience. Leurs esprits connectés, Helera pu suivre le mécanisme corporel qui symbolisait la production de phéromones. Elle accompagna sa concentration et perçut la même fatigue, les mêmes efforts, si bien qu’elle se mit à transpirer elle aussi.

Cependant, ce furent les phéromones eux-mêmes qui la touchèrent le plus. Elle se sentait bien aux prises avec elle-même, avec son corps, lutter pour ne pas paraître ridicule. Lutter pour garder le buste droit. Mais toutes ces défenses se révélèrent bientôt inutile et les phéromones gagnèrent du terrain. Ses défenses mentales, pourtant presque impénétrables, tombaient les unes à la suite des autres. Non pas qu’ils la détruisaient ou la forçait, mais ils produisaient sur son esprit un abandon progressif, si bien qu’elle sentit son esprit bientôt totalement blanc. Vide de tout sentiment de colère, de haine, de tristesse, de culpabilité, remplacé par une multitudes d’autres tels que le désir ou la luxure. Un besoin de laisser libre court à des pulsions primales, que ses ascendants pratiquaient encore quand ils n’étaient que des primates. Pourtant, elle tentait de résister, de lutter et la couverture qu’elle serrait de toutes ses forces en était témoin. Mais les stimulus étaient bien trop grands, son ventre était atteint, brûlant d’une fièvre que l’on ne pouvait refroidir. Ses mains et ses bras lui brûlaient à l’en faire perdre la raison. Son cœur pulsait comme un énorme tambour dans sa poitrine, envoyant du sang à haute vitesse dans le reste de ses membres. Sa transpiration ne fit que redoubler, son souffle se fit plus pressant, mais elle tint bon.

En quelques secondes, l’activité cessa. En quelques minutes, les phéromones saturèrent la pièce. La conseillère désormais ne se privait plus à observer le corps rosé par quelques regards furtifs et gênés. Elle se savait observée de la même manière, par les yeux lubriques de la décadence. Alors elle se perdait volontiers sur sa poitrine ou au niveau de ses cuisses qui dépassaient furieusement de sa robe fendue, dans une position inadaptée à cette tenue. Mieux encore, la Zeltronne pouvait voir à travers les yeux d’Helera, ce que cette dernière percevait et comment elle les percevait. De la même manière, elle perçut de l’intérêt pour son propre corps, pour ses propres formes, sans les voir réellement. L’impériale ne put se résoudre à terminer cette expérience ainsi et voulut tester une dernière chose. Sa volonté mélangée à celle de Sarah produisait une sorte de zone de non-droit si bien qu’aucune des deux ne put réellement bouger.
Alors sans une parole, la reine tandis la main gauche, celle robotique et jusqu’à ce que Sarah le lui présente la sienne. Avec une extrême précaution, elle lui saisit le poignet lentement et le retourna face contre ciel. Puis de son autre main, tremblante sous l’effort de concentration, elle l’approcha de la première. Son regard azuré chercha sur le visage de son homologue quelques réconforts, puis abaissa sa main. Ses doigts parcoururent d’un seul mouvement du coude jusqu’au poignet, là où la peau était la plus fine et par extension la plus sensible. Tandis qu’elles partageaient toutes deux les mêmes sensations, sa propre peau devenue hypersensible par les phéromones s’électrisa. Ce fut comme un éclair qui dans son esprit grilla les dernières barrières sur son passage. Helera en eut le souffle coupé et elle sentit en elle comme une sécurité qui venait de s’éteindre.

Cette vague de désir et de destruction réveillèrent en elle d’anciennes habitudes, de vieux travers, rejetés par la majeure partie de la galaxie, répudiés pour une autre. C’était une conduite dont elle n’avait pu que toucher l’essence : La liberté. Liberté de réaliser ce qu’elle voulait, quand elle voulait, sans conséquence. De prendre au moment où elle le désirait, de ne plus se fier aux dogmes, aux lois et à tout ce qui contraignait. Cette barrière, ébréchée depuis ses derniers voyages, n’avait cessé de s’effriter, petit à petit. Une première partie avait volé en éclat quand elle avait retrouvé l’holocron Telos, une deuxième chaîne venait à présent de se briser. Dans le coin de son œil, elle crut percevoir la présence de l’entité silencieuse, mais déjà, se perdit dans ses pulsions. Ses yeux prirent une teinte orangée, miroir du désir ardent qui l’accablait. Son visage d’abord endoloris par la décharge, devint beaucoup plus calme, résolu et les phares enflammés se posèrent sur sa proie. Tout en ayant conscience qu’elle en était à l’inverse la même cible. En effet, Sarah avait vécu absolument tout ce qui venait de lui arriver. Alors Helera se jeta sur ses lèvres, les embrassant avec passion, dans une apnée qu'elle ne voulait plus arrêter. Ses bras lui enserrèrent le cou, se perdant sur ses omoplates dénudés. Ses cuisses se superposèrent aux siennes et firent le tour de son bassin. Elle avait un besoin impie de satisfaire ses désirs et ne pouvait désormais plus s’arrêter...
#40369
Attention ce RP contient des scènes explicites ou des sous-entendus de nature à choquer ;)


En cet unique instant, toute chose s’estompait, emportée par les pensées de la zeltronne.
Le champ de vision des deux jeunes femmes conjointement partagé n’était préoccupé par rien d’autre que leurs corps, face à face, dans une position identique reflet d'une soif latente. Chacune découvrait l’autre, mais aussi leur forme respective par le biais d’un regard fiévreux. Les échos nocturnes d’une ville animée ne parvenaient pas jusqu’à ses oreilles ; tandis que la pièce s’embrumait, l’humaine semblait incarner la seule lueur persistante.

L’envie dépassait la raison, impactée, prisonnière de cette brume causée par ce don, son attention lubrique remontait jusqu’au regard de sa partenaire occulte, plongeant ses yeux émeraudes dans la noirceur du côté obscur. Elle contempla les lèvres pulpeuses de l’impériale, et sentit les siennes brûler d’une envie impure. Se les touchant d’un geste sensuel, la mandalorienne imagina la rencontre charnelle et humide de leur bouche avide.

Elle désirait humer l’arôme fruité d’Helera de plus près, effleurer sa peau pâle, caresser ce visage d’ange…
Ses mains frémissaient, ses poils se hérissaient à cette simple idée. Plus qu’un défi, cette sensation était celle d’un plaisir proscrit, une excitation morbide qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Mais elle voulait goûter à ce fruit interdit, elle le devait.

Ce n’était pas seulement les courbes de la collaboratrice qui la passionnait, mais à travers cette dernière, Sarah se trouvait tentée par son propre corps. La mandalorienne se surprit assise timidement, le regard mêlant une ardeur prédatrice et un sentiment d’impuissance.
Quelque chose de nouveau, d'excitant mais aussi d’effrayant se produisait pour la chasseuse à la poursuite de nouvelles expériences.

Son épiderme, devenu hypersensible, se consumait d’exaspération, hurlant la nécessité d'établir le moindre contact. Chaque geste occasionnait un frottement avec l’interstice de sa robe, une gêne frustrante la faisant mouvoir légèrement. Dans une piètre tentative de se défaire de cet embarras, la zeltronne tâcha de changer de position, libérant les draps sur lesquels elle s'était assise préalablement, provoquant davantage de friction: un cercle vicieux nourrissant un plaisir incomplet.
Elle cajola son bras, descendant lascivement de l’épaule au coude, avant de remonter, en vain. Ce n’était pas d’un contact dont elle avait besoin, mais celui de la conseillère.

Elle vit soudainement Helera approcher sa main, et confuse, fit humblement de même.
De la même manière que pour leur vision, le toucher était également mutuel ; le résultat engendrait dès lors une sensation à la fois familière et étrangère.
On pouvait lire une curieuse appréhension dans son regard, tel un scientifique sur le point d’accomplir l’expérience de sa vie. La zeltronne leva ses yeux vers la sensitive, égarée, puis hocha la tête, témoignant son souhait de poursuivre l’étude.
À ce moment-là, elle frémit au contact des phalanges d’Helera sur son avant-bras, stimulant sa peau.

Ce mouvement exquis et salvateur était tout ce que Sarah espérait. Cette indescriptible sensation, entremêlant le délice d’être touché, mais aussi de toucher son propre corps par l’entremise de sa consœur, décuplait l’insolite sensation du geste.
La jeune alienne exhala un hoquet de stupeur sous l’emprise d’une décharge électrique, mais loin d’être douloureuse, le ressenti était des plus agréables. Elle leva la tête en direction du plafond, les yeux clos, se délectant de cette étonnante expérience.

À l’instant où elle déclina la tête, rouvrant faiblement ses yeux, l’impériale se jeta à ses lèvres, étreignant ses formes contre les siennes, dans une passion telle qu’elle en avait rarement vécu. Charriée par cette intense ardeur, la barrière mentale désespérément maintenue par la volonté déclinante de la zeltronne céda finalement sous l'assaut indécent de ses fantasmes refoulés.
Libérée de toute entrave et cherchant à prolonger ce baiser, elle mit sa main dans les cheveux de la conseillère. L’entrelacement de leurs lèvres produisit une sensation délectable, une drogue qui lui faisait perdre toute raison.

Plaçant ses paumes lascives contre la taille d’Helera, elle les remonta lentement, soustrayant la fabrique de sa poitrine, avant de ficher ses ongles dans sa pulpe crayeuse. Le dédale charnel de la sensitive se voyait désormais exposé, l'intimité ciselée d’une inquisitrice impériale finalement dévêtue pour elle seule.
Presque aussitôt, un râle d'agonie s’évada des lèvres scellées de Sarah, encore en proie à la prédation de sa partenaire débridée. La connexion l'unissant à sa partenaire était d'une telle intensité que la stupéfaction se traduisit sur son faciès grimaçant. La souffrance venait de se glisser entre ses omoplates sans que le moindre contact ne survienne. Pourtant, rien ne pouvait juguler la félicité de cet instant béni, ce moment hors du temps où corps et esprit atteignent l'apothéose des sens.
Submergée par le plaisir, la zeltronne faisait fit de la douleur de ses propres offensives, se hasardant vers les encoignures les plus inaccessibles.

Tapis au cœur de sa psyché, la conscience de la chasseuse gisait momentanément désarçonnée par la cacophonie de ses sens stimulés à leur paroxysme.
Comment un être conscient pouvait-il endurer pareille position ? Cela ne semblait toutefois pas déranger l'alienne qui, soumise à ses plus bas instincts avait recouvré toute sa confiance et son impétuosité.

Poursuivant sa quête de satisfaction charnelle, elle baisa le cou d'Helera avec passion avant d'entamer une progression vers les strates inférieures, marquant chaque étape de ses dents comme témoignage indiscutable de son passage.De part et d'autre, ses mains longèrent la charpente délicate de l'inquisitrice et convergèrent ultimement en un unique point. Si la chasseuse méconnaissait ce qui faisait tressaillir de passion l'objet de ses convoitises, elle savait que cette dernière se repaîtrait du spectacle aussi longtemps qu’ils resteraient conjugués dans l'extase de ce moment.

La charnure de Sarah se contracta promptement alors qu'elle soulevait sans la moindre difficulté son employeur, la plaquant vigoureusement contre un mur grinçant sous l'impact.
Le bouquet sylvestre exsudait autour du tandem un plaisir narcotique l'incitant à fondre dans le creux de sa nuque. Fort heureusement les dispositions furent minutieusement prises avant le début du rituel, car nul doute qu'ils auraient défrayé la chronique si tel n'avait pas été le cas.
Bénéficiant de sa force, elle endossa sur ses épaules la conseillère, cuisses sur ses épaules. Elle ne la lâcha pas du regard, voulant voir sa réaction, ses expressions…
Retombant sur le matelas, Sarah sourit à sa partenaire à l’idée de la nuit qui les attendait. Une idée plus folle encore lui vint en tête, lorsqu’elle ouvrit un tiroir, dévoilant de nombreux outils conçus pour ce genre d’activité que la moralité impériale dédaignait.
#40375
Attention ce RP contient des scènes explicites ou des sous-entendus de nature à choquer


Mue par une ébriété spirituelle, entourant son esprit déjà embrumé et par une volonté brisée à bien des endroits, la conseillère n’avait plus aucun contrôle. Tout comme elle le perdit sur Carida quelques mois plus tôt, alors qu’elle réduisit en cendre une forteresse quasi imprenable. Cette fois cependant, ce fut différent. Ce n’était plus la vengeance qui guidait ses actes, sous couvert d’une colère sourde qui patientait lancinant au fond de ses entrailles. Cette fois, c’était la passion, que la fidélité et les principes avaient bridés, au profit des convenances galactiques. Cette face de la liberté qui reposait avant tout sur le don de soi pour son propre plaisir, pour un gain uniquement personnel. Et cela, sans contrainte morale ni partage. Cet état d’esprit impensable des mois auparavant s’était révélé comme une bouffée d’air frais. Grâce à l’alcool et aux puissants phéromones, la sécurité qui entourait son cœur avait sauté. Son esprit avait naturellement suivi et son corps s’était plié sous ce besoin primordial de contact et de chair chaude. Ce baiser ne fut que la première manifestation de cette puissante envie, celle de ce corps rose qui narguait par son odeur et ses formes parfaites.

A ce moment précis, Helera ne pensait plus et ne pouvait plus formuler de raisonnement cohérent, elle ressentait simplement et se laissait guider. Pire encore, les sensations lui venaient en écho à cause du partage mental, ce qui ne faisait qu’augmenter son envie. Si Sarah n’avait pas exécuté le prochain mouvement, Helera l’aurait probablement mangé littéralement tant sa faim était grande et insatiable. Les mains roses expertes jouèrent de leur expérience sur sa taille, pour remonter le long de sa colonne en un chemin de croix maintes fois emprunté. Cette longue caresse sur sa peau beaucoup trop sensible ne put l’empêcher de grogner, tantôt de plaisir, tantôt d’inconfort. L’inconfort étant sa volonté d’aller plus loin et beaucoup plus vite car ce nouveau besoin plus puissant supplantait tout le reste. Elle en aurait pu briser Sarah comme une brindille. Au lieu de cela, elle cessa toute activité sur ses lèvres quand la zeltronne la força à ôter son haut, avant de planter ses ongles dans ses omoplates. Cette nouvelle décharge éclata dans son dos et se répercuta comme un frisson dans tout le corps. Ce frisson se répandit bien au-delà des limites physiques de leurs corps mêlés et prit une réelle activité en dehors. A côté d’elles, les lattes d’un des lits grinçèrent sous la Force de son esprit désormais en totale liberté.

Helera leva les bras, laissant son interlocutrice faire glisser le vêtement jusqu’à sa portée, avant qu’elle ne s’en saisisse et l’envoi dans un coin de la pièce. Désormais droite sur ses tibias, surplombant la Zeltronne, posa ses deux mains sur son visage angélique. Elle la força à lever la tête pour la regarder puis échangea un nouveau baiser, tandis que les mains ne cessèrent leurs assauts contre son dos mis à nue. Helera ferma un instant les yeux et se redressa davantage, serrant les dents pour contenir le pouvoir qui ne cessait de croître en elle. Son esprit était désormais blanc, ne percevant plus rien que cette odeur qui l’hypnotisait. La reine entoura la tête rose de ses mains, présentant sa poitrine comme une offrande interdite, un poison addictif. L’essence même de la corruption qui les liait l’une à l’autre, un désir que sa bouche pouvait harceler, se hisser directement aux sommets des deux monts. La langue et les mordillements ne firent que resserrer l’étreinte de ses bras et sa tête posée sur son crâne comme un support de contentement, dont la respiration forte et chaude se perdait dans sa chevelure. Son ventre s’abaissait et se s’élevait au gré de ses pulsions, se collant au maximum à la Zeltronne pour n’en faire qu’un. Dans un geste désespéré pour trouver ce sursaut de plaisir, que les assauts sur sa poitrine ne pouvaient à eux seuls contenter. Mais qui, par extension, constituait à construire avec une certaine expertise.

Dans cette communion spirituelle, Sarah peut-être eut sentie cette frustration car laissa tomber sa première conquête pour se lancer à l’assaut de la capitale. Forçant la conseillère à redescendre, elle parcourut de son cou le chemin en descendant de nouveau dans le vallon, traquant à travers le nombril l’objet de sa convoitise. Puis sans crier garde, arrêta là son escarmouche et la souleva comme une vulgaire poupée pour la plaquer sur le mur adjacent, dans un sursaut sonore mêlant contentement et surprise. Sarah attaqua sa nuque, Helera l’imita, enroulant ses jambes autour de sa taille. Même si cela ne dura que quelques secondes, car elle se retrouva bien vite sur ses épaules, son visage en face de son jean, qui pourtant chercha à croiser le regard littéralement enflammé de la conseillère. Ses mains se perdirent dans sa chevelure, défaisant sans le vouloir un travail de préparation digne des plus grands stylistes. Cette dernière ne lui accorda qu’un pincement de lèvre, allant presque jusqu’à se percer la peau si fine tant la frustration grimpait à toute vitesse. Ballottée de droite à gauche, Helera termina sa course sur le lit et glissa sur son buste pour se retrouver de nouveau face à elle, assise sur ses cuisses, les bras sur ses épaules. Mais elle sentit dans son esprit une sournoiserie que son visage narquois ne put que confirmer et d’un geste assuré, ouvrit le tiroir à leur côté. La conseillère ne comprenant pas tout de suite, se contenta d’observer sans sourciller, ne pouvant tout simplement pas parler, car cela lui était tout bonnement impossible. Au lieu de cela, elle fit d’un mouvement de main voleter la table de chevet qui se brisa sur le coup contre le mur en face.

En fait, Helera ne voyait pas l’intérêt immédiat de ce genre d’objet et n’aimait pas être enfermée dans quelques artifices. Cela n’aurait fait que transformer ce désir brûlant en une colère si puissante que c’est tout l'hôtel qui s’en serait trouvé menacé. Au lieu de cela, elle se désolidarisa et se releva, sortant de son étreinte, sans la quitter une seule seconde du regard. C’est peut-être à ce moment que sur son visage passa un doux sourire, naissant de son imaginaire débordant qu’aucun accessoir ne saurait compenser. Helera se saisit de ses mains et la força à se lever à son tour. Une fois fait, elle s’approcha de sa collègue et posa un délicat baiser sur ses lèvres, avant de placer ses deux mains sur le jean protégeant son royal séant, s’obligeant à rester sur la pointe des pieds pour compenser sa petite taille. Ce faisant, sentant à travers le lien que le désir croissait au contact de son corps, elle plaça ses propres mains aventureuses dans son dos, cherchant dans la robe la faille. Le tunnel de ventilation qui lui permettrait de gagner ce duel de contact, tout en se perdant dans son cou et respirant son odeur enivrante et y jouant de la pointe de sa langue pour y créer quelques frissons. Frissons qu’elle partagea à son tour. Quand elle eut enfin trouver la faille, elle y fit sauter le verrou et dûe la forcer à la lâcher pour quelques instants, le temps de la libérer de sa robe oppressante. Quand elle eut terminé, elle se recula d’un pas, contemplant son œuvre avec l’avidité de l’expert d’art. De toute sa vie, elle n’avait jamais vu pareille perfection. Pourtant, fondamentalement, préférant le genre opposé, elle aurait été prête à détruire des empires entiers pour pouvoir contempler à jamais cette peinture.

Son désir ne fit de nouveau que croître tandis qu’elle perdit son regard sur sa poitrine provocante, sur ses muscles saillants, ses cuisses attrayantes … Helera s’approcha timidement, sa respiration plus saccadée que jamais, son cœur menaçant d’exploser. Sa main droite se perdit sur sa poitrine, dont elle les libéra de leur protection, s’il y en avait une, avant de contempler les sensations de ce contact si doux, si proéminent et immensément conquis. Elle aurait pu s’y perdre des heures, à caresser les pics sans honte ni regrets, tout en ressentant par miroir ces mêmes caresses sur son propre corps. Pourtant, elle ne put se résoudre à s’arrêter là, car sa main gauche quant à elle, d’abord perchée sur ses abdominaux, n’avait cessé de descendre avec la lenteur la plus abominable vers le berceau de son désir, dont elle savait que le parallèle spirituelle serait la porte ouverte vers sa terre promise. Son regard embrasé croisa celui de sa comparse, ni cherchant pas de droit de passage, mais bien l’abandon total et absolu, à elle, à sa main qui parvint jusqu’au tissu, creusant contre sa peau sans s’y arrêter. Et, lorsqu’elle eut enfin atteint le graal sacré, elle s’éleva de nouveau sur la pointe des pieds et l’embrassa, la forçant à perdre la raison sous le plaisir, à perdre la notion de réalité. Tout cela tandis que les caresses commençaient ici bas sur le nexus ennemi et que son autre main ne se préoccupait désormais qu’à activer la zone la plus sensible de sa poitrine.
#40404
Attention mes RP contiennent des scènes explicites ou des sous-entendus de nature à choquer ;)

L’acharnement passionné des deux jeunes femmes avait un impact sur leur environnement. Des grincements du lit jusqu’aux meubles propulsés par l’explosion psychique de l’esprit de la forceuse, une ambiance visuelle comme sonore s’était installée autour d’elles, sans qu’elle n’y prêtent attention. Car rien d’autre n’avait d’importance. Pourtant, si ce comportement égoïste, libre mais interdit, pourrait leur causer du tort, ce ne fut le cas.
L’esprit désormais instable de la conseillère, cherchant par tous les moyens de s’exprimer, de montrer ses besoins, impactait la psychologie de la chasseuse de prime, qui ouvrit grand les yeux quand elle sentit ce frisson de Force lui parcourir le corps. Ces réactions en chaînes, ces actions et leurs conséquences, dépassaient de loin les espérances et aprioris que la zeltronne avait imaginé quelques minutes auparavant, alors qu’elle rêvait déjà du corps de son hôte impériale. Les sensations reçues étaient plus qu’inédites, elles étaient uniques, renforçant la saveur de cette activité éphémère. Comme un joyau, fragile, dont la moindre seconde de contemplation devait être savourée.

Cette union charnelle était un duel, entre deux forces de la nature qui se rencontraient, l’une physique, l’autre mentale. Si Sarah avait pris les devants suite au baisé, sa coéquipière n’était pas du genre à se laisser faire. Le visage entre les mains douces de l’impériale, la mandalorienne suivit le mouvement. Elle qui était habituée à complètement mener ses proies, dirigeant la danse, avait pour la première fois depuis des années une adversaire à son niveau, voir plus encore. Ses yeux jades trahissaient une passion dont elle n’était plus maître.
Alors elle se jeta sur sa récompense, mise en avant par la gagnante de ce deuxième round, et matérialisée par le buste de cette dernière. Un gain qu’elle convoitait depuis des heures, et qu’elle allait enfin pouvoir consommer. Mais ce fut l’étreinte qui montrait le résultat de cette joute ardente. Attrapée, retenue, Sarah était comme forcée de rester, poussée à continuer ses gestes plaisants sur le corps pâle de sa partenaire. Helera avait le dessus. C’est elle qui offrait son corps, qui amenait la jeune alien à agir dans son sens.

Pourtant, La zeltronne était loin d’abandonner. Reprenant parfois le dessus, du moins en apparence. Elle exploitait la moindre seconde qui lui était accordée, comme si cette soirée était la dernière. Aucune des deux femmes ne se contrôlait réellement, mais que se passera-t-il lorsqu’elles retrouveront leurs esprits ? Cela pourrait engendrer le début d’une intense collaboration, comme la fin immédiate de ce dernier. Mais ces interrogations avaient été laissées de côté, seul comptait l’instant présent.

Durant cette lutte endiablée, Helera reprit possession des évènements, dictant les faits et gestes de Sarah. Pour la première fois de sa vie, cette dernière avait perdu dans son propre jeu, soumise au bon vouloir de la sensitive, au regard obscur pourtant si doux, aux caresses douces mais autoritaires. Elle rougit davantage, totalement à la merci de son hôte pour la seconde fois depuis leur rencontre, même si cette fois-ci, les choses étaient bien plus plaisantes.
Intimidée, elle prit les mains tendues, et se releva, surplombant l’humaine de sa grande taille. Le visage baissé, elle se laissa faire, posa ses mains sur ce qu’elle observait toute la soirée avec rêverie, et qu’elle pouvait enfin toucher. Alors, elle brava le risque, et sensuellement descendit ses mains sous ce qui restait de vêtement, cherchant quelque chose de plus tendre, plus luxurieux que le tissu. Mais Sarah n’était pas la seule intéressée par cette idée. Elle ferma les yeux quand elle sentit la bouche de Helera contre son cou, le souffle chaud de sa respiration ajouté à l’excitant touché de sa langue sur sa peau. Des frissons lui parcouraient tout le corps, mais elle en voulait davantage. Comme pour en demander, la chasseuse de prime mis sa main dans la chevelure argentée, mais ne put dire de mot. Elle sentit alors sa robe descendre, toucher le sol. Si d’ordinaire, la zeltronne n’avait aucune gène de ne rien porter, passer la majorité de son temps libre dans le plus simple appareil, l’être devant une représentante de l’Empire rendait la chose bien plus exaltant. De plus, comme juste après le rite, elle se contemplait à travers la jeune humaine, et pouvait admirer la beauté de son corps dans tous les détails. Si les maquilleurs avaient réussi à retirer les balafres de son visage, les très nombreuses cicatrices de son corps subsistaient sur sa silhouette lisse et musclée. Mais cela ne retirait en rien la beauté, rajoutant même une touche guerrière.

Puis sa concentration retourna vers Helera, admirant également de son côté le corps de sa partenaire. Elle était dans bien des domaines l’opposée de l’alien. Plus petite, plus menue, des formes moins développées… Mais c’était justement la morphologie préférée de la zeltronne. Un corps bien entretenu, pas provocant ce qui le rend très attirant, quelque chose de rare, mais qui la mettait hors d’elle.
La zeltronne fut libérée de sa frustration physique lorsque l’humaine s’approcha enfin d’elle. Elle n’était plus qu’un outil, laissant la sensitive utiliser son corps comme elle le voulait, se délectant de chaque seconde.
La délicatesse presque paresseuse créait un sentiment de privation, d’insatisfaction abominable. Elle voulut lui prendre le bras, la forcer à descendre, à assouvir ses pulsions, mais son corps refusa de bouger, comme paralysée. Ce n’était plus une Sarah souriante, mais une Sarah incertaine, oppressée, presque craintive. Le visage rougit, la bouche légèrement ouverte, attendant d’être touchée. La confusion de son regard s'approfondit, perdue dans celui d’Helera. Elle avait fini de perdre tout ce qu’il restait de confiance et de prédation, s’étant entièrement soumise à la louve.
Alors, comme récompensée, ses lèvres retrouvèrent le contact avec la chaleur de celles de la sensitive. Les parties les plus sensibles de son corps étaient attaquées avec appétit, la faisant presque perdre l’équilibre. Le combat n’était plus égal, l'écart de force désormais bien établi en faveur de l’impériale. Puis, à force de frottement entre ses jambes, elle finit par fléchir, avant de tomber à genoux. Osant le risque, elle mit ses mains autour de la taille de cette dernière, et commença à retirer ce qui restait de vêtement, sans lâcher du regard la jeune femme…
#40406
Attention ce RP contient des scènes explicites ou des sous-entendus de nature à choquer


Helera ne comptait pas s’arrêter, ne pouvait pas se résoudre à abandonner sa proie, ne pouvait pas se séparer du contact. Elle attaquait sans relâche, d’abord avec douceur puis un peu plus vigoureusement, s’harmonisant avec le souffle de sa comparse. Tout cela en profitant pleinement de son corps et du contact brûlant qu’il produisait dans le bout de ses doigts. Des échos qui rebondissaient sur sa peau et dressèrent ses poils un à un, comme un flux énergétique dont on aurait perdu le contrôle. Malgré qu’elle eût tout fait pour la garder contre elle, cette dernière s’effondra, victime suppliante ou pieuse communiant son impuissance. Pourtant, bien plus que du désir physique, cela créa autre chose dans le cœur de la conseillère. Son regard enflammé qui toisait la chétive créature à ses pieds, qui implorait presque la vie sauve. Cette sensation de puissance l’envahit et contribua à creuser l’écart entre elle et les autres. Helera n’était plus seulement la part d’un tout plus complexe, elle en était la gardienne, la maîtresse et commandait ceux qui n’avaient pas le pouvoir. De nouveau, son coeur s’emballa sous l’orgueil, sans que son regard ne lache celui de sa protégée. Car tel était le cas désormais, elle en avait le pouvoir, elle dominait comme l’alpha qu’elle avait toujours été. La Reine Louve n’avait jamais été officiellement son titre, mais elle avait toujours su que sa place avait été à la tête de la meute. Comme une offrande acceptée, elle posa ses deux mains de part et d'autre du visage rose, bénissant cet être, elle apposa sur son front une caresse de son pouce.

Sarah, probablement reconnaissante, s’intéressa cependant au dernier vestige de sa pudeur. Elle hésita quelques instants, jugea, chercha la permission. Et, comprenant qu’elle était en relative sécurité, se risqua à ôter son jean, dont le frottement tira la conseillère de sa rêverie orgueilleuse. A la place, une nouvelle décharge perturba sa concentration, une latte claquant en réponse. Elle se mordit les lèvres et passa ses mains dans ses cheveux, grattant le cuir chevelu, recevant des frissons dans sa propre échine. Désormais, elle était sur le même pied d’égalité avec sa partenaire, sans armure, sans protection, pour une comparaison des plus pures et honnêtes. Si l’esprit avait été comparé tantôt, le corps pu l’être tout autant. La conseillère se détourna de la proscrite pour se laisser tomber sur le lit adjacent, un genoux plié et l’autre jambe tendue. Quand la Zeltronne fit enfin son apparition, elle ne put s’empêcher un ricanement, puis tendit les mains, l’invitant de fait à se joindre à elle. Helera la mitrailla d’une salve de baisers, ne la laissant que très peu respirer, caressant ses muscles dorsaux de ses deux mains aventureuses. L’une d’elle descendant même le long de sa colonne, vertèbre après vertèbre, jusqu’à se loger sur ses fesses. Elle croisa ses jambes dans celles de la Zeltronne et la serra contre elle. Son bassin s’activa au même moment et elle en plia la jambe pour accroître le flux de désir.

Tandis que ses yeux étaient alors fermés, ils s'ouvrirent à ce moment-là, front contre front, elle l’observa, mélangeant son souffle dans le sien. Elle l’observait, parfois fronçant les sourcils sous les spasmes de plaisir. Helera chercha une dernière fois à briser la limite qui lui était imposée et dans le regard vert, se plongea. Son esprit vint se mêler plus profondément au sien, et, tandis qu’elle lui avait négligemment ouvert les portes de son for intérieur, y pénétra. Elle chercha dans ses synapses, dans ses émotions, le lieu de résidence de ses désirs les plus enfouis et les plus électrisants. La reine activa cet endroit artificiellement, sans se soucier des conséquences. Helera ne ressentit le résultat qu’en écho, quand la décharge lui ébranla le corps, serrant encore davantage sa comparse et plantant ses doigts dénués d’ongles longs dans sa chair postérieure et dans le muscle de son dos. En même temps que le climax venait d’être atteint, elle se lova davantage et dans un plainte craintive, son corps tout entier se contorsionna. Elle recommença, une deuxième fois, puis une troisième, à tel point que son esprit devint totalement blanc, lessivé par ce plaisir intense. Jamais de sa vie n’avait-elle eu l’audace de déclencher ce que la nature elle-même gardait jalousement. Pire que cela, elle s’y était essayée trois fois, et son corps et son esprit y avaient succombé …




Le champ des oiseaux artificiels dérangèrent sa tranquillité. Helera grogna, ne voulant pas bouger de là. Elle avait chaud, elle était bien. Pourtant, une brise fraîche venait perturber son échine. Elle chercha une couverture du bout des doigts, mais en vain. Enfin, elle se décida à ouvrir les yeux, tombant nez à nez avec un visage rose sur le point de se réveiller également. D’abord, elle ne comprit pas, et chercha à se relever, en vain. Helera était totalement emmitouflée et même coincée sous et sur Sarah.

« Qu’est ce que … »

Elle renifla cette odeur boisée qui fit de nouveau frissonner son corps, tandis que les souvenirs revenaient un à un. Helera se laissa tomber sur le lit et avec sa main libre se cacha le haut du visage et le front, frottant jusqu’à sa bouche tout en marmonnant des paroles qu’elle fut la seule à comprendre. Son regard azuré se tourna vers le visage paisible de sa comparse, repérant sous ses traits son évidente jeunesse, trop jeune pour elle. Double crime. Pourtant, elle ne put s’empêcher de déposer un baiser sur son front et d'y caresser sa joue, tout en essayant de se dégager bras et jambes après l’autre.

« Désolé petite puce ... »

Une fois sortie de ce traquenard, se releva et constata l’état de la chambre. Ce fut comme si un souffle avait projeté le mobilier dans tous les sens, décrochant les tableaux, brisant quelques carreaux. Une explosion dont elles furent l’épicentre. Elle jura et fit quelques pas dans la chambre saccagée, évitant les objets anti-morale au sol tout en espérant ne pas avoir succombé à des pratiques déplacées. Elle se dirigea vers la fenêtre et croisa les bras, son regard furetant ça et là au dehors. Cette nuit n’était qu’un interlude car elle avait définitivement encore beaucoup de travail à abattre. Son esprit vagabonda sur ses missions, ses projets et autres complots, observant à travers les rideaux sans réellement fixer de point.
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